Je le dis sans ciller : le Premier ministre Benjamin Netanyahou est loin d’être un dirigeant parfait, il a un énorme défaut.
S
on gros défaut ? C’est un être humain.
Pour moi, il manque à Bibi la force de caractère d’un Begin, à qui je consacre aujourd’hui un autre article à propos de Joe Biden. Alors que ses opposants se fracassaient sur la force de caractère de Begin, Netanyahou navigue, esquive et manœuvre. Il n’a pas le courage des décisions difficiles qu’il aurait fallu prendre, il tergiverse, repousse et retarde. Mais c’est un bon.
Pourquoi c’est un bon ? Parce que je suis un homme simple, et que l’homme simple que je suis dit ceci : on peut juger les dirigeants politiques sur ce qu’ils disent et ne disent pas ; on peut les juger sur leurs promesses non tenues ; on peut les juger sur leurs actes plutôt que leurs propos. Mais il y a une chose solide et certaine sur laquelle on doit les juger, et que les détracteurs comme les soutiens oublient trop souvent : ce sont les résultats.
Que valent les critiques ? Rien, zéro. Pourquoi ? Parce que ceux qui critiquent ne sont pas à sa place. Ils n’ont pas la moitié du quart des éléments d’information nécessaires à la prise de décision. Et ils ne m’ont pas apporté la preuve qu’ils auraient pris les bonnes décisions. Voire même les décisions qu’ils recommandent. Rien ne dit qu’ils auraient fait mieux que Bibi.
Dans tous les cas, les critiques se trompent : c’est une erreur de juger un dirigeant sur ses propos, et c’est une erreur de le juger sur ses actes : on doit juger un dirigeant, comme tout homme, sur ses résultats.
Et en matière de résultat, passez-moi ce gros mot, mais bordel, Israël se porte vraiment bien !
Quand je vois le tourbillon du monde, les erreurs des dirigeants et le prix que payent leurs administrés ; quand je vois le chaos et la misère, les violences et les frustrations, les échecs et les hésitations, les atermoiements et les volte-face, et que je regarde Israël : le pays fleurit et je souris.
Quoi ? Vous croyez que j’ignore les habituelles jérémiades de ses opposants à gauche et à droite ? Vous croyez que j’ignore les épouvantails qu’ils sortent de leur chapeau noir pour dénoncer Netanyahou ? Les inégalités sociales, la pauvreté scandaleuse et inacceptable, les enfants qui vont à l’école sans manger, les pauvres palestiniens sans défense qui vivent la maltraitance, le danger d’être noyé dans leur natalité, l’immoral retard à ne pas annexer la Palestine jusqu’au bout de la Jordanie ? Vous croyez que je n’ai pas cent fois entendu ces rengaines ? (La moitié sont factuellement fausses).
Sauf que je suis un homme simple et que je regarde le résultat. Je sais, ça irrite parce que je suis un défenseur de la réalité – elle a besoin de défenseurs de nos jours – et comme disait Philippe Karsenty, elle a la force d’un brise-glace – mais aussi sa lenteur.
Entourés de terroristes, les Israéliens sont l’un des peuples les plus heureux au monde – ils se classent parmi les six premiers – et c’est quoi, sinon le résultat de 25 ans sous la bonne direction de Benjamin Netanyahou ? Même le coronavirus, il l’a bien géré quand toute l’Europe donneuse de leçons l’a foiré.
Oui je sais, la réalité, c’est aussi solide qu’un roc, personne ne parvient à la détruire. Je présente mes excuses à ceux qui me détestent pour rappeler les faits.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Absolument ! Jugeons sur les résultats ! Bravo Netanyaou et Di eu le guide pour toujours prendre les bonnes décisions !
La haine des médias de chez nous comme ceux des médias américains rejoint celle des médias israéliens. Ils vomissent ceux qui réussissent contre eux, cette intelligentsia bobo gauchiste!
Les valeurs de ces adversaires qui sont plus des ennemis sont diamétralement opposées à celles de ce brillant dirigeant à contre courant. Pardon j’ai parlé de valeurs, le mot n’a rien à voir avec leurs principes, qui sont justement sans valeur et sans respect, sauf pour eux-mêmes.
Merci de votre rappel à propos du seul en Israël qui ait participé directement à transformer son pays et à le placer à ce niveau incroyable au milieu de l’environnement hostile qui reste un désert.
Un missionnaire catholique belge après 20 ans de service au Pakistan, me disait:” là où arrive l’Islam arrive le désert”!!! Tout le contraire d’Israël.
Monsieur Grumberg on est loin de vous détester au contraire , même si je ne partage pas toutes vos opinions , ce que vous dites sur Bibi et Israël c’est exactement ça , on ne devrait juger quelqu’un que sur ces résultats et les siens sont incontestables , merci de remettre les pendules à l’heure .
BRAVO !
Mais quand on veut se débarrasser de quelqu’un on lui trouve toutes sortes de défauts, de charges, de faux-témoins etc etc etc
Monsieur Netanyahu a certes moins de poigne qu’un Begin. Mais c’est dans l’air du temps. Je me faisais encore la réflexion pas plus tard que ce matin en pensant que notre monde devient ingouvernable et que nous sommes nombreux à nous en plaindre mais que dès qu’un homme de courage, voire un homme d’état comme Donald Trump, s’en mêle pour remettre les choses à l’endroit, c’est le drame. De même qu’employer les méthodes policières des années 50 ou 60 serait considéré comme extrémiste. Bientôt, les policiers devront arrêter les gens en leur offrant des fleurs, surtout s’ils sont noirs, baraqués comme un Colisée, délinquants et drogués (évidemment pas les courageux afro-américains qui empêchent le pillage de leurs magasins). Notre monde a changé, qu’on le veuille ou non. Autre exemple: autrefois, les hommes politiques se montraient seuls. Aujourd’hui, ils doivent être accompagnés de leur bobonne (quand c’est pas de leur giton), sinon ça fait tache et pas proche des gens dont la plupart sont au moins une fois divorcés. Et le leadership n’est plus ce qu’il était. Tout est passé au crible jusqu’à la couleur des chaussettes. On entend souvent dire que des Coluche et des Gainsbourg seraient censurés de nos jours car on ne peut plus rien dire. Par ailleurs, le pouvoir s’est aussi morcelé, fragmenté, particulièrement dans les démocraties occidentales, par exemple au travers de la décentralisation. Les “checks and balances”, c’est bien car nécessaire mais diviser le pouvoir au-delà de la séparation des pouvoirs, ça le rend ineffectif. Qui détient le vrai pouvoir en Israël? Est-ce Netanyahu? Et en Allemagne, est-ce Mémé Merkel? Et en Suisse? En Belgique, on n’en parle même pas vu le nombre de gouvernements qui sont tous à égalité et jaloux de leurs petites sphères de pouvoir interventionniste. Je crois aussi que Netanyahu fait ce qu’il peut avec la marge de manoeuvre qu’il lui reste. Mais il a quand même du punch, il faut le reconnaître. C’est un dernier leaders dignes de ce nom, les autres n’étant plus que des apparatchiks, des morts-vivants, des crapules au cynisme rare qui se contentent de faire tout et n’importe quoi du moment qu’ils sont réélus afin de palper le gros chèque à la fin du mois le plus longtemps possible. Dites-moi si je me trompe.
Monsieur Jean Patrick Grumberg 55555555555555555555 sur ISRAËL même si c’est le balagan comme on dit chez nous. Super édito.
BRAVO JPG! IL FALLAIT LE DIRE!!! MOI QUI SUIT PARFOIS EXASPÉRÉ PAR LES MOMENTS DE MOLLESSE DE BIBI, JE DOIS RECONNAITRE QUE LES RÉSULTATS PARLENT POUR LUI, QUE DIS-JE “PARLENT”? CRIENT, HURLENT POUR LUI. ET POUR ISRAEL!
ma pensée du jour est aussi pour enrico, moi aussi venant du sud, fervent adepte aussi de m. sardou, qui , peut être , regrette de ne pas y avoir été, il y avait 1 bel été en méditerranée, feu g. moustaki
M.JPG. Avec tout mon respect. Netanyahu est un mou et je le dis.
BRAVO !
merci Mr Grumberg! j espere que tout le monde pourrait lire cet article.
helas le monde prefere les fake news et les grands titres des journaux connus, si on peut encore appeler ca des journaux,
B.R.A.V.O
Quand on voit l’état de délabrement de l’EUrope…. Israël a eu beaucoup de chance d’avoir Bibi aussi longtemps !