Le président de la Commission judiciaire du Sénat, Lindsey Graham, a rejeté jeudi (le 14 mars) la demande du président Donald Trump de faire témoigner l’ancien président Barack Obama dans le cadre des audiences qu’il tiendra en juin.
Il est clair qu’Obama était au centre du stratagème visant à faire limoger Michael Flynn. Pourtant le fait de s’en prendre à Obama en pleine campagne électorale risque de faire oublier aux indécis (et aux Afro-Américains) que c’est l’inepte Joe Biden qui est l’adversaire de Trump en novembre.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article paru le 13 mai, d’un chroniqueur écrivant sous le pseudonyme d’AllahPundit, pour le site Hot Air.
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Certains conseillers de la campagne Trump ne souhaitent pas qu’il attaque l’intégrité de Barack Obama
Je pense que s’inquiéter de cela (l’attaque à l’intégrité d’Obama) est stupide étant donné que Biden se prépare à matraquer le Président sortant avec l’exemple de la présidence d’Obama. En fait, il a déjà commencé.
Il y a quelques jours à peine, Obama a qualifié la réaction au virus de Wuhan du Président Trump de «désastre absolument chaotique» lors d’un appel téléphonique fait dans le cadre d’une collecte de fonds qui a mystérieusement abouti dans les médias. Obama sera impliqué dans la campagne présidentielle. Trump devra en tenir compte d’une façon ou d’une autre.
De plus, rien ne motive davantage les gens de droite à voter comme le fait de leur rappeler à quel point ils détestent Obama.
M. Trump a toujours imaginé que sa réélection passerait par une participation massive de sa base, et non par la conquête de nouveaux électeurs. Faire d’Obama sa principale cible est une façon logique de faciliter cela.
Pourtant, la stratégie qui consiste à parler d’«ObamaGate» comporte aussi des risques.
Certains des conseillers de M. Trump pensent qu’il n’y a pas d’inconvénient à s’attaquer à M. Obama, qui est bien plus populaire que M. Biden. Ils affirment que M. Trump a contesté le bilan de M. Obama tout au long de la campagne de 2016, et ils considèrent la victoire de M. Trump comme une confirmation du bien-fondé de cette approche.
Mais le Président s’attaque maintenant à l’intégrité de M. Obama, et pas seulement à son bilan, ce qui inquiète certains de ses conseillers.
Dans un sondage réalisé en mars dernier auprès des électeurs de 17 États incertains, commandé par le Comité National Républicain, M. Obama se révèle très populaire, surtout par rapport aux élus actuels. Soixante pour cent des personnes interrogées ont déclaré qu’elles voyaient M. Obama d’un bon œil, contre 36 % qui ont dit le voir de façon négative, selon une personne informée des données.
C’est vrai que M. Obama est populaire selon les sondages, mais il l’était également dans les derniers mois de sa présidence et cela n’a pas empêché M. Trump de remporter la présidence.
Donc il n’y a pas de risque de l’attaquer à nouveau, n’est-ce pas ?
Je n’en suis pas si sûr.
- Biden est un démocrate ordinaire; Hillary Clinton était … Hillary Clinton. La campagne électorale de Donald Trump contre Hillary était vraiment une campagne de Trump contre Hillary, même avec l’appui d’Obama, car les Clinton ont leur propre marque politique distinctive. Une campagne électorale de Donald Trump contre Joe Biden pourrait se transformer en une campagne de Trump contre Obama, car Biden n’a pas sa propre marque distinctive. Un match Trump contre Obama ne tournera pas nécessairement à l’avantage du GOP étant donné que les deux hommes bénéficient de sondages favorables.
- Deuxièmement, pour des raisons évidentes, Obama a une grande influence sur les électeurs noirs. Pas autant d’influence qu’il est censé en avoir, peut-être : il a appuyé Hillary en 2016, mais les Afro-Américains ont quand même voté pour elle à un moindre degré qu’ils ne l’avaient fait pour lui, ce qui a peut-être condamnée Hillary dans les États indécis. Mais plus la situation devient une confrontation personnelle entre le Président Trump et le premier président noir, plus les électeurs noirs risquent de prendre aussi cela personnellement, et pas seulement en termes de participation.
Les électeurs non blancs sont l’un des rares groupes avec lesquels M. Trump a fait quelques progrès dans les sondages cette année. S’il les aliène en s’en prenant à la personnalité d’Obama, ces gains pourraient être annulés. Et Trump a besoin de chaque nouvel électeur qu’il peut obtenir étant donné son glissement ces derniers temps parmi les personnes âgées.
Mais le principal risque de l’offensive «ObamaGate» n’est pas lié à la politique raciale. C’est le facteur « de quoi diable parle-t-il ? ».
La saga de Mike Flynn et de son changement de plaidoyer, du FBI et de l’ambassadeur russe, du «démasquage», etc., est suffisamment complexe pour que la plupart des électeurs soient incapables de la suivre.
Le cirque en folie de la tentative d’Impeachment – en dépit de toute l’attention qui lui a été accordée – était suffisamment emberlificoté et éloigné des préoccupations principales des électeurs pour que ceux-ci l’ignorent.
Les téléspectateurs de la chaîne Fox News vont sûrement s’investir massivement dans l’«ObamaGate», ainsi que le segment activiste des gens de droite branchés sur Internet, mais souvenez-vous que Trump a obtenu 63 millions de votes en 2016 et que dans ses meilleures soirées, il n’y a guère que quatre ou cinq millions de personnes qui regardent Fox News.
Pour la plupart des Républicains, a déclaré David Frum dans un article il y a quelques jours, ceux qui suivent l’affaire ObamaGate sont peut-être plus confus que galvanisés.
Ce genre de problème n’est pas ce que les Américains ont besoin de voir quand ils vivent une pandémie et un effondrement économique que les Démocrates utilisent déjà pour attaquer Trump, critiquant son soi disant manque de préoccupation à cet égard.
La chose la plus importante à remarquer dans ce blizzard concocté par M. Trump et Fox News est à quel point ils sont éloignés de ce qui intéresse réellement les électeurs.
En 2015, Trump a compris que la plupart des candidats républicains parlaient de choses dont les électeurs républicains ne se souciaient pas à l’époque : les déficits, les impôts, la productivité et le commerce.
En 2015, M. Trump craignait que personne ne parle de ce qui intéressait les électeurs républicains : l’immigration, la drogue, le déclin du statut des hommes blancs moins éduqués.
Ce Trump-là a disparu.
Le Trump d’aujourd’hui semble avoir perdu le fil de l’intrigue. Il parle de choses que la plupart des électeurs ne pourraient même pas comprendre, s’ils s’en souciaient le moindrement.
D’accord, Flynn a menti au FBI. Mais vous devez savoir que l’interview du FBI était un coup monté, bla, bla …
Entre-temps, le pays est en passe de perdre plus de personnes à cause du virus de Wuhan que l’Union n’en a perdu pendant la guerre civile.
Entre-temps, 33 millions d’Américains ont déposé des demandes d’assurance chômage.
On pourrait estimer que Trump fait preuve d’opportunisme en jouant la carte de l’«ObamaGate». Son département de la justice a abandonné les poursuites contre Flynn il y a quelques jours, ce qui a permis de relancer l’attention du public sur les circonstances de son procès. Le président en profite.
On pourrait aussi dire, à la manière d’Obama, que c’est un excellent moyen de faire participer les gens. Si vous voulez gagner avec votre base, donnez lui une bonne raison d’être en colère contre les Démocrates.
L’affaire Flynn réussit cela.
L’idée de Frum, cependant, c’est que l’ObamaGate est en mauvaise posture même selon les normes de «participation de la base». Ce ne sont pas les Républicains qui s’y intéressent particulièrement (Les Républicains au Sénat ne veulent même pas faire un suivi), ce sont les militants républicains, ceux qui sont si ardemment pro-Trump qu’ils voteraient vraiment pour lui, même s’il tirait sur quelqu’un sur la Cinquième Avenue de New York.
Ils vont le soutenir cet automne quoi qu’il arrive, auquel cas il n’a rien à gagner en y consacrant du temps.
Par contre, s’il semble oublier la pandémie, il pourrait perdre certains électeurs qui, autrement, envisageraient de le soutenir.
L’attaque bizarre qu’il a lancée contre Joe Scarborough il y a quelques jours est en partie responsable de cette situation.
Ce n’est pas que quelqu’un va voter pour Biden parce que Trump a été dur avec ce pauvre «Morning Joe».
C’est que les gens pourraient voter pour Biden parce qu’ils se demandent : «Où sont les priorités de Trump?»
Le Sénateur Mitch McConnell a rappelé, il y a quelques jours, à la belle-fille de Trump que c’est Obama qui a commencé (cette affaire contre Flynn). C’était peut-être tout ce que voulait Obama pour revenir à l’avant scène, évidemment.
Ce qu’il veut, c’est piéger Donald Trump pour le détourner de ce qui préoccupe le plus les Américains et ça marche.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources:
https://hotair.com/archives/allahpundit/2020/05/13/report-trump-advisors-anxious-attacking-obamas-integrity/
https://www.breitbart.com/politics/2020/05/14/lindsey-graham-rejects-trumps-call-for-obama-to-testify-not-a-good-idea/#
“La puissance ne consiste pas à frapper fort et souvent, mais à frapper juste”
Trump doit laisser Obama s’impliquer et l’écœurer sans rien dire… dans un premier temps, puis l’envoyer dans les cordes avec UNE (pas +) révélation choc sous forme de boutade anodine que tous les Américains peuvent comprendre, voire “populiste” : (ex 🙂“Qui est ce donneur de leçon? Celui qui a détruit l’économie américaine pendant 8 ans?”
IL NE DOIT ACCORDER AUCUNE IMPORTANCE, AUCUNE VALEUR AUX ATTAQUES D’OBAMA : juste en faire “la mouche du coche” qu’on écrase K.O. au bon moment.
Il ne doit pas trop écouter les ronds-de-cuir qui ont peur de leur ombre. Obama est un nuage de fumée noire à dissiper d’un souffle de fumée blanche (allusion au Conclave et non à la peau).
Bonjour Alain!
Tout à fait d’accord avec vous!
Trump doit se concentrer sur ce qui préoccupe les Américains dans l’immédiat. Il parle en ce moment d’accélérer la recherche d’un vaccin.
Par contre si les Démocrates parviennent, avec l’aide des médias, à faire paniquer les gens avec Syndrome de Kawaski qui atteint les enfants, cet automne, ils auront l’avantage d’accuser Trump d’en être responsable parce qu’il a insisté pour ré-ouvrir les écoles!
De toute façon, les Dems en campagne électorale ne se gênent pas pour dire que Trump est incompétent face au virus de Wuhan et que tous les décès sont de sa faute, sans jamais avoir à expliquer ce qu’eux auraient fait à sa place (les journaleux, leurs valets dans les médias ne leur posent jamais la question!).
Hello Magali,
Tout ceci n’est que beaucoup de bruit, un fond sonore que plus personne n’entend. Quatre annees d’exces des medias les ont rendus insignifiants aupres de la population, regardez les sondages qui ne bougent pas malgre l’hysterie des medias, et les deux sieges remportes cette semaine lors d’elections Speciales pour la chambre des Representants dans les bastions Democrates que sont la Californie et le Wisconsin. Les candidats Republicains les ont litteralement ecrases : +12 points dans le 25eme district en Californie, ils sont passes de -9 a +12, un gain de 21 points, +8 dans le 7eme du Wisconsin, passant de -6 a +8, un gain de 14 points. Les medias ont eu zero influence. Nous en aurons encore confirmation en novembre.
Stay safe.
O.
https://videos.whatfinger.com/2020/05/13/democrats-just-got-crushed-in-two-special-elections-signaling-a-coming-trump-red-wave-for-gop/
-170
Tout à fait d’accord avec vous Alain Finie !
Trump devrait l’ignorer et une fois réélu faire ressortir toutes les sa…….es
que ce serpent à faites aux USA .!
Les jeux ne sont pas encore fait et la capacité de nuisances de ces gauchistes
enragés est dangereuse !
M. TRUMP doit connaître ce proverbe “Prudence est mère de Sûreté”, et c’est bien cela qu’il doit appliquer, lorsqu’il “attaque M. Obama”.
En effet, il risque d’en faire “une victime”. Avec prudence et sagesse, il ne doit pas attaquer la personne mais bien les actes contraires au bien du Peuple Américain, avec toutes les preuves et témoignages les plus crédibles et directs possibles.
Montrant tout cela au Peuple qui décidera lui-même…..
Le risque étant que Michel soit la candidate , il est au contraire urgent d’attaquer Obama
Mais pour sa corruption, son but de détruire les États Unis , ses forfaitures et … les enfants .
Attention, la Warren est tapie en embuscade
Elle doit être la cible rapidement et pas par Trump
Que ça vienne de son camp serait idéal
Michelle Obama ne sera pas candidate. Elle n’a pas l’étoffe d’un président, mais d’un travesti.
Obama n’est pas attaque – per se – la mention de son nom est l’unique consequence des recentes revelations concernant la facon criminelle son administration s’est comportee envers Flynn. C’est un distinguo important.
Que son nom soit finalement mentionne apres tous les miasmes qu’a vecu le pays depuis trois ans dont il est grandement responsable, n’etonne personne. Ce qui est surprenant, c’est qu’il ne le fut pas plutot parce qu’en realite tout le monde savait, ne manquaient que les preuves que nous possedons aujourd’hui, ses attaques ne sont ni gratuites, ni injustes, seulement un juste retour des choses. Les Americains savent cela.
S’il est evident que Trump doit continuer a s’occuper en priorite de ce qui preoccupe les gens, il ne doit pas craindre egalement de l’interpeler ou l’exposer chaque fois que c’est opportun. Il doit etre le seul sur la scene politique a pouvoir faire cela.
« Obama can fool all the people some of the time and some of the people all the time, but he cannot fool all the people all the time. » Donald Trump. 😉
Have a great WE.
O.
-170
Bonjour Madame,
Saint Obama est intervenu à maintes reprises pour critiquer Trump. Selon ce “AllahPundit”, ce ne devrait pas être réciproque.
En ce qui concerne l’aide médicale, le président Trump a contribué au maximum à niveau fédéral. Il en a été de même pour l’aide financière (retardée par le Congrès) et s’est investi pour accélérer le déconfinement (qui dépend des gouverneurs) ce “AllahPundit” n’en parle pas. Ce qui est certain c’est que Sleepy Joe est inaudible et que le soutien régulier de Saint Obama prouve que les “démocrates” sont en mauvaise posture et aussi que Sleepy Joe n’est pas assez grand pour s’en sortir tout seul. Sueños con angelitos Joe.
PS: Ce Syndrome de Kawaski c’est le cas rarissime que les merdias aiment mettre en avant: la peur fait vendre. C’est pour la majorité de ces “journalistes”un métier de fond de chiotte.
Cordialement
Les Américains sont suffisamment intelligents pour comprendre que le Obamagate n’est en rien une attaque à l’intégrité d’Obama, mais un éclaircissement sur les agissements d’Obama.
Chère Magali, Sans être un NeverTrumper, Allahpundit est néanmoins depuis 2016 quelqu’un qui est plutôt hostile à Trump. Ses propos doivent dès lors être pris avec circonspection. L’Obamagate va bien au delà de l’affaire Flynn, et constitue sans doute le plus grand scandale de l’histoire politique des Etats-Unis. Ce sont les institutions elles-mêmes qui sont touchées. Trump a promis à ses électeurs en 2016 de drainer le marécage. Il a toute légitimité a parler de l’Obamagate sans que cela le mène à se retourner de ses autres messages. L’article dit qui plus est que Flynn a menti: c’est faux. Le document exonérant Flynn publie par Barr le montre. L’article fait aussi preuve de mansuétude vis-à-vis de Joe Biden et laisse de coté tout à la fois son incapacité mentale à faire campagne et son lourd passé de corrompu. Amitiés.
Bonjour Monsieur millière,
merci pour votre commentaire. Il me semblait bien que les commentaires de ce
Allahpundit étaient ambigus. Dans les médias français, Sleepy Joe est inaudible.
Cordialement
Merci de cette information M. Millière! Je ne connaissais pas du tout Allahpundit. J’ai traduit son article parce que je crois que le retour d’Obama à l’avant-scène pourrait effectivement faire oublier que c’est Joe Biden qui est l’adversaire de Trump! Obama est un adversaire plus coriace que Biden. Il ne suffira pas de le traiter de menteur (il a beaucoup menti), il faut prouver et surtout faire comprendre au public de quoi il s’agit.
Je suis d’accord avec vous l’Obamagate va bien au delà de l’affaire Flynn, mais je suis d’accord aussi avec l’auteur quand il estime que pour bien des Américains indécis des «Swing States» cette histoire n’est qu’un scandale compliqué qui concerne la clique washingtonienne, corrompue et prête à tout en campagne électorale. Ceux-là ne suivent pas nécessairement les tenants et les aboutissants de l’Obamagate comme vous et moi (et les lecteurs de Dreuz) !
Il est bon que des gens comme Ted Cruz, Devin Nunes ou Matt Gaetz se chargent des attaques contre Obama et permettent à Trump de faire campagne sur le redressement économique des USA que les Démocrates seraient bien incapables de réaliser!
D’ailleurs je vois que Trump a écrit sur Twitter aujourd’hui pour demander à Mitch McConnell de s’attaquer aux Démocrates qui ont poussé l’affaire de la soi disant collusion avec la Russie. Trump semble comprendre ce que les Américains (autre que ses fidèles partisans) ont besoin d’entendre de sa part pour le réélire en novembre.
@ Magali,
Les républicains viennent juste de gagner facilement deux élections partielles dont une dans un château-fort démocrate en Californie. Le taux d’approbation de Trump est plus élevé que celle de ses prédécesseurs à pareille période et ce malgré l’assaut non-stop des médias hostiles. Un sondage récent le montre favori auprès des électeurs indépendants. Le dernier sondage CNN montre que Trump est en avance sur Biden dans tous les États clés (battleground states). D’autres sondages montrent que le niveau d’enthousiasme est nettement plus élevé chez les républicains que chez les démocrates. Lors de son dernier déplacement en Pennsylvanie, une foule en délire, bravant la consigne de confinement, l’a acclamé au passage de son cortège etc.
L’Obamagate est un terme bien trouvé car il a l’avantage de lier le nom d’Obama à un scandale plus que majeur. Trump en sait bien plus que le commun des mortels sur ce qui s’est passé et sur l’enquête criminelle conduite par Durham. Il prend plaisir à entretenir le suspens et a élever le niveau d’anxiété chez ses ennemis. Biden lui-même est impliqué jusqu’au cou dans le scandale, sans compter l’accusation plus que crédible d’agression sexuelle qui lui a fait perdre beaucoup de plumes auprès de l’électorat féminin.
Ne pas exploiter l’Obamagate serait une erreur stratégique monumentale. En 2012 Mitt Romney a commis le même genre d’erreur en refusant d’exploiter l’affaire Benghazi contre Obama. Avant lui John McCain en 2008 a omis stupidement d’exploiter les fréquentations plus que douteuses d’Obama avec le pasteur haineux Jeremiah Right et les cercles d’extrême gauche.
Trump a beaucoup de sujets à exploiter dont la culpabilité de la Chine dans la pandémie actuelle. Or 70% des américains dont beaucoup de démocrates font porter la responsabilité de la pandémie sur la Chine. Les médias et Biden qui prennent parti pour la Chine contre Trump se tirent ainsi dans le pied.
L’Obamagate peut sembler difficile à comprendre mais à partir du moment où des accusations graves seront portées contre Comey, Brenan, Clapper, Mc Cabe, Strzok et autres, les électeurs comprendront que Trump a été victime d’un complot criminel où Biden a également trempé. Leur réaction sera de reporter Trump au pouvoir et de lui redonner la majorité au congrès.
Au plaisir
Hélios d’Alexandrie
Merci Hélios!
Je ne suis pas en désaccord avec vous.
Les interventions récentes d’Obama montrent qu’il craint que Biden soit battu à plate couture en novembre (en dépit des sondages qui le montrent plus ou moins en avance sur Trump).
Je ne dis pas qu’il ne faut pas parler de l’Obamagate, je dis que Trump devrait laisser les autres en parler, pour l’instant, et surtout mettre l’accent durant sa campagne sur les « sujets à exploiter» comme la culpabilité de la Chine dans la pandémie actuelle, les relations économiques avec ce pays, la reprise économique post-pandémie, etc.
Certes, les récentes victoires des Républicains en Californie sont encourageantes, mais les sondages favorables à Trump six mois avant l’élection ne veulent pas dire grand-chose et à ce stade-ci il peuvent servir à fouetter les partisans démocrates et à démobiliser les tièdes républicains.
Je lis sur les sites Breitbart News, Townhall, Red State, The Federalist, de nombreux textes de gens qui appuient Trump et s’attaquent à Obama, mais ce ne sont pas eux qui vont peser dans les urnes le 3 novembre. De plus, il ne suffit pas que Trump soit réélu, il va aussi avoir besoin de conserver l’avantage des Républicains au Sénat et de récupérer une majorité à la Chambre des Représentants. Ce n’est pas gagné d’avance et un Trump affaibli au Congrès, ne pourrait pas faire grand chose pendant 4 ans.
Je demeure «cautiously optimistic» comme disent les Américains.
Trump doit se concentrer sur la relève économique que lui seul est capable de faire. Lui seul est capable de relever le pays. Et là sa phrase de campagne va prendre tout son sens. GREAT AMERICAN AGAIN. JE VAIS FAIRE DES USA UNE GRANDE NATION A NOUVEAU. C’est contre vent et marée, qu’il doit se battre et foutre une raclée monumentale à tout ceux qui veulent faire des USA une puissance minuscule.
On se rappelle ce que VGE qui sans être une perle en est vraiment une a dit au sujet de sa perte en 1981;
“Au lieu de sauter partout en criant, j’aurions mieux fait de dire ce je voulions faire, comme dit Turture a Tatave, quoique l’on fasse il faut être positif pour bien placer”.
On sait pas qui est Turture, mais la TAtavie des USA c’est l’Obamaland.
Peu importe ce que Trump fait, il sera critiqué de toute façon. Il n’a pas le choix: l’Administration Trump a l’obligation de rendre publics tous les courriels et enregistrements audio dans leur intégralité de la conspiration de James Clapper , Commey , Page , Biden , Obama bref tout ceux qui ont participé à la tentative de coup d’état. Ainsi, il pourra démontrer que toutes les attaques de Pelosi étaient vraiment une chasse aux sorcières et de l’acharnement contre lui.
Mouais des conseillers, il y en a plein,
Douze à la dizaine !
Le tout est de trouver les bons … Pas trop félons.
Le diamant sort du charbon, parait-il ?
Je demande à voir !
Tu parles d’une crasse,
Et pourtant au milieu de tout ça il y a la lumière qui guide nos pas.
LES ENNEMIS PRINCIPAL DES USA SE TROUVE A L’INTÉRIEUR DU PAYS et c’est peu dire car ils ont beaucoup d’amis avec eux prêts a mettre a genoux la puissance économique et militaire des États-Unis d’Amérique cela inclus le Canada et le Mexique
d’où les JOURNALISTES COMME POLITICIENS veulent revoir un OBAMA a la tête des USA qui s’en donne a cœur joie et voir la CHINE COMMUNISTE émergée comme la grande puissance tant attendue. Quant on pense a tous les pays ennemis des USA qui souhaite cet avènement.