L’économiste qui a reçu le prix Nobel d’économie en 2008, Paul Krugman, a prétendu sur son compte Twitter que l’argent emprunté par les gouvernements (afin de couvrir les dépenses causées par la crise du virus de Wuhan) n’est pas vraiment une dette mais simplement de l’argent qu’ils se doivent à eux mêmes!
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Elizabeth Vaughn*, paru sur le site de Red State, le 24 mai.
*******************
Ted Cruz pulvérise un argument bidon de l’économiste du New York Times, Paul Krugman
Le prix Nobel d’économie en 2008, Paul Krugman reconnaît une âme sœur quand il en voit une.
Vendredi, le rédacteur en chef du Financial Times, Chris Giles, a publié sur Twitter un fil de discussion sur l’augmentation spectaculaire de la dette du gouvernement et du secteur public britanniques à cause de la crise du virus de Wuhan.
Adam Tooze, universitaire et citoyen du monde, a retweeté le fil de Giles avec la légende suivante (c’est moi qui souligne) :
« Graphiques Spectaculaires de Chris Giles concernant l’augmentation de la dette du gouvernement britannique. Mais je me demande pourquoi il pense que cela porte atteinte à la “richesse de la nation”. De toute évidence, l’effondrement du PIB provoqué par le virus de Wuhan réduit le revenu monétaire. Mais la dette publique apparaît comme un actif dans le bilan. »
Je ne comprends pas pourquoi il est perplexe du fait que Giles pense que cela diminue la richesse de la nation. Mais nous allons y revenir.
Krugman, bien entendu, est d’accord à 100 % avec Tooze et reprend son message avec la légende :
« Répétez après moi : la dette est de l’argent que nous nous devons à nous-mêmes. Cela ne rend pas la nation plus pauvre dans son ensemble. »
N’est-ce pas une façon intéressante et réconfortante d’envisager la dette nationale ?
Si les États-Unis adoptent un projet de loi de relance de l’économie se montant à 3 000 milliards de dollars, par exemple, le gouvernement devra vendre 3 000 milliards de dollars de bons du Trésor pour le payer.
L’acheteur, qu’il s’agisse de la Chine ou d’un fonds de pension américain, conserverait ses obligations dans son bilan comme un actif. Le vendeur, le gouvernement américain, réaliserait initialement une entrée de fonds de 3 000 milliards de dollars.
Cependant, ces fonds seront rapidement dépensés. Une fois que le gouvernement aura transféré ces fonds aux consommateurs et aux propriétaires de petites entreprises pour les maintenir à flot pendant la crise économique induite par le virus de Wuhan, ils seront inscrits à leur bilan comme un passif.
Le gouvernement devra 3 000 milliards de dollars à la Chine, au fonds de pension et à toute autre personne ayant acheté ces titres. Cela augmente la dette nationale. Et, oui M. Krugman, le gouvernement américain sera plus pauvre de 3 000 milliards de dollars.
On peut laisser au Sénateur Ted Cruz (Républicain du Texas) le soin de reconnaître immédiatement l’extraordinaire tour de passe-passe de Krugman et de lui apporter une réplique cinglante (via son compte Twitter) :
« Seulement si par “nous”, vous entendez la Chine. »
Pour être juste, depuis janvier, la Chine détient environ 5 % de la dette nationale américaine.
Mais le point de vue de Cruz est correct. Il s’agit de l’argent que les États-Unis doivent à quiconque a acheté des titres du Trésor.
L’évaluation imprudente de Krugman est destinée à induire les gens en erreur.
Le plus préoccupant est de savoir combien d’Américains vont lire sa déclaration et le croire sur parole.
Krugman a 4,6 millions de lecteurs sur son compte Twitter et beaucoup d’autres lisent ses chroniques dans le New York Times.
Lorsque j’emprunte de l’argent, cela devient un passif dans mon bilan. C’est une dette que je dois rembourser à un moment précis dans l’avenir. Il n’en va pas autrement pour le gouvernement américain.
Si j’achète un bien ou un objet de valeur (art, bijoux, actions) avec l’argent que j’ai emprunté, la valeur du bien devient un actif sur mon bilan, ce qui peut compenser partiellement le passif. Cependant, si je dépense immédiatement l’argent que j’ai emprunté, par exemple pour des vacances ou des cadeaux à mes enfants, il n’y aura aucun actif pour compenser une partie du passif que j’ai créé.
Donc pour régler ça: Répétez après moi. La dette nationale est de l’argent que le gouvernement américain doit rembourser (ou refinancer) à une date ultérieure déterminée. Lorsque le gouvernement emprunte des fonds supplémentaires et les dépense, la nation dans son ensemble s’appauvrit.
Merci, Ted.
*Elizabeth Vaughn écrit des articles pour le site de RedState. Elle a un MBA et a été consultante financière et négociatrice d’options.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source :
https://www.redstate.com/elizabeth-vaughn/2020/05/24/ted-cruz-2/
Bonjour Madame,
“l’économiste du New York Times”…Je crois qu’il est superflu d’en rajouter…
Cordialement
Bonjour,
L’ennui, dans ce que vous dites, est que vous ne raisonnez pas sur les mêmes bases.
Votre raisonnement s’appuie sur le “plan comptable” que l’on nous oppose, à vous, à moi, aux populations et au peuple américain. Celui qui veut que “qui paye ses dettes s’enrichit” ; celui qui veut qu’une dette doit être remboursée.
En fait,vous dites bien “je”, “mon”… à la 1ère personne, en fait à la personne, à titre individuel : “Lorsque j’emprunte de l’argent, cela devient un passif dans mon bilan. “.
Mai le peu que je lis sur Paul Krugman, dans votre article, se résume à peu près à : “De toute évidence, l’effondrement du PIB provoqué par le virus de Wuhan réduit le revenu monétaire.Mais la dette publique apparaît comme un actif dans le bilan.”
Il apparaît 2 points essentiels qui méritent l’attention (la votre comme la mienne) :
1 – Il est question du “revenu monétaire” : il est alors urgent de de référer aux grands principes qui régissent le “monétaire” et en particulier à celui des agrégats qui engendrent un accroissement quasi exponentiel du bilan des banques ;
2 – Il est question de “dette publique” : hors, vous savez, tout comme moi, que la “comptabilité publique” n’a rien de comparable avec celle du commun des mortels ; que là où une société devrait se déclarer en faillite, dans une situation identique, la comptabilité d’un Etat n’enregistre aucune “perte” puisque ce terme n’existe pas en comptabilité publique ;
3 – En dernier lieu et question de principe : je ne vois pas pourquoi le peuple (puisque l’Etat c’est toujours nous) devrait rembourser des “dettes” qui ne sont jamais que le résultat de “lignes d’écritures” ? Regardez-donc la dette de la Grèce : quasiment à chaque échéance, l’Europe envoie au circuit bancaire une ligne d’écriture signifiant “un nouveau prêt” qui va permettre de “payer” ladite échéance par le moyen d’une autre ligne d’écriture circulant en sens inverse de la précédente.
Considérez-vous donc que ce genre de “prêt scriptural” ex nihilo doit être remboursé ?
Je dirai bien de ces nouvelles formes de prêts que : “Cela ne rend pas la nation plus pauvre dans son ensemble”.
Il n’est pas parlé ici de la planche à billets, qui pourtant sera mise à contribution, au moins en Europe, pour financer l’endettement supplémentaire des États lié à la crise du coronavirus chinois. (au travers du Quantitative Easing)
Et la planche à billet accentuera la perte de pouvoir d’achat des épargnants, vous savez, ces vilains qui préfèrent mettre prudemment de l’argent de côté plutôt que de consommer, ces gens qui ne veulent pas dépendre de l’État-nounou, mais seulement d’eux-mêmes.
Sans parler de la possible saisie d’une partie des économies de ces vilains épargnants, assurance-vie en particulier, comme cela s’est fait dans des pays comme la Grèce.
Les socialistes détestent les propriétaires et les épargnants, qui ont le culot d’être propriétaires de leurs économies. Ils ne louperont pas une occasion de les spolier, soyez-en sûrs.
Il est probable que la planche à billets sera de plus en plus mise à contribution, parce que de moins en moins de gens accepteront d’acheter des bons du Trésor.
Quant aux Chinois… leurs réserves de change sont une vraie préoccupation, et les États qui acceptent de se rendre dépendants de la Chine communiste et de ses réserves de dollars jouent un jeu très dangereux.
Et qui remet les “Lauriers” et autres “Prix” ? Ces sont ceux qui choisissent les personnes qui travailleront pour LEURS INTERETS. Donc être lauréat ou nobel ne signifie pas que la personne va dans le sens du bien de l’Humanité !
S’il s’agit d’argent que les États-Unis doivent à ceux qui ont acheté des titres du Trésor, alors la réponse à ce problème se trouve chez les Ponzi Boys qui sont à la manœuvre. Car finalement ils font du Madoff, en très grand, à l’échelle de 50 Etats.
La FED, banque centrale privée US, a :
1. le monopole sans contrôle de la production de monnaie;
2. un grand merci à dire au président Nixon, qui a supprimé la convertibilité du dollar en or
donc plus besoin de contrepartie “physique ou or” !
Il faut lire et écouter Charles Gave qui lui, est un vrai homme de finances, qui joue avec ses sous pour vivre, et qui ne dit que du sérieux quand il parle de monnaie.
Je constate que vous éliminez systématiquement mes commentaires.
Y a-t-il une raison ?
Ce dernier commentaire est devenu nul et non avenu.
Merci d’avoir publié mes précédents commentaires.
C’est un néo-keynésien , il sait transformer 1000€ en 5000€ d’un coup de baguette magique. J’ai un ami agrégé d’Economie qui me dit qu’on donne bien l’agrégation à des marxistes.
Les économistes disent des âneries nuit et jour à longueur d’années… voyez d’ailleurs la situation économique mondiale suite à leurs conseils “avisés”…
d’abord on va annuler la dette des africains pour que tous les africains du monde entier héritiers d’esclaves survivants en occident retournent dans leur continent pour y vivre heureux le reste de leur âge et ce ne sera pas discutable.
Puis on annulera la dette des pays développés qui n’ont plus aucune industrie pour fabriquer de quoi rembourser les dettes faites par la gauche internationale pour donner du caviar aux parasites, de perles au cochons et des trous de balles de jeunes garçons caucasiens aux musulmans en europe.
Parce que autrement il va apparaître dans les pays occidentaux une race de croisés qui vont identifier la source de la dette et qui expliqueront aux créanciers que s’ils veulent à continuer à vivre eux et leurs familles de parasites il faut qu’ils fassent preuve de compréhension pour le petit peuple occidental et qu’après ils pourront “fly émirates” avec juste le nécessaire pour ne pas être obligés de vendre leurs culs et celui de leurs enfants à leurs musulmans adorés.