32 réfugiés palestiniens qui avaient trouvé refuge dans le camp de Handarat, au nord d’Alep, ont été secrètement incarcérés dans des prisons gouvernementales syriennes, et ont disparu, selon l’AGPS (1).

L’AGPS (Groupe d’action pour les Palestiniens de Syrie) a conservé les noms de plus de 1 790 Palestiniens, dont des femmes et des mineurs, qui ont été secrètement détenus dans les pénitenciers d’État syriens.

620 autres réfugiés palestiniens ont également été torturés à mort dans les prisons gouvernementales syriennes.

L’AGPS a appelé le gouvernement syrien à révéler le sort de centaines de Palestiniens disparus dans les cachots gérés par l’Etat.

L’AGPS estime que l’internement arbitraire de réfugiés palestiniens dans la Syrie déchirée par la guerre constitue un crime de guerre. De nombreux rapports fournissent des détails sur les victimes palestiniennes de la torture et des disparitions forcées pendant le conflit.

L’AGPS a enregistré plusieurs cas où des Palestiniens ont été kidnappés à des points de contrôle gouvernementaux ou lors d’attaques menées par les troupes gouvernementales sur des camps et des abris de réfugiés palestiniens.

Mais ces Palestiniens là n’intéressent personne.

Derrière les paroles, ni l’UE, ni les ONG pro-palestiniennes, ni les militants pour les droits de l’homme, ni les artistes qui versent des larmes de crocodiles à la télévision, ont la moindre sympathie pour les Palestiniens. Ils s’en fichent, ils s’en contre-fichent, des Palestiniens.

Sauf lorsqu’ils sont tués par des Juifs.

Ca porte un nom. Un vieux nom très sale.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

1. http://www.actionpal.org.uk/en/post/10122/flash-news/32-palestinian-residents-of-handarat-camp-forcibly-disappeared-in-syrian-gov-t-jails