Publié par Guy Millière le 17 mai 2020

Puis-je le dire ? Je regarde la France de loin, avec une tristesse croissante.

La France a déjà eu des ministres et des présidents nuls, mais pas à ce degré.

La France a déjà eu, aussi, des ministres et des présidents criminels, mais pas à ce degré non plus.

Il est vrai, me dira-t-on, qu’auparavant, il n’y avait pas eu de pandémie, mais la pandémie n’est pas une excuse.

Il va devenir difficile de faire le compte des comportements ineptes adoptés par le gouvernement et le président Macron et on peut se demander s’ils sont idiots, crapuleux ou les deux à la fois.

Il n’est, hélas, pas difficile de décompter les victimes de ce qu’il faut bien appeler des homicides.

Le décompte lugubre a été, des semaines durant, annoncé chaque soir par Jérôme Salomon.

Certaines morts étaient inévitables, mais pas toutes, non, vraiment pas toutes, et que, sur une planète qui compte près de deux cents pays, la France fasse partie des cinq premiers en nombre de victimes par million d’habitants est infiniment davantage que consternant.

Entendre le Premier ministre dire, comme il l’a encore dit récemment, qu’il n’y a “pas de traitement” pour le Covid 19 relève de la non-assistance à personnes en danger.

Seuls les crétins, les cuistres, les vendus à l’industrie pharmaceutique peuvent faire semblant d’ignorer qu’il y a un traitement qui marche et qui est désormais utilisé sur la terre entière par plus de la moitié des médecins qui soignent la maladie. Apparemment, le Premier ministre appartient à l’une des trois catégories susdites : crétin, cuistre, ou vendu à l’industrie pharmaceutique.

Même ceux qui ne lisent que la presse française savent presque tout de la comédie des masques, inutiles, puis très utiles, indisponibles parce que détruits, très rares, et enfin, maintenant, moins rares.

Le rôle clownesque de Sibeth N’diaye dans cette comédie ne fait rire qu’elle-même.

Ceux qui ne lisent que la presse française savent aussi presque tout de l’absence de tests et de respirateurs, du courage qu’il a fallu au personnel soignant des hôpitaux pour agir pendant des semaines sans moyens de protection.

Seuls ceux qui lisent la presse étrangère ou qui se tournent vers les réseaux sociaux ou quelques émissions de radio politiquement incorrectes savent que les médecins de famille se sont vus retirer la liberté de prescrire, et sont menacés de radiation par le Conseil de l’ordre s’ils outrepassent les ordres qui leur ont été donnés. L’hydroxychloroquine, hors de Marseille et de quelques hôpitaux a été très difficile à trouver, sauf pour ceux qui connaissaient un revendeur et qui devaient l’acheter sous le manteau, comme si c’était une dose de cocaïne. Le professeur Raoult, l’un des plus grands infectiologues du monde, a été traité comme un charlatan par des imposteurs. Que Donald Trump ait parlé de lui avec respect n’a rien arrangé.

Très rares sont ceux qui savent que le confinement global et strict qui a été imposé à la population entière était une solution délétère qui ne pouvait qu’entraîner davantage de contaminations (partout où le confinement global et strict a été imposé le nombre de morts a explosé), et qu’imposer une sortie quotidienne limitée à une heure, et à un kilomètre de chez soi, relevait de la mesure coercitive arbitraire édictée par des gens accrochés au pouvoir qui voulaient écraser la population par la soumission obtenue grâce à la peur disséminée.

Pour maintenir la soumission et la peur, le « déconfinement » qui s’amorce n’est pas le retour à la liberté qui, de toute façon, était déjà bien érodée avant la pandémie.

Il y a la limite des déplacements à cent kilomètres, et une multitude d’interdictions qui seront maintenues. Il y a l’interdiction de se promener dans la plupart des parcs, bien qu’on puisse s’entasser dans le métro où la distanciation sociale se réduit à quelques centimètres.

Il n’y aura pas de vacances, ou des vacances très restreintes, qui ressembleront à celles que les Allemands de l’Est pouvaient prendre avant la chute du mur de Berlin.

Il y aura des plages ouvertes sur lesquelles on pourra marcher, courir, mais pas s’arrêter. Pour l’heure on peut regarder une plage de loin, mais pas y poser l’orteil. Restaurants et cafés sont fermés.

Il y a un retour au travail qui ne concernera pas tout le monde, car des commerces et des petites entreprises ne rouvriront plus jamais.

Il y a et il y aura les dégâts économiques, la paupérisation généralisée, la misère pour certains, et la certitude que rien ne sera comme avant, sinon peut-être dans cinq ans, voire dans dix ans.

Il n’y aura, je pense, pas de révolte de la population, plutôt de la résignation. C’est ce qui s’observe pour le moment,

La façon dont la peur a conduit à la soumission et à l’acceptation de la privation de liberté pourrait être riche d’enseignement pour des apprentis dictateurs rêvant de régir une société sur un mode autoritaire. Je ne sais si Macron a dépassé la phase de l’apprentissage, mais des mesures telles que la loi Avia peuvent le laisser penser.

J’aimerais ne pas être pessimiste et penser qu’un sursaut est encore possible, mais, je dois le dire, je suis très pessimiste.

C’était déjà mon cas avant la pandémie. C’est bien plus encore mon cas aujourd’hui.

J’ai parlé il y a quelques mois de l’anesthésie qui permettait de conduire un peuple vers l’euthanasie.

Il faut le dire : l’anesthésie est là. L’euthanasie est en marche. Macron et ses ministres semblent bien décidés à s’en charger.  

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

Adapté d’un article publié sur les4verites.com

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