
A en croire nos manuels, ceux d’hier et plus encore ceux d’aujourd’hui, l’héritage de la Grèce et de Rome ne fut connu que par l’intermédiaire des Arabes…
A en croire nos manuels, ceux d’hier et plus encore ceux d’aujourd’hui, l’héritage de la Grèce et de Rome fut complètement ignoré dans notre monde occidental, de la chute de l’empire romain et du développement du christianisme jusqu’à la «Renaissance» : nuit du Moyen Âge, mille ans d’obscurantisme ! Et d’affirmer, du même coup, que les auteurs de l’Antiquité ne furent connus que par l’intermédiaire des Arabes, traducteurs appliqués, seuls intéressés, seuls capables d’exploiter et de transmettre cette culture que nos clercs méprisaient.
Parler d’«Arabes» est déjà une erreur. Dans les pays d’islam, les Arabes, lettrés et traducteurs, furent certainement bien moins nombreux que les Persans, les Egyptiens et les chrétiens de Syrie et d’Irak. La plupart des textes grecs ont d’abord été traduits en langue syriaque, parler araméen de la ville d’Edesse qui a largement survécu à l’islam et ne dispararait qu’au XIIIe siècle. Au temps d’al Ma’mum, septième calife abbasside (813-833), Human ibn Isbak, le plus célèbre des hellénistes, hôte privilégié de la Maison de la Sagesse à Bagdad, était un chrétien. Il a longtemps parcouru l’Asie Mineure pour y recueillir des manuscrits grecs qu’il traduisait ou faisait traduire sous sa direction. Nos livres parlent volontiers des savants et traducteurs de Tolède qui, au temps des califes de Cordoue, auraient étudié et fait connaitre les auteurs anciens. Mais ils oublient de rappeler que cette ville épiscopale, comme plusieurs autres et nombre de monastères, était déjà, sous les rois barbares, bien avant l’occupation musulmane, un grand foyer de vie intellectuelle toute pénétrée de culture antique. Les clercs, demeurés chrétiens, très conscients de l’importance de transmettre cet héritage, ont tout simplement poursuivi leurs travaux sous de nouveaux maitres.
On veut nous faire croire aux pires sottises et l’on nous montre des moines, copistes ignares, occupés à ne retranscrire que des textes sacrés, acharnés à jeter au feu de précieux manuscrits auxquels ils ne pouvaient rien comprendre. Pourtant, aucun témoin, aux temps obscurs du Moyen Age, n’a jamais vu une bibliothèque livrée aux flammes et nombreux sont ceux qui, au contraire, parlent de monastères rassemblant d’importants fonds de textes anciens. Il est clair que les grands centres d’études grecques ne se situaient nullement en terre d’islam mais à Byzance. Constantin Porphyrogénète, empereur (913-951), s’est entouré d’un cercle de savants, encyclopédistes et humanistes; les fresques des palais impériaux contaient les exploits d’Achille et d’Alexandre. Le patriarche Photius (mort en 895) inaugurait dans son premier ouvrage, le Myriobiblion, une longue suite d’analyses et d’exégèses d’auteurs anciens. Michel Psellos (mort en 1078) commentait Platon et tentait d’associer le christianisme à la pensée grecque. Nulle trace dans l’Église, ni en Orient ni en Occident, d’un quelconque fanatisme, alors que les musulmans eux-mêmes rapportent nombre d’exemples de la fureur de leurs théologiens, et de leurs chefs religieux contre les études profanes. Al-Hakim, calife fatimide du Caire (996-1021), interdisait les bijoux aux femmes, aux hommes les échecs, et aux étudiants les livres païens. A la même date, en Espagne, al-Mansour, pour gagner l’appui des théologiens, fit brûler par milliers les manuscrits grecs et romains de la grande bibliothèque de Cordoue. L’occident chrétien n’a connu aucune crise de vertu de ce genre.
Les « Arabes » ont certainement moins recherché et étudié les auteurs grecs et romains que les chrétiens. Ceux d’Occident n’avaient nul besoin de leur aide, ayant, bien sûr, à leur disposition, dans leurs pays, des fonds de textes anciens, latins et grecs, recueillis du temps de l’empire romain et laissés en place. De toute façon, c’est à Byzance, non chez les « Arabes », que les clercs de l’Europe sont allés parfaire leur connaissance de l’Antiquité. Les pèlerinages en Terre sainte, les conciles œcuméniques, les voyages des prélats à Constantinople maintenaient et renforçaient toutes sortes de liens intellectuels. Dans l’Espagne des Wisigoths, les monastères (Dumio près de Braga, Agaliense près de Tolède, Caulanium près de Mérida), les écoles épiscopales (Séville, Tarragone, Tolède), les rois et les nobles recueillaient des livres anciens pour leurs bibliothèques. Ce pays d’Ibérie servait de relais sur la route de mer vers l’Armorique et vers l’Irlande où les moines, là aussi, étudiaient les textes profanes de l’Antiquité. Peut-on oublier que les Byzantins ont, dans les années 550, reconquis et occupé toute l’Italie, les provinces maritimes de l’Espagne et une bonne part de ce qui avait été l’Afrique romaine? Que Ravenne est restée grecque pendant plus de deux cents ans et que les Italiens appelèrent cette région la Romagne, terre des Romains, c’est-à-dire des Byzantins, héritiers de l’empire romain ?
Byzance fut la source majeure de la transmission
Rien n’est dit non plus du rôle des marchands d’Italie, de Provence ou de Catalogne qui, dès les années mille, fréquentaient régulièrement les escales d’Orient et plus souvent Constantinople que Le Caire. Faut-il les voir aveugles, sans âme et sans cervelle, sans autre curiosité que leurs épices ? Le schéma s’est imposé mais c’est à tort. Burgundio de Pise, fils d’une riche famille, a résidé à Constantinople pendant cinq années, de 1135 à 1140, chez des négociants de sa ville. Il en a rapporté un exemplaire des Pandectes, recueil des lois de Rome rassemblé par l’empereur Justinien, conservé pieusement plus tard par les Médicis dans leur Biblioteca Laurenziana. Fin helléniste, il a traduit les ouvrages savants de Gallien et d’Hippocrate et proposa à l’empereur Frédéric Barberousse un programme entier d’autres traductions des auteurs grecs de l’Antiquité. Cet homme, ce lettré, qui ne devait rien aux Arabes, eut de nombreux disciples ou émules, tel le chanoine Rolando Bandinelli, qui devint pape en 1159 (Alexandre III).
Rendre les Occidentaux tributaires des leçons servies par les Arabes est trop de parti pris et d’ignorance : rien d’autre qu’une fable, reflet d’un curieux penchant à se dénigrer soi-même.
* Jacques Heers, Nouvelle revue d’histoire, n° 1, 2002, p. 51-52.
(Jacques Heers était agrégé d’histoire, a été professeur aux universités d’Aix-en-Provence, Alger, Caen, Rouen, Paris X-Nanterre et Sorbonne Paris IV, où il était directeur du Département d’études médiévales.)
Merci de cette fabuleuse mise au point historique édifiante.
Il est évident et impératif qu’il faille se passer des manuels et autre livres traitant du soi-disant apport culturel arabe.
On pourra se référer à l’ouvrage de Sylvain Gouguenheim « Aristote au Mont Siant Michel »
Livre à lire, relire : parfaitement documenté.
Bonjour,
J’ai failli l’acheter à l’époque. Il est aujourd’hui hors de prix.
Essayez de voir s’il n’est pas disponible en ligne (par exemple en PDF).
L’évêque Isidore de Séville avait, dans sa bibliothèque épiscopale ouverte à tous les lettrés de la région, les ouvrages grecs les plus illustres. Et cela, bien avant l’irruption des Arabes en Espagne.
Que pensez vous du suprematisme Noire qui considère que les Égyptiens étaient en réalité tous des Noirs ,que l ´Afrique a dominé le monde avant la colonisation et qu il existe une structure sociale ,économique ,culturelle entre peuple .Que les Noirs sont les inventeurs de la lampe ,la première voiture ,du téléphone ,que la médecine occidentale a plagié le savoir et les découvertes des encêtres qui connaissaient bien les plantes médicinales pour guérir divers maladies ,que le premier homme avoir découvert les Amériques sont les Noirs ,…..On parle toujours de la transmission du savoir antique ou pré coloniale Arabe mais jamais de la communauté noire qui a participé au développent du monde surtout l ´Europe qui s ´est enrichie des pillages et qui a fait que la France est devenu grâce à l ´Afrique l ´un des pays parmi les plus riches dans le monde ?Je tiens à préciser que je ne partage aucunement cette vision de voir les choses .
On ne pouvait pas s’attendre à autre chose. Comme Lang l’inculte du monde arabe entre autres!
@ Moka
Foutaises. Chaque fois qu’il est question de prouver une quelconque « suprématie », vous savez qu’il ne s’agit pas d’Histoire, mais de politique.
c’est l’école Anta Diop, historiquement sans intérêt, l’objectif est politique.
@Moka
Moka, je réponds à vos questions, mais il faut toujours faire attention à toutes les bêtises que certains ont besoin de colporter, ne serait-ce que pour se revaloriser ou tromper les autres. Ce que l’on peut dire de l’Égypte aujourd’hui et dans l’époque pharaonique, c’est que les égyptiens étaient de type apparentés aux actuels somaliens ; leurs descendants aujourd’hui seraient les coptes. Mais d’après « WP » une étude publiée en 2017 portant sur l’ADN de 93 momies égyptiennes, datant d’environ 1 400 avant notre ère à 400 après, révèle une relation étroite avec les peuples anciens du Proche-Orient tels que les Arméniens. Il y eu des pharaons noirs d’origine soudanaise, mais d’autres comme Ramsès II, étaient d’un type méditerranéen (leucoderme) à peau blanche (proche de celle des berbères africains). Vous voyez donc qu’on ne peut pas parler de peuple noir comme ceux de l’Afrique noire.
.
Pour votre deuxième question, on peut penser que si l’Afrique avait dominé le monde, il y en aurait encore des traces importantes car une civilisation dominatrice laisse des traces que n’importe quel explorateur aurait noté. Je peux vous assurer que les stigmates en Europe en seraient nombreux. Regardez par exemple, les temples Aztèques prouvent que les Incas furent une grande civilisation et les traces en subsistent encore aujourd’hui, même si la civilisation a disparu. Pour l’Afrique on ne trouve rien de pareil.
Pour le reste, voitures, lampes électriques etc. (les lampes à huile existant depuis très longtemps), les dates et les inventeurs sont si bien définis en Europe et ailleurs, qu’il n’est même pas nécessaire d’en discuter ici, il suffit d’aller dans quelques musées pour être édifiés. Quant à la découverte de l’Amérique, une étude scientifique, que j’ai vu récemment, tendait à penser que c’était les Vikings, hardis navigateurs, qui les premiers, sans le savoir, avaient mis le pied en Amérique. Pourquoi pas ? Mais une découverte n’a de valeur que si elle est reconnue par tout le monde, ce qui fut le cas de celle de Christophe Colomb puisqu’elle a changée le monde. Maintenant, nulle part dans l’Histoire je n’ai lu que les noirs étaient de hardis navigateurs, cependant, ils ont pu faire comme les Vikings quoique, pour l’instant, rien ne soit prouvé scientifiquement.
Quant aux pillages de l’Afrique, ce sont les mots préférés par les islamogauchistes, je ne sais pas si la France (qui n’était pas le seul pays colonisateur) s’est beaucoup enrichie de l’Afrique au vu des investissements qu’elle y a effectués depuis plus d’un siècle (ponts, aqueducs, hôpitaux, routes, trains etc… remboursement de la dette tous les ans ou presque plus les milliards d’Euros qui partent pour on ne sait trop où etc. Après tout, l’Afrique pillée ne s’en est pas trouvée si mal, puisque sa population est passée à 1,2 milliard d’habitants ; on peut en conclure que la médecine occidentale ne doit pas y être étrangère…(l’Afrique est le deuxième continent le plus peuplé après l’Asie) alors qu’elle ne comptait que quelques millions d’habitants au début de la colonisation. La population devrait doubler dans les 30 ans à venir. Que du bonheur pour la planète… Cordialement. (Faites attention aux fake news)
[email protected] Je vous vous remercie beaucoup de votre réponse .
@Aetius
Les Égyptiens anciens n’étaient pas apparentés aux Somaliens actuels, mais partageaient seulement avec eux (et avec tous les Africains de l’Est et l’Afrique du Nord, mais aussi l’Europe et le Moyen-Orient) une part d’ascendance commune d’origine eurasienne, leucoderme, remontant au Néolithique.
Les Africains de l’Est modernes sont simplement des métis anciens (le métissage s’étant étalé entre le Néolithique et le Moyen-Age) entre des purs blancs de race méditerranéenne (environ 60% de l’ascendance) et des purs noirs africains (environs 40% de ascendance), d’où un phénotype intermédiaire. Les Égyptiens modernes sont issus du même mélange mais avec plus d’ascendance blanche (80 % environ) et moins d’ascendance noire (20%). On trouve la proportion exactement inverse chez les Massai de Tanzanie (80% d’ascendance noire et 20% d’ascendance blanche, cette dernière étant ancienne et remonte probablement au Néolithique quand les pasteurs blancs originaires du Levant ont colonisé et néolithisé toute l’Afrique du Nord et de l’Est, d’où le fait que les Massai sont des pasteurs)
Les Égyptiens anciens étaient essentiellement issus de cette ascendance purement blanche méditerranéenne qui avait colonisé une partie importante de Afrique au Néolithique en passant par l’Egypte. Les Égyptiens anciens avaient moins de mélange noir africain que n’en ont les Égyptiens modernes et étaient plus blancs. Génétiquement et physiquement les Égyptiens anciens en grande majorité ressemblaient beaucoup aux Européens du Sud actuels, surtout du sud-ouest (Sardaigne, péninsule Ibérique) comme on peut le voir sur les portraits du Fayoum qui sont ceux de vrais Égyptiens autochtones et non de Romains. L’ascendance noire africaine a augmenté en Egypte au Moyen-Age avec la traite négrière arabo-musulmane.
D’après les analyse génétiques récentes, les Égyptiens anciens étaient plus blancs que les Égyptiens modernes. Les Égyptiens modernes sont métissés avec les noirs africains, surtout au Moyen-Age par le biais de la traite négrière arabo-musulmane, alors que les Égyptiens anciens ne l’étaient presque pas.
https://www.nature.com/articles/ncomms15694
On le savait déjà bien sûr depuis longtemps avec l’étude anthropologique des momies, qui sont presque toutes europoïdes de type méditerranéen, la génétique ne fait que confirmer ce qui était déjà de notoriété publique en égyptologie.
Il n’a jamais existé de vraie civilisation noire dans le monde, aucune, même pas l’Éthiopie qui est encore aujourd’hui métisse car elle a été civilisée dans le passé par des blancs. L’Égypte noire n’est qu’une fable africaniste inventé par Diop et n’a jamais existé. CQFD.
Sans oublier le blanchiment de la bible car pou beaucoup de Noirs chrétiens et non chrétiens ,Jésus était Noir ,même mohamet était noir ils ont été blanchis pour cacher la véritable histoire de l ´homme noir .Je sais que je vais me fair lyncher par certains de ma communauté mais je m ´en contre fiche éperdument ,qu ´ils soient d ´accord ou pas ,cela les regarde .Je parle de ces choses parce que dans de nombreux sites panafricains ,afrocentristes et autres j ´ai pu voir ces affirmations .Mon bute n ´est pas de dénigrer les gens de ma communauté mais d ´avoir vos avis .Merci de me répondre .
@ Moka
Et ça, c’est de la super-foutaise.
Merci beaucoup à vous tous pour vos réponses et n’hésitez pas à encore intervenir ,j ´ai vraiment besoin d ´avis autres que ceux de ma communauté .
D’après le résultat d’études génétiques récentes c’est plutôt le contraire:
« Le génôme patrilinéaire
Un groupe de scientifiques de l’Institut Max-Planck et de l’université de Tübingen en Allemagne ont publié une étude dans la revue scientifique Nature Communications.
« Ils affirment avoir réussi à séquencer 90 génomes de momies de l’Egypte ancienne. Tous appartiennent à 151 momies retrouvées sur le site d’Abousir el-Melek, au sud du Caire », rapporte le site Mashable.
L’étude montre ainsi que l’ADN des momies analysées, datant de 1 400 avant J.C. à l’an 400, est plus proche de celui des habitants de l’Europe actuelle que de l’Egypte d’aujourd’hui.
En effet, les Egyptiens modernes partagent environ 8% de plus de leur patrimoine génétique avec les populations d’Afrique subsaharienne que les Egyptiens anciens.
L’ADN des Momies des Pharaons et des Reines égyptiens (Haplogroupes Y-R1b1a2, et mitochondriaux T, R et U ou K), un ADN européen ?
Les auteurs soulignent aussi que la stabilité génétique est restée remarquablement forte durant les treize siècles qu’ils ont couverts.
Les traces de migrations de l’Afrique subsaharienne sont faibles et apparaissent en fait plus récemment (elles représentent 15 à 20 % de l’ADN de la population égyptienne actuelle).
La multiplication des contacts serait survenue à la faveur d’une augmentation du commerce sur le Nil, la traite des esclaves ou encore l’expansion de l’Islam au Moyen-Âge. »
source:https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/archeologie-adn-dizaines-momies-egyptiennes-decrypte-67528/
Bonjour,
les arabes jusqu’au XII siècle ont eux aussi contribué aux sciences et à la philosophie. Leurs apports ne sont pas négligeables. Pour la philosophie, Averroès (que l’on peut considérer comme le plus fidèle traducteur d’Aristote) n’ a eu beaucoup plus d’influence en Europe (en particulier à Paris) que dans le monde musulman. Leurs contributions se sont taries ensuite jusqu’à pratiquement disparaître. Personnellement je crois que parce qu’ils n’ont pas été capables de créer des universités (lieux privilégiés de la transmission des savoirs). Il est difficile de faire la part des responsabilités entre les imams et les califes. En tout cas, les deux avaient des raisons différents à ne pas créer des lieux de contestation que sont les universités.
Nous avons surtout bien en tête les réactions ulcérées faisant suite au livre de
Aristote au mont Saint-Michel du Pr. S Gouguenheim.
Cordialement
Averroès a été persécuté pour ses prises de position philosophiques. Il n’était plus un parfait Musulman. Mais un érudit musulman est avant tout un juriste, qui traite forcément du djihad…
« Pour Averroès, dans Bidâyat al-muchtahid wa-nihâyat al-muqtasid, le jihad est un moyen légitime pour que l’Etat puisse accomplir sa mission ultime: la concrétisation de l’ordre universel islamique. Auparavant devaient être remplies certaines conditions, comme le recours à des moyens pacifiques pour convaincre la population de rejoindre d’ordre islamique. Dans ce sens, selon Averroès, l’objectif du jihad dans le sentier de l’islam n’était pas exclusivement la conversion, mais également, une fois soumise l’Arabie paienne, la capitulation de la population dhimmi limitrophe (Chrétiens et Zoroastriens) et leur soumission au pouvoir califal, symbolisée par le paiement de l’impôt de la capitation ou jizya.
[…]
L’imam du jihade Abd Allah Azzam en appelle, entre autres, à Averroès dans sa démonstration doctrinale de l’obligation du jihad en islam ».
Isidore de Seville a lui meme ecrit « Etymologiae » (Les Origines) une traduction des oeuvres greques majeures en 20 volumes qui a ete reprise durant la Renaissance.
Source El Andalus L’Invention d’un Mythe par Serafin Fanjul (page 30)
Pourquoi remonter si loin pour dire que tout est faux dans la transmission du savoir Arabe aux Occidentaux….
Revenons tout simplement à Aujourd’hui , je crois et j’en suis sûr que tout ce que nous voyons émerger dans les Pays Arabes , dans tous les Domaines, ( de A à Z ) n’est réalisable que sous là houlette du « » » » »
Savoir Occidental « » » » »
….par contre grâce à ce Savoir Occidental , les Arabes ont obtenus une Soumission Totale , et ce à ce jour encore, ça ils ont su le faire,
Le premier ayant été » Lawrence d’Arabie « » »
Les Saints Thomas portent maintenant des Oeillères……..
Je vais poser la question a Jack Lang ,grand directeur de l institut du Monde arabe ,lieu visite par des dizaines de milliers d écoliers ,et bientot dix fois plus ,avec l aide de visites obligatoires !
Al Andalous, c’est en quelque sorte Dubaï ou Abu Dhabi aujourd’hui.
Les Arabes illettrés pour nombre et sans quasi de culture, se sont toujours évertués a présenter une vitrine de leur « civilisation » en pillant les œuvres – artistiques, littéraires, architecturales, technologiques – des peuples conquis, par des statuts privilégiés de quelques uns – savants et lettrés reconnus – et par l’exploitation de la main d’œuvre d’esclaves koufar et du savoir faire des dhimmis.
Ainsi dans les émirats arabes aujourd’hui les formidables constructions telles que le Bordj Dubaï, ou le circuit automobile, ou encore le musé du Louvre local, etc… Mais transmettent-t-ils pour autant le savoir faire qui a permis tout cela, celui de l’Occident, c’est-à-dire les technologies de pointe du génie civile et de la construction ? Les technologies de pointe de la formule 1 ? La culture artistique des œuvres exposées au musé ? Bien sûr walou !
Dans un siècle il diront que c’est eux les pères de la culture, de la science, de la technologie qui a engendré toutes ces œuvres remarquables !
Même le Dôme du Rocher, le fameux second lieu saint de l’Islam, est une architecture chrétienne byzantine et une réalisation des chrétiens ou des juifs réduit s en l’esclavage après la conquête de Jérusalem. Idem pour l’Alhambra dont l’architecture n’est, en vérité, en rien Arabe. A l’arrivée du prophète, il n’y avait ni architecture arabe, ni littérature arabe, ni traité de philosophie arabe, ni civilisation arabe, ni ouvrages scientifiques arabe… et, miracle, du jours au lendemain de l’Hégire, de l’Ijriha et de la conquête, ils sont devenus soudain, abracadabra, une magnifique civilisation !!!
On nous prend vraiment pour des idiots !
En Algérie où j’ai vécu, entre les vestiges romains, puis ceux des quelques citées occupées par les Ottomans, et enfin les infrastructures et ouvrages innombrables que les Français ont laissées en 130 années, il n’y avait rien ! !
La « grande civilisation arabe » n’avait rien apporté, rien produit, rien laissé ! Sinon le joug de l’Islam, le Coran, la Charia, le sang versé des koufars, la souffrance des dhimmis, la soumission des berbères, kabyles, Chaoui, et les razzias en Méditerranée et sur les côtes européennes pour alimenter les marchés aux esclaves et les receleurs enturbannés de richesses volées.
Quelques mosquées montrées aujourd’hui, de ci delà, comme celle de Sidi Okba à Biskra. Constructions modestes… qui font leur fierté !
Et l’irrigation du Sahara, les incroyables fogharas, et la mise en valeur de terre, est l’oeuvre du travail et du savoir faire des communautés juives arrivées bien avant les arabes au Maghreb.
« Ainsi dans les émirats arabes aujourd’hui les formidables constructions telles que le Bordj Dubaï, ou le circuit automobile, ou encore le musée du Louvre local, etc… »
Entièrement importés, conçus et construits par des occidentaux, des Russes et des Asiatiques.
Tant que les milliards pleuvent, tout est possible.
Bien dit Barakat.
Les Arabes n’ont rien inventé, même pas le couscous! Ce serait une invention des femmes Sénégalaises, bien avant l’invasion de l’Afrique par les Arabes.
l’architecture islamique est aussi un mythe
« l’architecture islamique est un mythe »là, je trouve que vous êtes dur! Et la khaîma, alors ? Bon d’accord les fondations sont fragiles et les murs pas très épais, mais quand on a des petits moyens…(y compris intellectuels)
quand l’architecte en chef ottoman à la cour d’Istambul a voulu copier Ste Sophie pour construire une mosquée à l’identique avec coupole, il n’y est pas parvenu et a dû poser une longue barre de fer pour éviter l’écroulement…
A cela il faut ajouté que les deux plus grands architectes ottomans, nommés Sinan, étaient des grecs chrétiens byzantins convertis de forces…
» A l’arrivée du prophète, il n’y avait ni architecture arabe, ni littérature arabe, ni traité de philosophie arabe, ni civilisation arabe, ni ouvrages scientifiques arabe… «
Il y eut dans l’Antiquité des Savants Orientaux et Moyen Orientaux, dont même la Bible nous parle, venus pour adorer Le Sauveur.
Cependant, malgré quelques documentaires sur les réalisations arabes, beaucoup démontrent qu’elles sont issues des connaissances antiques précédentes , hindoues, hellénistiques et romaines telles :
L’arithmétique :
Les « chiffres arabes », utilisés de nos jours ont été adoptés par les musulmans et hérités de la science indienne.
La médecine :
Les Arabes sont les pionniers dans le domaine de la médecine au Moyen Age. Ils ont utilisé les savoirs de l’Antiquité ainsi que les enseignements d’Hippocrate et de Galien pour développer leurs propres savoirs.
Quant à la chirurgie dont ils se disent font les plus « précis », elle remonte très loin depuis la pré-histoire, en passant par la Babylonie, l’Egypte, la Grèce, l’Inde et la Rome antique
L’appareil photo semble être une des rares véritables réalisations arabo-musulmane :
C’est le savant irakien Al-Hassan Ibn Al-Haithamqui a inventé la première camera obscura, l’origine de l’appareil photo moderne. Le nom caméra est d’ailleurs dérivé du mot arabe « qamara », signifiant une salle foncée ou privée. Ce savant arabe est né en 965 à Bassora et meurt en 1039 au Caire.
Ibn Ishak éminent médecin à la cour de Bagdad et pionnier dans les soins était un chrétien nestorien mais comptabilisé comme Arabe et donc musulman…
firdaous.com ?
« caméra est d’ailleurs dérivé du mot arabe « qamara » » – Pardon, moi, j’ai appris que ça vient du grec. Mais bon, peut-être une racine commune…
beaucoup de mots arabes sont empruntés au grec: falsafa pour philosophia
@ niou. Vous n’auriez pas une photo? Il doit bien exister une preuve pour démontrer la véracité de cette affirmation? Qui me laisse le bénéfice du doute.
Lisez également le formidable ouvrage de Daniel Boorstin « Les découvreurs », écrit dans un style très vivant. Boorstin a dirigé la bibliothèque du Congrès à Washington, il possède une culture encyclopédique et semble très soucieux d’objectivité.
BV, tshirt-artdelaguerre.com
Le qualificatif de « arabe » pour les chiffres que nous utilisons est effectivement abusif, mais très représentatif des appropriations arabo-musulmanes et des erreurs du temps.
Ils sont en effet originaires du sanscrit hindoue et ont transité vers l’Europe par la route de la soie ; soie qui n’est pas arabe!
Ce qui a pu inspirer ces graphismes n’est pas de ce monde et c’est merveille de le découvrir : qu’il s’agisse seulement du « 8 », constitutif de notre univers tridimensionnel INFINI (octave, arc-en-ciel, octet…), est aussi le signe de l’INFINI!
Et tous les autres graphismes de ces chiffres dit arabes, sont des représentations du « 8 » amputé d’un des ses segments et peuvent figurer aisément sur les écrans de nos calculettes. On est loin des « pattes-de-mouches » des graphismes arabes.
Enfin, et pour résumer l’article, sachons que certaines inventions (machine à vapeur, moteur à explosion, l’électronique, l’informatique…) nécessitent des structures mentales d’ALPHABÉTISÉES (cela exclue l’alphabet chinois qui procède autrement). Or, encore de nos jours, beaucoup d’Arabes immigrés en Occident ne savent pas lire… Alors, pour les apports civilisationnels, y’a pas photo.
Il serait infiniment plus enrichissant pour nous d’apprendre le sanskrit que l’arabe… après avoir bien appris nos leçons de français… et d’histoire vraie.
Sacré Charlemagne!
Pourquoi discuter avec des menteurs patentés qui voudraient nous faire croire toutes sortes de fables de bêtises et d’âneries concernant leur secte criminelle car elle n’a vécu, vaincu, envahi que par le sabre et le crime. Ce qu’elle a toujours fait et qu’elle continue de faire tant que les peuples civilisés n’arriverons pas pas comprendre l’immense danger qui les guette
IBRAHIM AL-BULEIHI a publié dans le quotidien saoudien OKAZ le 23 avril 2009 :
« … des savants musulmans dont la contribution à l’Occident est reconnue par les écrivains occidentaux , nous découvrons que c’étaient tous des disciples de la CULTURE GRECQUE et qu’ils se tenaient en marge du courant islamique dominant .
Ils étaient et continuent d’être ignorés par notre culture . Nous avons même brûlé leurs livres , les avons harcelés , avons mis la population contre eux , et nous continuons de les considérer avec suspicion et aversion .
Comment pouvons-nous nous enorgueillir de personnes que nous avons écartées et dont nous avons rejeté la pensée ? » …..
Je conseille la lecture éclairante du livre de Raymond Le Coz:
« Les chrétiens dans la médecine arabe »
« L’occident chrétien n’a connu aucune crise de vertu de ce genre. » Ben tiens donc! Il a connu bien pire! Les croisades contre les « hérétiques »? Les Albigeois, les Cathares, les gens du Valais, l’inquisition, les protestants, pour ne citer qu’eux ainsi que tous ces chrétiens qui ne se plièrent pas au dogmatisme et doctrines anti-biblique, depuis les premiers siècles de l’église catholique romaine. Bon, peut-être n’appellerez-vous pas celà, « crise de vertu »? Pureté doctrinale, peut-être?
Voici une fable que notre bon de La Fontaine n’aurait pas pu écrire, car ses animaux, stigmatisant les hommes en être faibles, lâches, parfois cupides n’aurait pas pu trouver un animal, symbolisant un musulman dans le mensonge. Ce n’est pas possible.
Pourtant si ! il lui aurait fallu un islamogaucho, cet animal hideux, menteur et puant, sentant déjà la mort et que l’on trouve dans nos cités et sur nos plateaux de TV.
Vous ne savez pas lire pour reprendre exactement ce que j’en dit ?
Quant aux Africains, ils n’ont jamais été capables d’exploiter les innombrables ressources de leur continent. L’islam est l’empêcheur absolu de toute créativité et ne produit que des arriérés et des menteurs.
Je rappelle que Averoes était juif et Avicenne était Perse. De même les nombres dits « arabes » ainsi que le chiffre zéro appartiennent au système numérologique et cosmogonique indien vieux de quelques millénaires avant la naissance de Mahomet et rapportés par les marchands persans au moyen-Orient. Point de science arabe ici. Seuls les mots arabes des sciences le sont mais nullement les sciences en elles-mêmes !
Si le sujet vous intéresse, en ce qui concerne la transmission des classiques grecs et latins (Cicéron, Platon, Quintilien, Salluste etc), voici ce qu’il faut lire :
E. A. Lowe, Codices latini antiquiores
Leighton D. Reynolds et Nigel D. Wilson, D’Homère à Érasme. La transmission des classiques grecs et latins (très facile à lire), traduction de Scribes and Scholars – A Guide to the Transmission of Greek and Latin Literatur. Préférez l’original anglais, si vous pouvez.
Birger Munk Olsen. L’étude des auteurs classiques latins aux XIe et XIIe siècles (bible monumentale : en fait, les manuscrits antérieurs au IXe siècle sont répertoriés).
Les « Budé » présentent pour chaque texte édité la liste des manuscrits.
Jamais au cours de mes études je n’ai entendu ou lu quoi que ce soit relatif à une transmission de la littérature antique par des Arabo-musulmans. Ce sont les clercs chrétiens qui en sont responsables, la culture antique n’étant plus conservée que dans les monastères aux moments les plus sombres. D’autre part les différents conciles étaient l’occasion de rencontres entre les érudits qui se « passaient » les textes anciens.
En France, L’institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT, dépendant du CNRS), a plusieurs sections : codicologie, études latines, études grecques…qui chacune répertorie manuscrits, auteurs et oeuvres, et la bibliographie sur chacun.
Les livres ci-dessus concernent la tradition des manuscrits (sur volumen ou codex, faisant intervenir la paléographie). Il y aurait à dire sur la papyrologie (étude des textes sur papyrus, très utilisés en particulier en Egypte).
Or paléographes et papyrologues ne courent pas les rues. Leur travail est celui d’un Bénédictin (nécessitant des années, voire une vie), et leur voix érudite est couverte par le vacarme médiatique.
Ce qu’on appelle « renaissance » (au Xe, puis XIIe puis fin XIVe siècles) n’est rien d’autre qu’une redécouverte après une période agitée, et non une découverte.
pour avoir un panorama en France :
Histoire des bibliothèques françaises (dir : Vernet) : Tome 1, Les bibliothèques médiévales du VIe siècle à 1530 (VIe siècle : donc avant les invasions arabes)
Enfin vous pouvez lire
La véritable histoire de la bibliothèque d’Alexandrie de Luciano CANFORA. (pour savoir qui a brûlé les précieux rouleaux…). Je précise que je ne connais pas cet auteur, à la différence de ceux cités plus haut, qui sont des spécialistes incontournables.
Quant à l’architecture magnifique tant vantée d’Espagne, elle est wisigothique. Mais qui connaît encore les Wisigoths ?
La manie de prétendre tout devoir aux Arabes est récente. Il suffit de comparer différences éditions du petit guide du Louvre. Si je me souviens bien, dans l’édition de 1993, Grenade est « reprise » par les chrétiens (lors de la Reconquista). Dans l’édition récente, Grenade est « libérée » par les Musulmans (lorsque la ville change de mains) !!
Régine Pernoud, spécialiste du Moyen Age, montre que l’arc outrepassé, ogive particulière à l’orientale, qu’on attribuait aux Arabes venus occuper l’Espagne, existait déjà avant leur arrivée…