
L’Egypte a ajouté à sa liste de terroristes le Libanais Ramy Shaath, un militant antisémite emprisonné et militant pour une Palestine sans juifs.
Shaath, qui a co-fondé et coordonne l’aile égyptienne du mouvement antisémite de Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) contre Israël, a été détenu en Égypte suite à son arrestation en juillet 2019, selon Amnesty International.
Dimanche, le tribunal a ajouté une nouvelle affaire à son dossier : le terrorisme.
L’inscription de son nom sur la liste du terrorisme signifie que même s’il est libéré, Shaath sera interdit de voyager et se verra confisquer son passeport, ainsi que ses avoirs. Je suppose que très peu de groupes militants pro-palestiniens occidentaux et associations de droits de l’homme le mentionneront : s’ils ne peuvent pas blâmer les Juifs, elles s’en moquent.
Les forces de sécurité ont arrêté Shaath le 5 juillet 2019. Il a ensuite été présenté à un procureur du parquet suprême de la sûreté de l’État (SSSP) au Nouveau Caire et a été accusé de soutenir les Frères musulmans, un groupe terroriste interdit (bien que la Grande-Bretagne et Trump n’aient pas encore ajouté le groupe à la liste des organisations terroristes et qu’en France, les Frères musulmans soient officiellement reconnus et honorés).
- Le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) a été classé comme organisation antisémite en Allemagne.
- Le gouvernement israélien a interdit le mouvement et a adopté une loi en 2017 interdisant l’entrée à toute personne qu’il considère comme ayant soutenu les boycotts contre son gouvernement.
Né à Beyrouth en 1971 d’une mère égyptienne et d’un père palestinien, Shaath a fui en Égypte alors qu’il était enfant pour échapper à la guerre civile au Liban.
Après avoir travaillé comme consultant politique et stratégique de Yasser Arafat, Shaath a participé aux négociations pour un État palestinien indépendant dans les années 1990, qu’Arafat a finalement refusé de créer parce que ce qu’il voulait vraiment n’était absolument pas un État palestinien, mais l’anéantissement d’Israël.
Il a co-fondé et est devenu le coordinateur du BDS Egypte en 2015, formant une coalition de dizaines de partis politiques islamiques, de syndicats d’étudiants, de syndicats, d’ONG et de personnalités publiques faisant campagne pour le droit des Palestiniens à anéantir Israël.
Le gouvernement égyptien n’a pas encore mis le mouvement BDS hors la loi.
Nul n’est prophète en son pays, et la France tolère les manifestations antisémites de BDS, pourtant interdites par la loi, tandis qu’à demeure, ils sont reconnus pour ce qu’ils sont : des terroristes.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
un gros merci au Président SISI
Espérons qu’il disparaîtra dans la profondeur de sa cellule….
La Justice Egyptienne a parlé et a agi !
A quand la même chose en France et en Europe ???
a Niou
Faut pas rêver , depuis la Gaulle , le ciel est toujours obscur , et l’éclaircie n’est pas pour demain.
Cordialement
Les égyptiens sont arabes, ils n’ont pas peur des arabes, contrairement aux français
La nouvelle est interessante mais non dénuée d’ambiguïté : « L’EGYPTE n’a pas encore déclaré le mouvement BDS HORS LA LOI »
Reconnaissons le même flou dans les appréciations tant de la France que de l’Allemagne qui se contentent de reconnaitre les caractéristiques d’antisémitisme et de terrorisme de cette formation…
Au nom de l’éthique il serait juste et justifié de la part de tous ces pays de franchir le pas suivant .(.OD QSAT SAVLANOUT BEVAKACHA ? Toda)