
Chaque nouvelle année, les ennemis de la France, et j’ajouterai même de l’Algérie, se manifestent, autour des collectifs « L’Autre 8 mai 1945 » et « Sortir du colonialisme », afin d’obliger l’État Français à reconnaître les massacres commis le 8 mai 1945 à Sétif et sa proche région.
En 2020, et pour cause de confinement, ils ne pourront pas manifester ouvertement, mais soyons certains qu’ils ne manqueront pas de se signaler par diverses occasions.
Sous le titre « Que s’est-il passé en mai-juin 1945 dans le Constantinois ? », cette manifestation bénéficie du soutien de la Mairie de Paris et de la Ligue des droits de l’homme, sous le parrainage des quotidiens Al Watan (Algérien) et Médiapart (Français, paraît-il !)
Des intervenants aussi prestigieux que Olivier Le Cour Grandmaison, maître de conférence en sciences et philosophie politiques à l’université d’Evry-Val-d’Essonne, que Gilles Manceron, historien, qu’Emmanuelle Sibeud, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris 8, que Louis-Georges Tin, président du CRAN, Catherine Coquery-Vidrovitch, professeur émérite d’histoire de l’Afrique à l’université Diderot Paris 7 et Patrick Farbiaz, animateur de « Sortir du colonialisme » occultent, volontairement, les débuts de ces tragiques événements alors que, paraît-il, les stigmates de cette tuerie collective demeurent visibles 72 ans après !
Toutes ces voix illustres se font entendre régulièrement et militent pour le « Vivre ensemble » et le rétablissement de relations apaisées qui permettront de lever le voile, dans le but avoué publiquement que l’État français reconnaisse officiellement les crimes commis en son nom, pas uniquement le 8 mai 1945 mais également tout au long de son histoire coloniale.
Ils se sentent, bien entendu, confortés par les déclarations pré-électorales faites à Alger par Emmanuel Macron : « Il y a bien eu crime contre l’humanité durant la période coloniale en Algérie (par l’armée française bien entendu) ».
Cela est bien précisé car il est évident que le FLN et l’ALN n’ont jamais commis de crimes contre l’humanité (comme par exemple les Harkis), cela va de soi !
Revenons brièvement sur le déroulement réel des événements du 8 mai 1945 :
Les partis nationalistes algériens appellent à manifester. Cette manifestation politique est autorisée par les autorités françaises à la condition qu’il n’y ait ni armes ni drapeau algérien.
La manifestation se dirige vers le centre-ville de Sétif mais un meneur, le chef scout musulman Aïssa Cheraga, déploie le drapeau algérien en passant devant le « Café de France », avenue Clemenceau. Le commissaire Olivéri tente de le lui enlever. Un jeune scout, Bouzid Saâl, le récupère. Un coup de feu part et il est abattu par un policier.
Aussitôt cette foule de manifestants (pacifiques) se rue vers le centre-ville et les émeutiers, hurlant des slogans meurtriers, «Tuez les chrétiens, tuez les juifs, tuez tous les non croyants» massacrent à l’arme blanche et armes à feu tous les « Blancs » qu’ils trouvent sur leur chemin.
Le maire de Sétif est tué, Alfred Denier, secrétaire du Parti Communiste, est égorgé et ses deux mains tranchées à la hache.
On dénombre, ce jour-là, 28 morts européens, des enfants, des femmes, des vieillards, égorgés et plus de 80 blessés, et chez les musulmans 30 morts et 60 blessés.
Le soir même le calme est rétabli à Sétif.
Mais de nouvelles émeutes se développent dans différentes villes et villages de petite Kabylie : Guelma, Kherrata, etc. les fermes européennes sont attaquées, brûlées, des actes de barbarie se multiplient, des femmes sont violées.
Le bilan : 102 morts européens et plus de 110 blessés.
Le général De Gaulle, chef du gouvernement provisoire de l’Etat français, ordonne à l’armée d’intervenir par la force.
C’est donc 2000 soldats, composés par la Légion Etrangère, les Tabors Marocains et les Tirailleurs Sénégalais, sous le commandement du général Duval, qui sont chargés de réprimer ces émeutes, car les effectifs stationnés sur place, en Algérie, sont alors insignifiants, puisque 20 classes, soit 168.000 Français, sont encore mobilisés en métropole, soit 15,6% sur une population de 1.076.000.
Presqu’un mois de folie meurtrière s’en suit, puisque la répression prend fin le 22 mai.
Les chiffres les plus fantaisistes ont été avancés par différentes sources.
Le général De Gaulle confie au général Paul Tubert le soin de comptabiliser les victimes, côté musulman. Son estimation : 1020 à 1340 morts, est sujette à caution.
Moins cependant que ce chiffre de 45.000 proposé par les Etats-Unis, qui avait un intérêt géopolitique à déstabiliser le gouvernement français. Chiffre repris par la suite par les dirigeants du FLN et par tous les gouvernements de l’Algérie qui se sont succédés depuis l’indépendance.
Belaid Abdessalam, ancien Premier ministre, a affirmé dans un important hebdo algérien que ce chiffre de 45.000 avait été retenu par ces gouvernements algériens à des fins uniquement de propagande.
2500 morts fut le chiffre calculé d’après la consultation des listes du ravitaillement et des listes électorales de 1945 et 1946.
Le Centre de recherche historique et de documentation sur l’Algérie a établi un chiffre plus précis, en date du 9 avril 2005, grâce à ses chercheurs Rachid Messli et Abbas Aroua, de 8000 victimes environ.
Le 19 mai 1945, le quotidien communiste L’Humanité titrait :
« Il faut châtier impitoyablement et rapidement les organisateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigés l’émeute »
Le Parti Communiste, qui participait alors au gouvernement de la France dirigé par De Gaulle, avait lancé un appel à la répression, comme en témoigne un tract distribué le 12 mai en Algérie dans lequel il demandait de «passer par les armes les instigateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigé l’émeute. Il ne s’agit pas de vengeance, ni de représailles. Il s’agit de mesures de justice. Il s’agit de mesures de sécurité pour le pays»
(Dix années plus tard, dès 1954, ce même parti communiste « français » et ses réseaux parisiens, financeront et armeront le FLN dans sa lutte contre l’armée française, et seront responsables de milliers de morts, nos enfants et vos enfants, Français de métropole.)
Il y aura, parmi les musulmans, 4500 arrestations et 99 condamnations à mort, dont 22 seront exécutées.
Selon l’historien Gilles Manceron :
« La France serait de nos jours encore malade de n’avoir pas reconnu cette page sanglante de son histoire et les séquelles de son passé colonial prolongeraient le racisme républicain et seraient à l’origine des soubassements des manifestations racistes et islamophobes d’aujourd’hui, même au cœur de l’État ».
Vous divaguez, monsieur l’historien : si la France est malade c’est de nourrir en son sein quelques citoyens indignes, qui la haïssent
Vous êtes des ennemis de la France et même de l’Algérie.
Vous êtes des idéologues qui par vos actes et vos paroles attisent les haines et motivent les déferlements des casseurs cagoulés d’extrême gauche qui brûlent nos policiers et brisent tout, dans les rues de nos cités.
Et vous ne le faites que dans le but d’exister car, sans cela, vous seriez invisibles.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
la propagande du FLN algérien avec la complicité de traites (communistes français) et macron en fait parti, cette propagande est puissante en France, depuis des décennies, et sont aidés par nos télévisions publiques et avec nos redevances font des faux reportages sur les arabes de Palestine, ils font de l’information anti-israeliene à 200%. le gouvernement français est corrompu, il protège la mafia, voyez le travail des policiers à Sète qui doivent protéger les familles de dealershttps://www.fdesouche.com/1370353-sete-une-priere-musulmane-avec-de-nombreux-fideles-protegee-par-la-police-en-plein-confinement
Merci à l’auteur pour cette mise au point.
Merci à M. Manuel GOMEZ, dont j’apprécie les articles, qui objectivement montre les deux « faces de la même pièce ».
En accusant toujours les mêmes, la haine va toujours dans le même sens !
Que les belligérants anciens, reconnaissent chacun leurs torts une fois pour toute, afin que cesse cette demande constante, de pardon et de soumission de la part de la France !
La France a apporté beaucoup et l’Indépendance à pris beaucoup….. c’est çà la Vérité !!!
… »afin que cesse cette demande constante, de pardon et de soumission de la part de la France ! » les algériens auraient tord de se gêner puisque même le Président de La Ripoublique En Magouille va dans leur sens en parlent de génocide. Seul un vrai patriote pourra dire à toute cette faune qu’elle peut se barrer si elle n’est pas contente en France. Mais où est-il, c’est la question d’ailleurs le Freluquet vient, paraît-il de signer un décret pour que l’arabe soit enseigné à partir du CE1 ? C’est juste dans la continuité de ce mollusque de président.
JCML ah bon un décret ? cela ne va certainement pas aider à l’intégration !!!
JCML Effectivement !!! :
JORF n°0107 du 2 mai 2020 (Journal Officiel République Française)
texte n° 1
Décret n° 2020-498 du 30 avril 2020 portant publication de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne dans le domaine de l’enseignement de la langue arabe à l’école élémentaire en France, signé à Tunis le 31 mars 2017 (1)
NOR: EAEJ2010282D
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2020/4/30/EAEJ2010282D/jo/texte
Alias: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2020/4/30/2020-498/jo/texte
Manuel Gomez, merci de rétablir la vérité face aux démagogues, aux menteurs qui parlent sans savoir.
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet , il existe des livres de Jean Sevillia , notamment « Historiquement incorrect », personnellement , je suis descendant de pied-noir , mon père était dans la 2ème DB , il est allé jusqu’au Niz d’Aigle (Berchtesgaden) , Croix de Guerre , Unit Citation, donc c’est pas Benjamin Stora qui m’a appris comment s’est passée la Guerre d’Algèrie.
Je suis né le 25 novembre 1945 à Lafayette, un village d’Algérie se trouvant à 45 km de Sétif. Ma Maman se trouvait avec mes deux sœurs dans la maison des parents de mon père. Ma mère et mes deux sœurs se sont cachées dans le placard de la cuisine. Ma mère tenait la porte avec son ongle. Les arabes sont entrés dans la maison, ils ont égorgés mes deux grand parents paternels.
Mon oncle m’a expliqué ce qui s’était passé. Des tirailleurs sénégalais veillaient sur le village, un avocat arabe a été parler avec le sous préfet, il lui a expliqué que les tirailleurs sénégalais énervaient la population qu’il fallait les éloigner du village. Ce qui fut fait. Les arabes se sont enhardis et ont massacré tous ceux qu’ils pouvaient.
Si il y a eu des représailles elles ont été la conséquence des massacres commis par les musulmans.
Merci, citoyen Gomez!
CGT Porteurs de valises du fln !