Publié par Jean-Patrick Grumberg le 29 mai 2020

Des scènes de violence et de chaos secouent la ville de Minneapolis depuis 3 jours, suite au décès d’un grand délinquant, George Floyd, apparemment étranglé à mort par un policier qui le plaquait au sol, devant les caméras de smartphones.

Les médias, je ne vous surprends pas en l’affirmant, se sont empressés de jeter de l’huile sur le feu en déclarant que l’horrible scène était raciste. Ils n’en savent strictement rien. Personne n’en sait rien, l’enquête le dira, mais les médias sont l’ennemi numéro un du peuple, et ils ne renoncent jamais à récupérer le moindre incident au profit de l’idéologie antiraciste.

Les quatre policiers, Derek Chauvin, Thomas Lane, Tou Thao et J. Alexander Kueng, ont immédiatement été suspendus dans l’attente de l’enquête.

Le président Trump a fait une déclaration publique et déclaré vouloir que toute la lumière soit faite sur ce drame.

@RealDonaldTrump a dit qu’il est “engagé” dans l’enquête sur la mort de George Floyd et ajouté : “Nous voulons aller au fond des choses”

Attention, la scène qui permet de comprendre ce qui s’est passé n’est pas conseillée à tout le monde, elle est violente.

Vous noterez que YouTube, qui est toujours très rapide à supprimer les vidéos qu’il juge violentes lorsqu’elles dénoncent un groupe ou une population qu’elle veut protéger, les islamistes par exemple, n’a pas retiré celle-ci.

Les Antifas infiltrés sèment le chaos

Comme un scénario bien huilé, les Antifas et les professionnels de l’émeute sont ensuite immédiatement entrés en scène, et se sont mêlés aux manifestants légitimement émus par la mort dans des conditions horribles de la victime de cette violence policière.

  • Quand les Antifas ont commencé à brûler, piller et tout casser, la police et les pompiers de Minneapolis ont été priés de se retirer. Les émeutiers qui pillaient et brûlaient la ville avaient alors les mains libres. Les résidents locaux proches du chaos ont pris peur et fui la ville.
  • Sur les vidéos qui sont passées en boucle à la télévision et sur Twitter, on pouvait voir au milieu des pillages des manifestants qui ne participaient pas à la violence, et qui essayaient même parfois d’intervenir ou de l’arrêter.
  • En fait, en prêtant attention aux nombreuses vidéos, on remarque assez vite qu’il y a des groupes très différents parmi les manifestants :
    • Il y a des agitateurs professionnels qui brûlent des bâtiments et incitent à plus de violence, qui veulent déclencher une guerre raciale et manipulent les Noirs.
    • Et il y a les #Minneapolisprotests, les habitants qui expriment un sentiment de perte et d’injustice pour l’horrible meurtre de George Floyd, mais aussi – et les médias ne le disent pas et ne le montrent pas – pour la destruction de leur ville.

Au final, et c’est l’information à retenir, les véritables préoccupations des habitants de Minneapolis sont exploitées par Antifa et ses partisans politiques. C’est assez clair en écoutant les interviews diffusées en direct, où l’on entend l’inquiétude des habitants.

Antifa = chemises brunes

Les médias soutiennent les Antifas – ils sont du même bord politique et chacun contribue à la même cause avec ses méthodes : les journalistes par la désinformation et les attaques incessantes contre les idées opposées aux leurs, les Antifas par la terreur.

Les Antifas sont des fascistes anti-fascistes qui, selon les experts, opèrent un peu comme les Chemises brunes de l’Allemagne nazie. Ils ne sont jamais difficiles à repérer parmi les manifestants. Regardez ce qu’ils portent : beaucoup de noir, souvent des sweatshirts à capuche, des sacs à dos avec de l’équipement, des radios, des appareils photo sophistiqués, des GO-PRO montées sur des casques, etc.

S’ils ont l’air de détruire pour détruire ou d’inciter et d’instiguer la violence – en jetant de l’huile sur le feu au sens propre et au sens figuré – les experts expliquent que ce sont en réalité les signes d’une organisation, avec des financements, de la formation et des intentions explicites – et non un épanchement de chagrin, de douleur et de colère.

L’indicateur le plus révélateur est cependant celui qu’on ne peut pas voir : d’où viennent ces émeutiers ? Combien sont des étrangers à la ville, et combien y vivent vraiment ? Les militants progressistes et les groupes extrémistes comme Antifa ont partout le même mode opératoire. Ils viennent exploiter des tragédies comme celle-ci, puis disparaissent et laissent les habitants du quartier nettoyer leur destruction.

Le maire de gauche laisse faire

Et pour aggraver encore la situation, Minneapolis est une ville très Démocrate, et l’administration locale n’a rien fait pour tenter de ramener le calme, bien au contraire.

La police du quartier de Saint-Paul affirme que plus de 170 entreprises ont été endommagées ou pillées.

Des cibles, et pas seulement des magasins, ont été saccagées et brûlées lors des émeutes, alors que la police se tenait prête et ne faisait rien.

Target, une chaîne de grande surface, a déclaré avoir fermé deux douzaines de magasins de la région de Minneapolis-Saint Paul à cause des émeutes.

Magasin Target pillé

Target a déclaré dans un communiqué :

“Nous sommes bouleversés par la mort de George Floyd et la douleur qu’elle cause à notre communauté. Nous avons pris la décision de fermer un certain nombre de nos magasins jusqu’à nouvel ordre. Nous continuerons à nous concentrer sur la sécurité des membres de notre équipe et à aider notre communauté à guérir”.

Dans la nuit, les Antifas ont pris d’assaut le commissariat de police du 3e district de Minneapolis et l’on incendié – La police a abandonné le bâtiment ! Et les autorités n’ont rien fait pour arrêter les émeutes, comme si elles voulaient faire traîner les choses et aggraver la situation.

Dans une série de tweets, le président a exprimé sa rage de voir l’incompétence et le laxisme des leaders de la ville.

Je ne peux pas rester en retrait et regarder ce qui arrive dans une grande ville américaine, Minneapolis. Un manque total de leadership. Soit le très faible maire de la gauche radicale, Jacob Frey, se ressaisit et met la ville sous contrôle, soit j’envoie la Garde nationale et je fais le travail…

Les médias dans le déni de réalité

Les journalistes ne veulent pas admettre que le chaos est provoqué par les Antifas et les émeutiers professionnels. Aussi, ils nient ou ignorent ce qui se passe sous leurs yeux.

Ainsi ce journaliste de MSNBC qui sur place à Minneapolis déclare devant les flammes et les destructions :

“Soyons clairs sur la façon dont il faut qualifier ce qui se passe. C’est essentiellement une protestation. Elle n’est principalement pas indisciplinée”.

Un acte raciste ? C’est plus compliqué qu’il n’y paraît…

George Floyd et l’officier de police Chauvin responsable de sa mort

Je le disais plus haut, les médias sont devenus des organes militants et il ne perdent jamais une occasion pour pousser leurs théories antiracistes.

Mais l’histoire est peut-être plus complexe… bien plus complexe.

Je ne suis pas certain que vous lirez ceci partout :

1
George Floyd et l’officier de police responsable de sa mort se connaissaient et travaillaient ensemble.

La propriétaire d’un bar de Minneapolis a déclaré que George Floyd et Derek Chauvin, l’officier qui a maîtrisé Floyd avec son genou, ont travaillé comme agents de sécurité pour son entreprise, le club El Nuevo Rodeo, jusqu’à la fin de l’année dernière.

Chauvin a été notre officier de sécurité pendant la quasi-totalité des 17 années où nous étions ouverts”, a déclaré Maya Santamaria à KSTP-TV.

Ils travaillaient ensemble en même temps”, a déclaré Santamaria.

Santamaria, qui a précisé qu’elle n’était pas sûre que les deux hommes se connaissaient, a dit que Chauvin était “rapide à la détente” et qu’il était prompt à aggraver les situations au bar.

“Il était parfois rapide à la détente, et il semblait avoir peur quand il y avait une altercation, il avait toujours recours à sa matraque et à pulvériser du spray sur tout le monde immédiatement, même quand je sentais que c’était injustifié”, a ajouté Santamaria.

Santamaria a déclaré qu’elle ne savait pas si les deux hommes se connaissaient car il y avait une vingtaine de gardes de sécurité, y compris des officiers en congé, qui travaillaient dans son club chaque nuit.

2
Floyd a été arrêté pour avoir tenté de recycler un faux billet de 20 dollars

Mahmoud Abumayyaleh, copropriétaire de l’épicerie de proximité Cup Foods, qui a également une mosquée au sous-sol (1), a expliqué que l’un de ses employés a appelé la police au sujet de George Floyd en raison de soupçons de fraude. Le propriétaire arabo-américain a déclaré que George Floyd a tenté de payer avec un faux billet de 20 dollars au magasin, ce qui montre que Floyd était un délinquant, peut-être complice d’un réseau de blanchiment de fausse monnaie.

Floyd a tenté d’effectuer un achat avec un billet qui avait l’air contrefait, que l’employé du magasin a refusé d’accepter, a expliqué Mahmoud.

Il a alors quitté le magasin mais il est resté à l’extérieur. C’est alors que l’employé a appelé la police.

“Je n’étais pas là. Le personnel qui a appelé la police a suivi les recommandations lorsqu’il a constaté que le billet était faux. Le client était hors de l’établissement lorsque la police est arrivée, il était hors de l’établissement, ce qui n’a normalement jamais lieu ; pourquoi était-il encore là, je n’en sais rien”.

3
Les propriétaires de l’épicerie Cup Foods ont eux aussi eu affaire à la justice à plusieurs reprises (2). L’entreprise a même été menacée de se voir retirer sa licence en raison du niveau élevé de criminalité et d’appels à la police dans laquelle elle était impliquée.

4
L’officier de police accusé d’avoir tué George Floyd travaillait dans un environnement difficile et dangereux : il avait déjà reçu près de 20 plaintes.

On sait par son employeur, que Derek Chauvin, qui a travaillé comme videur dans une boîte de nuit latine du centre-ville., était nerveux et “rapide à la détente”. Cependant, il devait sans doute faire l’affaire, car il travaille au Nuevo Rodeo Club depuis 20 ans.

Au cours de ses 19 ans de carrière, il a été contraint par deux fois d’ouvrir le feu. Les deux fois, il répondait à un criminel armé. Il a été jugé innocent une première fois par un Grand jury, et la seconde fois, en situation de légitime défense, son geste a permis de sauver une femme.

  • En 2006, Chauvin faisait partie d’un groupe de six officiers qui ont ouvert le feu sur un suspect après une poursuite qui s’est terminée lorsque le suspect a pointé sur eux un fusil à canon scié. Le suspect, Wayne Reyes, a été touché à plusieurs reprises et est mort. Un grand jury a décidé que l’usage de la force était justifié.
  • Deux ans plus tard, Chauvin a tiré sur Ira Latrell Toles alors qu’il répondait à une dispute domestique. Selon un compte-rendu de l’incident par Pioneer Press, les urgences au 911 ont reçu un appel d’un appartement et ont entendu une femme crier pour que quelqu’un arrête de la frapper. Chauvin et un autre officier sont arrivés au moment où Toles s’enfermait dans la salle de bain. Chauvin s’est introduit de force dans la salle de bain. Toles a pris l’arme de Chauvin et Chauvin lui a tiré deux balles dans l’estomac. Toles a survécu et a été accusé de deux chefs d’accusation d’obstruction.
  • Les archives municipales en ligne montrent également que 17 plaintes ont été déposées contre Chauvin.
    • Seize plaintes étaient futiles et ont été classées sans aucune mesure disciplinaire.
    • La 17e a donné lieu à deux lettres de réprimande, l’une d’entre elles pour l’utilisation d’une caméra de tableau de bord d’une voiture de patrouille.
  • En 2011, Chauvin faisait également partie d’un groupe de cinq officiers qui ont poursuivi un homme nommé Leroy Martinez dans un complexe résidentiel après l’avoir repéré en train de courir avec un pistolet. L’un des officiers, Terry Nutter, a tiré sur Martinez au niveau du torse. Martinez a survécu. Tous les officiers ont été mis en congé mais absous de tout méfait, le chef de la police, Timothy Dolan, ayant déclaré qu’ils avaient agi “de manière appropriée et courageuse”.

Ce qu’on sait sur George Floyd

Je ne vous surprendrai pas en vous disant qu’il est très difficile de trouver le passé criminel de George Floyd : les médias et Google font de leur mieux pour que le public ne soit pas informé, et pense qu’il s’agit d’un homme normal, innocent. On peut même lire ici et là qu’il avait comme surnom, “gentil géant” – et ce pour influencer l’opinion du lecteur.

Ce n’est pas le cas. Ce n’était pas un homme gentil, mais un délinquant.

Floyd, 46 ans, est né le 14 octobre 1973. Il a grandi dans le quartier Third Ward de Houston, un des quartiers à prédominance noire de la ville. Il avait une fille de 6 ans qui vit toujours à Houston avec sa mère, Roxie Washington, qu’il avait abandonnée, rapporte le Houston Chronicle.

Selon le Chicago Tribune, Floyd a quitté Houston pour s’installer à Minneapolis vers 2014. Il s’est installé dans le nord après avoir passé cinq ans en prison pour violation de domicile avec effraction. Et c’est tout ce qu’on trouve.

Pourtant, voici son pedigree pour le seul Etat du Texas. Les informations ne sont pas complètes car il n’est pas fait référence à sa dernière incarcération :

  • 1997 : Fabrication/ livraison de substance réglementée, moins de 1 gramme.
  • 1998 : Vol sur la personne.
  • 1998 : Vol
  • 2001 : délit de fuite
  • 2002 : Possession d’une substance contrôlée
  • 2003 : Intrusion dans une propriété
  • 2004 : Fabrication/ livraison de substance réglementée
  • 2005 : Possession de moins de 200 grammes de substance réglementée avec intention de la délivrer.
  • 2007 : Vol aggravé avec une arme mortelle
Ses crimes passés

La mort de Floyd

Lors de son arrestation, George Floyd avait l’air drogué. Sur une des vidéos, Floyd semble s’écrouler au sol sans l’intervention des policiers :

Le chef de la police de Minneapolis, Medaria Arradondo, a déclaré :

“Après que [le suspect] soit sorti [de sa voiture], il a résisté physiquement aux agents” de police.

“Les officiers ont pu mettre les menottes au suspect et ont noté qu’il semblait souffrir de détresse médicale.”

Il a ensuite été transporté dans un centre médical voisin où il est mort peu de temps après, selon le département.

Le bureau d’enquête criminelle du Minnesota (BCA) a déclaré qu’il “enquêtait sur les circonstances entourant l’incident”. Il a ajouté qu’il partageait ses informations avec le FBI, qui “mène une enquête fédérale distincte sur les droits civils à la demande du département de police de Minneapolis”.

TDS : Trump derangement syndrome

Bien entendu, il n’aura pas fallu longtemps avant que CNN accuse Trump de ce meurtre ! Le présentateur vedette Don Lemon a accusé Trump d’être responsable de la mort de George Floyd.

@CNN’s @donlemon :

“L’honnête vérité de Dieu, c’est que le président Trump est responsable du racisme et de la mort de George Floyd, a déclaré Don Lemon sur CNN.

En revanche, et dans la pure neutralité journalistique dont la gauche est si fière, CNN n’a pas dit aux téléspectateurs que le procureur général du Minnesota, Keith Ellison, a soudainement supprimé un tweet de 2018 avec une photo de lui tenant le livre “Manuel Antifa”, avec comme commentaire : “un livre qui frappe de peur au cœur de Trump”, maintenant que plusieurs médias reprochent aux Antifas d’avoir créé les émeutes de Minneapolis.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  1. https://sahanjournal.com/news/owner-of-cup-foods-condemns-police-killing-of-george-floyd/
  2. https://mn.gov/law-library-stat/archive/ctappub/0109/c201399.htm

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