Publié par Magali Marc le 10 mai 2020

Des documents, récemment rendus publics, montrent que Barack Obama était à l’origine du complot pour faire renvoyer Michael Flynn.

En effet, le Président Obama ne lui pardonnait pas d’avoir publiquement affirmé lors d’un témoignage au Congrès en 2014 que le mouvement djihadiste mondial n’était pas affaibli par la mort d’Oussama ben Laden. Il a aussi critiqué le manque d’agressivité d’Obama envers les terroristes islamiques.


Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article (1) de Matt Vespa (4), paru sur le site de Townhall, le 9 mai.

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Obama a été le stratège de l’enquête secrète du FBI sur la soi disant collusion de Donald Trump avec la Russie

Nous ne devrions pas être trop surpris, étant donné l’ampleur de l’opération anti-Trump exécutée par l’Administration Obama. Le président Obama était forcément au courant ou alors il n’avait pas le contrôle de son exécutif.

Katie Pavlich (de Townhall) a abordé ce sujet en début de semaine, dans son reportage (2) concernant les nouveaux documents du Département de la Justice ajoutés à leur demande de rejet des accusations portées contre l’ancien conseiller à la Sécurité nationale Michael Flynn, qui a été victime d’un piège du FBI afin de pouvoir l’accuser de parjure.

Flynn a été absout, et la lumière a été faite sur la portée de toute cette opération.

L’État profond existe bel et bien. Ils sont malveillants. Ils sont impitoyables. Il suffit de voir l’état d’esprit d’Andrew McCabe et de James Comey, qui étaient déterminés à prendre Flynn au piège, et au diable les politiques du ministère de la Justice (DOJ) et les droits garantis par la Constitution.

À présent, nous pouvons voir comment Barack Obama a été le stratège qui a mis en branle l’enquête bidon du FBI afin de s’assurer que la nouvelle Administration Trump serait confrontée aux allégations de collusion avec la Russie.

C’était un chaos organisé.

Voici ce que Katie Pavlich a écrit sur ce que le nouveau DOJ a révélé à ce sujet :

« Des documents récemment publiés par le Département de la justice montrent que le président Obama a informé l’ancienne vice-procureure générale Sally Yates d’un appel téléphonique entre son ex-conseiller à la Sécurité nationale, Michael Flynn, et l’ambassadeur russe Sergey Kislyak en décembre 2016. Il l’a fait dans le Bureau ovale.

Mme Yates a appris l’existence des appels de décembre 2016 entre Michael Flynn et Sergey Kislyak, ambassadeur de Russie aux États-Unis, le 5 janvier 2017, alors qu’elle se trouvait dans le Bureau ovale. Mme Yates, ainsi que le directeur du FBI de l’époque, James Comey, le directeur de la CIA de l’époque, John Brennan, et le directeur du renseignement national de l’époque, James Clapper, étaient à la Maison Blanche pour informer les membres de l’Administration Obama sur l’évaluation classifiée de la communauté du renseignement concernant les activités russes lors des récentes élections américaines. Le président Obama était accompagné de sa conseillère à la Sécurité nationale, Susan Rice, et d’autres membres du Conseil national de sécurité », peut-on lire dans le document.

Après le briefing, Obama a renvoyé le groupe mais a demandé à Mme Yates et M. Comey de rester. Obama a commencé par dire qu’il avait « pris connaissance des informations sur Flynn» et de sa conversation avec Kislyak concernant les sanctions. Obama a précisé qu’il ne voulait pas d’informations supplémentaires sur la question, mais qu’il cherchait à savoir si la Maison Blanche devait traiter Flynn différemment, compte tenu de ces informations. A ce stade, Yates n’avait aucune idée de ce dont le Président parlait, mais elle a compris en se basant sur la conversation. Mme Yates se rappelle que M. Comey a mentionné la Loi Logan, mais ne se souvient pas s’il a précisé qu’il y aurait une «enquête» », précise le document. »

Cette réunion du 5 janvier semble avoir été cruciale, car Obama avait donné ses ordres.

Mollie Hemingway, du journal The Federalist, a publié un long article (3) détaillant la réunion, le calendrier qui a suivi et la façon dont tout a été mis en place afin de réaliser ce que Barry avait demandé. Il voulait s’assurer que la nouvelle Administration Trump ne découvre pas l’enquête de contre-espionnage du FBI sur la collusion russe.

Dans cet état d’esprit, les hauts-fonctionnaires de l’Administration Obama ont rapidement mis en œuvre l’absurde accusation de collusion de la campagne de Donald Trump avec la Russie afin d’infliger un maximum de dommages à la nouvelle Administration du Président Donald Trump.

Souvenez-vous, Obama et la plupart des Démocrates avaient cru qu’Hillary allait gagner.

Les hauts-fonctionnaires de l’Administration Obama le pensaient aussi, tout comme, probablement, les responsables du renseignement.

Les Démocrates ont cru que leurs manigances seraient balayées sous le tapis une fois qu’Hillary aurait prêté serment. Tout serait lavé comme si cela ne s’était jamais produit.

Ce beau projet a été démoli.

Est donc venu le temps de l’embrouille [je cite encore The Federalist] :

« Une image plus claire se dégage des mesures drastiques qui ont été prises pour atteindre l’objectif d’Obama dans les semaines et les mois qui ont suivi. Peu de temps après, des agents de haut niveau ont commencé à divulguer des informations sélectives soutenant une théorie de la conspiration supposée entre la Russie et Trum. Le nouveau conseiller à la Sécurité nationale a été pris en embuscade et le nouveau Procureur général a été forcé de se récuser de la surveillance des enquêtes sur le Président Trump. À chaque étape importante de l’opération, les fuites explosives des médias ont été une stratégie clé dans l’opération visant à faire tomber Trump.

Non seulement les informations sur la Russie n’ont pas été pleinement partagées avec l’équipe de Donald Trump, comme l’avait demandé Obama, mais les fuites et les embuscades ont rendu la transition chaotique, ont effrayé des personnes de qualité qui n’ont pas pu travailler dans l’Administration Trump, ont rendu la gouvernance efficace presque impossible et ont porté un préjudice matériel à la sécurité nationale.

Lorsque Comey a finalement été licencié le 9 mai, en partie pour sa duplicité concernant sa gestion de la théorie de la collusion avec la Russie, il a orchestré le lancement d’une enquête d’un Conseil spécial qui a poursuivi ses efforts pendant deux années supplémentaires. Cette enquête s’est terminée par le fait que Mueller n’a trouvé aucune preuve de collusion entre les Américains et la Russie pour voler les élections de 2016, et encore moins de Trump ou de toute autre personne liée à lui.
Une analyse de la chronologie du début 2017 montre un comportement clair des hauts-fonctionnaires fédéraux qui avaient mené l’opération de collusion contre la campagne Trump. Elle montre également à quel point les fuites dans les médias étaient essentielles à leur stratégie visant à mettre sur la touche les principaux responsables de l’application de la loi et du renseignement et à paralyser la capacité de l’Administration Trump entrante à diriger le pays.

[…]

5 janvier : Mme Yates, Comey, John Brennan, directeur de la CIA, et James Clapper, directeur du renseignement national, informent Obama sur les questions liées à la Russie dans le Bureau ovale. Biden et Rice sont également présents. Après le briefing d’Obama, les chefs des services de renseignement qui devaient partir à la fin de leur mandat sont démis de leurs fonctions et Mme Yates et M. Comey, qui continueront à travailler dans l’Administration Trump, sont invités à rester. Non seulement Obama donne ses conseils sur la façon de perpétuer les enquêtes sur la théorie de la collusion avec la Russie, mais il mentionne également les conversations de Flynn avec l’ambassadeur russe Sergey Kislyak, selon M. Comey et Mme Yates. Il est intéressant de noter que Clapper, Comey et Yates ont tous déclaré qu’ils n’avaient pas eux-mêmes informé Obama de ces appels téléphoniques. Clapper a témoigné qu’il n’avait pas informé Obama de ces appels, Mme Yates a appris les appels d’Obama lui-même lors de cette rencontre, et M. Comey a également témoigné qu’il n’avait pas informé Obama de ces appels, même si ces informations émanaient du FBI. Mme Rice, qui a menti publiquement à ce sujet, a ensuite admis sous serment avoir utilisé des informations à la fin de l’Administration Obama, a probablement informé Obama des appels et aurait eu accès à ces informations.

Comey mentionne la Loi Logan lors de cette réunion.

C’est la même réunion que Mme Rice a commémorée dans un étrange courriel qu’elle s’est envoyé à elle-même le jour de l’Investiture du Président Trump, dans lequel elle prétend qu’Obama avait dit lors de la réunion d’agir « selon les règles ». Mais Mme Rice a également noté dans son e-mail que le point saillant de la discussion lors de cette réunion était de savoir si et comment il fallait cacher à l’équipe de sécurité nationale entrante de Trump des informations sur la sécurité nationale, y compris probablement des détails de l’enquête sur Trump lui-même.»

Tout cela a été fait pour des raisons évidentes.

Les actions du FBI dans ce domaine étaient minables.

Tout d’abord, ils ont utilisé un document non vérifié de la recherche d’opposition, le dossier Trump, dans le but d’obtenir un mandat d’espionnage de la FISA sur Carter Page, un ancien responsable de la campagne de Donald Trump.

Le FBI a modifié ou omis des preuves à décharge dans le processus d’obtention du mandat, ce qui, selon l’Inspecteur général du DOJ, Michael Horowitz, est contraire aux règles.

Quelqu’un devrait être viré pour avoir fait ça, mais cela n’arrivera pas.

Le Rapport Horowitz a également démoli le dossier qui a été compilé par l’ancien agent de renseignement britannique, Christopher Steele, financé par les Démocrates et et par Hillary Clinton.

Ce fameux Dossier Steele n’a probablement jamais été examiné par le FBI puisque l’ancien directeur adjoint du FBI, Andrew McCabe, a refusé de dire s’il l’a été. Les erreurs flagrantes qu’il contient, en sont la preuve.

N’oublions pas non plus l’opération d’espionnage de la campagne de Donald Trump.

Oh pardon! Il ne s’agissait pas d’espionnage, mais d’informateurs qui, sous de faux prétextes, recueillaient des informations auprès des responsables de la campagne de Trump et les transmettaient ensuite à une tierce partie.

Le FBI a envoyé une femme, Azra Turk, afin de diriger l’opération qui incluait Stefan Halper, un autre informateur.

George Papadopoulos, un responsable de la campagne de Trump, une cible de cette opération de surveillance appelée «Crossfire Hurricane», a estimé que Mme Turk était de la CIA et non un agent du FBI, mais ça c’est une autre histoire.

Maintenant nous savons que toute cette opération, toute cette histoire de collusion avec la Russie était un canular. Elle était en partie fondée sur des informations erronées transmises par les Russes à Steele lorsqu’il recherchait des sources en Russie, dont certaines étaient des agents de renseignement toujours actifs au Kremlin.

Connaissant Donald Trump, Obama savait comment le nouveau président allait réagir et avait pris des mesures pour s’assurer qu’un plan soit mis en place qui mènerait à la disparition de ces travaux.

L’excellente analyse de Mollie Hemingway montre les fuites et les autres bouffonneries qui ont eu lieu avant et après l’investiture de Donald Trump. CNN et le Washington Post semblent avoir été des lieux favoris pour ces fuites.

Ils ont essayé et ils ont échoué. Ce numéro de cirque a été révélé et les accusateurs sont finalement devenus les accusés.
Il était temps.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

  1. https://townhall.com/tipsheet/mattvespa/2020/05/09/the-key-obama-meeting-that-got-the-antitrump-resistance-moving-n2568505
  2. https://townhall.com/tipsheet/katiepavlich/2020/05/07/new-doj-documents-show-president-obama-was-in-on-the-flynn-takedown-n2568420
  3. https://thefederalist.com/2020/05/08/obama-biden-oval-office-meeting-on-january-5-was-key-to-entire-anti-trump-operation/#.XrWokR2f0J9.twitter
  4. Matt Vespa est le rédacteur en chef du site Townhall.com. Il a travaillé auparavant pour CNSNews.com et a reçu le prix Andrew Breitbart 2013 de la fondation Americans for Prosperity pour excellence en matière d’activisme en ligne et reportage d’investigation.

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