La gauche américaine embrasse le mouvement d’idées le plus ouvertement raciste depuis le socialisme allemand des années 30. 

Cette essentialisation raciste de l’Homme, selon laquelle la couleur de la peau est la mesure de toute réalité, vérité, hiérarchie et valeur morale, marque une régression vertigineuse de la doctrine de la gauche occidentale. 

Le parallèle avec l’Allemagne nazie s’impose avec d’autant plus d’évidence que, depuis le début des émeutes, des façades de commerces et synagogues aux Etats-Unis sont barrées, de New York à Los Angeles, en parfaite impunité, de slogans de type “Kill the Jews” qui non seulement “évoquent” mais sont identiques aux abjections pré-génocidaires de l’Allemagne nazie. Vainement les chiens de garde de la gauche médiatique arguent-ils du fait que ces menaces ne doivent pas être « exagérées », quand un meneur ANTIFA déclare en direct sur FOX NEWS qu’il a l’intention de mener ses pairs, chargés d’essence « pas chère », mettre le feu au quartier juif de New York.

Dans une société multi-raciale, la doctrine qui réduit l’être humain à la couleur de sa peau mène à la guerre civile. 

Que faire ? 

Ne cédons pas au piège grossier de cette racialisation débilitante. Dans l’arc des civilisations, l’occidentale contemporaine est la plus radicalement étrangère au concept de race — depuis Rome et l’Empire d’Alexandre. 

La réduction de l’humain à sa “race” est la défaite suprême de la pensée politique. 

Nous valons mieux que cette réinvention de la haine raciale par la gauche. 

La droite démocratique doit cesser de reculer et prendre l’offensive sur tous les fronts. La catégorisation juridique de ANTIFA comme organisation terroriste est un premier pas dans la bonne direction.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Drieu Godefridi pour Dreuz.info.

Drieu Godefridi, PhD, est l’auteur de « Trois mois qui ont changé le monde*», juin 2020

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