Un scandale majeur, plus important que les multiples démasquages ou que la disparition mystérieuse du rapport 302 censé rendre compte de l’interrogatoire de Michael Flynn par le FBI, pourrait se faire jour: l’implication de la CIA.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Bonchie, publié sur le site de Red State, le 16 mai.
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Andrew McCarthy a trouvé le plus gros scandale dans l’Affaire Flynn
Le niveau de corruption dans l’Affaire Flynn se révèle comme étant stupéfiant.
Il y a beaucoup de vrais scandales qui entourent l’épreuve subie par Michael Flynn qui vont dans de multiples directions, mais Andrew McCarthy* s’est concentré sur l’une des questions les plus sérieuses :
« Malgré la nouvelle qui a fait sensation mercredi (le 13 mai) concernant les dizaines de fonctionnaires de l’Administration Obama qui ont «démasqué» (NdT: révélé l’identité de) Michael Flynn, alors conseiller à la Sécurité Nationale de Donald Trump, il reste un trou béant dans l’histoire : Où se trouve le dossier montrant qui a démasqué Flynn dans le cadre de sa conversation fatidique avec l’ambassadeur russe Sergey Kislyak? »
Il n’y en a pas.
Comme je l’ai écrit dans un article précédent, cela ne laisse que deux possibilités :
1. Soit il y a eu une dissimulation des enregistrements dictant les demandes de démasquage de l’appel et ils ont été détruits ;
2. soit il n’a jamais été masqué en premier lieu.
Les preuves suggèrent que cette dernière possibilité est la plus probable.
Mais si Flynn n’a jamais été masqué, et que son nom a pourtant été communiqué à M. Obama (et à ses fonctionnaires) sous forme de renseignements bruts, comment cela s’est-il produit exactement ?
Ce qu’Andrew McCarthy a trouvé, c’est une explication qui répond à cette question, une explication qui pourrait s’avérer explosive.
Elle implique que M. Kislyak a probablement été soumis à la surveillance traditionnelle de la FISA par le FBI ; ou, puisqu’il vivait en Russie et voyageait à d’autres endroits quand il n’était pas en Amérique, peut-être était-il aussi une cible de la section 702 de la FISA. Dans l’un de ces cas (ou dans les deux), Kislyak interagissait avec des Américains, qui ont donc été interceptés par hasard.
C’est ce qui a dû arriver à M. Flynn, selon ce qu’on nous a raconté.
C’est à dire que le Conseiller à la sécurité nationale désigné par M. Trump a été démasqué car, après avoir intercepté l’appel téléphonique du 29 décembre, les agents du renseignement ont décidé qu’il était essentiel d’identifier la personne avec laquelle l’ambassadeur russe discutait des sanctions que le président Obama venait d’imposer à Moscou.
Je ne crois plus à cette histoire.
Si elle était vraie, il y aurait une trace du démasquage de M. Flynn.
Le Directeur du renseignement national, M. Grenell a déclaré que la liste qu’il a fournie aux sénateurs Grassley et Johnson comprend toutes les demandes de démasquage de Flynn, à partir du 8 novembre 2016 (lorsque Donald Trump a été élu président) jusqu’à la fin janvier 2017 (lorsque l’Administration Trump est arrivée au pouvoir). Pourtant, il semble que pas un seul démasquage répertorié ne concerne l’appel de Kislyak du 29 décembre.
Voici ce que nous savons.
Il n’y a eu aucune demande de démasquage liée comme telle à l’appel Flynn-Kislyak.
Nous savons également que Flynn n’a jamais fait l’objet d’un mandat de la FISA, ce qui a été confirmé par le Bureau de l’Inspecteur Général du ministère de la Justice lors des enquêtes précédentes.
Dans ces conditions, la théorie de McCarthy est que ce n’est pas du tout le FBI qui a intercepté et partagé l’appel de Flynn, ce qui a été l’explication généralement offerte jusqu’à présent.
Il s’agit plutôt d’une entité qui n’est pas liée par des règlements de masquage.
Ce qui laisse la CIA comme la source la plus probable de ce que le FBI a finalement utilisé lors de l’interrogatoire de M.Flynn.
Souvenez-vous, pendant des années, on nous a assuré que la CIA n’était pas impliquée dans la poursuite contre M. Flynn, ni dans l’enquête Trump-Russie. La raison de ce déni est évidente. La CIA n’a pas pour mission d’espionner et d’enquêter sur les citoyens américains.
Si jamais il était admis qu’elle a intercepté et diffusé l’appel de Kislyak, cela serait encore plus scandaleux.
Mais comme le souligne Andrew McCarthy, il se trouve que Flynn était en vacances en dehors des États-Unis lorsque l’appel a été intercepté. En d’autres termes, il semble que l’opération d’espionnage d’Obama sur la future présidence Trump ait été si omniprésente qu’elle s’est étendue jusqu’à la CIA, au point qu’ils ont contourné les règles (Flynn ayant quitté temporairement le sol américain) pour recueillir des informations sur Flynn et les transmettre à l’Administration Obama.
Était-ce illégal? La fuite d’informations l’était certainement, mais ce n’est pas la seule question que nous devons nous poser.
Si l’espionnage de vos adversaires politiques était acceptable, il n’y aurait jamais eu d’Affaire Watergate.
Comme nous l’ont assuré à maintes reprises les Démocrates et leurs alliés dans les médias dans le cadre de la mise en accusation de Donald Trump, il n’est pas nécessaire qu’un acte illégal soit commis pour qu’il y ait corruption et malversation.
Il est désormais parfaitement clair qu’Obama et ses serviteurs ont utilisé tous les outils possibles, y compris la surveillance du gouvernement, pour espionner la campagne de M. Trump. En réalité, M. Flynn n’était pas celui qu’ils voulaient faire tomber. Il était juste celui qui leur fournissait un prétexte pour aller plus loin.
C’est pour cette raison que le complot afin de le piéger et le «faire virer» a été mis au point et exécuté.
Rien de tout cela ne veut dire que les démasquages antérieurs à l’appel de Kislyak n’étaient pas scandaleux en eux-mêmes. Ils l’étaient absolument, car il est très inhabituel pour des acteurs politiques de démasquer des citoyens américains, surtout s’il n’y avait aucune cause probable de le faire à l’époque.
Il est encore plus inhabituel que de telles activités soient poursuivies jusqu’au jour de l’Inauguration du nouveau président élu.
Le fait est que ces personnes, y compris Obama lui-même, partaient de leurs propres soupçons partisans, et essayaient désespérément de dégoter des informations salissantes sur leurs opposants.
En soi, c’est un énorme scandale.
Mais ce qui est peut-être encore plus scandaleux, c’est le fait que la CIA ait espionné un citoyen américain sur ordre de la Maison Blanche.
C’est là qu’on s’aperçoit que la politisation de l’appareil de renseignement n’était pas seulement généralisée, mais qu’elle servait à déstabiliser la nouvelle administration.
Si un Républicain avait fait cela, ce serait traité comme le plus gros scandale politique du siècle.
*Andrew McCarthy est un ex-procureur, devenu chroniqueur pour la National Review.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source :
Cette affaire est trop compliquée pour mon simple petit cerveau. Je demande au Président Trump de rendre public TOUS les documents reliés à cette affaire. Surtout pour avoir l’explication du pourquoi la FISA n’avait pas autorisé cette enquête.
Bonjour Madame,
la gauche considère qu’un gouvernement ne serait légitime, que s’il est en accord avec son idéologie. La secrétaire à la presse Kayleigh Mc Enany (un excellent choix), devrait y consacrer du temps et son équipe de campagne d’occuper le maximum d’espace médiatique, sans oublier de faire intervenir le plus possible Saint Obama. Sleepy Joe continuera à rester inaudible. Sueños con angelitos Joe.
Cordialement
Le maccarthysme est une période de l’histoire américaine s’étalant de 1940 à la fin des années 50, connue également sous le nom de Peur rouge et qualifiée fréquemment de chasse aux sorcières contre le communisme américain.
J’ignore s’il y a un lien de parenté, mais Andrew McCarthy reprend le flambeau avec panache, et s’attaque aux même cibles, sans “chasse aux sorcières”, juste les faits, têtus, et c’est une grande satisfaction de l’apprendre. La gauche socialisante américaine, proto-communiste, le mérite amplement.
Que Trump laisse lui aussi “fuiter” des informations compromettantes sur les agissements d’Obama est une autre option qui s’offre à lui… Les vrais journalistes comme McCarthy feront le reste.
Joseph McCarthy avait raison, et dix fois plus encore que les preuves dont il disposait alors ne lui permettaient de l’affirmer.
Ce n’étaient pas 50 agents soviétiques qui avaient infiltré l’administration américaine mais 500.
https://drive.google.com/file/d/0B_4s_7GbZebUM1hwMmtSTzN4TEU/view?usp=drivesdk
C’est un peu difficile à suivre, il faut bien le dire Si j’ai tout compris, B. Obama est mouillé jusqu’au cou dans cette affaire.Je ne crois que D. Trump lui même intervenir de près dans cette affaire, mais il peut déléguer à une personne de confiance, qui soit pugnace, le soin de battre le fer tant qu’il est chaud pour montrer les turpitudes de l’administration Obama et de ses sbires.
Rien de tout ce scandale n’était possible sans qu’Obama ne soit au courant et qu’il ait donné son consentement.