Publié par Magali Marc le 8 juin 2020

Au cours des dernières semaines, avec les protestations et les émeutes ayant été associées de près ou de loin à la mort de George Floyd, le véritable objectif de la panique liée au virus de Wuhan est devenu beaucoup plus évident. Il n’a jamais été nécessaire de mettre en place le confinement, de porter des masques, de fermer les églises et d’interdire les funérailles et les mariages publics, les baptêmes et les remises de diplômes. Il n’a jamais été nécessaire que les personnes âgées meurent seules parce que leurs enfants n’ont pas le droit de leur rendre visite. Toute l’affaire du virus de Wuhan n’était ni plus ni moins qu’une fraude massive perpétrée sur le peuple américain par des «experts» déterminés à changer fondamentalement le pays.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Streiff, le rédacteur en chef de Red State, paru le 7 juin.

******************

Peut-on simplement le dire ? Cette panique de Wuhan était une fraude motivée par la politique, par ceux qui veulent plus de pouvoir

Il n’y a pas si longtemps, quelques mois seulement, on nous promettait que le SIDA pulmonaire chinois tuerait plus d’un million d’Américains. On nous disait qu’il était hautement infectieux. On nous disait que nos hôpitaux seraient débordés. On nous disait que des centaines de milliers de ventilateurs seraient nécessaires.

Rien de tout cela, pas une seule projection ne s’est avérée vraie.

Nous avons été obligés de porter des masques faciaux pour nous protéger contre ..heu … je ne sais même pas contre quoi ils nous protègent car ils sont, en fait, aussi efficaces contre un virus qu’une clôture à mailles en forme de losanges l’est contre les moustiques.

On nous a dit que nous étions de très, très mauvaises personnes si nous ne les portions pas. Même les gens de droite se sont mis de la partie afin de se joindre aux moralisateurs vertueux; ils ont préconisé un arrêt complet de l’activité économique et nous ont dit qu’il était important de se mettre au fétichisme du masque facial parce que cela permettait à d’autres personnes de se «sentir plus en sécurité».

Lorsque les pires scénarios ne se sont pas réalisés, les services de santé se sont mis à l’exercice qui consiste à coder les homicides, les overdoses d’héroïne et, en gros, tout décès non hospitalier de causes naturelles comme étant lié au virus de Wuhan.

Dire que la «science» à l’origine de cet épisode honteux s’apparente à de la nécromancie est un euphémisme.

Nous avons assisté à la mutation de «professionnels» tels que le Dr Anthony Fauci, qui a d’abord dit à l’émission 60 Minutes que le fait de porter un masque était non seulement imprudent mais aussi contre-productif, et qui est ensuite devenu un nazi du masque. Cela sans qu’aucune nouvelle recherche crédible ne vienne contredire ce qu’il prétendait auparavant.

Le CDC (Center for Disease Control) nous a dit que le virus de Wuhan pouvait, contrairement à d’autres membres de la famille des coronavirus, survivre pendant des jours, des semaines, voire pour toujours, sur certaines surfaces, que les vêtements devaient être stérilisés et les produits achetés devaient être essuyés ou lavés, pour se faire dire plus tard par le même organisme, « désolé, cela ne peut pas se produire ».

Ces projections auraient été seulement grotesques si elles n’avaient pas détruit des vies et des entreprises.

Les ordres de confinement à domicile ont vidé les hôpitaux et tué des foules de personnes trop terrorisées pour se faire soigner pour des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux et qui n’ont pas pu obtenir les traitements anticancéreux prévus.

On nous a dit que les porteurs asymptomatiques étaient très contagieux, sans doute pour justifier l’exigence que tout le monde porte un masque, pour constater que non, tout compte fait, ce n’est pas le cas.

De vrais médecins traitants ont rapporté que les personnes ayant survécu au virus de Wuhan pouvaient, encore une fois, à la différence de tout autre virus de cette famille, être immédiatement réinfectées. Par chance, il s’agissait d’une autre fausse alerte.

Aucune discussion concernant la valeur «scientifique» de ces recommandations ne serait complète sans l’observation qu’il n’y a aucune preuve que les confinements, les masques faciaux et l’hystérie ont eu plus d’effet que n’aurait eu le sacrifice d’un poulet à la Déesse de la Lune.

Le taux d’infection dans les États qui n’ont pas voulu paniquer est plus bas que dans ceux qui ont pris les mesures les plus draconiennes.

Lorsque le Texas, la Géorgie et la Floride ont relâché les contrôles totalitaires, les «scientifiques» ont prédit un énorme pic d’infections et de décès. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela ne s’est pas produit.

Derrière cette attaque enragée contre l’économie, il y avait la puanteur caractéristique de Rahm Emanuel qui disait « ne jamais laisser une crise se perdre ».

Au nom de la «santé publique», les grands conglomérats comme Walmart ont été autorisés à poursuivre leurs activités tandis que les petits opérateurs ont été fermés. Les activités gérées par des propriétaires uniques, comme les salons de manucure et les salons de coiffure, ont été particulièrement visées. Les églises, souvent avec la connivence du clergé, ont été fermées. Même le rassemblement dans les voitures sur les parkings des églises était interdit.

Il était interdit de rendre visite aux malades et aux personnes âgées. Les forces de police étaient utilisées pour disperser les personnes en deuil lors des funérailles. La nation a été rapidement divisée entre ceux qui ont un travail qui leur permet de «travailler à la maison» et ceux qui ne le peuvent pas.

Les projets de loi dits de « soulagement » contre le virus contiennent les débuts d’un programme de revenu de base universel en fixant les allocations de chômage à un niveau supérieur à celui des salaires de certains chômeurs.

Sous le couvert de «dépistage», des entreprises technologiques, comme Google et Apple, ont été sollicitées afin de cartographier les mouvements de leurs clients.

Au moins un gouverneur d’État, Jay Inslee, de l’État de Washington, a menacé d’affamer les gens dans leur maison s’ils ne collaboraient pas… pardon, je veux dire «ne coopéraient pas» … avec les services de dépistage.

Des parents ont été arrêtés devant leurs enfants pour leur avoir permis de jouer dehors. On a dit aux gens qu’ils pouvaient nager dans l’océan mais pas utiliser la plage.

Au fur et à mesure que le virus s’affaiblissait, nous avons vu les jalons de la réouverture passer d’un nombre déterminé d’infections à l’attente de la mise au point d’un vaccin.

Bien sûr, il y a eu aussi l’engouement de la gauche pour le meurtre des plus vulnérables de la société. Dans tout le pays, la gauche s’est adressée aux tribunaux pour faire déclarer l’avortement comme un service essentiel (ce n’est pas le cas, c’est le meurtre électif d’un enfant).

Dans au moins deux États, New York et le Michigan, nous avons assisté à un effort concerté pour obliger les maisons de retraite à héberger les personnes se remettant de Wuhan qui étaient encore contagieuses, faisant des plus vulnérables de véritables cibles facile à abattre.

À New York, nous avons constaté un changement insidieux dans la façon dont les décès en maison de retraite étaient codifiés comme des décès à l’hôpital afin de dissimuler le carnage qui se produisait.

Pour être clair, je ne sais pas s’il s’agissait simplement d’insensibilité ou d’un effort pour tuer de sang-froid des personnes perçues comme étant un poids pour la société, mon point de vue est que cela ne fait aucune différence car le résultat est exactement le même.

Tout cela était nécessaire, nous a-t-on dit, parce que sinon, Mamie allait mourir parce que vous ne restiez pas à la maison et ne portiez pas de masque.

En réalité, il s’agissait d’une attaque calculée contre le capitalisme et la liberté individuelle qui a été aidée et encouragée par des membres du gouvernement fédéral qui, on ne peut que l’espérer, savaient que ce qu’ils disaient était de la pure connerie.

Je dis cela parce que je comprends que ces gens sont des partisans et, pour la plupart, des militants progressistes qui détestent l’Amérique et la liberté individuelle mais penser qu’ils croyaient réellement les conneries qu’ils colportaient signifierait qu’ils sont des clowns incompétents. Si quelqu’un doit détruire notre pays, je voudrais qu’il comprenne et apprécie ce qu’il fait.

Au cours de la semaine dernière, les protestations et les émeutes ayant été associées de manière assez vague à la mort de George Floyd, alors qu’un flic de Minneapolis était agenouillé sur son cou, le véritable objectif de la panique liée au virus de Wuhan est devenu beaucoup plus évident.

Nous avons vu de prétendus «experts en santé publique» proclamer que le danger que représente le fait de ne pas se révolter est plus grand que le danger du virus de Wuhan, MAIS le danger d’aller à l’église ou au travail ou de protester contre la destruction totale de la Constitution des États-Unis est inadmissible à cause du virus de Wuhan.

En tant que déclaration scientifique, médicale ou politique, c’est complètement loufoque.

Les protestations concernant la mort de George Floyd, bien qu’elles soient évidemment importantes pour certains, sont, à mes yeux, beaucoup moins importantes que le fait que le gouvernement s’arroge le droit de vous dire que votre entreprise ne peut pas s’ouvrir ou que vous ne pouvez pas aller à l’église.

Le virus, évidemment, ne fait pas la différence. Si se rassembler est dangereux dans une activité, c’est dangereux dans toutes.

Les « experts en santé publique » n’ont pas le droit ni l’autorité de décider quelles activités sont importantes, ils n’ont même pas le droit d’avoir sur le sujet une opinion qui a plus de poids que celle de tout autre citoyen.

Mais ce n’est pas seulement la science de la connerie qui est à remettre en question, c’est la façon dont nous la traitons.

Voici les conseils du Département de la santé publique de Philadelphie sur ce qu’il faut faire si vous avez assisté à une émeute :

Pas d’auto-quarantaine de 14 jours comme si vous étiez un pauvre croyant à Louisville, Kentucky. Pas de recherche de contact. Rien. Attendez 7 jours et faites un test. Si Mamie meurt, eh bien elle était vieille et chiante et elle allait mourir de toute façon et les émeutes pour mettre fin au racisme sont beaucoup plus importantes que le fait qu’elle continue à vivre.

Et vous obtiendrez des excuses ridicules et imbéciles comme celle-ci de la part d’un universitaire qui était un «expert en santé publique» du gouvernement (les parties en gras sont de l’auteur) :

« D’accord, parlons de ces « pourquoi continuer le confinement si les protestations du (mouvement) Black Lives Matter (BLM) sont acceptables ».
De nombreux experts affirment que cela signifie que les conseillers de la santé publique sont influencés par des sympathies idéologiques.
Ce n’est pas le cas. C’est une question d’équilibrer les risques.
Je vais le dire franchement : Je pense qu’il y a une chance que ces protestations amplifient la transmission du virus. Mais je pense aussi que des mesures peuvent être prises (et sont visiblement prises, fréquemment) pour atténuer ce risque.[Je vais même aller plus loin. Je suis prêt à parier qu’il n’y aura pas d’augmentation notable des cas de virus de Wuhan après la fin de ces absurdités, tout comme il n’y a pas eu d’augmentation notable dans les États qui ont mis fin au verrouillage].

Nous en savons bien plus sur la transmission du virus de Wuhan qu’il y a trois mois, lorsque la distanciation sociale américaine a commencé. À l’époque, les directives étaient basées sur les preuves émergentes de la Chine et sur des maladies que l’on pensait similaires, comme le SRAS et la grippe.
Nous disposons aujourd’hui de preuves de plus en plus nombreuses sur le virus de Wuhan lui-même.

Ces preuves nous disent les choses suivantes (tout cela est antérieur aux manifestations) :

Réducteurs de risques :

  • Activités en plein air/en plein soleil
  • Masquage
  • Contact bref (<10 minutes) ou à distance
  • Limitation de la taille des groupes

Les amplificateurs de risques :

  • Contact étroit prolongé
  • Une foule nombreuse
  • Espaces clos
  • Vocalisation

Le risque le plus élevé de super-diffusion des événements (dont nous soupçonnons maintenant qu’ils sont à l’origine de la majeure partie de la transmission) est celui qui combine plusieurs amplificateurs de risque sans les réducteurs de risque.

C’est donc le cas de certains bars (comme dans le Wisconsin, après l’annulation de l’ordre de rester à la maison). (En réalité, il y a eu un changement sans conséquence dans le taux du virus de Wuhan du Wisconsin, mais passons au trope suivant).

Les protestations sont moins tranchées.

Elles amènent certains amplificateurs de risque :

  • les grandes foules
  • la vocalisation

Ainsi que certains des réducteurs de risques :

  • le masquage, qui a été assez répandu d’après ce que j’ai observé
  • à l’extérieur au soleil
  • un certain mouvement qui réduit le contact prolongé

Les risques sont donc probablement plus élevés que ceux de faire ses courses, mais moins élevés que ceux d’aller à l’église ou dans un bar. Il est important d’atténuer activement les risques autant que possible.

Ce que les manifestants devraient faire :

  • demeurer masqués
  • pratiquer l’hygiène des mains
  • éviter les contacts prolongés dans la foule
  • s’isoler de manière préventive pendant 2 semaines

Ce dernier point est important. L’auto-isolement préventif peut empêcher ceux qui pourraient être exposés dans ces manifestations d’infecter d’autres personnes dans leur vie.

ÉGALEMENT IMPORTANT : le comportement de la police peut saper les mesures d’atténuation et augmenter le risque de transmission.

  • les gaz lacrymogènes et le spray au poivre peuvent provoquer la toux, forcer les gens à enlever leurs masques
  • l’obstruction des mouvements (comme la police de New York qui a encerclé les manifestants sur un pont pendant des heures) prolonge l’exposition
  • Les tactiques de détention peuvent également aggraver les choses – la détention prolongée dans des espaces clos comme les paniers à salade ou les cellules de groupe augmente les risques

La question qui se pose alors est la suivante : si le risque peut être atténué dans une certaine mesure, comment le risque restant est-il lié à l’importance de l’activité elle-même ?

Du point de vue de la santé publique, de nombreux experts affirment que le risque résiduel est justifié.

Les préjugés raciaux dans les services de police constituent une menace directe et non résolue pour la vie des Américains noirs et bruns. Comme nous l’avons vu à maintes reprises. Et les préjugés raciaux dans la société en général expliquent pourquoi le virus de Wuhan a frappé les communautés de couleur beaucoup plus durement que les Américains blancs. (En fait, environ 200 personnes par an sont tuées dans des fusillades impliquant la police et les Américains noirs sont tués par la police dans des proportions presque identiques à leur représentation dans la population).

Ainsi, une mobilisation publique de masse pour s’attaquer à des problèmes de société aussi profonds et aussi anciens a un intérêt important pour la santé publique, même si le moment est loin d’être idéal.

Malheureusement, les réveils politiques de masse spontanés ne se produisent pas selon un itinéraire préétabli.

C’est pourquoi les défenseurs de la santé publique ne critiquent pas les manifestations.

Leurs conseils ne s’évaporent pas soudainement en fonction d’une cause politique. Ils évaluent plutôt les risques relatifs pour la santé publique de ces manifestations par rapport à l’acceptation d’un statu quo qui tue de nombreuses personnes de couleur.

Alors, un appel aux critiques : faites vos devoirs. La plupart des prises de position que j’ai vues sur ce sujet (et j’en ai déjà tweeté quelques-unes) réagissent en rapport avec leurs propres caricatures de conseils de santé publique, et ne parviennent pas à saisir les véritables enjeux.

Les risques de protester à l’ère du virus de Wuhan ne sont pas totalement évidents. Mais cela ne signifie pas qu’il faille considérer cela comme un test de Rorschach de l’opinion publique qui finit inévitablement par réaffirmer les antécédents de chacun

Et voici l’idée maîtresse qui fait de tout cela une connerie du cercle des gauchistes plutôt qu’un argument :

Pour la plupart d’entre nous, il a toujours été question d’évaluation des risques. Pour ce clown et sa troupe, il s’agissait exclusivement de pouvoir – c’est-à-dire de la capacité de nous dire à tous quels risques sont acceptables – et de politique, afin de s’assurer que les résultats politiques souhaités bénéficient des décisions prises par les experts.

Toute cette affaire a été une fraude totale, une réaction politique au virus de Wuhan, dès le premier jour. Il n’a jamais été nécessaire de mettre en place le confinement. Il n’a jamais été nécessaire de porter des masques. Il n’a jamais été nécessaire de fermer les églises et d’interdire les funérailles et les mariages publics, les baptêmes et les remises de diplômes. Il n’a jamais été nécessaire que les personnes âgées meurent seules parce que leurs enfants n’ont pas le droit de leur rendre visite.

Il n’y a jamais eu de besoin de la douleur et des difficultés que ces fraudes et charlatans ont infligées à la nation. Le moins que nous puissions faire est de les ignorer à l’avenir. S’il y avait une justice, nous enverrions quelques dizaines de ces fascistes à la potence et nous enchaînerions leurs corps goudronnés jusqu’à ce qu’ils tombent en morceaux.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : https://www.redstate.com/streiff/2020/06/07/850911/

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading