Publié par Manuel Gomez le 21 juin 2020

Mercredi 17 juin, Jean Raspail a rejoint « Le Camp des saints* » et il est, désormais, en excellente compagnie, parmi les siens : les Saints.

J’ai eu le bonheur de l’avoir rencontré longuement en 1976, si mes souvenirs sont exacts, pour une interview réservée au quotidien « L’Aurore », concernant justement la récente parution de son ouvrage, et j’avoue ne pas avoir, à cette époque, adhéré totalement aux prévisions catastrophiques de son livre, qui me paraissaient bien trop pessimistes, mais il est vrai que nous étions dans les années 70, donc rien de comparable avec l’époque que nous vivons actuellement, et cela depuis un peu plus de deux décennies.

Le constat s’impose, et il est terrifiant car il nous est imposé : la démographie, dans le monde actuel, entraînera fatalement notre disparition.

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a parfaitement résumé la situation actuelle, et surtout celle future, dans sa déclaration sur le JDD du 29 mars 2019 : 

« Il n’existe pas d’autre modèle possible, c’est ou le « vivre ensemble » ou « l’affrontement ».

Mais c’est sa conclusion qui est condamnable car, pour elle, il est préférable de « se soumettre » au totalitarisme islamiste, et leur laisser poursuivre sa conquête, plutôt que d’avoir à lui résister par la force.

Et c’est bien notre attitude actuelle. C’est ce défaitisme qui sera nôtre perdition.

Comment peut-on croire les déclarations du ministre actuel, Bruno Le Maire, alors qu’il était candidat à la primaire, en 2017, dans le Val d’Oise : 

« Nous avons, depuis trente ans, baissé les bras face à cet islam politique. Si on doit aller à l’affrontement avec l’islam politique, j’irai à l’affrontement. »

Il s’agissait d’une déclaration pré-électorale qui, comme toutes ces déclarations pré-électorales, sont emportées par le vent de l’histoire suivante et, depuis cette date, Bruno Le Maire s’est rangé derrière la politique présidentielle du « bien vivre ensemble ».

L’Europe comptabilise plus de décès que de naissances et il n’y a aucune raison pour que cela puisse s’inverser.

Alors que d’en les autres continents c’est le contraire qui se produit.

  • Par exemple en Afrique où, ne l’oublions pas, ce continent se partageait entre 140 millions d’habitants, en 1900 et il en comptabilisera 2 milliards 500 millions en 2050. Mais également les Indes et même l’Iran et la Turquie.
  • L’exemple de la Chine, qui durant un demi-siècle a obligé les familles à n’avoir qu’un enfant (un garçon et pas de fille) afin de limiter sa démographie galopante, devrait être suivi, mais c’est loin d’être le cas, et nous dépasserons les dix milliards de « Terriens » en 2050.
  • Les Etats-Unis échapperont à ce problème mais uniquement grâce à une population de plus en plus « noire » et « Latino », qui remplace annuellement la diminution dramatique de la natalité « blanche ».

Il est donc à craindre, et c’est bien ce que prévoyait Jean Raspail, que ce sera alors « Le Grand remplacement », inévitable et irrésistible.

Il est donc à craindre, qu’il ne restera plus qu’un « îlot » de quelques millions d’européens « de souche », entouré par des milliards d’une nouvelle population qui dominera le monde.

Nous serons, à peu près, dans la situation actuelle d’Israël, ce petit peuple de juifs encerclé par des millions de musulmans dont l’objectif presque général est de la faire disparaître.

Mais combien de temps pourra tenir cet « îlot » ?

Un tel monde n’a aucune espérance de survie et cela m’autorise une autre conclusion, plus terre à terre, si je puis m’exprimer ainsi : il n’est pas utile que les « écologistes utopiques » qui, de nos jours, entendent préserver notre monde afin qu’il soit presque parfait dans un siècle, ne se donnent pas cette peine et ne se fassent plus d’illusions.

L’objectif majeur des « vrais écologistes » devraient justement être la règlementation de la démographie afin que, pour le moins, notre monde actuel soit préservé.

Ils devraient également, et ce ne serait déjà pas si mal, se contenter de préserver notre monde actuel en privilégiant la propreté des océans, des mers, des fleuves et des rivières, qui sont dans un état pitoyable de déchets et de saleté.

Cela nous coûterait bien moins cher et serait bien plus utile à l’humanité et aux humains.

Ils seraient regrettables, pour eux mais surtout pour nous, que, dans quelques décennies, ils ne se trouvent devant l’obligation de se souvenir de « leurs illusions perdues » !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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