Publié par Guy Millière le 24 mai 2020

C’était la journée de Jérusalem, jeudi en Israël. Il n’en a été question nulle part dans la presse française. Et pour cause : pour la France officielle, la réunification de Jérusalem, dont la moitié Est a été occupée pendant deux décennies par la Jordanie est toujours inadmissible, et quand des articles paraissent, leurs auteurs ne manquent pas d’écrire “Jérusalem Est illégalement occupée par Israël”.

Quand des journalistes parlent de Juifs israéliens présents à Jérusalem “Est”, ils les appellent “colons”. Ils connaissent l’histoire, j’en suis sûr, et savent. Donc que lorsque la Jordanie s’est emparée militairement de la partie Est de Jérusalem, une épuration ethnique anti-juive a eu lieu : quand un pays musulman procède à une opération d’épuration ethnique anti-juive, il est semble-t-il, pour la plupart des journalistes français, inutile d’en parler. Quand des Juifs reviennent vivre dans un lieu où une opération d’épuration ethnique anti-juive a eu lieu, ce sont, pour la plupart des journalistes français, des “colons”.

Inutile de dire aux membres de la France officielle et à la plupart des journalistes français, que Jérusalem a été rasée par les Romains après la destruction du deuxième temple de Jérusalem, reconstruite, conquise, reconquise, mais n’a jamais été divisée, sinon entre 1949 et 1967. Inutile de leur dire qu’entre 1949 et 1967, les Juifs ne pouvaient pas se rendre au Kotel, qui avait été transformé en dépôt d’ordures et en latrine, et que l’accès des Chrétiens au Saint Sépulcre était alors très limité. Inutile de leur dire que, depuis qu’Israël a réunifié Jérusalem et que la vieille ville a été libérée, le Kotel est redevenu le Kotel et est libre d’accès, ce qui permet aux Juifs d’y retourner et aux non Juifs de s’y rendre, et le Saint Sépulcre est lui aussi redevenu libre d’accès. Inutile de leur dire que le seul lieu de la vieille ville qui n’est pas libre d’accès est le Mont du Temple que les Musulmans appelant l’esplanade des mosquées, et qu’il en est ainsi parce qu’en 1967 des dirigeants israéliens ont eu la très malencontreuse idée d’y maintenir une souveraineté islamique.   Les membres de la France officielle et la plupart des journalistes français le savent. Ils mentent, et font comme s’ils ne savent pas.

Si la France officielle et la plupart des journalistes français n’ont pas parlé de la journée de Jérusalem, plusieurs parmi eux ont, par contre, parlé avec respect d’une journée qui s’est déroulée une semaine plus tôt et qui est, elle, une odieuse imposture, le jour de la nakba, catastrophe, qui coïncide avec le jour où Israël célèbre son indépendance, jour très peu évoqué, lui, par la France officielle et la plupart des journalistes français.

Si le jour de l’indépendance d’Israël, Yom Hatsmaout, est un jour digne d’être célébré, parce que c’est un jour qui, comme la journée de Jérusalem où il s’agit de se souvenir d’une libération, d’un moment de vérité et de dignité, le “jour de la nakba” est non seulement une odieuse imposture, mais une horreur qui devrait susciter le dégoût de toute personne ayant un minimum de valeurs éthiques, et le fait que la France officielle et la plupart des journalistes français ne traitent pas le “jour de la nakba” comme une horreur en dit long sur leur absence de valeurs éthiques.

La notion de nakba a été forgée, faut-il le rappeler, pour fabriquer un équivalent “palestinien” de la shoah.

Faut-il rappeler que la shoah a été l’extermination industrielle systématique des Juifs au sein d’une Europe censée être civilisée, tandis qu’il n’y a eu aucun massacre d’Arabes en 1948, pas même à Deir Yassin, souvent évoquée dans la propagande “palestinienne”. Faut-il dire que l’essentiel des Arabes qui ont quitté le territoire d’Israël sont partis sur injonction des dirigeants du monde arabe et d’Amin al Husseini, complice du Troisième Reich à qui la France de l’époque a donné la possibilité de revenir au Proche-Orient où il a repris ses activités anti-juives ? Faut-il rappeler aux falsificateurs, que je parle d’Arabes car en 1948, il n’y avait ni “peuple palestinien”, ni “cause palestinienne”, ni “territoires palestiniens” : toutes ces notions ont été inventées au milieu des années 1960 dans les officines du KGB soviétique. Les membres de la France officielle et la plupart des journalistes français savent tout cela. Ils mentent et font comme s’ils ne savent pas.  

Il n’y a que deux, peut-être trois politiciens français qui ne mentent pas, en tête desquels mon ami Meyer Habib que le lamentable ministre français des affaires étrangères a agressé verbalement voici peu. Il y a aussi deux, peut-être trois journalistes et commentateurs en France qui ne mentent pas, et encore doivent-ils prendre des précautions pour parler. Surtout depuis la loi Avia. Moi, j’ai quitté la France et je suis libre.

On peut s’attendre à un déferlement de mensonges haineux envers Israël dans les jours qui viennent en France, et cela a d’ailleurs commencé : le sujet est le retour à Israël de la vallée du Jourdain et d’une part de la Judée-Samarie à Israël. J’ai écrit une analyse précise et détaillée du sujet qui paraitra dans le prochain numéro d’Israël magazine (que je vous recommande, bien sûr). J’y explique que ce qui devrait prendre place n’est pas une annexion, mais, oui, le retour à la terre d’Israël de terres qui sont des terres juives depuis des millénaires et qui devaient faire partie du foyer national juif défini à la conférence de San Remo.

Dire que ces terres sont “territoires palestiniens occupés” est une falsification communiste et islamique de l’histoire et relève du négationnisme, quasiment au même titre que la négation de la shoah. Le journaliste italien Giulio Meotti a dit que le but des organisations “palestiniennes” est une seconde shoah (A New Shoah), je l’ai dit moi-même dans un livre appelé Comme si se préparait une seconde shoah. J’en traite aussi dans L’Etat à l’étoile jaune. Tous les “propalestiniens” sont complices de falsification de l’histoire, de négationnisme, de complicité avec le terrorisme islamique, car le terrorisme ”palestinien” est une branche du terrorisme islamique. Comme je l’explique dans Israël raconté à ma fille, ils sont complices de tous les assassinats islamiques de juifs sur terre, et complices aussi des incitations au terrorisme et aux assassinats de juifs venant de toutes les organisations “palestiniennes”.

Un seul chef d’Etat occidental est porteur de vérité et de courage en la matière, le Président Donald Trump. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est tant détesté et trainé dans la fange. C’est l’une des raisons pour lesquelles je dis qu’il est admirable.

Quiconque regarde Israël sans haine voit qu’Israël est l’une des lumières du monde et que la lumière d’Israël éclaire le monde. Ce qu’Israël ait accompli en sept décennies devrait émerveiller. Ce qu’Israël ait apporté au monde (je donne le détail dans mes livres) devrait impliquer de la gratitude.

Nous vivons une époque où le ressentiment est hégémonique dans le monde politique et dans les médias en France et dans d’autres pays du monde occidental, ce qui me conduit à m’inquiéter pour le futur de la civilisation. Le grand économiste américain George Gilder, a écrit un livre appelé The Israël Test, le test par Israël. Il y dit que l’attitude face à Israël définit aujourd’hui ce qu’est un être humain et que ceux qui sont du côté de la liberté, de la civilisation, de la grandeur, de l’accomplissement, de la vie, ne peuvent qu’être résolument du côté d’Israël, et que seuls ceux qui sont du côté de la servitude, de la barbarie, de l’humiliation, de l’écrasement de toutes les valeurs, de la mort, sont résolument contre Israël.

Ce qui me consterne présentement concernant Israël est tout juste qu’un gouvernement des juges de gauche, clairement imprégné de ressentiment, tente avec acharnement de s’en prendre à Binyamin Netanyahou, pour des motifs qu’Alan Dershowitz, un grand juriste que j’estime, décrit, à juste titre, comme spécieux. Ce gouvernement des juges de gauche fait du mal à Israël, montre une fois encore que la gauche salît tout ce qu’elle touche, et mérite le mépris. Le gouvernement des juges de gauche traite Binyamin Netanyahou comme les démocrates américains traitent Donald Trump. Que les deux plus grands hommes d’Etat du présent soient traités comme ils le sont montre que nous sommes dans une triste époque.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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