
Jusqu’en janvier 2020, tous les responsables du pays veillaient à la bonne marche de l’économie. Lutter contre le chômage, l’absentéisme scolaire, favoriser les échanges, les déplacements etc. sont des objectifs essentiels. Le respect des droits de l’homme et du citoyen est également jugé fondamental.
Tout à coup, ces objectifs sont abandonnés et c’est l’inverse qui est prôné. La plupart des entreprises cessent leur activité ; les écoles ferment ; les manifestations culturelles, cultuelles ou sportives sont interdites, les règles de morales les plus élémentaires sont bafouées.
La crise du Covid-19 nous permet de constater que l’ensemble des structures qui participent au fonctionnement de la société, -administrations, associations, syndicats, Eglises..- peuvent du jour au lendemain se mettre au service d’objectifs diamétralement opposés à ceux qu’elles poursuivaient la veille.
On crée des millions de chômeurs, les droits fondamentaux de la personne humaine sont suspendus. Aucun pouvoir constitué ne proteste. Seules quelques rares voix s’élèvent ici et là pour dénoncer cette option suicidaire.
Qu’est ce qui motive une telle volte-face ?
Sur la base de rapports établis par un comité scientifique, rapports dont nous n’avons pas connaissance, l’exécutif allègue, après quelques hésitations, que la santé publique est en danger.
Est-on certain que ce diagnostic soit le bon ? Cette grippe est-elle à tous les coups, mortelle ? Est-elle affreusement contagieuse ?
Si la santé publique est menacée, on ne nous précise pas dans quelle proportion. Le président se contente d’affirmer que la crise du Covid-19 est la plus grave qu’ait connue la France depuis cent ans. Cette affirmation est inexacte. La grippe asiatique de 1959 était beaucoup plus grave, et bien plus meurtrière ; le général de Gaulle n’a pas pris de mesure de confinement. Tout comme est fausse la déclaration : « nous sommes en guerre » répétée six fois par le président de la République, lors de la même allocution.
Nous ne sommes pas en guerre et cette épidémie n’est pas plus grave que les grandes épidémies précédentes.
Deux affirmations mensongères sont à la base de la politique prônée pour lutter contre l’épidémie. De ces prémisses découlent des décisions fausses et infondées juridiquement tel le confinement général et l’arrêt de l’économie. L’exécutif n’a pas le droit de priver toute une population de ses moyens de subsistance. C’est là un crime contre l’humanité.
Mais, la politique du mensonge et de la peur généralisée est plutôt bien accueillie, comme si les Français l’attendaient. Dans l’ensemble, ils obéissent sagement à l’ordre de confinement. Ils abandonnent sans état d’âme leur travail, leur famille, leurs amis, leurs habitudes de vie, leur morale, leur religion…
Absence d’opposition
Dans un pays habituellement déchiré par d’incessantes querelles, le confinement fait quasiment l’unanimité. Les seules protestations viennent de ceux qui demandent un renferment plus total. Le pouvoir exécutif ne rencontre plus d’opposition. Logique.
Comme le note Raul Hilberg « Nous savons que, dans un État totalitaire, la formation d’un mouvement d’opposition extérieur à la bureaucratie est pratiquement impossible. » (La destruction des Juifs d’Europe, t 3, p 1870.)
Effectivement, le pouvoir exécutif s’est emparé de tous les pouvoirs. L’extrême droite et l’extrême gauche exigent plus de rigueur. Ici et là, des élus locaux donnent libre-cours à leur tendance totalitaire en tentant de soumettre leurs administrés à des restrictions plus draconiennes.
L’omniprésence de l’Etat bureaucratique.
Enfin le fantasme des Français se réalise: l’Etat prend en charge leur existence. Les Français dans l’ensemble, valident. Voilà des années qu’ils frappent désespérément à la porte d’un État providence défaillant. Et là! Ô miracle! Les milliards d’euros pleuvent. L’Etat est là, bien là, plus généreux que jamais. Les Français n’ont aucune inquiétude à avoir. On sera généreux, très généreux pendant la gigantesque panne de l’économie que l’on a sciemment provoquée. Une orgie de dépenses à crédit dont rêvait notre Hugo Chavez national, Mélanchon, se met en place. On a fermé les frontières. On est enfin entre nous. Bien au chaud. Chez soi. Marine le Pen jubile. La fermeture, elle en avait tant rêvé! Même les libéraux applaudissent. L’individu n’est-il pas la base de leur doctrine ?
La CGT est heureuse. La santé des travailleurs passe avant le sordide intérêt économique. Au diable l’atelier, l’usine ou le bureau! On peut vivre de la dette et de l’air du temps ! Combien de temps ? Nul ne pose la question.
Le grand renfermement a mis tout le monde d’accord. Front uni face à l’ennemi. Face au virus. La survie individuelle, d’abord.
Le répulsif de la mondialisation sauvage.
Seul un phénomène de répulsion à l’égard du nouvel ordre né de la mondialisation sauvage, a pu engendrer un tel repli sur soi. Tout ce qui était du domaine public était perçu comme potentiellement dangereux. Les écologistes nous le répètent en boucle depuis des dizaines d’années: l’Occident détruit la planète. Avec la production de CO2 et le réchauffement climatique, nous sommes menacés de mort. Et puis, le pillage des ressources naturelles, la concurrence généralisée, a fait de l’autre un adversaire, voire un ennemi à abattre.
Tous espéraient la fin de cette course folle. L’épidémie de Covid-19, à la fois meurtrière et salvatrice éclate comme un coup de tonnerre dans un ciel serein.
Le confinement a été accueilli avec un lâche soulagement. On était arrivé au bout du rouleau. La société d’abondance n’était plus viable. L’ouverture tous azimuts à l’autre avait fait perdre tous les repères. On avait retiré à chacun y compris le droit d’avoir une identité sexuelle. L’homme blanc occidental ne savait plus qui il était. Il était déjà totalement enfermé, totalement aliéné. Sans futur, comme l’atteste le processus inquiétant de la dénatalité. Dans ce contexte de crises multidimensionnelles, arrive l’épidémie de grippe chinoise. Elle trouve des hommes qui ne croient plus en rien, si ce n’est à la survie animale, à la désocialisation, à la dé-moralisation. Le sauve-qui-peut est général. Personne ne veut mourir pour son travail, son supermarché, son école, son cinéma, son restaurant…
L’angoisse de mort cultivée dans les grands médias est destructrice.
Elle n’envisage qu’une seule et unique réponse : la fuite, la demande de protection, le grand renfermement. Barricadé dans son chez soi, chacun se dit que le virus meurtrier ne passera pas la frontière étanche de la porte blindée cinq points. On est pressé de mettre à l’arrêt l’appareil de production et d’échange. On se met à croire au miracle d’une production ex-nihilo. On espère pouvoir continuer à vivre sans travailler. On ne veut pas voir que l’arrêt de la production va provoquer une immense famine dans le monde. Les conséquences de l’épidémie Covid-19 ne sont rien face à l’immense catastrophe occasionnée par la gestion politique de la crise sanitaire.
La parenthèse maudite arrive à son terme.
Face à l’étendue des dégâts, le pouvoir tente de siffler la fin de partie. Il dit : il faut sortir, quitter le camp retranché. Mais les « Assis » ne l’entendent pas de cette oreille :
« Ô ! Ne les faites pas lever ! C’est le naufrage !
Ils surgissent grondant comme des chats giflés,
Ouvrant lentement leurs omoplates, ô rage !
Tout leur pantalon bouffe à leurs reins boursoufflés ! » (A. Rimbaud)
Les plus prudents supplient : Pas à visage découvert ! On leur accorde les masques ! Ils cherchent fébrilement. Ils paniquent. Ils n’osent plus dire qu’ils ont peur pour leur santé. Alors ils s’accrochent fébrilement à celle de leurs enfants. Et nos enfants ? Protégeons les encore, jusqu’en septembre! Prolonger par tous les moyens le confinement est devenu le mot d’ordre de ceux qui ont pris goût au grand renfermement. Ils réclament un collier. Ils veulent être suivis, protégés, surveillés, contrôlés en permanence. La peur les a dévorés de l’intérieur. Ils veulent une sécurité absolue incompatible avec la vie. Vivre, c’est prendre des risques. Eux, ne veulent plus en prendre. Ils sont anéantis.
Il faut maintenant reconstruire. Avec quoi ? Avec qui ?
Que peut faire une nation composée du troupeau des apeurés, réclamant encore plus de protection, plus d’Etat ? L’auto-sélection se fait toute seule. D’un côté, ceux qui se rangent sous l’aile protectrice des grandes bureaucraties, à qui l’on distribuera le « revenu minimum universel ». De l’autre, ceux qui osent affronter la vie, les chevaliers du nouveau système féodal dont le contour se dessine sous nos yeux.
Les Grands Seigneurs dont la puissance est intacte, vont vraiment prendre les choses en main. Ils disposent de l’arme absolue pour nous gérer : la dette et l’intelligence artificielle. Comme le dit Houellebecq, rien ne va changer mais tout sera pire qu’avant.
La seule chose que nous allons gagner dans cette histoire, c’est notre servitude et notre déclassement. L’Europe occidentale avec cette capitulation face à la peur de la maladie, vient de signer le dernier acte de sa glorieuse épopée qui aura duré cinq siècles.
Nous n’avons pas eu le courage d’affronter notre condition d’homme libre, mortel par définition. Nous avons abandonné ce qui nous caractérise –les droits de l’homme et du citoyen-. Nous avons eu peur. Nous avons oublié la religion, déserté le culte, foulé aux pieds les règles élémentaires de la morale, craché sur l’éthique. La voie de la servitude nous est ouverte. Demain nous aurons affreusement honte de ce que nous avons fait. Il sera trop tard.
La démocratie est morte emportée par le Covid-19 et son traitement pro-chinois.
Les Chinois sont convaincus « que la race blanche va disparaître, anéantie par la dénatalité ; et la race noire par le sida. L’avenir est à l’homme jaune, accessoirement, aux « barbares cuivrés », Indiens et Arabes. » (Alain Peyrefitte, La tragédie chinoise).
Place à la gestion mondialisée du troupeau des vivants, place à la biocratie.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.
Très bon article à mon sens, mais je ne crois pas que la Chine et autres asiatiques : orientaux et moyen-orientaux, ne réussissent sans tôt ou tard en payer le prix fort. Car l’article me fait penser à un génocide planifié ! N’oublions pas que l’Europe a résisté et résistera encore et toujours, malgré les dirigeants qui avaient collaboré avec l’ennemi, et qui collaborent à nouveau aujourd’hui.
“N’oublions pas que l’Europe a résisté et résistera encore et toujours, malgré les dirigeants qui avaient collaboré avec l’ennemi”
Ah bon ? À part la Grande-Bretagne de Churchill, je ne vois pas qui en Europe a résisté à l’Allemagne nazie – puisque c’est manifestement ce à quoi vous faites allusion…
Sachant que la Grande-Bretagne actuelle n’est plus celle de Churchill…
Jacques Ady, il me semble bien que le Général de Gaulle a dirigé la Résistance Française Extérieure à la France, depuis Londres et a soutenu la Résistance Française Intérieure qui luttait dans le Pays contre l’ennemi envahisseur !
Ceci prouve bien, que la Résistance a existé et existera toujours. Ne perdons pas espoir………
Certes, mais cette Résistance était très minoritaire, et ce que l’on regarde, c’est ce que disent et font la majorité des gens…
Le gouvernement légitime (élu) de la France a signé l’armistice, via Pétain, et engagé une politique de collaboration avec les nazis dès 1940, cela c’est une certitude. Certains gouvernements ont au moins eu la dignité de refuser tout compromis avec Hitler, en s’exilant à Londres (gvts polonais, belge, néerlandais notamment).
Si vous lisez l’histoire de la France Libre, vous constatez que bien peu nombreux furent les Français qui en avaient la possibilité (notamment les militaires stationnés hors de la métropole : en Angleterre, en Afrique du Nord… mais aussi des non militaires) à rejoindre la France Libre : ils préférèrent en masse la soumission à Pétain et à sa politique.
Suivez bien ce Phiphi. Il n’est jamais à une obsession près.
Quand ses 2 neurones s’entrechoquent, ça donne ça.
@ niou
Peu importe le nom du conquérant. Notre démographie éteinte, l’invasion migratoire d’hommes assistés nourris à la violence tribale, le coût de l’emploi par des charges et une imposition folles et la perte de toute foi en notre supériorité technique, intellectuelle et créative nous enferment dans un état de dépendance et de subordination. Le maître peut changer d’identité – chinois, arabe, bruxellois – ce n’est pas tant la question : l’homme blanc s’est placé dans une servitude volontaire dont il ne pourra échapper qu’au prix d’un retour en force au plus près de ses traditions.
Fleur de Lys, tout à fait d’accord mais je pense que ce sera surtout un retour de la Force tout court, avec un retour aux traditions et valeurs chrétiennes et non “franc-maçonniennes” !
Comme si la guerre n’avait jamais quitté le sein de l’arène politique…
Autre temps, autres mœurs, peut-être, mais les armes font les mêmes choses.
Et malheureusement avec ces primitifs on en revient aux mains avant de sortir les couteaux et les flingues !
L’islam est une vindicte qui vient et nécessite de se défendre ou bien le massacre aura lieu !
C’est pas l’Inde qui me contradirra !
A l”épée indienne, je préf!re le sévolver d’ordonance britanique.
Bien à vous
révolver hum.
« nous sommes en guerre » répétée six fois par le président de la République, lors de la même allocution.”
Sur un tel propos, il aurait dû, si sa volonté était réelle, entériner ce “fait” en donnant pouvoir à l’armée pour intervenir sur le territoire Français, mais le risque peut être trop grand de perdre le “pouvoir” sur des situations qui en faîte “arrangent” pour une direction non avouée, mais voulue.
Chti, je partage aussi votre avis…
Macron a dit qu’on était en “guerre”, alors où sont nos armes ? Des attestations à remplir, le port de masques dont on nous a privé pendant des semaines, idem pour le gel hydroalcoolique…. C’est une guerre contre nous déjà, le peuple, totalement asservi à des décisions antinomiques et incohérentes, quitte à se prendre des prunes de 135 balles pour aller acheter du pain. Dangereux, notre cher Macron, qui d’un côté, officiellement, veut protéger la populace en la gardant chez elle, la privant de tout lien social, et de l’autre la rend malade, en favorisant l’expansion du virus, en laissant voter les gens, les laisser s’agglutiner comme des mouches dans les supermarchés (alors que dans le même temps, il est interdit d’être tout seul, pour pêcher à la ligne par exemple….), résultat : confusion la plus totale dans la tête des gens. Ce covid c’est grave ou pas ? Ça touche les jeunes ou les vieux ? Ça touche plus les faibles de santé ? Plein de questions auxquelles on a eu droit à des réponses contradictoires, à grand renfort d’experts mandatés sur des plateaux TV, perso, je ne porte pas aux nues le Pr. Raoult, mais je le respecte pour tout ce qu’il fait, qu’il essaye de faire, malgré les bâtons dans les roues qu’on lui met. Pendant ce temps, nous. En bon mouton, on subit, à t-on le choix ? Je pense que le prochain mouvement de gilet jaune, tournera à du “cramoisi”, telle la rancœur et le ressentiment contre ce gouvernement est fort. Qui sème le vent récolte la tempête, ou plutôt on récolte que ce que l’on sème… Je plains ce pauvre gouvernement, qui privé d’une confiance du peuple, persiste dans son désir de l’écraser, et peu importe s’il y a de la casse, c’est de la “perte acceptable”. Ils feront tout pour s’exonérer de leurs fautes et responsabilités, et diront qu’ils n’étaient pas au courant de tout, ont fait au mieux compte tenu des informations disponibles à l’instant T… blablabla. Enfumage, quand tu nous tiens…. Alors soit les populations continuent ainsi, à vivre dans une nouvelle pauvreté généralisée, à n’avoir aucun recul par rapport au pouvoir en place. À dire amen à toutes les lois et les façons de vivre que les puissants veulent imposer, à grand renfort d’endoctrinement et de répression. Soit les peuples se réveillent, guidés par un besoin de liberté (et pas de sécurité, car par ce moyen fallacieux, on subit ce qu’on ne veut pas) et font du vide dans le secteur politico-socio-economique, et là, les peuples auront du sursis…
L’Occident semble baisser les bras; mais pourquoi? L’idéologie qu’il véhicule est la primauté de l’individu libre et responsable sur l’Etat. Pourquoi diable l’Occident abandonnerait-il cette belle idéologie? Il s’est semble-t-il converti à l’idée socialiste de la primauté de l’Etat sur l’individu. Mais le socialisme a toujours et partout échoué. Pourquoi faudrait-il l’adopter? C’est incompréhensible.
Dieu . Et la testostérone , les baloches , les poils quoi !!
Bien des jeunes hommes sont à mes yeux des chochottes efféminées . Je suis horrifié de voir la différence entre eux , et moi à 24 ans jeune ingénieur sur mon premier chantier pétrolier en Afrique .
Et Dieu a été remplacé par l’ordi/tablette/téléphone/jeu vidéo/casque de RV : on s’isole et on ne pense plus .
Ce n’est malheureusement que le commencement des douleurs. Trop d’iniquités (avortements, adultères, lois en tout genre défiants les lois de Dieu, etc.… ).
“J’ai exterminé les nations et leurs tours d’angle sont en ruine : j’ai rendu désertes leurs places, si bien que personne n’y passe. Leurs villes ont été détruites, sans qu’il y soit resté un seul homme, et sans qu’il y ait aucun habitant. Et je disais : Si seulement tu me craignais et acceptais la correction ! et sa demeure ne serait pas retranchée, quelle que soit la punition que je lui envoie. Mais ils se sont levés de bon matin, ils ont corrompu toutes leurs actions. C’est pourquoi attendez-moi dit, Dieu, le jour où je me lèverai pour le butin, car j’ai résolu de rassembler les nations et réunir les royaumes pour répandre sur eux mon indignation et tout l’ardeur de ma colère car toute la terre sera dévorée par le feu de ma jalousie. Soph 3/6-8.”
Dieu ne dort pas bien au contraire, il attend. Par amour, il ne veut que personne périsse. Mais maintenant les jours sont comptés….
Soyons pas pressés, ce n’est que le début de la fin de la
LIBERTÉ
Bravo mon cher Sydney pour la pertinence de ton analyse que je partage sans réserve. Nous n’aurons bientôt plus le loisir de dîner ensemble avec Isa dans le quartier de ton ancienne conquête (féminine), que tu m’avais d’ailleurs soufflée. C’est de l’histoire ancienne. Pour l’heure, si le peuple abdique tout libre-arbitre au nom d’une conception de l’obéissance aveugle à la nouvelle norme, qui n’est autre que celle de son écrasement par la peur, au nom d’une sécurité illusoire toujours promise et d’un assistanat toujours sollicité, c’est qu’il le souhaite intrinsèquement. Nos prières et suppliques pour un réveil de l’opinion n’y pourront rien, et ce d’autant que nous serons bientôt taxés de comportement anti-social quand viendra l’heure du contôle sur nos vies personnelles par la mise en place d’un certificat d’identité numérique auquel nous ne pourrons nous soustraire sous peine d’être marginalisés, voire exclus de la société civile. Ce projet s’inscrit en effet dans un vaste projet promulgué par un groupe très puissant dénommé ID2020, soutenu par les Nations Unies, la fondation Rockefeller (co-fondateur des Bilderberg et de la commissiion Trilatérale) et la société Microsoft fondée par Bill Gates. La dernière fois que ce dernier a été photographié, c’était en compagnie de Merkel et de Macron, qui sont un peu leur obligé !!…
Énorme. Vincent Lindon, aujourd’hui 6 Mai 2020 :
https://www.youtube.com/watch?v=EdZBZUN2t-4
Très marxisant comme discours quand même… (d’ailleurs publié sur la chaîne de Médiapart)
Ce type de discours, même s’il contient quelques vérités, est saoulant. (j’ai arrêté à la moitié, quand il a commencé à parler d’un impôt sur les “grosses fortunes”…)
@ Jacques Ady
Je l’ai écouté en entier. Le milieu du discours est le plus consensuel et pertinent : l’état déplorable de pénurie des soignants et un hommage aux professions qui continuent de servir et alimenter la France. Avec une expression choc : aux premiers de corvée succèdent les premiers de corvée, méprisés hier, encensés aujourd’hui.
La fin du discours parle de contre pouvoirs et de sanctions contre les politiques. Pourquoi pas….
Mais une bonne partie du discours reprend la rhétorique des riches et des pauvres, prendre aux uns et donner aux autres, fustigeant les exilés fiscaux qu’il veut déchoir de la légion d’honneur. Et une nouvelle taxe nommée Jean Valjean (!) pour les plus démunis. Bref, du simplisme gauchiste à l’état pur, sans se demander comment concilier la réduction régulière du volume des riches et l’accroissement constant de l’assitanat…
Quant à l’immigration et l’islamisation, les associations grassement payées par l’argent public pour chasser toute résistance, et l’ensauvagement de la société qui coûtent bien plus qu’un Delon en Suisse, pas un mot, on est sur mediapart il est vrai.
C’est le discours gauchiste (tendance mélenchoniste) typique. On dénonce vigoureusement Emmanuel Macron – et sur certains points “on” a raison – mais ce n’est pas pour réclamer que nous soient rendues nos libertés et que le poids écrasant de l’État dans ce pays diminue – de ce point de vue Pierre Cassen est beaucoup plus pertinent – , mais au contraire pour réclamer toujours plus d’État, donc moins de libertés. C’est un discours qu’on a de plus en plus entendu chez les Gilets Jaunes au fil du temps, à mesure que le mouvement se gauchisait. Que Vincent Lindon donne donc l’exemple, et redistribue une part de ses revenus et de son capital à ceux qui souffrent vraiment, on en reparlera après.
Ce qui me chagrine est qu’une telle vidéo ait tant de succès : ça montre que la mentalité française est profondément imprégnée de gauchisme.
@ Jacques Ady
Que ce discours ait des relents gauchistes, c’est une certitude, et pas une surprise compte tenu du milieu culturel dont est issu Vincent Lindon.
Dommage que vous n’ayez pas visionné le seconde moitié plutôt que la première: c’est la plus intéressante et la plus réaliste contre l’exécutif et ses dérives.
C’est mécanique: plus un gouvernement s’attribue du pouvoir, plus sa corruption augmente (voir Les voraces de la république, nous sommes en plein dedans).
Quant à ce fameux impôt sur les grandes fortunes, c’est une vieille chimère française qui de toutes façons a toujours produit l’effet inverse de ce pour quoi elle est conçue, puisque dans tous les cas elle fait automatiquement partir les fortunés, les cerveaux et les plus talentueux avec. Cet impôt, je suis contre.
Néanmoins, lorsqu’on sait qu’un groupe Total (pour ne citer que lui) fait un bénéfice annuel de 13 milliards d’€ quelle que soit la cherté de l’essence et sa taxation à la pompe (laquelle a pris 23% d’augmentation dès l’arrivée de Macron, rappelons-le) et qu’à l’opposé de la chaîne la démocrature française préssurise les PME, les entrepreneurs, les artisans et les indépendants jusqu’à la moelle, c’est qu’entre les deux il y a effectivement un gros problème à résoudre.
Ça ne date pas de Macron, je suis d’accord, mais vu comment il mène sa barque, il faut dire stop.
@ Jacques Ady
C’est triste en effet que la facilité l’emporte dans les esprits et que les Français ne voient pas qu’on en vient “toujours à manquer de l’argent des autres” comme disait Thatcher et qu’à vouloir distribuer sans cesse l’argent on obtient le Venezuela, pas la Suisse.
C’est ce qui me fait penser que Macron a de beaux jours devant lui, car j’évolue au milieu de gens qui travaillent et se sont enrichis par leurs efforts et sont macroniens pour cette raison : pour cesser d’être la vache à lait qui entretient l’assistanat et que l’on méprise et jalouse par ailleurs. Ils ne voient guère que cela en Macron et ils sont loin d’être les seuls.