Publié par Guy Millière le 22 juin 2020

On le sait. Donald Trump a repris sa campagne pour les élections de novembre 2020 en tenant un meeting à Tulsa, Oklahoma Samedi 20 juin. Tout ou presque a été tenté pour qu’il ne puisse pas le faire.

Des avocats démocrates ont tenté d’arracher une interdiction du meeting à la justice, mais ils n’ont pas eu gain de cause. Ils sont allés jusqu’à la Cour suprême de l’Oklahoma, qui les a déboutés. Tous les grands médias, à l’exception partielle de Fox News, ont agité la peur du coronavirus et dit que la tenue du meeting était criminelle, que le meeting serait un lieu de contamination géante, et que s’y rendre impliquait presque certainement de tomber malade et de mourir. Des Antifas, des membres de Black Lives Matter et autres gauchistes violents ont menacé de se rendre à Tulsa pour tout casser, et le gouverneur a dû mobiliser la garde nationale et instaurer un couvre-feu la veille du meeting.

Le meeting devait se tenir vendredi, jour appelé Juneteenth parce qu’il est le jour anniversaire du jour où, en 1865, les derniers esclaves noirs ont été émancipés, et Trump voulait célébrer la liberté et la fraternité entre tous les Américains, mais les médias de gauche ont suggéré que Trump avait la nostalgie de l’esclavage et rappelé que Tulsa avait été en 1921 une ville ou un massacre racial avait eu lieu en 1921. Trump, pour couper court aux controverses cloacales, a déplacé le meeting au Samedi 20.

La salle n’a été qu’aux trois quarts pleins, Ce que tous les médias n’ont pas manqué de noter, alors que Trump en général réunit des foules immenses.

Il y a à cela plusieurs raisons, la principale étant, semble-t- il, que la volonté de faire peur à fonctionné. Des gens ont eu peur. Ceux qui sont venus sont des gens qui n’avaient pas peur, et cela s’est vu : des masques étaient distribués à l’entrée, mais ont été très peu utilisés. Une autre raison est que l’entrée dans la salle a été retardée par les procédures sanitaires, et quelques milliers de personnes n’ont pu rentrer. Une troisième raison est que les menaces de violences se sont ajoutées à la peur, et de fait, Antifas, membres de Black Lives Matter et autres gauchistes violents sont venus, vociférant, agressifs, insultants. Ils ont montré une fois de plus la richesse de leur vocabulaire : Fuck Trump a été le cri le plus prononcé par eux. (J’ai remarqué à de nombreuses reprises la débilité profonde des anti-Trump). Ils ont traité Trump de “fasciste” et de “raciste”. Ils sont trop bêtes et trop méchants pour comprendre que ceux qui viennent écouter Trump sont pacifiques, fraternels, et aveugles à la couleur de peau, et que les seuls à adopter un comportement fasciste et raciste, ce sont eux, Antifas, membres de Black Lives Matter et autres gauchistes violents. Ils ont, à plusieurs reprises, réussi à bloquer l’entrée de la salle et l’accès aux portiques de sécurité. Ils avaient, comme d’habitude, des sacs d’urine qu’ils ont envoyés sur ceux venus écouter Trump. Il n’y a pas eu beaucoup d’arrestations, peut-être parce que la police craignait des incidents plus violents, et c’est regrettable car cela montre que la violence gauchiste intimide.

Il est apparu que le passage brusque de 300.000 à 1 million d’inscrits (et des gens voyant ce chiffre ont renoncé à venir, se disant qu’ils ne pourraient pas entrer) a été dû à de fausses inscriptions de crétins anti-Trump faisant du sabotage (et les saboteurs, ce doit être noté, ont été des Démocrates, des gauchistes et des NeverTrumpers), et la campagne de Trump devra trouver un moyen de régler ce problème. La plateforme utilisée pour le sabotage est hors d’atteinte des autorités américaines, car elle est chinoise, Tik Tok, et la Chine, qui bloque des activités sur Tik Tok si elles déplaisent à Xi Jinping, n’a rien bloqué du tout, ce qui montre de quel côté penche la Chine.

La gauche américaine est dans une position de guerre totale contre Trump, et continuera à faire feu de tout bois et de toutes les manières, les plus vicieuses ne sont pas du tout exclues, bien au contraire.

 Le discours a été suivi à la télévision, sur YouTube et d’autres réseaux sociaux par des millions d’Américains, et c’est important. Il n’a pas été retransmis du tout sur CNN et MSNBC, les deux chaines de propagande démocrate, qui l’ont remplacé par des propos fielleux et mensongers, ce qui est logique puisque ce sont des chaines de propagande démocrate. Des commentateurs sur ces chaines ont dit que les manifestants gauchistes à Tulsa étaient paisibles, gentils et respectueux, bien sûr…

Le discours de Trump a duré deux heures et a été une fois de plus une performance extraordinaire. Il n’existe pas aujourd’hui dans le monde occidental un orateur de la trempe de Trump. Il a une puissance sans égale. Il sait alterner le comique féroce avec les propos sérieux et émouvants. Il ne pratique pas la langue de bois et parle de manière directe et tranchée, ce qui déplait aux adeptes de la langue de bois. Il est redoutable d’être son adversaire. On comprend en le regardant et en l’écoutant parler pourquoi il a gagné en 2016 (il était le seul à pouvoir battre Hillary Clinton, je le redis), et pourquoi, sauf cataclysme majeur ou tricherie, il gagnera encore cette année.

Il a énoncé le bilan de ses trois années et demi à la Maison Blanche et c’est un bilan remarquable sur tous les plans, y compris pendant la période du coronavirus (ceux qui ne comprennent rien aux Etats-Unis oublient volontiers que le Président peut superviser, mais pas agir au sein des 50 Etats où l’action relève des décisions du gouverneur). J’ai traité de nombreuses fois de ce bilan, et je n’y reviendrai pas ici. Il a souligné ce qui lui restait à faire. Il a parlé de la situation actuelle aux Etats-Unis et a dénoncé le comportement des maires gauchistes des plus grands villes américaines, qui ont laissé saccager leurs propres villes et détruire des statues sur un mode totalitaire. Il a dénoncé le Parti Démocrate, qui se fait complice de saccages et de destructions. Il a rappelé que les vingt villes américaines où les chiffres du crime et de la pauvreté sont les plus élevés sont toutes des villes démocrates. Il a souligné qu’il ne pouvait intervenir dans les villes touchés par les émeutes, car le Président n’a pas le pouvoir de le faire, sauf s’il décide d’envoyer l’armée. Il a attaqué le programme démocrate et dit, a juste titre qu’il serait ruineux pour les Etats-Unis. Il a souligné le rôle que des gauchistes tels Alexandria Ocasio Cortez et des islamistes comme Ilhan Omar jouent dans la campagne de Joe Biden, et il a dit non seulement que Joe Biden était très diminué mentalement (ce que les journalistes de gauche ne pourront cacher indéfiniment), mais qu’il était très corrompu, et qu’il avait un passé raciste très lourd, affirmations qu’il a détaillées et qui sont tout à fait exactes. Il a expliqué ses positions vis -à-vis de la Chine, de l’Iran, de l’Union Européenne, de l’Allemagne, de manière précise et magistrale. Son discours était imprégné de force, de fraternité, et d’un amour visible de l’Amérique et du peuple américain. Il y avait beaucoup de noirs dans la salle, tous très enthousiastes, et j’ai voulu y voir un signe. Si les Démocrates perdent l’électorat noir, ils courent au désastre. Je pense que c’est pour cela qu’ils ont actionné Black lives Matter et suscité les émeutes.

Trump a dit que le 3 novembre, le choix sera entre la préservation de la grandeur de l’Amérique et le glissement du pays vers le déclin et le chaos. Dois-je dire que c’est très exactement ce que je pense ? Les Démocrates tentent de créer le chaos, et si par un malheur inimaginable Biden devait gagner, ce serait la fin des Etats-Unis et la fin très proche de la civilisation occidentale. Que nombre de gens ne le voient pas me consterne absolument.

Je tenais à écrire ce que je viens d’écrire pour mes lecteurs francophones, car je sais qu’aucun grand média français ne dira ce qui doit l’être.

Dans le Figaro, Adrien Jaulmes fait une description relativement pertinente du meeting, mais renvoie dos-à-dos ceux venus écouter Trump et les gauchistes anti-Trump, en semblant ne pas voir la dimension totalitaire de ces derniers, et il se contente de décrire Alexandria Ocasio Cortez et Ilhan Omar comme des “femmes de gauche”, alors qu’elles sont bien plus que cela, et qu’il le sait (peut-il ignorer qu’Alexandria Ocasio Cortez est une admiratrice des frères Castro et de Hugo Chavez, et qu’Ilhan Omar est très liée aux Frères Musulmans?). Il traite le sabotage du meeting comme relevant de “rumeurs”, alors que les faits sont établis et revendiqués par leurs auteurs. Un autre article du Figaro dit que Joe Biden est “précautionneux” et choisit des réunions à effectifs réduits (sa dernière réunion a fait le plein en accueillant trois personnes). Article grotesque : pas un mot sur Alzheimer, pas un seul. Biden est incapable de prononcer une phrase qui n’est pas écrite sur un papier, et il a des difficultés pour lire. Les liens de corruption de Biden avec la Chine sont, cela va de soi, totalement omis.

L’article malveillant de la militante de gauche Hélène Vissière dans Le Point décrit avec jubilation l’opération de sabotage menée grâce à Tik Tok, mais parle avec une égale jubilation de fiasco (15.000 personnes chez Trump, c’est un fiasco, trois personnes chez Biden, c’est un succès), et dit que Trump accuse les gauchistes de saccage “à tort” : les destructions dans les villes américaines et les abattages de statues ensuite incendiées n’existent donc pas. Intéressant. Hélène Vissière dit que Trump n’a pas parlé de “justice raciale” : quand on n’est pas un militant de gauche, on sait que la justice est aveugle aux couleurs de peau, mais pour les gens de gauche comme Hélène Vissière et ses amis de Black Lives Matter, la justice doit être “raciale”.

Le reste de la presse française est à l’avenant. Je la lis à dose homéopathique. A trop forte dose, elle me donne la nausée….

Juste un titre du Nouvel Observateur datant du 1er juin : “Donald Trump a bâti sa carrière sur le racisme”. L’auteur s’appelle Pascal Riché.  Sans commentaire.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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