Publié par Jean-Patrick Grumberg le 10 mai 2020

Obama avait tout fait pour détruire le conseiller sécurité du président Trump, le général 3 étoiles Michael Flynn et le jeter en prison. Le coup a raté. Il en est fou.

L’ancien président Barack Obama, s’adressant en privé à d’anciens membres de son administration, a déclaré vendredi que “l’État de droit est en danger” à la suite de ce qu’il a appelé une mesure sans précédent du ministère de la justice visant à abandonner les charges contre l’ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Michael Flynn.

Notez à quelle vitesse “l’appel privé” a été divulgué par Obama à Yahoo News pour publication !

Extrait des propos d’Obama :

“Les nouvelles des dernières 24 heures ont été quelque peu minimisées, je pense, à propos de l’abandon des charges contre Michael Flynn par le ministère de la justice”, a déclaré M. Obama lors d’un entretien téléphonique avec des membres de l’Association des anciens élèves de l’administration Obama.

“Et le fait est qu’il n’y a pas de précédent que l’on puisse trouver pour quelqu’un qui a été accusé de parjure s’en tire à bon compte. C’est le genre de choses qui vous font craindre que les normes de base – pas seulement institutionnelles – mais aussi notre compréhension fondamentale de l’État de droit soient menacées. Et quand vous commencez à aller dans cette direction, cela peut s’accélérer assez rapidement comme nous l’avons vu dans d’autres endroits.

J’espère donc que vous ressentez tous le même sentiment d’urgence que moi”, a-t-il déclaré.

“Chaque fois que j’ai fait campagne, j’ai toujours dit : “Ah, c’est l’élection la plus importante”. Surtout quand j’étais en campagne, j’ai toujours eu l’impression que c’était l’élection la plus importante. Celle-ci – je ne suis pas sur le bulletin de vote – mais je suis sacrément investi. Nous devons faire en sorte que cela se produise”.

Obama triche avec les faits, quand il ne les occulte pas totalement

  1. Obama a mal formulé l’accusation pour laquelle Flynn avait précédemment plaidé coupable. Il a été accusé de fausses déclarations au FBI, pas de parjure.
  2. Obama a omis de rappeler que les agents du FBI ont déclaré sous serment qu’en réalité, Flynn ne leur avait pas menti.
  3. Surtout, Obama n’a pas divulgué la raison principale pour laquelle l’affaire a été classée sans suite, à savoir la publication d’un document interne du FBI, dont une note du FBI disant qu’il fallait coincer Flynn en le poussant à mentir pour pouvoir le poursuivre en justice, ce qui prouve que les agents du FBI d’Obama (nous sommes au tout début du mandat de Trump), ont monté leur coup contre Flynn.

Quel est notre objectif ? [Rechercher] ou admettre la vérité, ou le faire mentir pour que nous puissions le poursuivre en justice ou le faire renvoyer ?

Les remarques amères d’Obama sont parmi les plus acerbes qu’il ait jamais faites au sujet de l’administration Trump, et elles laissent échapper l’immense frustration de l’ex-président qui n’a pas réussi à détruire un conseiller du président Trump pour lequel il aurait dû n’attacher aucune importance.

Pourtant, Obama a remué des montagnes pour éliminer Flynn.

  • Pendant la transition présidentielle, Obama a personnellement averti Trump de ne pas engager Flynn.
  • L’ancien général de l’armée avait servi dans l’administration Obama en tant que directeur de la Defense Intelligence Agency.
  • Il semble que sa lucidité sur les musulmans et l’islam, qui était aux antipodes de la stratégie Obama, ait fortement irrité le président, qui lui en aurait gardé une vive rancune.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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