Mettre un genou à terre est un geste religieux. Un geste de soumission volontaire ou imposée. Mais on ne s’agenouille pas devant une idéologie, encore moins devant un choix : on s’incline devant la Vérité qui concerne toute l’humanité et tout un chacun.
Précisément, dans les récentes manifestations dites « contre le racisme blanc » on a vu beaucoup de blancs mettre un genou à terre pour répondre aux mises en cause des noirs et manifester une culpabilité. Si on va chercher dans la Bible quelques exemples, on verra que ce geste du genou prend un sens beaucoup plus fort qu’on ne l’imagine.
Ainsi, dans le livre d’Esther, nous voyons Mardochée (ou Mordehaï) qui refuse de mettre le genou à terre devant Haman, un notable ivre de pouvoir honoré par le roi Xerxès. Il ne le fait ni par orgueil, ni par mépris, mais en raison de sa foi profonde, selon laquelle Dieu seul mérite une prosternation, car il est source de vie et de justice pour tous. 3,2 : « Tous les gens s’agenouillaient devant Haman, mais Mardochée ne s’agenouillait pas ! 3,5 : Quand Haman vit que Mardochée refusait de s’agenouiller, il devint furieux, et sachant quel était le peuple de Mardochée, il chercha à détruire tous les juifs ».
La tradition hébraïque enseigne que l’agenouillement au sens premier se réfère à la demande d’une bénédiction, qui se dit « barak ». Or le genou se dit : « berek ».
Dans le livre d’Esdras, l’homme de Dieu porte les péchés de tout un peuple, et c’est à genoux qu’il adresse sa prière avec repentance : « Esdr 9,15 : « Mon vêtement et mon manteau déchirés, je tombai à genoux en étendant les mains vers l’Eternel notre Dieu. Je dis : mon Dieu, j’ai honte car nos iniquités se sont multipliées ! »
Nous découvrons dans l’épître aux Romains, (Rom 14,11) comment l’apôtre Paul évoque l’attitude à avoir devant Celui qui nous a apporté la lumière de la vérité et du salut : « Pourquoi méprises-tu ton frère ? car il est écrit : Je suis le Vivant, dit le Seigneur, et tout genou fléchira devant moi ! »
Il y a donc quelques risques à s’agenouiller à la légère…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
En effet, M. L’Abbé, “il y a des risques à s’agenouiller à la
légère. Celui d’adopter les rites de soumission appliqués
par les tenants du coran : les fidèles se courbant jusqu’à
terre , dans une posture ridicule.
Il nous faut suivre Mardochée dans son refus déterminé
de génuflexion.
Du reste, cela correspond à la réputation du peuple juif
“à la nuque raide”.
hier sur une chaine de documentaires historiques, une prestation de serment du service d’ordre de la milice de vichy, tous ces gens avaient un genou à terre, comme il est de rigueur de le faire pour les adama traoré !
Rien à rajouter…..
Seul DIEU mérite que l’on s’agenouille devant Sa Sainteté, Sa Gloire, Sa Miséricorde, Sa Justice et Sa Toute-Puissance.
Amen Amen Amen
pas barak mais berah’a
effectivement le genou se dit bereh’ :je n’avais jms fait le lien
Ce qui est dit est bien dit… mais tout n’est pas dit dans votre article !
Daniel s’agenouillait trois fois le jour « et priait et rendait grâces devant son Dieu ».
Nous lisons bien que c’est devant son Dieu que Daniel s’agenouillait.
L’apôtre Paul écrit aux Philippiens : “Afin qu’au nom de Jésus, fléchissent tous les genoux dans le ciel, sur la terre, sous la terre.”
On pourrait multiplier les occurrences.
Le grand problème du Catholicisme romain demeure dans le fait qu’on ne s’agenouille pas seulement devant Dieu.
Selon l’évêque Dominique Le Tourneau, il y aurait près de 3.000 sanctuaires mariaux en France. Les sanctuaires mariaux de France et dans le monde sont légions. A de nombreux pèlerins s’impose l’obligation dévote de s’agenouiller et de parcourir parfois des hectomètres à genoux.
Chacun peut voir sur la toile le pape JP2 s’agenouiller devant une statue mariale, lui embrasser les mains et les pieds, et se «recueillir»devant elle.
Or vous avez très justement écrit : «Mais on ne s’agenouille pas devant une idéologie, encore moins devant un choix : on s’incline devant la Vérité qui concerne toute l’humanité et tout un chacun».
Une question pertinente s’impose : « Qui est la Vérité ?»
votre question me rappelle Ponce Pilate lors de la Passion…
” La caricature n’est pas intellectuellement honnête! ”
(Mais cela ne semble pas vous préoccuper dans vos fixettes récurrentes).
si j’ai des fixettes, un peu comme tout le monde, elles ne sont rien par rapport à vos méga-fixations anticatholiques permanentes, qui exaspèrent la majorité des lecteurs, car vos vues bibliolâtres et egocentrées sont ultra-minoritaires, heureusement.
Merci au Père Arbez pour ses excellentes études et réflexions. A ce niveau de discussion, il ne peut y avoir de Vérité que dans la reconnaissance du Père créateur et de son fils Sauveur, Yeshoua dit Jésus dans les nations.
Quant on sait la propension qu’on les êtres humains à vouloir faire “plier le genoux” à leur congénères, pas étonnant que la genouflexion soit devenue un geste d’idôlatrie !
Mort peut-être, à genoux jamais !
@ Hey, Tonio!
“Celui qui s’agenouille devant Dieu,
peut tenir debout devant n’importe qui !”* Source anonyme.
“Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement”. (Hébreux 9:27)
“Afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.” (Philippiens 2:10-11)