Aucun pays au monde n’a payé plus cher en vies humaines et économiquement, pour la lutte contre l’esclavagisme que les États-Unis.
Des Blancs ont fait la guerre à d’autres Blancs pour que l’esclavage des Noirs soit aboli dans les 15 états, où il était pratiqué, sur les 34 qui composaient l’union en 1865. 620.000 personnes ont été tuées lors de la guerre civile et plus du double ont été blessées. Le nombre de morts a été dévastateur, et ce d’autant plus que la population n’était que de 31 millions, et c’est sans compter les dégâts économiques qui ont pris des années à être réparés. Ce fut la guerre la plus mortelle de toute l’Histoire des États-Unis. Rien ne les obligeait à agir de la sorte si ce n’étaient les valeurs morales sur lequel ce pays avait été fondé. Il n’y avait ni ONU, ni ONG, ni médias, etc. qui condamnaient cette pratique à cette époque. A ma connaissance, aucun autre pays n’a payé un aussi lourd tribut à l’émancipation des esclaves, AUCUN !
- En 1957, le Président Eisenhower a dépêché l’armée à Little Rock dans l’Arkansas, pour escorter neuf écoliers à qui les autorités avaient interdit l’accès à l’école mettant ainsi fin à la discrimination scolaire dans les états du Sud.
- En 1961, des lois telles que «Affirmatives action» ou «Discrimination positive» ont commencé à être promulguées et ont permis à des entrepreneurs noirs d’être prioritaires pour des contrats avec le gouvernement et par la suite ont très nettement facilité l’accès de Noirs aux études universitaires, en les favorisant par rapport aux autres ethnies, tout en assurant la gratuité dans de nombreux cas.
- En 1964, Lyndon Johnson a signé une loi nommée «The Great Society» qui a coûté à ce jour la somme faramineuse de 30 Trillions $ (1 Trillion = 1 million de millions) ! Cette loi a permis l’adoption de très nombreux programmes sociaux qui ont permis un net recul de la pauvreté mais qui ont malheureusement eu des effets pervers. Les chemins de l’enfer sont pavés de bonnes intentions…
- En 1974 sous l’administration Nixon, des lois telles que «Equal Opportunity, Equal Housing Opportunity ou encore Equal Employement Opportunity» ont été votées et sont scrupuleusement respectées car les procès, en cas de violation de ces lois, sont coûteux et les peines sévères.
Au niveau des lois, les Noirs sont absolument couverts et rien de plus ne peut être fait sans créer carrément de la discrimination par rapport aux autres.
Les plaies dont souffre la communauté noire, selon un nombre de plus en plus croissant de ses propres leaders, sont multiples et expliquent en grande partie pourquoi la pauvreté et la criminalité y sont autant élevées :
- L’augmentation sensible des familles monoparentales, de 22% dans les années 60 à 74% de nos jours,
- l’absence de père ou de figure paternelle dans de nombreux foyers et les grossesses d’adolescentes, parfois très jeunes, en sont en grande partie responsables.
- Certains affirment que les lois sociales ont favorisé cette déliquescence des familles.
- En revanche dans les familles noires qui sont biparentales le coefficient de réussite est très élevé, supérieur même en pourcentage à celui des familles blanches.
Est-ce à dire que le racisme n’existe pas aux États-Unis ? Bien sûr que non
Le racisme existe au niveau individuel comme dans tous les pays, mais il est multiple, multiforme et va dans tous les sens ; il existe dans toutes les communautés, sans exception, mais le pourcentage de vrais racistes ou ceux qui se déclarent comme tels, reste très faible dans la réalité.
Les généralisations excessives qui ont été faites depuis le mort de George Floyd entre les mains d’un fonctionnaire de police ne sont pas représentatives du pays et ont été très gravement exagérées, de manière exponentielle, à des fins politiques.
Des organisations comme «Black Lives Matter» mangent à tous les râteliers ; d’obédience marxiste à ses débuts, elle a été phagocytée par des racistes suprématistes tels que Louis Farrakhan et financée par des fauteurs de troubles comme George Soros.
C’est aussi le bras armé du parti Démocrate qui l’utilise comme organisation subversive pour arriver à ses fins. Quand on voit des politiciens comme Biden à 78 ans ou encore Nacy Pelosi (80 ans), la Présidente de la Chambre des Représentants, se poser en champions de la lutte contre la discrimination raciale quand rien de leurs carrières politiques ne montre la moindre action décisive à ce sujet, on ne peut que douter de leur sincérité et les mépriser profondément.
Biden qui a de sérieux problèmes de mémoire semble également avoir oublié qu’il était jusqu’à il y a 3 ans, Vice-Président des États-Unis et qu’il servait sous le premier Président Noir, élu à 80% par des Blancs et qui n’a pas fait grand-chose pour adresser les problèmes de la communauté noire ! Cette communauté est forte de 40 millions de personnes mais ne représente que 13% de la population, on se demande bien d’où sont sortis les autres électeurs d’Obama…
La désinformation, la manipulation et la propagande ont tendance à accuser des pays comme les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France d’un racisme paroxystique alors que ce sont très probablement les pays qui le sont le moins. Les médias sont responsables de ces perceptions et font totalement l’impasse sur le racisme profondément enraciné qui existe tant au Moyen-Orient et en Afrique du Nord qu’en Asie et plus spécifiquement en Chine. Mais il y a des sujets qui restent tabous pour nos médiocres médias…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Eber Haddad
Le racisme c’est l’étude des races (fondée sur la croyance et l’idéologie selon le dictionnaire engagé larousse) et l’établissement de différences et on avait évacué la notion de races, beaucoup trop vite, elles reviennent au galop avec le racialisme, terme inconnu il y a 20 ans et pas encore au dictionnaire je crois.
Pourtant, si on veut en sortir de ce problème de racialisme, il va falloir revenir à l’étude des races. Constater qu’il y a des pommes et des poires, des chats et des chiens ne veut pas dire pour autant qu’on rejette les pommes et qu’on frappe les chiens, donc il doit être possible d’expliquer ce qui se passe avec les Noirs, quels sont leurs problèmes etc.
Je crois qu’un des premiers problèmes est qu’ils sont arrivés dans le XIXème siècle 1000 ans après nous et doivent faire du surf pour rester en équilibre et on peut les féliciter en ce sens de n’avoir pas succombé comme les Indiens d’Amérique.
Imaginez que nous débarquons sur une planète et nous sommes en 3000 de notre ère…
L’argument de la différence de calendrier… hum, comment dire… Attendons 700 ans et voyons comme la modernité islamique se révèlera !
partout il y a des gens qui se croient supérieurs aux autres
mais de là à amalgamer tout un peuple en ce siècle, il faut être raciste pour le prétendre, donc ceux qui le disent le sont et le montrent
Article très intéressant, merci.
Concernant “les plaies dont souffre la communauté noire” – et pour les amateurs de séries TV – je recommande vivement “Southland”, où elles sont présentées avec justesse et sans fard.
Enfin une question : où trouve-t-on l’information selon laquelle ”Black Lives Matter” est financée par George Soros ?
https://www.influencewatch.org/movement/black-lives-matter/
Thanks !
Les Etats du sud ont fait sécession pour des raisons économiques (ils refusaient les droits de douane imposés par le gouvernement fédéral). Lincoln s’est opposé à la sécession. L’esclavage n’était pas un problème pour lui. Il en a simplement fait un argument de comm.
Je doute que les Nordistes aient combattu les Sudistes pour la question de l’esclavage. Celle-ci est venue se rajouter “après”, apportant une caution morale et humaniste au combat de Lincoln. Il y avait d’abord des raisons institutionnelles, politiques et économiques.
Absolument. Lincoln avait plus d’esclaves que Lee, et il y avait plus de Noirs dans l’armée confédérée que chez les Yankees…
“il y avait plus de Noirs dans l’armée confédérée que chez les Yankees”
Vous n’avez juste pas honte de sortir des conneries pareilles ? Non seulement les (rares) noirs qui se trouvaient à combattre coté sudiste étaient enrolés de force, mais surtout ils étaient très peu en comparaison des 186 097 afro-américains combattants dans l’Armée de l’Union (quelques milliers à tout casser)
Quand aux mensonges sur Lincoln, ils sont juste totalement dégueulasses : Lincoln venait certes d’une famille esclavagiste, mais a combattu l’esclavagisme dés 1816 (il avait 17 ans donc) et a passé toute sa vie publique à combattre celui ci. L’histoire a même retenu les tensions que créèrent ses positions au sein de son propre couple, sa femme Mary ayant du mal à se faire à une vie sans esclaves, elle qui avait grandi dans une famille ayant de nombreux esclaves pour la servir…
Merci et bravo pour cette intervention. Ce commentaire m’avait fait tiquer, mais je n’avais pas eu le temps de vérifier.
Pourtant ce peuple soi disant “le plus raciste de la planète” a :
– amené au pouvoir un homme métissé noir, Barak Obama 44ème Président des USA
– Byron Brown, président du Comité démocrate de l’État de New York
– avait choisi David Dinkins, de 1990 à 1993, maire de couleur, pour la cité internationalement connue de New-York,
– Muriel Bowser pour le district de Columbia réélue en 2018,
– Andrew Gillum maire de Tallahassee
– Edwin Lee maire de San Francisco, issu d’une minorité
– Tomas Regalado maire de Miami, issu d’une autre minorité
– Michael Hancock, maire de couleur pour Denver
– Catherine Pugh, maire de couleur pour la ville de Baltimore
et la liste est encore longue…………
“la somme faramineuse de 30 Trillions $ (1 Trillion = 1 million de milliards)”
Un petit rappel sur les noms des numéros :
1 million = 10^6 = 1 000 000
1 milliard = 10^9 = 1 000 000 000
1 trillion = 10^12 = 1 000 000 000 000 (aux USA)
Alors 1 trillion égale un million de millions, et non un million de milliards. 30 Trillions $ est toujours une somme faramineuse, mais pas aussi énorme que vous le dites.