
Une guerre sans merci a démarré. Pas tant entre Joe Biden et Donald Trump pour la présidence, mais entre les médias et le peuple américain, qui refuse pour l’instant d’innocenter Joe Biden.
La guerre que les médias ont déclenchée contre les Américains utilise toutes les cordes du journalisme militant, comme ce titre du Washington Post qui pour Brett Kavanaugh parlait « d’agression sexuelle », et pour Joe Biden, d’un « incident ».


Globalement, et comme je le prédisais dans mon précédent article (1), la fondatrice du mouvement #MeToo a donné le feu vert aux journalistes, en déclarant que Joe Biden est « éligible ».
Tout ça après plusieurs années de battage incessant pour réclamer la mort sociale et des poursuites judiciaires sans merci contre les hommes accusés d’agression sexuelle, ce n’est pas très propre, mais c’est ainsi que fonctionne la gauche.
Seulement 24% des électeurs croient Biden
Les médias ont rompu leur silence, ils commencent à parler du viol de Tara Reade par son ex-patron. Pour le défendre.
Pour rappel, Mme Reade, alors collaboratrice du sénateur Biden, l’a accusé de l’avoir violée dans un couloir semi-privé du Sénat en 1993, et plusieurs témoins crédibles à qui elle en avait parlé à l’époque, ont apporté leur témoignage, et une vidéo d’époque a été retrouvée – j’y reviens en détail plus bas, car nous avons chaque jour de nouveaux lecteurs.
Les médias ont donc brisé le silence, mais pour défendre Joe Biden. C’était prévisible et urgent.
- Prévisible parce qu’ils sont d’une malhonnêteté prévisible (oui, j’ai un peu pitié pour les imbéciles heureux qui croient encore que les journalistes font du journalisme, ou pire, pour ceux qui s’imaginent que les journalismes mentent sur certains sujets et disent la vérité sur d’autres).
- Urgent, car les premiers sondages montrent que pour l’instant, les Américains croient plus Tara Reade que Joe Biden. Je dis « pour l’instant », car les médias ne font que s’échauffer, ils ne sont pas encore montés en puissance.
Un sondage national (2) réalisé par l’organisme Rasmussen auprès des votants a déterminé que :
- Seulement 24% des électeurs croient que l’ex-vice-président dit la vérité.
- 34% des personnes interrogées croient que Tara Reade dit la vérité.
- Près de 4 électeurs sur 10 – soit 41 % – sont indécis.
- 62 % déclarent avoir entendu parler du viol,
- Seulement 26 % l’ont suivie de très près. La raison est claire et voulue : il y a un black-out médiatique total sur l’affaire, un contraste frappant avec la couverture 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 des accusations portées contre le juge à la Cour suprême des États-Unis Bret Kavanaugh.
→Pourquoi le black-out des médias : parce que plus les gens sont informés des détails de l’agression, plus ils ont tendance à croire l’accusatrice. Moins ils sont informés, et plus ils ont tendance à croire la version de Joe Biden du fait de l’honorabilité de sa position et sa notoriété.
- Ainsi, parmi ceux qui ont suivi l’affaire de près, 60% croient que Tara Reade dit la vérité.
Détail intéressant du sondage, alors que sans surprise les Républicains (48%) sont plus susceptibles que les Démocrates (21%) de croire Mme Reade que Joe Biden, ce sont les électeurs indépendants, ceux qui ne sont affiliés à aucun des deux partis, qui décident des élections. Et ils sont beaucoup plus nombreux à croire l’accusatrice plutôt que M. Biden, 36% contre 16%, respectivement.
- Et 30% des personnes interrogées pensent que les médias vont couvrir l’accusation de viol contre Biden autant qu’ils l’ont fait pour Kavanaugh (25% ne sont pas sûr).
Joe Biden fait interdire l’accès à ses archives

Tara Reade a déclaré que selon elle, les documents sénatoriaux de Biden sont conservés à l’université du Delaware, et qu’ils contiennent probablement des notes et d’autres documents personnels qui prouvent ses accusations.
Suite à cela, Biden a refusé l’accès à ses documents du Sénat (3) qui pourraient faire la lumière sur les affirmations de son accusatrice, et au lieu de cela, il a envoyé des agents de son équipe pour examiner les dossiers.
« Biden a refusé l’accès public à ses archives sénatoriales, même si elles peuvent contenir des documents qui pourraient faire la lumière sur les accusations de Reade – et même si ses propres agents de campagne ont eux-mêmes accédé à ces documents au cours de l’année écoulée ».
https://www.businessinsider.com/biden-refuses-open-senate-papers-accusers-claims-2020-4
Hypocritement, la campagne Biden a déclaré que c’est le travail des journalistes de vérifier la crédibilité des allégations, mais elle refuse de laisser les journalistes consulter ses dossiers au Sénat.
Business Insider a enquêté (3), et découvert que :
« Andrea Boyle Tippett, porte-parole de l’Université du Delaware, a confirmé à Insider que des personnes de la campagne ont accédé à un certain nombre de documents depuis que Biden a annoncé sa campagne présidentielle au printemps 2019 ».
https://www.businessinsider.com/biden-refuses-open-senate-papers-accusers-claims-2020-4
Complicité active de l’université du Delaware

Pour tenter de comprendre pourquoi l’université du Delaware refuse de donner accès aux journalistes d’investigation aux dossiers concernant Joe Biden, un comportement extrêmement rare et qui soulève de nombreuses questions, Fox News a enquêté, et mis en lumière (4) qu’il existe de nombreux liens financiers et personnels entre Joe Biden et le conseil d’administration de l’université.
Au moins sept membres du conseil d’administration de l’université du Delaware ont fait des dons aux campagnes politiques de Biden (4).
De nombreux hauts-fonctionnaires du conseil d’administration de l’université du Delaware, qui refuse de divulguer les dossiers du Sénat de Joe Biden malgré une promesse antérieure de le faire, ont des liens personnels et financiers étroits avec l’ancien vice-président, comme le montrent les dossiers examinés par Fox News.
Le président du conseil d’administration a même acheté la maison de Biden en 1996 pour 1,2 million de dollars, ce qui serait un prix « élevé » étant donné son état.
https://www.foxnews.com/politics/university-of-delaware-execs-which-are-keeping-bidens-senate-records-secret-have-close-ties-to-the-former-vp
- Biden a déposé 1 875 boîtes de « photographies, documents, bandes vidéo et fichiers » et 415 gigaoctets de documents électroniques à l’université du Delaware en 2012 (5).
- L’université a d’abord déclaré qu’elle comptait mettre ces documents « à la disposition du public deux ans après le dernier jour de mandat de M. Biden » (5).
- En avril 2019, quelques heures à peine avant que Biden n’annonce sa candidature à la présidence, l’université a changé d’avis (6) et a déclaré que les documents ne seraient pas publiés avant le 31 décembre 2019 ou deux ans après que Biden « se retire de la vie publique », selon la dernière éventualité.
- Même le Washington Post (7), pourtant très anti-Trump, et The Atlantic (8), un autre média de gauche, sont furieux. Ils ont tous les deux déclaré que Biden doit demander à l’université de donner accès aux dossiers, en disant :
« Ils pourraient contenir la confirmation de toute plainte déposée par Mme Reade, soit par les canaux officiels du Congrès, soit auprès des trois autres employés qu’elle prétend avoir informés non pas spécifiquement de l’agression présumée, mais plus généralement du harcèlement ».
Comment une agression sexuelle peut cacher une affaire de corruption
L’interdiction d’accès aux archives de Joe Biden par l’université du Delaware est non seulement contraire au règlement de l’université (9), mais elle a permis de déterrer une vieille affaire de corruption présumée qui implique Joe Biden.
- L’actuel président du conseil d’administration de l’université du Delaware s’appelle John Cochran. En plus de bloquer l’accès à des dossiers potentiellement compromettants, Fox news a appris (4) qu’il est un donateur de longue date de Biden. Ce n’est pas interdit, mais ça aide.
- Cochran est également l’ancien PDG de MBNA, le deuxième plus grand émetteur de cartes Visa et Mastercard du pays, racheté par Bank Of America en 2006.
Dans un article (10) de janvier 1998 intitulé « Le sénateur de MBNA », Byron York a raconté comment Cochran, alors vice-président de MBNA, a payé « le prix fort » (1,2 million de dollars pour une maison qui nécessitait d’importants travaux et valait en réalité 30 à 50% de moins) pour la maison de Biden en février 1996, juste avant sa réélection au Sénat, et que « MBNA a donné à Cochran beaucoup d’argent – 330 000 dollars – pour l’aider à couvrir les « dépenses » liées à l’achat de la maison. Autrement dit, MBNA a aidé Cochran à payer le prix demandé sans discuter un centime, dans un quartier où au même moment, toutes les maisons étaient vendues près de 20% en dessous du prix demandé.
Et comme par magie…
- Quelques mois après la vente, alors que la réélection de Biden était en cours, les dirigeants de MBNA ont généreusement contribué à sa campagne par une série de dons coordonnés qui ont permis de contourner les limites des contributions du comité d’action politique de MBNA.
- Peu après l’élection, MBNA a engagé le fils de Biden, Hunter, déjà impliqué dans deux affaires de corruption en Chine et en Ukraine, à un poste de cadre supérieur pour lequel il n’avait aucune formation ou compétence.
- En 2005, Joe Biden a voté avec les organismes financière de cartes de crédit pour durcir la loi sur les faillites personnelles et protéger les banques, en approuvant un projet de loi qui protège les montants dus aux cartes de crédit.
→Dans un article publié le 21 octobre 2015 (11), le média de gauche Salon évoquait cette corruption de Joe Biden comme la raison pour laquelle un Démocrate ne peut pas lui apporter son vote :
« La plus grande trahison de Joe Biden : Son vote au Sénat qui rend difficile le soutien à une candidature de Joe Biden »
Le mal que le vote a fait aux Américains de la classe moyenne, en particulier lors des événements écrasants de la récession quatre ans plus tard, est incommensurable.
La loi a rendu presque impossible pour les familles moyennes de déposer une demande de protection contre les faillites qui vise à les libérer de presque toutes les dettes.
La loi [votée par Biden] a institué un tout nouveau test qui empêche les familles très endettées de se libérer de leurs dettes non garanties comme les cartes de crédit.
Autant vous dire tout de suite qu’en 2020, Salon a oublié sa promesse de ne pas soutenir Biden.
Des témoignages solides en faveur de la thèse du viol
- N° 1 : La mère de Tara Reade, qui a téléphoné à l’émission de télévision de Larry King pour se plaindre du traitement réservé à sa fille dans le bureau d’un sénateur de Washington.
- No. 2 : Le frère de Reade, qui a confirmé que Reade lui avait parlé de son agression sexuelle au moment où elle s’est produite.
- No. 3 : Son ancienne voisine Lynda LaCasse, qui a confirmé que Reade lui avait parlé de l’agression il y a plusieurs décennies, et qu’elle se souvient « qu’il lui a soulevé sa jupe et mis un doigt dans le vagin ».
- No. 4 : Un autre ami de Reade, qui a confirmé que Reade lui a parlé du viol au moment où il s’est produit.
- No. 5 : Lorraine Sanchez, ancienne collègue de Reade, qui dit que Reade lui a parlé d’une agression sexuelle commise par son patron à Washington alors qu’elles travaillaient ensemble des années plus tard en Californie.
Enfin, et il est assez rare que cela se présente, mercredi, le New York Times a critiqué (12) la campagne Biden, en déclarant à Fox News que Biden fait circuler une désinformation aux responsables Démocrates concernant leur reportage.
C’est cette désinformation que vous lirez dans les médias français lorsqu’ils en parleront.
La campagne Biden, explique le Times, a faussement prétendu que le Times a réfuté les accusations de Reade, alors qu’en réalité, il a trouvé une certaine corroboration.
Couverture médiatique à géométrie variable
- Selon le Washington Free Beacon (13), Biden a réalisé 19 interviews depuis l’accusation de Tara Reade, et aucune des 142 questions auxquelles il a été confronté n’a abordé le sujet.
- Selon Media Research Center, dans le mois qui a suivi l’accusation de Reade, ABC et NBC n’ont rien diffusé à ce sujet, et CBS News n’a consacré que 63 secondes au sujet.
- Dans les 12 jours qui ont suivi les accusations contre Kavanaugh, les trois mêmes chaînes ont consacré six heures de leurs journaux télévisés du matin et du soir au scandale.
Des journalistes se rebiffent, ils sont immédiatement attaqués
McGowan dans une déclaration émouvante, demande que le « sale type » Biden abandonne la course
1 Le hashtag #FireChrisHayes (#VirezChrisHayes) est apparu et a immédiatement fait du buzz sur Twitter après que le journaliste de MSNBC, la chaîne la plus à gauche des Etats-Unis, ait parlé des allégations d’agression sexuelle de Biden.
Chris Hayes a déclenché une réaction très forte à gauche parce qu’il a été le premier animateur sur une chaîne câblée à couvrir à l’heure de pleine audience les accusations de viol par l’ancienne assistante de Joe Biden, avec le hashtag « FireChrisHayes » sur Twitter.
2 Après que Tarana Burke, la fondatrice du mouvement #MeToo ait déclaré que Biden était « éligible » (16), la célèbre commentatrice Rose McGowan a dénoncé (14) le Parti démocrate, et elle s’attend à être très durement attaquée par les femmes du parti, par les militantes féministes, et par les journalistes, parce qu’elle dénonce l’hypocrisie ambiante.
« Les Républicains ont toujours été dépeints comme les méchants, et je les ai toujours considérés davantage comme une secte, mais maintenant je me rends compte que les Démocrates et les médias le sont aussi. Grands et petits », a écrit Mme McGowan dans une déclaration émouvante mercredi, qui faisait suite à son appel lundi pour que le « sale type » Biden abandonne la course (15).
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
- L’agression sexuelle dont Joe Biden est coupable
- https://www.rasmussenreports.com/platinum/political_tracking_crosstabs/april_2020/crosstabs_biden_sexual_harassment_april_28_29_2020/
- https://www.businessinsider.com/biden-refuses-open-senate-papers-accusers-claims-2020-4
- https://www.foxnews.com/politics/university-of-delaware-execs-which-are-keeping-bidens-senate-records-secret-have-close-ties-to-the-former-vp
- http://www1.udel.edu/udaily/2012/jun/library-biden-papers-061112.html
- https://www.washingtonpost.com/politics/joe-bidens-senate-records-could-answer-questions-about-his-past-actions–but-hes-keeping-them-secret/2019/07/11/7d0dd222-a347-11e9-bd56-eac6bb02d01d_story.html
- https://www.foxnews.com/media/washington-post-biden-address-tara-reade-claims-release-relevant-records
- https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2020/04/biden-should-release-his-papers/610801/
- https://cpb-us-w2.wpmucdn.com/sites.udel.edu/dist/3/8390/files/2019/09/BOTBylaws.pdf
- https://spectator.org/63981_senator-mbna-our-january-1998-issue/
- https://www.salon.com/2015/10/21/joe_bidens_greatest_betrayal_the_one_senate_vote_that_makes_it_hard_to_support_a_biden_run/
- https://www.foxnews.com/media/ny-times-biden-camp-talking-points-inaccurately-describe-tara-reade-report
- https://dailycaller.com/2020/04/30/the-legacy-medias-failing-biden-cover-up/
- https://www.dailywire.com/news/after-metoo-movement-founder-says-biden-can-still-be-electable-rose-mcgowan-denounces-democratic-party?%3Futm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=dwtwitter
- https://www.dailywire.com/news/rose-mcgowan-unloads-on-joe-biden-in-demanding-he-drop-out-you-are-a-creep
- https://www.dailywire.com/news/metoo-movement-founder-on-biden-sex-assault-allegations-he-can-be-accountable-and-electable
Un simple commentaire sur cet article car je me méfie beaucoup de ces affaires sortant 2 ou 3 décennies après des faits supposés et, par ailleurs, je n’ai pas besoin de connaitre la vie intime de M Biden pour espérer qu’il soit battu.
Mon commentaire donc est par rapport à ces 5 « témoignages » émanant de parents (mère, frère) ou amis (collègue, voisin, ami).
Devant une cour, ces témoignages de proches ne valent pas tripette.
Et quelles preuves de son innocence une personne accusée de viol 25 ans après des faits supposés peut elle apporter ?
On en est donc réduit au jugement de l’opinion qui croira selon des critères subjectifs les dires de tel plutôt que de tel autre.
Parlons plutôt politique et économie.
@Bruno : Il y a prescription, cela n’ira pas devant un tribunal. Le « tribunal » sera l’opinion publique. Comme pour Kavanaugh.
Devant une cour, ces témoignages, au contraire, auraient beaucoup de poids, puisque généralement, les affaires de viol n’impliquent que deux personnes, et les jurés doivent déterminer qui des deux est le menteur, en s’appuyant sur la crédibilité des témoignages.
M Grumberg,
Je ne sais ce qu’il en est du droit américain mais en France, pour qu’un témoignage soit accompli sous serment, et possède donc valeur juridique, il faut que le témoin ne soit ni parent, ni ami avec l’accusé.
Je trouve dangereux que le « tribunal » soit celui de l’opinion publique. Il n’y a pas plus versatile. Et son jugement sera celui de l’émotion: qui ne sera pas troublé par les larmes d’une mère ou les paroles d’un ami redevable ?
Entre un parent de la présumée victime qui dira « elle me l’a dit et elle ne ment jamais » et un proche du présumé coupable qui affirmera: « je le connais depuis toujours, il est incapable d’un tel méfait ! », qui persuadera les foules 25 ans après les faits évoqués ? Celui qui dit la vérité ou celui qui dit ce que la foule est alors encline à croire ?
Pour moi en politique seules comptent les idées et les faits avérés.
Le reste est de l’ordre du roman feuilleton.
on s’en fout de la Cour !!
Quel média à part DREUZ démonte en décortiquant les méthodes des prétendu(e)s Chevali(ers)(ères) Blanc(he)s du JOURNALISME . Ce sont les Messag(ers)(ères) Puant(es) de la DESINFORMATION.
Après il sera possible de parler POLITIQUE et ECONOMIE , d’en débattre et de voter en toutes connaissances de cause
Vous parlez de deux choses différentes: dénoncer la mauvaise foi de journalistes de gauche est nécessaire.
Tomber dans leurs travers (car si la même personne dénonçait Trump pour des faits similaires avec les mêmes témoins, qu’en serait-il dit ici ?) n’est pas glorieux.
Bien au contraire, parler politique et économie est pour moi primordial.
Ce qui s’est passé ou non il y a 25 ans dans un couloir du sénat, alors que les faits sont prescrits et que tout se joue sur la paroles de témoins proches de la victime, m’importe peu.
Cher Monsieur Grumberg, et que pensez-vous de cette déclaration rapportée par l’AFP ?
« Donald Trump, lui-même visé ces dernières années par plusieurs accusations de harcèlement et agressions sexuelles, a affirmé jeudi avoir été «faussement accusé de nombreuses fois». «Il pourrait s’agir de fausses accusations», a-t-il déclaré à propos de celle visant son rival démocrate. «Je pense qu’il devrait y répondre», a-t-il ajouté. «
Trump n’a pas exactement dit cela, mais à peu près. Je pense qu’il ne veut pas interférer pour l’instant, car il veut voir comment ça va évoluer. Ceci étant, AFP ment, il n’a jamais été accusé de harcèlement et agressions sexuelles avec la moindre crédibilité, c’est pourquoi les médias n’ont jamais réussi à faire monter la mayonnaise avec les accusations.
Bonjour Monsieur Grumberg,
une plainte a-t-elle été déposée dans un commissariat? Si oui, un procès aura-t-il lieu (hormis le fait que la plaignante puisse se rétracter)? Alors les médias pourront faire tout ce qu’ils veulent, le procès sera inévitable et ils devront en parler. Il vaut mieux pour lui que ce soit avant l’ élection de novembre
Cordialement
de tout façon le Washington Post ont perdu tout forme de crédibilité lorsqu’il avait afficher a la première page concernant le chef de l’état islamique qui était * * un chef charismatique religieux assassiné par Trump ….. il y a aussi a ABC News le silence total d’une enquête journalistique concernant * * epstein * * car l’animatrice des nouvelles a ABC News avait été filmé a son insu lorsqu’elle parlait avec d’autre collège donc si les démocrates ont de la sympathie pour biden alors Trump a tout les arguments pour gagner
Oui, une plainte a été déposée. Non, un procès judiciaire n’aura pas lieu, il y a prescription, mais un procès devant l’opinion publique, oui.
quel scénario….cela finira à hollywood
Dans tous les cercles de pouvoir et d’argent, des agressions sexuelles ont lieu, quel que soit le bord politique. Certaines femmes avides et sans scrupule vont s’y soumettre (la fin justifie les moyens), d’autres, horrifiées et vertueuses, vont en souffrir toute leur vie. L’Occident chrétien a encore le sens de ce qui est juste, respectable et moral : il condamne, enquête, poursuit. Le monde africano musulman ou arabe ne s’embarrasse guère de tels scrupules : agressions sexuelles, viols (et mutilations) appartiennent au domaine de la normalité et même du droit. Une partie de la gauche occidentale opère une rupture. Elle abandonne le logiciel d’indignation normale du monde occidental pour banaliser et censurer, par idéologie. Mais je pense que le problème est de toute façon plus profond, il vient d’une dépréciation de la femme entamée avec la libération des moeurs depuis mai 68 (dépréciation qui s’est aussi paradoxalement accompagnée de droits nouveaux liés au féminisme). Droits nouveaux et solitudes nouvelles aussi…
…le candidat démocrate ne le sera plus longtemps. Il ne faut pas être Kassandra. Le raisonnement sera intéressant.
The truth for Biden is forbidden, but if it’s forbidden, it’s for Biden!