Les événements de ces derniers jours nous montrent la montée en puissance du slogan antiraciste et sa récupération par l’extrême gauche pour en arriver à cibler les blancs.
Le mot « paix » a de même été instrumentalisé dans tous les sens. Il a lui aussi servi de prétexte à de graves déviances, et cela a commencé par la naissance d’une idéologie : le pacifisme, issu de péripéties politico-sociales, pour aboutir à des défaillances collectives tragiques!
En 1917, en Russie, ce sont les « pacifistes » qui organisèrent le déclenchement d’une guerre civile aboutissant à l’URSS, avec ses innombrables victimes, ses goulags et son rouleau compresseur impitoyable. Résultat : cent millions de morts, avec une persécution généralisée du christianisme dans toute la zone d’influence communiste.
Dans les années 30, les pacifistes d’Europe et des Etats Unis manifestaient vigoureusement en exigeant qu’on renonce aux armes. Mais dans le même temps, l’Allemagne nazie faisait tourner à plein régime ses usines d’armement pour préparer ses agressions programmées. En 1938, les pacifistes applaudirent chaleureusement le pacte germano-soviétique, fomenté par Hitler et Staline, soi-disant pour éviter la guerre… Et en 1940, les mêmes pacifistes encourageaient explicitement les Français à accueillir les troupes étrangères. Epstein a montré dans son étude que – comme le rappelle Eric Zemmour – la majorité des collabos de Vichy venaient de la gauche pacifiste. A Paris, les manifestants vociféraient « contre le militarisme » et revendiquaient la paix … mais quelle paix, et à quel prix, puisque cela débouchait – comme ce fut le cas en Tchécoslovaquie, sur la pax germanica du Reich ?
Puis la conflagration de la 2nde guerre mondiale imposa cinq années terribles à la population européenne, avec l’expansion de la Wehrmacht, les exactions, les privations, les exterminations massives. En particulier par la mise en oeuvre immédiate et à échelle industrielle d’une éradication féroce du judaïsme européen : 6 millions de morts.
En 1950, des activistes de nombreux pays manifestaient « pour la paix en Indochine », alors même que les soldats mouraient en grand nombre sur le terrain sous les attaques coordonnées du Viet Cong. Les campagnes pacifistes invoquèrent les grands principes humanistes, ce qui eut pour effet de laisser champ libre à l’offensive communiste en Asie. Aussitôt après le retrait américain et français, le Viet Nâm connut la dictature, les camps de rééducation et les massacres de masse. Les boat people tentèrent d’échapper à cette issue mortelle et arrivèrent en masse en Europe.
En 1960, on manifestait à grande échelle « pour la paix en Algérie », et les intellectuels de gauche (enseignants, journalistes, écrivains et artistes) apportaient leur appui à cette idéologie prétendue libératrice qui justifiait les égorgeurs de femmes et d’enfants et les poseurs de bombes parmi des civils. Les accords d’Evian, bien que conclus avec les plus sanguinaires des factions algériennes, le FLN, furent chaleureusement applaudis au nom de la paix. Et ce furent les massacres de civils européens, les tortures, l’exécution sauvage de 150000 Harkis, le retour en métropole des familles pieds-noirs dans des conditions désastreuses…
Dès 1968, de grands mouvements de foule s’organisèrent aux cris de « paix au Viet Nâm » et « paix au Cambodge ». Le camp de la paix, c’était le parti communiste de Ho Chi Min et de Pol Pot, et l’ennemi, les Etats Unis. S’ensuivirent des millions de morts, un génocide atroce, des déplacements massifs de populations, des tentatives de fuite désespérées. Il n’y eut pas le moindre message de solidarité du courant pacifiste envers les innombrables et malheureuses victimes…
Lorsque la Turquie occupa militairement le nord de Chypre, les pacifistes restèrent silencieux. Les Kurdes massacrés par les Turcs ne suscitèrent non plus aucune réaction pacifiste. Les Tibétains réprimés par la Chine trouvèrent très peu d’écho.
Durant la plus longue guerre d’Afrique, celle du Soudan, où, pendant 18 ans, 2 millions de chrétiens et animistes du sud furent massacrés par les musulmans de Khartoum, on n’entendit jamais un seul appel des pacifistes. Idem lors du massacre de milliers de chrétiens des Moluques et de Sulawesi par les islamistes indonésiens. Rien sur les exactions islamiques contre les chrétiens du sud des Philippines et contre les bouddhistes du sud de la Thaïlande. Idem lors du nettoyage ethnique anti-blancs par Mugabe au Zimbabwe. Même silence lors de la répression des Kabyles par le gouvernement d’Alger, ainsi que face aux 250’000 civils assassinés dans le bled par les factions islamistes algériennes.
En revanche, les pacifistes appuyèrent bruyamment le bombardement de Belgrade par l’OTAN, sans aucune considération pour le rôle décisif et exemplaire des Serbes durant la résistance des Alliés face aux positions nazies en 1944. L’appui des altermondialistes fut total lors de l’autodéclaration d’indépendance par les musulmans installés au Kosovo, berceau de la culture orthodoxe serbe.
Mais les pacifistes ne rateraient surtout aucune manifestation propalestinienne, où s’agitent leurs bannières multicolores « pace » parmi celles, noires et vertes, du Hezbollah et du Hamas ! Des pacifistes nullement dérangés par les hurlements islamiques appelant au jihad, et par les slogans nazis de « mort aux juifs » criés dans l’espace public lors de rassemblements parisiens « pour la paix ». Le mouvement pacifiste (ou altermondialiste) engagé en faveur d’une Palestine judenrein, s’est ainsi focalisé sur le refus obstiné de voir les juifs revenir sur leurs terres ancestrales, tandis qu’il encourage en Europe les flux migratoires islamiques sans aucune régulation. Le mouvement pacifiste exige des pays occidentaux la distribution automatique de papiers à tous les clandestins venus d’Afrique et d’Orient tenter leur chance dans des pays aux allocations généreuses. Les pacifistes militent pour un état palestinien qui n’a jamais existé mais se refusent à soutenir la renaissance d’un Kurdistan qui a été effectif dans le passé et qui reste aujourd’hui démembré.
Alors que durant les dernières décennies les chrétiens du Proche Orient furent systématiquement attaqués, spoliés, déportés, massacrés, au point de devenir de petites minorités assiégées dans leur propre pays, jamais on n’entendit le moindre murmure réprobateur des mêmes militants de la paix !
Comment se fait-il que les pacifistes, encensés par les milieux artistiques, les enseignants et les journalistes, aient été autrefois des alliés objectifs de la dictature communiste, de la barbarie nazie, et aujourd’hui, de la propagande islamiste dont les actions sanglantes s’étalent jour après jour dans les médias?
Le métissage culturel est promu dans les médias, le cinéma et la publicité, et cela prépare sous des prétextes multiples la disparition progressive de toutes les traditions occidentales authentiques. Lors des grands mouvements migratoires musulmans vers les pays européens, les pacifistes et altermondialistes sont en première ligne pour promouvoir l’allogénisation des populations autochtones dans les opinions publiques. Les mêmes partisans de « la paix » et du « sans frontières » refusent catégoriquement toute référence aux racines judéo-chrétiennes des nations européennes. Ainsi se retrouvent appelés dédaigneusement populistes ceux qui tiennent à préserver les valeurs historiques de leur nation délitées par la mondialisation.
On sait à quel point le mot « paix » est sujet à caution. Ambivalent, il change de sens selon les systèmes politiques…Il suffit de voir la différence de signification religieuse entre le shalom biblique (ouvert à tous les humains) et le salam du coran (réservé aux seuls musulmans). Les conséquences sociétales que cela génère à tous les niveaux ne sont pas neutres.
Les pacifistes, parés de principes progressistes qu’ils proclament incontestables et universels, au nom d’une soumission opaque manipulée par des réseaux, travaillent à la destruction des bases civilisationnelles qui ont fait leurs preuves. Ils rendent ainsi l’avenir toujours plus fragile et menaçant, et contribuent à fabriquer des anonymes hors-sol. C’est avec les illusionnistes pacifistes que la paix est la plus compromise. Déguisés en pacificateurs, ce sont des fossoyeurs.
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix, je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Ne soyez ni perturbés, ni angoissés… » (évangile selon St Jean 14.27)
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Tout à fait vrai. Et ils le savent très bien , donc c’est ce qu’ils veulent.
Ceci est un texte superbe pour une homélie. Car il met en rapport les événements que nous vivons et subissons directement avec notre Foi et les enseignements concrets du Christ. La richesse du propos est dans les exemples et la conclusion. Et oui, il faut toujours de se méfier des gens bien intentionnés et des redresseurs de tort qui se présentent à nous spontanément. En général, ce sont des tartuffes et donc ce n’est rien de bon car tout est faux et creux, y compris et surtout les références: paix, antiracisme, égalité des chances, justice sociale, bien commun, retour à l’humain (comme si l’humain nous avait quitté), solidarité, liberté, tolérance, droits z’acquis et droit à ceci et droit à cela (les faux droits*), et autres, qu’ils seraient bien incapables de définir en trois lignes. Certains de ces mots comme liberté, solidarité, égalité des chances, antiracisme et paix ont perdu tout leur sens. Alors, on me dira qu’il ne faut pas faire d’amalgame. Mmmwouais, cela m’est devenu difficile. En effet, pourquoi est-ce toujours dans les manifestations gauchistes que l’on voit ce genre de débordements et d’émeutes? *En ce qui concerne les “faux droits”, allez voir sur wikibéral-faux droits ce que cela signifie. C’est vite lu et c’est très clair. Ces faux droits, ce sont toujours des trucs acquis au détriment des autres et sans jamais engager une quelconque responsabilité réelle (càd. le risque) des bénéficiaires. Et donc bravo pour ce texte.
Mr Arbez, Je souhaite vous féliciter pour votre article que je trouve vraiment excellent.
Quand c’est le cas, Dreuz fait bien de laisser possibles les commentaires…
Effectivement, il devrait être possible de commenter n’importe quel article.
Si dérapage il y a, alors le modérateur supprime la rubrique discussion.
Monsieur l’abbé, vous écrivez:” Comment se fait-il que les pacifistes, encensés par les milieux artistiques, les enseignants et les journalistes, aient été autrefois des alliés objectifs de la dictature communiste, de la barbarie nazie, et aujourd’hui, de la propagande islamiste dont les actions sanglantes s’étalent jour après jour dans les médias?”
QUEL DOMMAGE QUE VOUS NE RÉPONDEZ PAS À VOTRE PROPRE QUESTION CAR ELLE EST ESSENTIELLE!!!
j’ouvre le débat, rien ne vous empêche d’exprimer votre point de vue!
vous savez que la tradition juive et la première génération apostolique avaient pour principe de bien poser les vraies questions, ce qui est déjà un pas vers la/les réponse/s…
Bonjour Abbé,
Vous savez aussi que la réponse d’un juif à une question sera une autre question qui ouvrira plus grand le débat.
c’est le cas…
Pourquoi pas? 🙂
@ abbé alain rené
Pour ce qui concerne l’étude du Talmud, il est coutume de dire qu’une question bien posée est déjà à moitié répondue ! 🙂
Peut-être parce que la nature humaine préfère la paix en temps de paix… et la guerre en temps de guerre.
“Si vis pacem, para bellum”
Mais si Napoléon avait été une autorité en latin, il l’aurait probablement inversé en Si vis bellum para pacem (« Si tu veux la guerre, prépare la paix ») » signifiant que si vous planifiez la guerre, vous devriez abaisser la garde des autres nations en promouvant la paixou se préparer pour la paix peut amener quelqu’un d’autre à vous déclarer la guerre. (Louis Antoine Fauvelet de Bourrienne). RIP la Serbie orientale devenu le Kosovo.
Afin de réaliser un “Paradis artificiel sur Terre” comme une Tour de Babel moderne, ceux qui trop font l’ange créent l’enfer.
Sur Terre et jusqu’à preuve du contraire, tout fonctionne (normalement) par pouvoirs et contre-pouvoirs : on ne peut y déroger.
Où est la réponse ?
Je pense, mais c’est un avis personnel que le problème vient du fait que pour constituer une démocratie il faut deux parties principales.
Normalement la politique de quelque partie qu’elle soit ne devrait que présenter des programmes où la moralité doit régner.
Et ce qui devrait faire la différence, ce seraient les méthodes proposées par un parti ou l’autre.
Mais les dés sont truqués dès le départ :
– La Gauche a prétendument le Monopole du Cœur – et cela d’office !
– Quant à la droite aimer sa famille, sa Patrie, tient de manière diffamante, du nazisme.
C’est pour cela qu’un Boris Vian ou n’importe quel écrivain ou artiste peut écrire un texte comme « le déserteur », et forcément il est de Gauche.
Alors que c’est une imposture ! À Droite comme à Gauche, personne n’aime la guerre, mais il faut gouverner avec logique et pragmatisme. Si un Pays est attaqué mais par une idéologie d’un bien, biaisé, n’est pas armée pour se défendre… Qu’arrive t’il face à une entité qui ne veut rien entendre, mais seulement se battre ?
Alors le texte de Boris Vian est bien joli et nous pouvons l’aimer, même si l’on est de droite. Nous devons seulement savoir que c’est une utopie (pour l’instant) et puis rêver qu’un jour cette utopie arrive. Idem pour toutes sortes de créations.
Les artistes ne peuvent faire comme l’écrivain Céline, sans subir un rejet… Céline est pratiquement un génie, même s’il n’est pas fréquentable. Ils sont rares à espérer avoir son talent.
Ils doivent forcément se montrer très humanistes… Même dans des films où la violence est insupportable voir écœurante et loin de faire la propagande de ce qui est bien, mais le message, le multiculturalisme affiché, etc… porte une propagande bisounours de Gauche.
S’ils sortent de ce schéma…. Ils sortent de la célébrité.
La solution est de redéfinir les deux tendances et de ne pas laisser seulement à la Gauche « le monopole du cœur ».
Pour cela les œuvres des gens de droite qui parlent d’humanité, charité, rêves et chimères, il doit bien en exister, mais les auteurs s’abstiennent de laisser voir leur positionnement politique. Ce qui laisse la tromperie subsister.
Il faut aux créateurs en tous genres (de sensibilité de Droite) qu’ils n’hésitent pas à se proclamer comme tels. Mais c’est craignos et peu ont ce courage… Excepté quelques ouvrages politiques.
Rien d’étonnant en fait, la gauche a toujours fait cela puisqu’en état de mort clinique !!!
Elle donne l’apparence d’être toujours “en vie”, mais la vérité est qu’elle est mourante !
Quel magnifique texte, riche et superbement ecrit. Une tres longue vie d’universitaire m’a convaincu de l’absence totale d’independance de la grande majorite des universitaires. Cela vaut dans le domaine des opinions mais aussi celui de la recherche. C’est plus surprenant si l’on songe que la recherche est avant tout, ou devrait etre avant tout, l’aventure consistant a aller au-dela de ce qu’on a appris: mais mon experience est que seule une petite minorite est capable de produire quoi que ce soit en dehors d’un groupe, souvent celui de ses annees d’apprentissage. Dans le domaine des opinions, le suivisme est total, et ce qui vaut a l’universite vaut surement dans tout l’enseignement, a la justice, dans les medias … Dans un milieu ou les opinions penchent deja en faveur d’une position, aussi absurde soit-elle, peu de gens ont la force d’affirmer des points de vue opposes. Ce qui ajoute encore a la perversite de cet etat de choses, c’est que, en se rangeant derriere les plus destructeurs et les plus violents de leur environnement (qui deviennent peu a peu une majorite), les suiveurs s’imaginent faire preuve d’independance. En outre, il est si plaisant de hair en commun …
Merci André pour votre discernement, suite à ce bel article de M. l’Abbé, comme à son habitude et je lui donne une fois de plus mon approbation.
Si je puis me permettre d’ajouter que :
Nul besoin d’être universitaire pour savoir que son droit à l’existence n’a pas de couleur.
Mais Dieu n’a-t-il pas choisi celles de l’arc en ciel pour faire la paix avec nous, ce n’est pas une question de sexe, de race, ou de culture, ou autre ….
Dieu dit à Noé : ” L’arc sera dans la nue. Tel est le signe de l’alliance (de paix) que j’établis entre moi et TOUTE CHAIR qui est sur la terre “.
Très bon texte
Très inspirant et qui fait réfléchir
Merci beaucoup
Monsieur l’Abbé,
Texte très riche et excellent.
Entre autres, vous écrivez:
…._« On sait à quel point le mot « paix » est sujet à caution. Ambivalent, il change de sens selon les systèmes politiques…Il suffit de voir la différence de signification religieuse entre le shalom biblique (ouvert à tous les humains) et le salam du coran (réservé aux seuls musulmans). Les conséquences sociétales que cela génère à tous les niveaux ne sont pas neutres. » _…..
En effet, le mot « paix » est très ambigu. Comme pour shalom et salam, que dire du mot « paix » en russe ? Le mot « mir », мир, signifie à la fois la paix et le monde. Alors, quand les amis des soviétiques, en Occident, criaient et écrivaient, inspirés par la propagande, « nous voulons la paix ! » savaient-ils ce qu’on voulait vraiment leur faire dire? J’ai récemment posé la question à un professeur de russe, qui s’en est tiré par une pirouette, en disant qu’après tant de guerres, les gens voulaient vraiment la paix…Sûr, mais c’était l’an passé, et il était à peine né dans années 50-70…
Sans connaître le russe, par hasard, la découverte d’un si lourd double sens laisse rêveur…
Trump nous rappelle chaque jour que la paix ne vient que de la puissance. Or, ces pacifistes incarnent la faiblesse : faiblesse de leurs États, faiblesse de leurs cultures, faiblesses de leurs croyances. Ils ne peuvent donc que nous conduire à la guerre. De plus, ils ont un raisonnement faux ; ils savent très bien que les ennemis potentiels sont dangereux (communistes, nazis, islamistes) mais ils projettent sur eux leurs propres référentiels : primauté de l’individu sur la masse, avec un individu forcément libre, éduqué, raisonnable et humaniste. Mais les forces en action dans ces idéologies sont exactement l’inverse de ce qu’ils pensent. Aristide Briand en fut le meilleur exemple.
Merci Alain-René,
Analyse pertinente et pleine de bon sens.
Derrière le mot paix il y a toujours une notion de guerre et d’efforts.
“Si tu veux la paix prépare le guerre” et “recherche la paix et poursuit là”.
La question est qu’elle guerre faut-il mené pour avoir la paix ?
L’évangile voit principalement l’ennemi en nous mêmes. Les mauvaises pensées, les colères, les haines, les adultères, les excès, tout vient du coeur de l’homme dit Jésus.
Si toute l’énergie dépensée à voir un ennemi extérieur était investie pour lutter contre nos propres incohérences alors nous aurions la paix. Car comme disait un sociologue dont je me rappelle plus le nom : si la bombe nucléaire explose demain, c’est parce que je me suis engueulé ce matin avec mon voisin.
La seule paix durable est celle qui est donnée indépendamment des circonstances et celle-ci n’est pas de ce monde, mais pas inaccessible.
Bonjour, elle est de ce monde et tout à fait accessible…vos erreurs sont dans votre phrase…”celle-ci n’est pas de ce monde, mais pas inaccessible” Comment atteindre quelques choses qui est dans un autre monde ? “mais pas inaccessible” je doute que vous le croyez…mettez s’il vous plait cela à votre porté, la paix est la destruction de l’ego, cela vous concerne vous et vous seul, la paix intérieur est à porté de votre main, elle ne viendra aucunement de l’extérieur. Ayez s’il vous plait plus confiance et vous et en l’autre. Je dirais pour être plus claire, vous doutez de vous et des autres. Cherchez la paix en vous en aimant, l’amour détruit l’ego, mais attention, ce chemin est un chemin de véracité à 100%, souvent l’être humain avec sa meilleure volonté , fait semblant. Il faut cesser de faire semblant. Je vous souhaite une bonne journée ou soirée emplie de magnifiques moments bien vécus et bien respirés, soyez présent, bien vivant, soyez heureux (ce ne sont pas que des mots) prenez soin de vous Richard. Karine
Abbé Alain rené arbez : Votre texte est tout “bonnement” MAGNIFIQUE !………..
Quelle éloquence ! ………… Tout est dit ; MERCI .
Cet article mérite d’être lu par tous. Il mérite d’être traduit dans toutes les langues. Il devrait être au programme de toutes les écoles.
Le diagnostic est clair: le mal n’est plus le mal, il est devenu le bien.
Et puisqu’il est à présent le bien, tous ceux qui prétendent détenir une autorité morale l’approuvent.
Je suggère que cet article demeure longtemps disponible sur dreuz dans la section “nos analyses”.
Superbe mise en perspective de la “paix” gauchiste !
Merci Mr l’Abbé !
Merci Alani-René, c’est excellent !
La question de la paix suggère toujours la guerre et des efforts, car notre monde est en permanence dans une lutte entre la paix et la confusion.
Si tu veux la paix, prépare la guerre ! Ou recherche la paix et poursuit là !
La question est qu’elle guerre devons nous mener ?
Jésus à dit que les haines, les adultères, les mensonges, les trahison, les paroles mauvaises viennent du coeur de l’homme.
Il a dit aussi : “enlève d’abord la poutre de ton oeil avant d’enlever la paille de ton voisin.”
La plus grande guerre à mener est contre nous-même.
Tant que nous considérons d’abord l’ennemi comme extérieur nous tomberons dans les dictature, car c’est notre vérité contre celle d’un autre.
Or personne ne détient la vérité, elle se rend accessible à celui qui la cherche mais jamais personne ne pourra se l’approprier. Nous devons nous aligner à celle-ci et conformer notre vie a elle.
C’est elle qui aura le dernier mot, pas nous. Et si nous sommes conscients que nous devrons lui rendre des comptes un jour, nous reconsidérerions bien de nos attitudes, paroles et actes.
Nous comprendrons alors que la paix est un don, tel que nous la rappeler l’abbé Alain-René arbez.
Excellente synthèse !
Je comprends qu’au niveau du fond les pacifistes participent à la destruction des nations … C’est le grand projet d’une élite extrêment puissante qui ne rêve que de dominer le monde. Une humanité sans nations ne sait pas d’où elle vient ni où elle va, elle n’a plus d’identité et devient une proie facile pour être réduite en esclavage.
L’islam fondamental, le communisme, etc., ne sont pas nationalistes donc pas de raisons de les critiquer quoi qu’il fassent puisqu’ils participent au grand projet…
Un grand merci abbé Arbez… Votre vision de la réalité me fait du bien et le plus beau dans tout cela, c’est que vous terminez par la Parole… si simple et si véridique… dénuée de tout le baratin de notre égoïsme destructeur. Merci encore !
Merci pour ce bel article qui nous rappelle fort opportunément que pacifiste ne signifie nullement pacifique …
Puissent le pape, la prélature, les terribles évêques français et toute la ‘chrétienté’ lire votre article pertinent et saillant. Mais ils n’ignorent rien de ces faits ; ils savent tout sur tout.
Toutefois, je nuancerai votre propos quand vous évoquez le mot «paix». Nous savons qu’il y a différents types de paix et beaucoup de plans de pacification ; il y a aussi «la paix des braves». Mais tout cela ne nous offre aucune garantie durable.
Car vous présentez «la paix religieuse», si je vous comprends bien, comme étant une paix alternative (heureuse et désirable). Mais cette dernière n’est pas plus légitime et certaine que les traités de paix civils ou autres. Les antagonismes religieux ont toujours existé (les guerres de religion) et ce qui me pose problème, c’est que vous proposez «la paix religieuse» comme étant la paix que le Seigneur donnerait à tout à chacun: «Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix, je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Ne soyez ni perturbés, ni angoissés… «
NON ! Cette paix que le Seigneur donne (Sa Paix) n’est pas pas pour les nations, les peuples, les religions, ni même les individus mais pour les seuls croyants, ses disciples. Il est bien vrai que pour les peuples, Dieu, dans sa providence, pourvoie au bon ordre et au bien des hommes (jusqu’à un certain point) par le truchement des “magistrats” lesquels sont même désignés comme “serviteurs de Dieu”.*
Mais au milieu d’un monde agité, ce sont les croyants qui sont gardés par la paix de leur Seigneur. C’est leur part. C’est une paix partagée avec Lui, car en donnant la paix à ses disciples Il ne donne pas comme le monde donne et abandonne.
Cette paix, désormais la part de tous les croyants véritables, a été laissée par le Seigneur pour leur consolation. Le Seigneur sait combien il est nécessaire qu’ils la possèdent, tant ce monde agité leur rappelle les paroles prophétiques de leur Seigneur au Mont des Oliviers quant à un monde rebelle, violent, corrompu: “Ce qui s’est passé du temps de Noé se passera de la même façon quand viendra le Fils de l’homme.” **
* Deut.16.18, Rom.13:3, Tite 3:1, etc.
**(Matthieu 24:37)
si vis bellum, para pacem!
@ AAA
“Tunc ait illi Iesus: Converte gladium tuum in locum suum: qui acceperint gladium gladio peribunt omnes.”
ma phrase inversée s’adressait aux pacifistes labellisés…
intelligenti pauca.
Au temps pour moi.
” Mea culpa “
mais pas “maxima!”
” Parva mea culpa ipsum “!