Quand tous les chiffres seront publiés et disponibles, il est très vraisemblable que le nombre de morts de la pandémie en cours ne sera pas plus élevé que celui d’une virulente épidémie de grippe.
Il est très vraisemblable aussi qu’on discernera clairement ce qui est déjà très visible : à savoir que l’essentiel des morts aura été des personnes âgées de 80 ans ou plus, et des personnes souffrant de pathologies qui les rendaient plus fragiles.
Il est presque certain qu’on ne verra pas d’enfants parmi les victimes, et peu de personnes de moins de 50 ans.
Il est presque certain qu’on verra que, même dans les pays où le nombre de morts semblera important, ce nombre ne fera pas bouger les moyennes annuelles de décès.
On verra aussi sans doute que la panique qui a été déclenchée a entraîné des réactions très excessives, qui ont elles-mêmes fait des morts, et conduit à d’immenses dégâts économiques, qui auraient pu être évités.
On verra que des gens qui étaient soignés pour des cancers ont arrêté leurs chimiothérapies, que des gens qui devaient être opérés ne l’ont pas été, que des vieilles personnes dans de nombreux pays ne sont pas mortes du coronavirus, mais d’absence de soins et de solitude.
On verra que les dégâts économiques ont ruiné des vies à un degré tel qu’ils ont conduit à des suicides.
On verra qu’au sein de tout cela, des dirigeants politiques ont utilisé la situation comme une opportunité pour confisquer arbitrairement les libertés les plus élémentaires, et pour faire parfois pire (j’y reviendrai).
Et on verra que, parce qu’elles ont été inondées par la peur, des populations entières ont accepté cette confiscation sans se révolter et ont admis que leur maison ou leur appartement soit transformé en prison, quasiment sans permission de sortie.
Si des gens sont lucides, ils accuseront la Chine et celle-ci doit être accusée (j’y reviendrai là aussi, et en détail).
C’est en Chine, en effet, qu’est né le coronavirus et, quelle que soit l’origine de celui-ci (de nombreux indices semblent montrer qu’il est issu du laboratoire P4 de Wuhan), la Chine a quasiment tout fait pour qu’une épidémie très localisée dans une province chinoise devienne une pandémie planétaire aussi dévastatrice que possible.
Ils accuseront aussi l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui s’est transformée en outil de propagande au service de la Chine. Et de fait, l’OMS a affirmé notamment que la maladie n’était pas contagieuse et que les voyages en avion depuis Wuhan vers le reste du monde pouvaient continuer, avant de dire que la maladie était très contagieuse et que sa létalité était au moins aussi forte que celle de la grippe espagnole de 1918, ce qui laissait prévoir une hécatombe sans précédent depuis un siècle.
Si des gens sont plus lucides encore, ils accuseront les gouvernements de plusieurs pays européens d’avoir fait preuve d’incompétence criminelle, mais aussi d’avoir révélé des tendances dictatoriales, ce qui constitue une triple trahison de leur mission : un gouvernement incompétent trahit sa mission de gouvernement, un gouvernement criminel la trahit plus encore, un gouvernement censé être démocratique qui devient dictatorial est une imposture.
Les gens lucides devront aussi accuser les médias, qui ont disséminé presque sans sourciller la propagande de la Chine, celle de l’Organisation mondiale de la santé et celle des gouvernements, et ont failli à leur devoir d’informer les populations pour se transformer davantage encore en moyens de désinformation – ce qu’ils étaient déjà.
Les gens lucides ne pourront exonérer de toute responsabilité les populations, qui se sont laissées intoxiquer mentalement, ont cédé à la peur et tout accepté.
L’idée que les êtres humains sont propriétaires d’eux-mêmes, présumés capables de décisions rationnelles et de se conduire de manière responsable a été très largement effacée dans l’essentiel de l’Europe occidentale et assez largement aux États-Unis.
Des mouvements de rébellion se sont dessinés dans quelques États américains, aucun mouvement de ce genre n’a pris forme en Europe occidentale. Strictement aucun.
Y a-t-il encore en Europe occidentale des gens qui attachent une valeur à la liberté ?
En y pensant, une phrase de Benjamin Franklin m’est revenue en mémoire :
“Un peuple prêt à sacrifier la liberté pour la sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux”.
Une autre phrase du même auteur me semble devoir être soulignée : “La liberté n’est pas un cadeau qui nous est offert par d’autres hommes, mais un droit qui nous appartient par les lois de Dieu et de la nature”.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Adapté d’un texte publié sur les4verites.com
M Millière,
Je vous avais déjà exprimé mes réserves quant à votre considération de la mortalité de cette pandémie.
Certes, on trouve la plupart des décès du covid-19 chez les personnes âgées de plus de 70 ans mais il en est de même pour toutes les maladies: les 2/3 des décès par cancer sont constatés chez les plus de 70 ans. Doit-on cesser la recherche et stopper ces traitements extrêmement coûteux pour autant ?
Comme chrétien, je maintiens qu’une vie en vaut une autre qu’on soit jeune ou vieux, riche ou pauvre, malade ou en bonne santé et tout doit être fait pour la préserver.
Je ne souhaite donc pas qu’on évalue cette pandémie ainsi. Il y aura sans doute à l’arrivée bien plus de morts qu’il n’en est dénombré actuellement. Les modes de comptages varient d’un pays à l’autre (peut-être d’un Etat à l’autre aux Etats-Unis) et quand tout sera compilé, je pense que nous dépasseront largement les conséquences d’une sévère grippe (en France, la grippe saisonnière la plus grave dépasse rarement les 15000 morts).
@Bruno
Je ne suis pas croyante et pourtant sensible à vos arguments. Une personne a toujours de la valeur. Elle est unique. Je sais que les médecins, pour qui perdre leurs patients est une souffrance, essaient parfois de se déculpabiliser en se raccrochant à l’âge des patients décédés, et que le pire pour eux est de perdre un patient qui aurait dû avoir encore de longues années. Mais si on peut excuser cette tendance chez le praticien, qui a des circonstances atténuantes, c’est franchement déplaisant chez les autres personnes. Par ailleurs, si in fine le nombre de morts reste limité, bien malin qui pourrait dire si le confinement n’y est pas pour beaucoup. Ceci dit, cela n’excuse en rien le comportement des politiciens français, dont les errements ont été avec force dénoncés sur ce site, tant par le professeur Millière que par ses confrères.
Je n’ai jamais dit que les vies de personnes âgées avaient moins de valeur. Je constate simplement un fait: les morts du Covid 19 sont âgés et souffrent de comorbidités. Sur la base de ce fait, des décisions dont j’ai déjà parle pouvaient être prises: prendre des précautions spécifiques pour les personnes concernées, ne pas arrêter toutes les activités des autres personnes.
J’entends bien, Pr Millière, la Suède a pris cette option mais elle affiche aujourd’hui beaucoup plus de morts que ses voisins danois ou norvégiens qui ont pratiqué un confinement strict.
J’en appelle encore une fois à l’humilité car dire qu’il aurait fallu faire ceci plutôt que cela d’où nous sommes est aisé.
Quand je relis ce que vous écriviez au début de l’épidémie, et je ne vous jette pas la pierre des médecins éminents se sont également trompés, je vois qu’appréhender ce type de pandémie est un défi infiniment complexe.
@ Bruno. Vos discours et raisonnements ont toute l’apparence de la sagesse c’est pourquoi ils doivent aussi être sujets à caution et modérés. Vous avez à choisir entre la liberté et la sécurité. Si vous choisissez la liberté, vous devrez sacrifier une part de sécurité. Et si vous choisissez la sécurité, vous devrez sacrifier une part de liberté. Pour moi, il apparaît de plus en plus clair qu’au prétexte d’une menace contre notre sécurité on nous prive d’une part excessive de nos libertés. Ce qui nous entraîne directement vers une dictature qui, bien sûr, ne dit pas son nom. C’est cela auquel vous aspirez? Je vous invite à consulter la Déclaration Universelle des Droits de l’homme établie en 1948 à l’issue du second conflit mondial pour nous éviter les excès et les décès dus précisément aux dictatures. Vous pourrez constater par vous-mêmes que nous avons été privés brutalement de la plupart de nos libertés fondamentales en acceptant des risques inouïs contre notre sécurité et liberté! Il faut soigner les malades, ça c’est certain, mais pas traiter les biens portants comme des malades! Moi aussi je dis ça suffit!! Il est urgent de rétablir la sécurité de nos libertés!
Cela fait vingt ans que je roule en moto. Je suis toujours vivant alors que statistiquement je cours infiniment plus de risques de crever en moto que du virus chinois! J’habite l’Italie qui compte 650 millions d’habitants. Si le virus chinois avait éliminé seulement 1% de la population, nous devrions compter au moins 600 000 morts! C’est loin, très loin d’être le cas. Par contre, nous allons seulement devoir commencer à compter toutes les morts sociales que nombre de décisions insensées ont été infligées à la population en agitant la psychose et la peur. Nous devrons tous mourir un jour. Ou serez-vous dans dix ans, dans vingt ans, dans cinquante ans? C’est une vraie question. Il est effectivement urgent de se la poser! Elle est de nature spirituelle. Tout le reste n’est que morale à deux balles. Je ne veux pas sacrifier ma liberté et celle des autres au nom d’une fausse sécurité totalement illusoire. Qui d’entre nous peut prédire l’avenir? Vous? Mon prochain n’est ni un ennemi ni un pestiféré.
Il est temps de sortir de cette psychose malfaisante et désastreuse. C’est cela, me semble-t-il, le message de monsieur Millière et d’autres bienfaiteurs, y compris médecins, psychologues et psychiatres qui nous alertent des menaces sérieuses qui pèsent sur nous et notre santé. Et c’est un aumônier chrétien témoin des “causes dernières” qui vous parle. Les politiques ont pris le pouvoir sur une question qui relève principalement de la médecine avec des conséquences désastreuses sur l’ensemble de la société. Bon WE.
@gigobleu,
Vous dîtes que les politiques ont pris le pouvoir mais ne sont-ce pas les soignants qui nous prient chaque soir de rester chez nous ?
Car au-delà des morts, qui ne sont tout de même pas quantité négligeable, j’y reviens plus loin, ce sont des dizaines de milliers de malades qui ont envahi nos hôpitaux et urgences, réclamant un travail considérable au personnel.
Jusqu’où peut-on leur demander des efforts ?N’ont-ils droits eux également à la liberté ? A moins que vous vous engagiez en échange d’une libre circulation, à renoncer aux soins en cas de contamination ?
Ensuite, je suis consterné par la relativisation du nombre de morts et ce refrain qui revient un peu sourdement: “cela ne vaut pas la peine”.
Les attentats islamistes ont fait 250 morts en France en 5 ans, quantité négligeable de la mortalité nationale (550 000/an). Pourquoi s’alarmer ? Pourquoi lutter contre le trafic de drogue alors que le nombre de morts par overdose est marginal ?
Je me méfie de cette relativisation de la mort.
Evidemment, si on pouvait tester deux options et appliquer à l’issue celle qui s’est avérée payante, ce serait parfait. Mais on ne peut pas.
Ce que vous dîtes sur la moto ressemble au discours de certains fumeurs:”je fume depuis 40 ans et j’ai enterré mon cardiologue !”. Vous connaissez les dangers de la moto et je suppose que vous prenez les précautions nécessaires pour les amoindrir. Et il y a un code de la route qui vous protège.
Pareillement, le confinement, option choisie par la plupart des pays occidentaux, établit un code de conduite pour protéger d’une épidémie à la fois vous même, vos proches et la collectivité qui ne pourrait assumer un afflux de patients.
Le danger serait que cela perdure au-delà du danger sanitaire. Je n’y crois pas. Si Macron avait cela en tête, il n’en a pas les moyens politiques ou coercitifs (il ne serait suivi ni par la police, ni par l’armée).
@Bruno
Il me semble que la Police a clairement démontré à de nombreuses reprises qu’elle était devenue l’ennemi du peuple, et encore ces derniers jours en s’acharnant à coups de punitions de 135 € sur ceux qui osaient “braver” timidement les diktats de notre ayatholla en chef.
@AMC
Peut-être y a-t-il eu des abus ici ou là mais par principe je ne participe pas au dénigrement de la police qui, pour l’essentiel fait correctement son métier dans des conditions que je ne souhaite à personne.
Oui Gigobleu !
Ce virus , la Gospa a dit à un voyant de Medjugorje que ce virus ne vient pas de Dieu mais de la méchanceté des hommes .
d’ où vient la méchanceté des hommes ?
De celui que l’on nomme le malin , le diviseur , le menteur .
je suis également chrétien, mais je ne confonds pas la foi avec la crédulité qui n’a pas le même maître. Si on enlève les hepads et les morts avec le covid, et encore si testés, reste alors les morts du covid . On est certainement en dessous des 15 000 morts d’une grosse épidémie de grippe.
avec ma soixante douzaine assumée!
JPG a publié un article expliquant que le chiffre de 15 000 morts de la grippe ne peut pas être vrai, je vous recommande de lire son explication.
Le chiffre de 15000 (plus exactement entre 8000 et 15000) est celui de l’Institut Pasteur disponible sur son site.
M Furodet,
Je suis comme vous et ne confonds pas ce qui relève de la spiritualité et des choses terrestres. Sur ces dernières, je m’interroge avec l’entendement que Dieu m’a confié mais je constate que, et c’est bien triste, sur cet espace de dialogue, exprimer un doute, une nuance ou un questionnement est assimilé à une sournoise hostilité.
J’en viens à votre commentaire.
Si, lors des grippes saisonnières, on ôte des listes de décès les morts dans les Ehpad et ceux fragilisés par d’autres pathologies, on sera alors à 1000 ou 2000 victimes. On sait en effet que la grippe tue essentiellement les plus de 65 ans et les personnes à risques (y compris les enfants dans le cas de la grippe).
Le cas du covid-19 est donc bien singulier. De fait, les services hospitaliers ne sont jamais débordés au point de devoir doubler leur capacité d’accueil pour faire face à l’afflux de malades.
Encore une fois, si seule la France avait pris des mesures exceptionnelles, on pourrait croire à un complot du funeste Macron, mais le désarroi, voire la panique touche tous les pays sans distinction avec un impact différent qui, selon moi, dépend d’une myriade de facteurs liés au climat, la démographie, la culture sanitaire, le hasard,….
Vous dîtes vrai Monsieur Millières, j’ai toujours hâte de vous lire, bonne journée à vous.
Une période bien agitée semble se profiler à l’horizon…………..
A peu prêt ce que je pense depuis fin mars à la vue des éléments d’informations qui arrivaient.
Cela peu paraître incroyable mais vous n’êtes pas loin de la réalité. Beaucoup refusent ce type d’analyse non pas par manque de lucidité, mais par manque de courage.
On est tous d’accord avec vous et Sydney Touati (où est-il ?), Guy. Le seul Donald Trump fut lucide au début mais il a été débouté. Fin des libertés et notre économie. Et comme vous le savez les Français en redemandent à hauteur de 72% selon LCI.
Consternant, ces 72 pour cent, cher Nicolas. Bien à vous.
L’épidémie ayant probablement débutée en octobre 2019, lors des jeux militaires, n’est il pas possible que l’on soit actuellement dans la 2ème vague?
Monsieur Millière, Je m’insurge contre votre phrase : “Il est presque certain qu’on ne verra pas d’enfants parmi les victimes, et peu de personnes de moins de 50 ans” Et alors, la vie des quinquagénaires, des sexagénaires et autres personnes âgées, ne valent-elles pas autant que celle des plus jeunes ??? Une des leçons que les historiens tireront de cette pandémie, c’est qu’elle a permis toutes sortes de dérives, et notamment la vôtre dont vous n’avez peut être pas conscience, tant vous êtes emporté dans votre discours auquel en grande partie j’adhère.
Madame,
la grippe saisonnière, fait un nombre plus élevée d’enfants, et pourtant personne ne s’insurge.
Millière veut tout simplement dire que toute la population ne courait pas un grand danger et qu’il était donc excessif “d’emprisonner” tout le monde. Il a écrit dans des articles précédents qu’une surveillance particulière devait plutôt être accordée aux personnes âgées et personnes présentant les facteurs de comorbidité tandis qu’on devait laisser tous les autres vivre à peu près normalement.
Eloué Maneng Charly Karl : ce que vous me dites, il ne l’a pas dit, sa phrase, tel quel fait froid dans le dos. Et il n’est pas le seul pour qui la mort des vieux suite au coronavirus est à balyayer d’un revers de main.
Mon ami Charly a raison. Vous avez mal compris ce que j’ai écrit. J’ai constate un fait. les morts a plus de 90 pour cent, ont plus de 80 ans. Les faits sont les faits. Les décisions rationnelles doivent se baser sur les faits. Le gouvernement francais n’a pas pris de décisions rationnelles, et j’ajouterai qu’en ayant enfermé dans le meme lieu des personnes contaminées et des personnes non contaminées, des octogénaires et des gens plus jeunes et en n’ayant pas pris des mesures spécifiques pour les personnes âgées, il a eu un comportement criminel. La peur panique entretenue en France suscite des réactions que j’ai du mal à m’expliquer.
Vous n’avez pas compris. Le fait (objectif) qu’il n’y a pratiquement pas de victimes parmi les jeunes atteints du Covid signifie juste qu’il aurait fallu laisser les gens vivre normalement, et ne protéger que les personnes à risques (les personnes âgées et les personnes fragiles pour cause de problèmes cardiaques, respiratoires, de diabète…), au lieu de confiner tout le monde indistinctement, ce qui est à la fois une grave atteinte aux libertés et à l’économie… donc aux vies de ceux qui en sortiront précarisés.
Statistiques officielles : en France, 89% des personnes décédées ont 65 ans ou plus : https://fr.statista.com/statistiques/1104103/victimes-coronavirus-age-france/
La Suède a procédé ainsi : appel à la responsabilité individuelle, aucun confinement obligatoire, liberté et économie préservées… et ils ont moins de morts/million d’hab que la France.
Jacques Ady,
Ce que vous dîtes est statistiquement juste mais humainement dur à avaler !
11% des 26000 morts (ce jour) en France, cela fait quand même plus de 2600 décès ! Presque une année de morts sur la route. Et ce en deux mois malgré le confinement. La Suède, avec ses particularités locales, c’est plus de 3000 morts et 312 décès/million d’habs. Pas de quoi pavoiser.
Je ne pense pas qu’on puisse traiter les vies humaines uniquement par des chiffres.
L’Allemagne qu’on cite en exemple a, entre autres, pratiqué un confinement stricte (avec quelques nuances selon les Lander).
Vous ne “pensez pas qu’on puisse traiter les vies humaines uniquement par des chiffres.”
Vous pensez quoi, alors ? Que le confinement généralisé est une bonne chose, jusqu’à la nuit des temps ?
Qui a dit que les morts de +70 ans n’avaient pas d’importance ? Toute mort est un sujet de tristesse, même à 95 ans. Qui a dit le contraire ? Le sujet est autre : savoir comment gérer l’épidémie, concrètement.
J’ai pris l’exemple extrême de la Suède, j’aurais pu prendre celui de la Corée, ou de la Pologne, ou d’autres.
La question est : que fait-on, concrètement. Vous ne proposez jamais rien, vous vous contentez de critiquer, de ce que je lis.
Si vous pensez qu’il faut confiner tout le monde jusqu’à la Saint-Glinglin tant qu’il aura de nouveaux cas, alors on ne fait plus rien, on ne vit plus, car la vie est une prise de risques permanente. Je ne comprends rien à votre propos. Si vous voulez vivre reclus, faites-le, mais de grâce n’imposez pas vos vues aux autres, au nom de la liberté.
Jacques Ady,
Inutile d’être aussi virulent. Je respecte ce que vous écrivez et je n’impose rien à quiconque, mais permettez-moi de souligner ce qui dans vos propos me pose question.
Vous dîtes que je ne propose rien mais vous-même ne proposez rien d’original: vous choisissez l’option suédoise, soit, mais je vous informe que celle-ci cause 3 à 4 fois plus de décès que chez ses voisins qui ont préféré confiner. Cela ne mérite-t-il pas débat ?
Car il est difficile de proposer une option valable universellement tant selon les climats, la démographie, le hasard, peut-être la génétique, l’épidémie se diffuse différemment.
Rester confiné éternellement, évidemment non ! L’acceptation du risque est un équilibre: quand vous prenez la route, vous prenez un risque mais mesuré puisque vous savez que votre voiture est bien équipée, bien entretenue et que la police veille à ce que des chauffards ne vous percutent pas.
Pareillement, nous pouvons déconfiner en nous assurant que, tant qu’un vaccin ou un traitement n’ont pas fait leurs preuves, des mesures barrières sont très largement appliquées et qu’en cas de contamination vous serez pris en charge par une équipe médicale.
Je ne crois pas aux solutions simples et universelles, c’est peut-être cela qui vous irrite.
Non, ce qui m’irrite chez vous est que vous ne comprenez rien, mais que vous continuez à critiquer encore et encore, sur des bases fausses.
Et que vous dites des choses inexactes (ce qui explique sans doute que vous ne compreniez rien). Par exemple, plus haut, que l’Allemagne aurait confiné de façon stricte, sous-entendu comme la France ; c’est faux : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_Covid-19_en_Allemagne
Je ne “choisis” pas l’option suédoise, je cite son exemple, et d’autres, où les restrictions des libertés ont été moindres, parfois de beaucoup, à celles imposées en France.
Et je maintiens que si on ne retient pas l’option suédoise, des solutions basées sur le dépistage massif auraient (ont) donné des résultats éclatants, avec une moindre atteinte à l’économie.
Vous parlez beaucoup pour ne rien dire. Que cela vous plaise ou non, j’arrête ici. Je ne répondrai désormais pus à vos commentaires si je les juge aussi inutiles que ceux qui précèdent – c’est mon droit.
@ Jacques Ady
Bien entendu, c’est votre droit.
Comme c’est le mien de commenter les vôtres.
Il est dommage que pour vous dés que l’on énonce une idée divergente , c’est qu’on ne comprend rien (sous entendu, vous auriez tout compris).
Pour ce qui concerne l’Allemagne, je dis qu’elle a confiné strictement, cela ne veut pas dire comme la France. Certains ont confiné plus durement (Espagne). Le confinement a été de rigueur partout en Europe avec des nuances selon la circulation du virus.
Le meilleur exemple est le Royaume-Uni, au départ très débonnaire, comptant sur l’immunité collective, puis se voyant dépassé, à deux doigts de perdre son premier ministre, le pays a pris un virage plus strict.
Et je rappelle, mais vous avez le droit de ne pas entendre, que la Suède a le pire bilan des pays nordiques, les autres ayant préféré confiner.
Je ne prétends pas détenir la vérité, je dis simplement que nous ne connaissons pas tous les facteurs de diffusion de ce virus et que, selon le pays, telle option fonctionnera quand elle sera inopérante ailleurs.
Soyons donc humbles. Vous comme moi.
D’accord avec Jacques Ady! France: confinement total, pas de masques, etc…390 morts par million d’habitants// La Corée du Sud: Pas de confinement, masques pour tout le monde, dépistage massif, confinement des personnes infectées: 5 morts par million d’habitants soit 78 fois moins qu’en France!!!
Devant pareille évidence on se demande pourquoi tous les pays du monde, et pas seulement la France, n’ont pas imité la Corée du Sud et compté 5 morts/million d’habs !
C’est sans doute que les choses sont plus compliquées que cela et dépendent du contexte climatique, démographique, culturel, génétique,…
Vous êtes un troll, en fait.
Forcément, puisque je n’écris pas que je suis en tout point d’accord avec vous, je ne puis être qu’un troll.
Les nonagénaires, notamment, qui sont morts dans l’esseulement, privés de la visite réconfortante de leurs proches, ont dû éprouver un immense désarroi.
Et les familles…
Jacques Andy, je vous fournis la même réponse que celle que j’ai faite à l’autre commentatrice. La Suède a agit de manière criminelle. Ceux qui se disent chrétiens de quel droit sacrifient-ils plus de 3000 personnes (chiffre pour la suède) sur l’autel de la liberté et de l’économie. LA VIE D’AUTRUI n’appartient à quiconque. A l’heure où en France et ailleurs on laisse crever les vieux dans des homes (voir le scandale au Canada https://www.notretemps.com/afp/canada-tolle-autour-d-une-maison-de-afp-202004,i217662), la phrase de Monsieur Millière aurait dû être formulée différemment. En tant que journaliste émérite, il aurait dû savoir que les mots ont leur poids, et qu’il se mettent à la place des familles qui ont perdu un être cher qui avait plus de cinquante ans.
Vous dites n’importe quoi : la Suède a respecté la liberté des gens, non sans les avoir informés. Dès lors, ceux qui voulaient se protéger soit en restant chez eux (soit en portant une combinaison de cosmonaute) pouvaient le faire.
Avec votre raisonnement, laisser les gens prendre le volant est criminel, puisque cela entraîne la mort de plusieurs milliers de gens chaque année.
Et notre gouvernement (et tous les gouvernements du monde) est criminel en laissant les gens fumer (combien de morts du tabac chaque année ?), ou boire, ou faire des randonnées en montagne, ou faire du vélo, etc etc.
Vous mélangez tout en introduisant le sujet des maisons de retraite ici : personne n’a jamais dit que la politique du gvt français à ce sujet était bonne, bien au contraire.
Quant à l’économie, que vous méprisez, elle vous permet pourtant de vivre. Vous avez oublié que les pays à l’économie dévastée, par le socialisme ou autre, voient l’espérance de vie des gens baisser de manière dramatique (cela fait des millions de morts en plus) : vos propos sont irresponsables.
Jacques Ady, vous utilisez des analogies qui ne sont pas pertinentes.Fumer n’est pas totalement libre: vous êtes fortement taxé et tenu à l’abstinence dans les lieux publics pour ne pas “contaminer” les autres. Toutes les libertés sont organisées pour qu’elles ne nuisent pas à autrui. Pour conduire vous devez respecter le code de la route.
Le confinement est une mesure transitoire, nous en sortons peu à peu, pour permettre de mesurer le risque couru devant un danger nouveau.
Vous ne comprenez décidément toujours pas – ou vous trollez ?
Les exemples que je prends le sont pour illustrer le non-sens d’un raisonnement selon lequel il faudrait confiner tout le monde, comme en France, pour sauver une catégorie de personnes, les gens à risques ; selon lequel il faut limiter les libertés en tant que de besoin pour faire baisser la mortalité jusqu’à… jusqu’à… eh bien, zéro tant qu’à faire, je suppose. le raisonnement classique du “risque zéro”. Si on suit ce genre de raisonnement, on interdit la cigarette, l’alcool, tout comme on réduit la vitesse sur les routes à 80 km/h, à 50 en ville, puis à 30 voire 20 dans les centre-villes, bientôt à 70 km/h sans doute sur les départementales, etc etc etc.
Capito ? Non, je suppose. Bye bye.
Effectivement, pour le coup, votre discours “pour illustrer le non-sens” n’est pas très clair.
Mais si vous vous comprenez, c’est l’essentiel.
Jacques Ady
Vous l’avez dit vous même, Bruno est un Troll
@ Jacques Ady et christopher. dee. On nous accuse de laisser se multiplier les morts du virus chinois au nom de la liberté et de la préservation de l’économie. Alors parlons chiffres puisque l’on nous reproche de ne pas faire de sentiments. Chaque année dans le monde on compte 135 millions de morts de faim. L’arrêt de nos économies portera ce chiffre selon les projections statistiques pour l’an prochain à 265 millions de morts de faim. Soit une augmentation de 130 millions de morts de malnutrition de plus dans le monde sur un an du fait de l’arrêt de l’économie mondiale. Il suffit, toujours sans faire le moindre sentiment, de diviser 265 millions par 365 pour obtenir le nombre journalier de morts de faim dans le monde et ensuite de comparer ce chiffre avec le nombre journalier de victimes du virus chinois. Je peux vous assurer que c’est très instructif. Tout ceci bien sûr, en faisant une totale abstraction des millions de victimes sociales directes des conséquences de l’arrêt de nos économies chez nous (restauration, tourisme, coiffure, aviation, chemins de fer, navigation etc etc …). Les statistiques sont indisponibles pour le moment mais rassurez-vous, elles arrivent. Juste quelques mois de patience.
Tout à fait d’accord avec vous Jacques Ady .
Votre liberté s’arrête où la mienne commence .
Confinez vous, foutez moi la paix et surtout respectez ma Liberté .
@ Norma. Vous semblez faire partie des personnes qui doivent toujours chercher des contradictions absurdes à des vérités qui font mal. Ou bien vous n’avez rien compris au raisonnement excellent de M. Millière, ou bien vous faites semblant ce qui est pire. J’ai 63 ans.
Ca me démangeait aussi. Merci.
Petit. Très, très petit comme remarque. Mais alors vraiment zéro.
@ Grégory9. En tout cas, je remarque que tout le monde ne partage pas votre avis. Il est vrai aussi qu’il m’arrive parfois de ne pas répondre aux questions soulevées mais plutôt à l’intention que je perçois derrière celles-ci. Dans ce cas-ci, soyons sport: match nul. Bon WE.
Je pense au contraire que vous n’avez pas compris le commentaire de Norma, d’ailleurs les autres intervenants aussi.
@ Grégory9. C’est fort possible. Dois-je en conclure que vous avez tout compris? La vérité révélée?
La vérité révélée n’a rien à voir avec la compréhension de texte il me semble, vous faites confusion mon petit.
Je respecte toutes les vies. Je dis simplement que le Covid 19 n’est pas la peste bubonique. qu’une panique qui n’avait pas lieu d’être a pris forme. Et que des mesures ineptes et gravement liberticides ont pris forme. Le confinement généralisé sans masques ni dépistage choisi par le gouvernement francais a été une solution inepte, liberticide et criminelle.
D’ailleurs à ce titre (confinement généralisé sans (…) dépistage choisi par le gouvernement francais), l’OMS proposait le 30 Janvier comme stratégie : dépister, isoler et soigner tôt. Stratégie mise en pratique particulièrement en Corée du Sud et en Allemagne.
En vertu de la stratégie sanitaire émise par l’OMS le 30 Janvier, la seule question pertinente à mes yeux que les français doivent poser au gouvernement Macron est : comment se fait-il que vous n’avez pas appliqué cette stratégie sanitaire ?
M Millière, le propre de la panique est d’être irrationnel: beaucoup de discours contradictoires, y compris venant d’autorités scientifiques compétentes, y ont contribué. Je partage votre avis sur la gestion française mais, soyons honnêtes, beaucoup de pays, y compris les Etats-Unis, n’ont pas obtenu de résultats bien meilleurs (certains même plutôt pires). Je ne pense pas qu’une dictature va s’imposer en France car le gouvernement Macron n’en a pas les moyens politiques.
Je suis de votre avis pour la dictature mais pas pour les mêmes raisons. Macron aurait les moyens politiques n’y changerait rien. Il y a une tradition séculaire de la liberté dans ce pays à laquelle tous les français ou presque sont attachés, et attacher me semble le mot le mieux approprié, une dictature entrainerait probablement une guerre civile avec le soutien à coup sur derrière le peuple de France de nations résolument démocratiques. Malgré tout, à partir de la gestion de la crise sanitaire, un nombre important de décisions totalitaires ont été prises par ce gouvernement. Les gens de gauche et le politiquement correct, nomment ces décisions par le mot “anticonstitutionnel”, ce qui ne veut strictement rien dire. La constitution, comme chacun d’entre nous le sait, délimite le champ d’application de la démocratie. Toute décision prise hors des limites de ce champ relève du totalitarisme. Par exemple, le décret stipulant l’obligation d’une attestation de dérogation de sortie ne peut pas se substituer à l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : “La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.” En quoi la liberté de sortir de chez moi pendant le confinement sans attestation aurait été nuisible à autrui ? En rien. Et je le répète, un décret ne peut se substituer en autorité à la constitution. Les exemples, malheureusement, sont myriades.
D’accord avec vous M.Milliere. Criminelle est le mot juste. Comparaison: France: confinement total, pas de masques, etc…390 morts par million d’habitants// La Corée du Sud: Pas de confinement, masques pour tout le monde, dépistage massif, confinement des personnes infectées: 5 morts par million d’habitants soit 78 fois moins qu’en France!!!
“…C’est en Chine, en effet, qu’est né le coronavirus et, quelle que soit l’origine de celui-ci (de nombreux indices semblent montrer qu’il est issu du laboratoire P4 de Wuhan), la Chine a quasiment tout fait pour qu’une épidémie très localisée dans une province chinoise devienne une pandémie planétaire aussi dévastatrice que possible…” : merci de l’avoir écrit.
“La liberté n’est pas un cadeau qui nous est offert par d’autres hommes, mais un droit qui nous appartient par les lois de Dieu et de la nature” : ainsi, ça devient un devoir humain, social et civilisationnel.
Je commence à douter de la capacité de réaction de la France de la base, alors que des gens courageux et isolés se lèvent pour dénoncer et proposer des actions en justices, certains soulagent leur conscience en applaudissant aux fenetres à 20 heures àpres l’apero.
Pour moi les Français auront bien merité leur dictature.
Je prends pour exemple : https://noublionsrien.fr (gratuit et sans engagement) ce mouvement à l’air d’être serieusement orchestré et si leur evaluation est bonne ça ne coutera pas bien lourd pour commencer à attaquer. Mais je pense qu’il y d’autres mouvements et malheureusement on ne sent pas une soif de liberté dans ce pays.
Merci M. Millière! Voilà qui est dit et bien dit!
@ Magali Marc. Je plussoie.
1957, la grippe asiatique, 100.000 morts en France,
L’histoire parfois nous ressert les mêmes plats, voyez comment les politiques de l’époque ont géré la crise, pas mieux qu’aujourd’hui, sauf qu’à l’époque, il n y a pas eu de confinement, de masques et de gel hydroalcoolique
Un Français sur cinq a la grippe, les hôpitaux sont submergés, les médecins doivent travailler jour et nuit,
la majorité des victimes sont des adolescents.
Scénario catastrophe la grippe asiatique , informations parues dans le Journal du dimanche, daté du 13 octobre? 1957, Il y a cinquante-deux ans presque jour pour jour, la France était touchée par une vague de grippe sans précédent, appelée grippe asiatique, elle restera dans les annales comme la première pandémie grippale de l’ère moderne.
Aujourd’hui oubliée de tous, y compris de ceux qui l’ont vécue, elle fit 2 à 3 millions de morts dans le monde, dont 100.000 dans l’Hexagone, vingt à trente fois plus qu’une grippe saisonnière classique.
Parti de Chine en février, d’où son nom, le virus mortel parcourt alors Hong Kong, Taiwan, Singapour et Bornéo, atteint ensuite l’Australie et l’Amérique du Nord avant de frapper l’Europe au début de l’été, en même temps que l’Afrique et l’Amérique.
La propagation a beau être moins rapide que celle du H1N1 aujourd’hui, elle se fait très vite, il faut six mois au virus pour boucler son tour du monde, remarque le virologue Claude Hannoun (1).
L’été, peu propice au développement des virus grippaux, se passe sereinement, mais les choses s’emballent à la rentrée.
Il est intéressant d’observer l’évolution des médias de l’époque, note Luc Hessel, directeur des affaires médicales et publiques chez Sanofi-Pasteur MSD, spécialiste des politiques de vaccination.
En juin 1957, le secrétariat d’État à la Santé publique affirme que « l’épidémie de grippe asiatique ne justifie pas d’inquiétude particulière ».
La presse se veut donc rassurante. « La maladie n’a rien d’alarmant jusqu’à présent », assure « Le Figaro ». Les victimes signalées à l’étranger ? 100.000 cas aux États-Unis, cinq enfants victimes de la maladie au Royaume-Uni, n’émeuvent guère.
Mais, dès la rentrée scolaire, le ton change, fin septembre, « Le Figaro » donne la parole au Dr Peretti, ce conseiller municipal parisien souhaite renvoyer à une date ultérieure la rentrée scolaire, l’école étant un foyer de contamination par excellence.
Il ne sera guère écouté, soixante ans après la mort de Pasteur, on ne doute pas des pouvoirs de la médecine.
À l’époque, les antibiotiques sont présentés comme une riposte très efficace aux surinfections bactériennes, complications classiques de la grippe.
Le professeur Étienne Chabrol explique dans le Figaro du 9 octobre que « la riposte par les antibiotiques nous trouve mieux armés qu’à l’époque de la grippe espagnole, mais le nouveau virus se caractérise par une forte contagiosité, trouvant devant lui une population dépourvue d’immunité préalable, il atteint un grand nombre de sujets à l’exception de ceux âgés de plus de 70 ans, qui semblaient plus résistants [on comprendra plus tard que ces derniers possèdent la mémoire immunitaire d’un virus similaire, datant vraisemblablement de 1889-1890.
Les nombreux cas sévères étaient des pneumonies virales primitives, sans complications bactériennes, mais une maladie chronique sous-jacente était souvent présente.
Le virus était également grave pour la femme enceinte au cours du troisième trimestre de grossesse , rapportent Pierre Saliou et deux autres experts dans leur ouvrage « la Grippe en face.
Deux caractéristiques distinguent la pandémie de la simple épidémie : une vaste extension géographique et un virus nouveau face à laquelle la population est en majorité naïve, c’est-à-dire dépourvue d’anticorps, ajoute l’historien de la santé Patrick Zylberman.
Les scientifiques, pourtant, s’accrochent à une autre découverte de l’après-guerre, le vaccin.
Dix ans plus tôt, en 1947, on a isolé la première souche du virus à l’Institut Pasteur, premier laboratoire français jamais consacré aux recherches sur la grippe, indique Claude Hannoun, mais les méthodes restent très artisanales et le processus, semi-industriel, deux laboratoires, Pasteur et Mérieux, possèdent des vaccins à peu près équivalents.
Pourtant, il n’y a pas de politique de vaccination : on administre le vaccin à quelques dizaines de milliers de personnes, surtout âgées. » Soit, justement, la population la mieux immunisée.
De plus, les vaccins contre la grippe sont moins efficaces que ceux contre la polio, la rougeole, les oreillons ou la variole, soit parce que le virus de la grippe est très instable, soit parce que les vaccins eux-mêmes ne sont pas bien adaptés, rapporte Patrick Zylberman.
Pendant ce temps, la pandémie poursuit son avancée dans l’Hexagone. Le pic survient à l’automne 1957. Présente dans le Nord et l’Est (Moselle), la vague grippale s’intensifie brusquement dans la seconde quinzaine d’octobre, entraînant son lot de désorganisations. « L’offensive de la grippe se développe », titre alors « Le Journal du dimanche » du 13 octobre, mentionnant pêle-mêle les « administrations fonctionnant au ralenti » et les « usines à demi-effectifs.
Quelques jours après la rentrée scolaire, à l’époque, elle a lieu début octobre, 30 % des écoliers français sont grippés.
Le traitement médiatique reste parfois bon enfant, dans « France-Soir », un pharmacien de la capitale estime qu’ au fond, les Parisiens sont contents de l’avoir eux aussi, cette grippe.
Mais la tension monte, dans les pharmacies, les malades imaginaires épuisent les stocks de médicaments (principalement aspirine et vitamine C) note « Le JDD ».Le 14 octobre.
Le Figaro » signale l’ouverture prochaine de centres de vaccination à Paris.
L’Institut Pasteur annonce que « le vaccin sera délivré avant dix jours aux populations prioritaires, en l’occurrence les médecins et les pharmaciens.
La réalité sera tout autre. Il n’y a pas assez de doses vaccinales et elles arrivent trop tard.
La moitié d’entre elles ne seront disponibles qu’après le pic de l’épidémie, indique Patrick Zylberman.
Dans l’opinion, l’agacement est à son comble. Le ministère de la Santé a-t-il du vaccin contre la grippe ? s’interroge le Figaro le 25 octobre, qui assène, nous sommes en pleine épidémie de grippe asiatique et personne ou presque n’a été vacciné.
En fait, la complexité du virus a eu raison du savoir de l’époque.
La pandémie de 1957 est un mauvais coup pour les scientifiques ! plaisante Claude Hannoun.
Le virus est radicalement différent de ses prédécesseurs, et notamment de la fameuse « grippe espagnole », un H1N1.
Or le virus de 1957 est un H2N2, les chercheurs le comprendront trop tard.
Le vaccin ne fonctionnait pas car il n’était tout simplement pas adapté au nouveau virus, un peu comme si, aujourd’hui, on se vaccinait avec le vaccin contre la grippe saisonnière en pensant se protéger du H1N1, explique Claude Hannoun.
Fin octobre, la chose semble entendue, l’Institut Pasteur ne disposera que d’une quantité absolument négligeable de vaccins, tranche le Monde du 27-28 octobre, qui souligne que les médecins et les techniciens de Pasteur ont réagi avec bon sens, Ils ont décidé de ne point se faire vacciner !
Sans vaccin, ni médicament miracle, la première pandémie moderne s’éteint, naturellement.
Les vagues de pandémies finissent toujours par s’atténuer spontanément, souligne Luc Hessel.
Les répliques ont été de moins en moins importantes d’année en année, au fur et à mesure que l’immunité augmentait dans la population.
On estime qu’à l’hiver 1957-1958, 20 % des Français ont été malades, donc immunisés, auxquels il convient d’ajouter 5 % de porteurs sains qui ont attrapé le virus sans le savoir.
Petit à petit, celui-ci est devenu saisonnier, note Claude Hannoun.
Le virus de la grippe est un virus voyou , il s’échappe en mutant de manière marginale, par un phénomène de dérive génétique, indique Luc Hessel, un peu comme s’il changeait de manteau chaque hiver.
Durant l’hiver 1957-1958, ce changement de garde-robe aura fait 9 millions de malades et 100.000 morts en France.
Il faudra attendre près de dix ans et la seconde pandémie grippale mondiale de l’ère moderne pour que ce virus H2N2 soit supplanté par un troisième, le H3N2.
Auteur de « La grippe, ennemi intime », éditions Balland.(2) « La grippe en face », Yves Buisson, élisabeth Nicand et Pierre Saliou, éditions Xavier Montauban.La pandémie de 1957 est de type H2N2, et non H1N1.
Les scientifiques de l’époque le comprendront trop tard pour élaborer un vaccin efficace.
Au cours de l’année 1957-1958, le virus de type H2N2 tue 2 à 3 millions de personnes dans le monde.
Neuf millions de Français contractent la maladie.
Désolé, la source de cette article n’existe plus, j’en avais gardé une copie
SOURCE/ https://www.latribune.fr/journal/edition-du-2210/enquete/294134/1957-100.000-morts.html
Merci de cette publication, et en 1957-58, personne n’a songé a emprisonner toute la population et a infliger des dégâts catastrophiques à toute l’économie du pays.
@Guy : oui, mais René Coty était ce qu’il était, mais ce n’était pas un psychopathe.
C’est surtout, à mon sens, que la vie humaine n’a pas la même valeur selon les contextes: dans les années 70, on refusait des voir que 15 000 personnes trouvaient la mort sur la route chaque année. On graciait après chaque élection les pires chauffards criminels.
Aujourd’hui on est horrifié par la mortalité routière qui a pourtant été divisée par 5.
hiver 56 et année 57 j’ai perdu mon arrière grand tante de 87 ans de la grippe mon père a fait une pneumonie cette année là et j’ai perdu 1 frère de 1 ans en 06/57 affaibli par une pneumopethie du début d’année il n’a pas résisté aux complications de la rougeole attrappée fin mai 57….je pense que le gouvernement actuel nous prend pour des moutons qu ‘ils conduisent à l’abattoir …j’en ai marre d’être en prison à cause de nos élites ,le plus grave c’est que le peuple est aveuglé et écoute comme des veaux les politiques
La France ne va pas rester libre longtemps. Les robots font la loi.
XXXX
Vos commentaires sont fort bien construits et intéressants, mais vous abusez constamment de cette rubrique en glissant des liens vers votre blog pour en faire la promotion. Nous avons accepté cela pendant un certain temps car nous aimons encourager les gens qui font l’effort de tenir un blog, de coucher par écrit leur analyse et de la partager avec le monde, mais pas plus s’il vous plait.
“l’OMS a affirmé notamment (…) que la maladie était très contagieuse (…).” Selon des premiers travaux de recherche, le taux de reproduction de base (noté R0) qui est un indice de contagiosité se situerait entre 2,2 et 3,5. Il est de 2,2 (intervalle de confiance 95 %, de 1,4 à 3,9) sur les 425 premiers cas confirmés. Une revue de la littérature publiée entre le 1er janvier 2020 et le 7 février 2020 indique une médiane du taux de reproduction de base à 2,79 En avril 2020, le taux de contagiosité est réévalué fortement à la hausse, entre 3,8 et 8,9, avec une médiane à 5,7. Source : Los Alamos National Laboratory, Los Alamos, New Mexico, USA. Par ailleurs, Interrogé dans le journal de France 2 le 18 avril, le professeur Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique Covid-19, a pour sa part indiqué que le taux de contagion était de «3,4 début mars», au début de l’épidémie dans l’Hexagone. Au 11 mai, date à laquelle le déconfinement progressif doit se mettre en route, il devrait atteindre 0,6.
En Europe , il faut toujours garder en tête que dans son essence même , l’Union Européenne nie officiellement , ouvertement la souveraineté des peuples . De ce fait la nature dictatoriale des dirigeants européens n’est même pas à démontrer , elle est affichée.
Nous, nous avons l’autre saloperie qui a osé déclarer que la france de macrotte (petit “F”) n’est pas une dictature, mais qu’il en existe: il a même conseillé d’aller visiter…. mais il n’a pas proposé de payer le voyage de ses deniers.
Ce doit être pour ça qu’il organise les voyages “aller simple” des retraités.
Ce que vous dîtes n’est pas exact, Winston: on ne peut pas sortir d’une dictature par référendum. Le Royaume-Uni a bien librement choisi de sortir de l’Union Européenne. Cela demande, il est vrai, un certain courage.
Cher Monsieur Millière, merci pour vos précisions. Cependant, il faut garder une chose importante à l’esprit : comparaison n ‘est pas raison. En effet, on ne peut comparer le covid-19 contre lequel aucun vaccin n’existe encore à une épidémie de grippe saisonnière. Et arrêtons de se référer aux pandémies d’antan. Louons certaines autorités pour avoir pris conscience de la valeur humaine en demandant aux gens, faute de mieux, j’en conviens, de rester chez eux. Critiquer les mesures inadéquates qui ont été prises, ne veut pas dire que l’on dénonce des dictatures. A ce tarif là, nous nageons depuis belle lurette en pleine dictature. L’homme en société est soumis à certaines lois dictatoriales par essence (règles de circulations routières, etc), car notre liberté s’arrête où commence celle des autres, surtout quand il s’agit des vies qui ne nous appartiennent. Avec mes profonds respects.
Professeur, il me semble avoir vu une incohérence dans vos propos, en fait un “en même temps”, signature du gouvernement Macron. Pour prendre une décision relative à la stratégie sanitaire d’un pays, on s’appuie sur des données fiables basées sur des études tirées des expériences connues au moment de la prise de décision. Ainsi, c’est à partir des données asiatiques, et plus particulièrement chinoises, sur la cartographie de l’âge des victimes et ainsi que celle des comorbidités qu’il était possible d’appliquer une autre stratégie sanitaire et non pas à partir des données françaises qui n’existaient pas (qui par ailleurs aujourd’hui corroborent les données chinoises d’ il y a quelques mois), cela va sans dire. A postériori, vous formulez donc des critiques totalement justifiées à l’égard du gouvernement Macron. Et sans le dire, vous reconnaissez que vous avez donc foi en des données chinoises. Mais dans le même temps, vous reprochez à l’OMS d’avoir fait très exactement la même chose que vous, s’appuyer sur des informations scientifiques que la chine lui a transmise pour communiquer au sujet du virus. Aussi, une question me taraude (humour), auriez-vous été contaminé par le “en même temps” de Macron ??
bonjour,
avant le début administratif(déclaration de macron)de l’épidémie en france,il existait des données autres que chinoises:taiwan,hong-kong et italie notamment.
Concernant le confinement,des recommandations et/ou mesures d’accompagnements pour les personnes à risque(personnes agées et/ou à facteurs de co morbidité)auraient préservées la liberté d’une grande majorité de la population
Vous pouvez me les fournir avec les dates de publication svp ? Pour le reste de votre commentaire je suis d’accord avec vous et avec M. Millière, d’ailleurs c’est ce que préconisait l’OMS le 30 Janvier comme stratégie : dépister, isoler et soigner tôt. Stratégie mise en pratique particulièrement en Corée du Sud et en Allemagne.
@ dag, comment des données sur l’âge des victimes et les comorbidités peuvent-elles être fiables et sérieuses afin de définir une stratégie sanitaire avec pour exemple, Taïwan, 6 décès et Hongkong, 4 décès ??? Mon pauvre, vous ne savez plus ce que vous écrivez …!!
nous sommes bien d’accord,tests,masques,confinement des positifs,dès les premiers cas.
pour le traitement précoce,quelles sont vos propositions de traitement,comme vous semblez aimer les polémiques.
En 2005, les essais menés in vitro pour des traitements à partir de la chloroquine avaient donné de très bon résultats pour le traitement du sras, qui est comme le covid-19, un coronavirus. Je n’aime pas la polémique. Je ne joue pas.
La chloroquine semble efficace in vitro sur certains coronavirus,une étude chinoise, que cite le Pr Raoult, évoque une certaine efficacité sur quelques cas in vivo.
Les études du Pr Raoult semblent démontrer une efficacité sur la charge virale au virus chinois,bien que la méthodologie soit discutée.
vous devriez maitriser vos propos.
Aucun traitement actuellement ne fait l’unanimité et l’usage de l’hydroxychloroquine est extrèmement limitée réglementairement en france ou en suisse et semble etre discutée également aux états unis .
Par ailleurs des données italiennes étaient disponibles concernant la mortalité.
Enfin,se pose la question de savoir si l’exercice de la médecine est une science ou un art…et qui détient le pouvoir de dire la science?
Monsieur Millière,
Excellent article que j’apprécie même si je ne suis pas toujours totalement
d’accord avec vous.
Une chose est certaine, vos articles donnent toujours lieu à débats voire polémiques :
les uns ont raison, les autres n’ont pas tort…
Alors continuez Monsieur Millière, si vous arrêtez vous manquerez dans le paysage
politco journalistique.
COPCOVID
J e
remercie les deux flics agréssifs qui ont faillit me
coller 139 euros d amende, pour date non mentionnée
et reproche d etre passé du 18e au19 ém arrondissement, car
en traverssant une rue je bascule dans le 19 e mais ça c est pas
de leurs niveau de compétences ; Le copcovid me dit menaçant : rentrez chez vous!
J ai fait carrément l inverse , enragé il mon transformé en
résistant , j ai déboulé au coeur de paris en métro, et la
stupéfaction! ST MICHEL totalement vide , je me disais en
France il va y avoir des poches de résistance , non !
total soumission , pourtant c est bien en France qu il y a eu
les GILETS JAUNES , mais ou est passé l esprit gilet j ??
Ambiance SURVIVANT comme Charleton heston . J ai appris
les gestes de distanciation , exemple 100 METRES quand il y a
les flics covid ,dans le metro parfois on avais 2 wagons vide
d écart entre passagers , j ai fimé l ambiance hallucinante .
Dans paris il y a pleins de zone blanche ( sans flics )
car sans masque il vont pas dans les sous sol du métro .
A monmartre , monter les escaliers ça les épuise les copcovid .
La meilleure periode pour se déconfiner , c est pendant le
confinement, l air est propre, sans tabac, sans monoxide des
creperies touristiques .On peut tousser sans son coude , les
pigeons ils s en fichent . Le 11 MAI , déconfinement en marche
les Taulards vont sortir frustrés la bave aux lèvres , avide de rattraper le temps
perdu , je sens que ça va pas bien se passer , avec ma mentalité
décalé , le 11 MAI , je vais me confiner
Mdr ! Vous m’avez fait ma soirée !
Les citations de Benjamin Franklin sont magnifiques. Merci.
Pout le reste, aucune opinion : confiné, pas confiné je n’en sais rien. Je note juste que c’est la confiance d’un peuple en ses dirigeants et en son avenir qui fait de l’un ou l’autre une bonne ou une mauvaise option.
Pour Mr Millière et Fleur de Lys .
La citation sur la liberté est de Thomas Jefferson :
“Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l’une ni l’autre.”
Vérifiez….
Au lieu de parler de privation de liberté et de soi-disant dictature, Monsieur Millière, on ferait mieux de soulever le scandale que raporte sur Dreuz Christian Larnet (France : une quarantaine de victimes du coronavirus chinois attaquent l’Etat en justice), je cite : ” Géraldine a perdu son père Jean-François, 69 ans, décédé du coronavirus chinois le 7 avril dernier, dans un hôpital parisien. Elle se remémore ses derniers jours : « Il n’y avait pas le matériel nécessaire, ni les médicaments nécessaires. Ils ont fait une demande de respirateur qu’ils n’ont jamais eu. Il avait une détresse respiratoire aiguë et il avait besoin de plus d’oxygène. On n’a pas voulu l’envoyer en réanimation parce qu’il était au-delà d’un âge limite défini par la circulaire. On nous a empêché de l’envoyer en réanimation alors que son état le nécessitait. Il en est mort. C’EST CELA LA PRIVATION DE LIBERTE. C’est ma dernière intervention sur ce sujet.
@ Norma. Vous vous laissez entraîner par vos émotions. Ce que vous décrivez est l’exact résultat de ce que M. Millière dénonce. Il ne nous parle pas d’une future dictature improbable. Il nous décrit celle que nous subissons déjà.
A mon humble avis, il s’agit plutôt d’un crime contre l’humanité qui devrait faire l’objet d’une plainte à la cour pénale internationale de La Haye.
Nous avons un premier ministre au Canada du nom de TRUDEAU avec un gouvernement MINORITAIRE qui a profité de la PANDÉMIE pour décréter (DIKTAT) le bannissement des armes a autorisation restreinte, il a jeté a terre toute une industrie
d’un bout a l’autre du Canada en faisant d’hommes et de femmes HONNÊTE et RESPECTUEUX des LOIS des CRIMINELS de droits commun.
Voilà bien une décision dictatoriale grâce au lobby des féministes et d’autres qui crois
que la criminalité par armes a feu sera du passé alors qu’il y a plus de délits de ce type avec des couteux, Le québec n’est pas mieux. Nous sommes entré dans l’ère DICTATORIALE avec le gouvernement LIBÉRAL FÉDÉRAL de TRUDEAU MINORITAIRE. Pire: les québécois sont d’accord.
Je ne discute même plus de liberté avec mes concitoyen français. Ils n’ont plus aucune idée de ce que peut signifier ce mot.
40 ans de lavage ce cerveau intense a fait son oeuvre. Nous voilà avec un peuple assisté, infantilise, et qui en redemande.
Sauf que, notre état providence en faillite ne peut plus asister tout le monde, il y a de plus en plus de laissés pour compte, qui ne comprennent pas ce qui leur artive, et réclament a grand cris l’instauration de nouveaux impôts…
Vivement que je soit en mesure de quiter ce pays !