Publié par Thierry Ferjeux Michaud-Nérard le 24 juin 2020

Si les années Mitterrand ont été célébrées pour avoir été un grand tournant dans l’histoire socialiste de la décadence de l’enseignement à l’école, dans les collèges et au Lycée, la suite avec Hollande-UBU et l’idéologue Peillon a été beaucoup moins glorieuse par la valeur des mystifications offertes pour ce qui touche aux rapports de l’enseignement avec le public.

C’est qu’alors pour la première fois Peillon a inventé une école socialiste partisane avec le droit de cité de l’égalitarisme et du déglingo-Gender-LGBT pour tous les enfants.

L’idéologue Peillon s’est fait connaître pour avoir voulu imposer au plus large public des parents une école socialiste partisane sans que les parents puissent poser comme condition préalable de pouvoir jouir du droit de protéger leurs enfants des vices de la propagande déglingo-perverse des LGBT à l’école primaire !

Peut-être est-ce le malheur pour l’école socialiste partisane d’avoir été quasi-stalinienne, surtout à un moment où la formation scolaire en France avait précisément défendu cet aspect du pédagogisme absurde et gaucho-révolutionnaire. Le pédagogisme d’infirmité mentale et pamphlétaire a pu s’épanouir avec l’idéologue Peillon bien au-delà des limites du raisonnable pour imposer et essayer de justifier des sentiments politiques islamo-gauchistes révolutionnaires, en accord avec une politique stalinienne de destruction de l’enseignement bourgeois, malgré la réfutation théorique et la réprobation morale des parents scandalisés.

La tyrannie du pédagogisme absurde de l’idéologue Peillon le rendait incapable de comprendre et de séparer une discussion ouverte et sérieuse de la condamnation socialiste partisane du débat honnête !

Et l’idéologue Peillon de se lancer dans la réfutation des objections des parents et de les désigner au mépris socialiste partisan universel. Si l’idéologue Peillon éprouvait si souvent le besoin de démontrer que les idées erronées des parents rendent suspecte leur moralité socialiste, c’est une façon socialiste d’affirmer que seule sa propre perversion morale garantit que sa tyrannie du pédagogisme absurde est justifiée.

Jean-François Revel décrit la fin du baccalauréat dans son livre La cabale des dévots.

La première partie du baccalauréat, nommée un temps examen probatoire, a été supprimée fin 1964. Les conseils de classe décident à partir de 1965, en toute indépendance, de l’admission en classe terminale !

En juillet 1964, des fuites ont permis à de nombreux candidats au baccalauréat de se procurer les sujets avant les épreuves, avec la complicité des parents, qui fournirent les fonds nécessaires à l’achat des sujets. On paya jusqu’à cinq cents francs l’information, ce qui équivaut à un salaire mensuel ouvrier moyen à l’époque. Les réactions de l’opinion et des pouvoirs publics à ces événements, lorsqu’ils furent révélés, ont été sans effet. Il est donc dit que chaque année aura son scandale du baccalauréat. Le scandale de l’Office du baccalauréat ayant déclaré forfait, les jurys, au lieu de délibérer, durent exécuter en une matinée tout le travail d’addition des notes, d’application des coefficients, de calcul des moyennes, qui incombait aux employés de l’Office. D’où des erreurs qui ont déchaîné dans Paris de véritables émeutes. Le scandale du bachot entretient une atmosphère d’indignation : un mois avant les épreuves, les journaux se remplissent de considérations sur le bachotage de dernière minute (qui est le privilège des paresseux) et sur l’arbitraire des corrections.

Dès la proclamation des résultats, alors que les examinateurs courent mettre à l’abri leur personne, commencent à fuser les communiqués des associations de parents d’élèves, les protestations dont se font l’écho les journalistes spécialisés en la matière. C’est le candidat de Clermont-Ferrand qui a été refusé avec 6,5 de moyenne alors qu’à Strasbourg, un autre a été admis à l’oral de contrôle avec 6. Pourquoi n’a-t-on pas admis le premier ? À ce moment-là, on laisse de côté le fait qu’aux termes du règlement, les deux auraient dû être refusés, même si probablement le second avait un bon livret ou une note brillante dans une matière.

L’oral de contrôle devait être un filet de sécurité pour les bons élèves et il devient un marchepied pour les mauvais. On fabrique ainsi des bacheliers qui ont 8 de moyenne, des bacheliers de Math-élem qui n’ont la moyenne ni en mathématiques, ni en physique, des bacheliers de philosophie qui n’ont la moyenne ni en philosophie, ni en histoire, des bacheliers modernes qui n’ont la moyenne ni en français, ni en langue vivante.

Et pourtant, cela ne suffit pas ! La bourgeoisie de gauche est avide de titres (qu’elle méprise d’autre part) et elle en veut pour tous ses enfants paresseux et ignares, et la presse de gauche suit le mouvement, emportée par la force irrésistible de la démagogie qui a remplacé la pédagogie. On parle de surcharge des programmes : un programme n’est chargé que s’il est exigé à l’examen. S’il est purement platonique, on peut le charger tant qu’on voudra, on ne risque pas grand-chose. Or, actuellement si l’on exigeait des candidats la connaissance de seulement 50 % du programme, il n’y aurait que 10 % de reçus. De nombreux programmes ont été allégés, voire amputés de moitié depuis les années 1950, comme les sciences naturelles en classes terminales au moment où la biologie est en plein essor. Mais surtout, les instructions ministérielles, l’esprit des sujets proposés, tout cela tend à éviter que l’on puisse interroger le candidat sur ses connaissances réelles !

Le baccalauréat ne relève plus de l’enseignement, il relève de la politique socialiste, de la sociologie opportuniste des bobos et de la sensibilité. Une candidate, relatait Le Monde, a écrit au bas de sa copie :

Monsieur l’examinateur, je vous prie de me noter avec indulgence, car je n’ai pu me procurer les sujets que dix minutes avant d’entrer dans la salle d’examen.”

Avant même les fraudes, une candidate se plaignait au micro d’Europe n° 1 du jeu des coefficients en philosophie, qui sont tels, disait-elle, que, “Si on n’a la moyenne ni en philosophie, ni en histoire“, c’est-à-dire les deux seules matières importantes dans le Bac philo-lettres, “on risque de ne pas être reçu !”

Le professeur Piéron, un psychologue, explique les oscillations de l’appréciation des copies selon les correcteurs. Un hebdomadaire a même passé la photocopie d’une dissertation philosophique à laquelle deux correcteurs successifs avaient mis respectivement 8 et 12. Outre que cette oscillation se situait dans une zone exceptionnellement favorable à une copie qui, en fait, valait 2, pourquoi est-ce toujours la dissertation philosophique qui sert à mettre en relief les trop certaines incertitudes de l’esprit, et non point, une bonne version anglaise avec ses soixante-douze contresens, une bonne copie de géographie ou de physique, genres de matières qui détiennent, malgré tout, la majorité dans la plupart des formules du baccalauréat ?

À la vérité, la question des fraudes du baccalauréat LREM-socialiste n’est plus là.

Les bourgeois bobos de gauche se moquent de ce qu’on ne leur donne plus ni écoles, ni professeurs, du moment qu’on donne automatiquement le baccalauréat à leurs ados voyous ignares et pré-délinquants.

C’est pourquoi tout projet de supprimer le baccalauréat ne peut aboutir qu’à attribuer avec toujours plus de facilité le diplôme ou certificat qui lui serait substitué. C’est un phénomène classique, observable dans de nombreux pays, que la déchéance des études s’accompagne de l’inflation des diplômes bidon et des titres.

Rien ni personne ne peut plus empêcher cette déchéance en France. Que l’on ait donc le courage de procéder sans tarder à la seule réforme efficace, économique et raisonnable : à savoir que l’on puisse faire en sorte de décerner le baccalauréat directement par les associations de parents d’élèves de gauche.

Dans l’économie de pénurie des connaissances des nuls, des illettrés, des médiocres et de tous les paresseux LREM-socialistes, la concentration des bonnes notes obligatoirement toujours au-dessus de 10 pour tous semble devoir engendrer le regroupement des parasites médiocres et des incapables à l’université.

Voilà une belle idée à méditer pour les parents, qui d’aventure croiraient à une explication morale des idéologies socialistes partisanes avec le droit de cité de l’égalitarisme et du déglingo-Gender-LGBT pour tous les enfants. Que la France des LREM-socialistes que nous subissons, située au plus bas dans la hiérarchie des sociétés civilisées, soit le théâtre d’un processus de décadence absolue de l’enseignement à l’école, dans les collèges et au Lycée, dans la suite de Hollande-UBU et de l’idéologue Peillon, est-ce un hasard ?

Ce processus obéit à la loi socialiste selon l’idéologie partisane dominante du gauchisme déglingo-libertaire-Gender-LGBT avec un refus de la réalité par un processus d’abstraction croissante, conformément au style de la déconstruction des valeurs et des connaissances de l’époque du gauchisme déglingo-libertaire-Gender-LGBT. Pour unir les parents d’élèves des ados voyous ignares illettrés, médiocres, paresseux et pré-délinquants, les socialistes ont trouvé un moyen très simple, mais très efficace : vive le Bac pour tous !

C’est à se demander comment on n’y avait pensé plus tôt. La réorganisation de l’enseignement et la remise en ordre et au pas des Lycées et collèges, et dans les Universités, pourraient être accélérées. Ce moyen est le suivant : il consiste à remarquer que tout le monde n’est pas apte à se retrouver en Fac. Il n’y a pas de science possible dans les Universités sans une sélection sérieuse, honnête et juste, des talents et des motivations des étudiants. La réflexion sur la réorganisation de l’enseignement, la remise en ordre et au pas des Lycées et collèges, et surtout dans les Universités corrompues, se ramène donc à l’analyse des talents et des motivations des étudiants. Pas besoin de devoir se conformer à la convenance LREM-socialiste partisane de l’égalitarisme et du gauchisme déglingo-libertaire-Gender-LGBT pour les nuls ! Aucun besoin non plus, de ramener tout le problème de l’enseignement, du savoir et de la connaissance, à la soumission à la domination de l’idéologie LREM-socialiste partisane de l’égalitarisme et du gauchisme déglingo-libertaire-Gender-LGBT pour les nuls ! Une seule méthode, un seul critère : décider si la vérité de la notation, des résultats et des diplômes est atteinte ou usurpée pour l’autosatisfaction des cancres LREM qui nous gouvernent !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.

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