Publié par Hélios d'Alexandrie le 25 juin 2020
The myth Donald Trump is modeling (opinion) - CNN

Depuis le mois de mars le sort semble s’acharner sur l’Amérique. La pandémie au virus du PCC (parti communiste chinois) a provoqué la fermeture du pays durant plus de deux mois.

Le retour graduel à la normale a été aussitôt entravé par la vague de protestations et d’émeutes sanglantes organisées et financées par l’extrême gauche suite au drame de Minneapolis.  

Justifiée ou non la fermeture du pays a fortement endommagé l’économie américaine. Celle-ci, depuis l’entrée au pouvoir de Donald Trump, volait de record en record avec plus de sept millions de nouveaux emplois créés en trois ans, une renaissance spectaculaire de l’industrie manufacturière, une croissance annuelle avoisinant les 3%, un taux de chômage historiquement bas soit 3.4%, une participation record des minorités au marché de l’emploi, une augmentation remarquable des salaires, une progression marquée des bénéfices et des investissements des entreprises, un marché boursier bœuf et un niveau d’optimisme inégalé chez les consommateurs et les patrons.

La gauche en pleine action

La crise est survenue à point nommé pour les ennemis de Donald Trump. Unis par la haine et la soif de pouvoir ils digéraient mal le succès du pays. Avec une économie en excellente santé et des résultats tangibles tant sur le front intérieur qu’en politique étrangère, rien ne semblait constituer un obstacle insurmontable à la réélection du président. La pandémie a donc été reçue comme un don du ciel par les démocrates. La paralysie du pays, l’explosion du chômage, la précarité, l’incertitude et la peur du lendemain allaient irrémédiablement assombrir le bilan de Trump et causer, espérait-on, sa défaite.

Malgré sa gestion quasi exemplaire de la crise, les démocrates et les médias qui leur servent de caisse de résonnance, se sont acharnés sur lui. Rien de nouveau sur ce plan; le public blasé par trois ans d’enquêtes bidon, de procès de destitution et de propagande négative, n’a pas mordu à l’hameçon et les taux d’approbation de Trump sont demeurés au beau fixe. Mieux encore ils ont surpassé ceux d’Obama durant les mois précédant sa réélection en 2012.

An aggrieved Trump blames press for furor over disinfectant ...

Que faire, sinon bloquer, ou à tout le moins ralentir la reprise de l’économie, en prolongeant sans raisons valables le confinement et en retardant indument la réouverture du pays. Il ne fallait même pas songer à revenir à la normale, certainement pas avant l’automne ou la mise au point d’un vaccin; faute de quoi le virus se propagerait comme un feu de brousse, causant des centaines de milliers de mort. Ceux qui exigent le retour à la normale sont des assassins en puissance; quant à ceux qui ne respectent pas le confinement, ils se verront accusés de délit gravissime. Condamnés à la prison et à de fortes amendes, ils seront incarcérés, tandis que les criminels multirécidivistes sont libérés pour prévenir la propagation du virus en milieu carcéral !

La manœuvre cousue de fil blanc a provoqué l’ire et la révolte des citoyens dans les États ayant à leur tête un gouverneur démocrate. Des manifestations eurent lieu, les gauchistes et les médias déchirèrent leur tunique, scandalisés par tant d’inconscience et d’égoïsme. Distribuant anathèmes et condamnations, ils s’en donnèrent à cœur joie, fustigeant les protestataires et insistant sur l’impérieuse nécessité de garder les gens enfermés chez eux.

Pendant que les États dirigés par les républicains revenaient à la normale sans causer d’augmentation des cas d’infections, Les États dirigés par les démocrates restaient fermés. Les premiers ont vu leur activité économique reprendre graduellement, tandis que les seconds continuaient à mariner dans le marasme. Les démocrates ont fini par se rendre compte de leur bévue, Trump s’en tirait assez bien de la crise sanitaire, sa popularité n’a pas été affectée. Quant aux démocrates, leur volonté de prolonger davantage la fermeture les a placés dans une position des plus inconfortables, s’ils la maintenaient ils perdraient de leur popularité, s’ils y mettaient fin, ils perdraient la face. Que faire, alors que l’échéance électorale se rapproche inexorablement ?

Une crise montée de toutes pièces

La mort de George Floyd suite à une intervention policière qui a mal tourné a choqué l’Amérique. La brutalité de l’agent de police qui l’a maintenu au sol, le genou lourdement appuyé sur son cou, a fait prendre conscience au public indigné, de l’existence au sein des corps policiers d’agents violents et sans scrupules.

George Floyd: Who He Was and Who He Leaves Behind - YouTube

La problématique est connue depuis longtemps mais nul ne s’est attelé à la résoudre. Les agents délinquants sont rarement disciplinés et il est difficile voire impossible de les renvoyer. C’est que le syndicat des policiers veille au grain, il est non seulement puissant, mais ses contributions généreuses aux caisses électorales des démocrates, lui permettent de contrecarrer tout projet de réforme et de faire échec à la plupart des mesures disciplinaires dont les agents délinquants sont l’objet.

La connivence du syndicat des policiers et des politiciens démocrates est telle, que dans le cas qui nous intéresse, Amy Klobuchar, une des candidates démocrates à la présidence, au temps où elle détenait le poste de procureur, a contribué à passer l’éponge sur les inconduites du policier en question. Vu sous cet angle, la problématique requiert un remède approprié; il faut mettre fin à l’impunité systématique, en fait écarter, quitte à les congédier, les agents qui font preuve de brutalité ou d’actes dérogatoires à l’éthique et à la loi.

Au lieu d’analyser objectivement la problématique de la violence policière, la gauche américaine et les média ont choisi délibérément d’allumer l’incendie. La mort de George Floyd (de race noire) aux mains d’un policier (de race blanche) a été l’occasion inespérée de raviver les tensions raciales. Le crime a été attribué au racisme blanc, on a imprimé le visage du policier délinquant sur tous les corps de police du pays, pire tous les blancs d’Amérique ont été mis en accusation et sommés de confesser leur racisme et les “privilèges” dus exclusivement à leur appartenance raciale.

Le coup d’envoi a été donné, la folie collective a jeté un peu partout des centaines de milliers de manifestants dans la rue. En majorité jeunes, blancs, désœuvrés  et savamment endoctrinés à l’école et à l’université, ils ne se sont pas contentés de demander pardon le genou à terre, ils se sont aussi prosternés et ont lavé les pieds des voyous de Black Lives Matter (BLM). L’auto flagellation  s’est accompagnée de violences dirigées contre les forces de l’ordre, de vandalisme contre les monuments et même d’incendie. Les jeunes blancs ont non seulement expié les présumés crimes de leurs ancêtres ils se sont aussi attelés à fouler aux pieds leur héritage.

Mais la folie rédemptrice ne s’est pas arrêtée là, elle s’est étendue aux élites. Réelle ou feinte elle les a amenées à renchérir dans la mortification. De mea culpa en génuflexions, politiciens, intellectuels, artistes, professionnels, chefs d’entreprise et personnalités religieuses, n’ont pas manqué de crier “haro sur le baudet”, c’est-à-dire sur l’homme blanc et le plus honni de ses représentants le président du pays.

La gauche extrême, antifa, BLM, anarcho-communistes, agents chinois infiltrés et autres émeutiers, ont exploité la situation pour en découdre avec leurs ennemis, instiller la peur, attiser la haine et semer le désordre, afin d’imposer leur programme de déconstruction de la société, de réécriture de son Histoire et de gommage de ses repères culturels.

George Floyd: Scenes from protests in Minneapolis and around the ...

Profitant de l’anarchie et de l’incapacité des forces de l’ordre à la contenir, les bandits et à leur suite les pilleurs opportunistes, se sont attaqués aux commerces, aux industries et même aux résidents sans défense. De scène de pillage en incendies criminels, les avenues commerçantes et les banlieues industrielles des grandes villes ont été dévastées, les pertes se chiffrant à plusieurs milliards de dollars. Pire, dans la foulée des actes criminels des dizaines de personnes, incluant des policiers noirs et blancs, ont été tuées ou grièvement blessées, voire sévèrement handicapées. Il a fallu que le sang innocent coule pour honorer la mémoire de George Floyd. C’est ainsi que les bien-pensants et les médias ont justifié les émeutes et les crimes commis au nom de la justice raciale.

L’extrême gauche s’est donné un objectif ultime: détruire l’ordre établi pour le remplacer par une utopie de cauchemar où le tribalisme des uns entrera en collision avec le tribalisme des autres. On en voit déjà les prémices, l’arrogance raciste des BLM a pour contrepartie la repentance et l’humiliation volontaire des écervelés à la peau blanche. À la haine des premiers répond l’abjecte soumission des seconds. Cependant il est peu probable que la majorité blanche accepte de bon cœur le nouvel ordre gauchiste, si l’équilibre n’est pas rétabli l’affrontement sera inévitable. Le spectre de la guerre civile pointe à l’horizon.

Mais ce n’est pas tout, la rage iconoclaste des gauchistes trouve son exutoire dans le vandalisme des monuments et la destruction des statues érigées sur les places publiques. Face à la passivité complice des autorités, les meneurs redoublent d’audace. Il est question à présent de pénétrer dans les églises et les monastères pour détruire les images, les icones et les statues représentant Jésus-Christ; la blancheur de sa peau reflèterait outrageusement le suprémacisme blanc des peintres et des sculpteurs! Loin d’être une folie passagère, l’iconoclasme obéit à un plan préétabli dont le déroulement se poursuivra tant qu’il n’y aura pas de réaction ferme de la part des autorités.

Les démocrates se frottent les mains

D’aucuns prétendent que cette crise a sonné le glas de la présidence Trump. L’homme à la chevelure orange ne s’en relèvera pas. En tant que président en exercice, les électeurs lui attribueront tout ce qui va mal depuis le mois de mars: la pandémie, la fermeture du pays, la crise économique qui en a découlé et, last but not least, la crise raciale. Les électeurs voteront donc pour le changement, ils ramèneront les démocrates au pouvoir.

Les démocrates sont convaincus que les électeurs ingurgitent à longs traits la propagande des médias. Certains le font mais il s’agit pour la plupart de démocrates convaincus qui, quoi qu’il arrive, voteront démocrates. D’autres, habités par leur haine envers Trump, iront en enfer s’il le faut, pourvu que ce soit sans lui; à ceux-là la propagande n’ajoutera rien. Restent les indécis, ce sont eux qui font pencher la balance, seront-ils convaincus que Trump est le seul responsable des crises successives et qu’il faut absolument s’en débarrasser pour revenir à la normale? La question reste ouverte, je tâcherai d’y répondre.

Les démocrates ont apporté des preuves accablantes de leur capacité de nuisance. En bons pompiers pyromanes, ils s’offrent à présent pour éteindre l’incendie qu’ils ont allumé de leurs propres mains. À l’adresse des électeurs leur message à peine subliminal est le suivant: tant que Donald Trump est à la Maison Blanche, nous continuerons à fomenter des crises, et vous avez juste à nous élire pour y mettre fin.

Les démocrates comptent sur la peur et la lassitude des électeurs. Ils comptent aussi ramener au bercail les brebis noires égarées qui se sont laissées attirer par le programme économique de Trump. Ce dernier a multiplié à leur intention les gestes d’ouverture et les actions concrètes, il leur a permis d’améliorer leur sort tant sur le plan économique que social. Mieux encore, Trump a non seulement tenu toutes ses promesses, il est allé au-delà de leurs attentes.

Les démocrates ont absolument besoin du vote des minorités et particulièrement des noirs pour gagner. Il suffit que 15% des électeurs noirs accordent à Trump leur suffrage, pour que les démocrates continuent à moisir dans l’opposition. C’est pourquoi il leur fallait absolument déclencher la crise raciale, rien de mieux qu’un ennemi commun, en l’occurrence l’homme à peau blanche, pour sonner le ralliement et resserrer les rangs. Attiser la haine commune aide à détourner les gens de leurs préoccupations et des problèmes, auxquels les démocrates n’offrent par ailleurs aucune solution.

Si on tient compte des évènements récents et de la guerre que les démocrates mènent sans répit contre Trump depuis bientôt quatre ans, il y a lieu de prévoir une poursuite et possiblement une recrudescence des hostilités, à mesure que l’échéance électorale se rapproche. Les démocrates n’ont rien à offrir aux électeurs, ils n’ont pratiquement aucun programme de gouvernement en dehors des politiques de gauche qui promettent de ruiner le pays tout en augmentant les impôts. Sur le plan de la sécurité ils sont en faveur de l’ouverture des frontières à l’immigration illégale, ils veulent démanteler la police et laisser les crimes impunis. Sur le plan de l’environnement ils veulent étouffer la production et la consommation d’énergies fossiles ce qui aurait pour effet de mettre au chômage des millions de travailleurs.

Joe Biden le candidat de  l’establishment démocrate

Le parti démocrate est dominé présentement par son aile gauchiste. On peut affirmer sans risque de se tromper que les marxistes constituent actuellement l’essentiel de ses forces vives. Le centre gauche ou le centre droit sont entièrement neutralisés par les socialo-communistes; ces derniers exercent d’énormes pressions et même du chantage à l’endroit des figures de proue du parti. Ce ne sont plus les chefs qui déterminent le programme ou la ligne du parti, mais de jeunes recrues appartenant à la “diversité” qui imposent leur idéologie et dictent la marche à suivre.

Les dirigeants démocrates se retrouvent par conséquent dans une position des plus inconfortables. Contraints d’adopter des politiques d’extrême gauche, ils sont confrontés à la perspective de perdre le pouvoir pour longtemps. Mais s’ils décidaient de se positionner au centre, ils risqueraient d’être renversés par la base marxiste du parti. Le danger est réel, lors des primaires démocrates, les différents candidats se sont évertués à montrer patte blanche, renchérissant à l’unisson sur leurs convictions et leur programme progressistes. C’était pour s’assurer des bonnes grâces de la base, sans laquelle ils n’auraient aucune chance de gagner la course à la nomination.

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Lors des primaires Bernie Sanders, le candidat le plus à gauche, s’est retrouvé en tête en terme de suffrages exprimés, tandis que Joe Biden a dû se contenter de la cinquième position. La campagne de Biden s’est avérée désastreuse, il manquait visiblement de vigueur et ne semblait pas motivé à gagner. Son état mental et en particulier ses bizarreries refroidissaient les audiences et soulevaient de sérieuses questions sur son éligibilité.

Mais il n’était pas question pour les dirigeants du parti d’accepter la candidature de Sanders. Sa présence en tant que chef finirait par ôter au parti toute prétention à représenter le centre; les conséquences sur le plan électorales pourraient être désastreuses. D’autre part Sanders, à la tête du parti démocrate, ne se priveraient pas de le purger de ses tireurs de ficelles pour les remplacer par les siens, du coup les dirigeants actuels perdraient leur poste et seraient remplacés par les membres de la garde montante.

Il fallait donc barrer la route à Sanders tout en ménageant la base gauchiste du parti afin d’éviter l’éclatement. Heureusement pour les démocrates, Sanders s’est montré conciliant pour ne pas dire docile. Conscient de son âge avancé et peu enclin à engager un bras de fer avec l’establishment, il a accepté de bon gré de s’éclipser en faveur de Joe Biden; en retour de quoi il a obtenu au niveau décisionnel une présence accrue pour sa base marxiste.

Les démocrates n’auraient jamais imaginé se retrouver avec un candidat aussi lamentable que Biden, mais c’est ce qu’ils ont de mieux à présenter aux électeurs. Proche de 80 ans, sénile et souffrant de démence, il traîne de grosses casseroles dont la moindre rebuterait l’électeur le mieux disposé. Comme législateur au sénat il a fait adopter une loi pénale qui s’est révélée particulièrement dure pour les noirs. Il a soutenu les racistes des États du Sud. Il a été convaincu de plagiat à une ou deux reprises. Il a multiplié à l’infini les gaffes tant en parole que dans son comportement avec les femmes. Récemment il a été dénoncé pour agression sexuelle par une ancienne collaboratrice, et bien qu’il ait nié les allégations, les preuves circonstancielles semblent confirmer les actes qui lui sont reprochés. Il flotte sur lui et sa famille plus qu’un parfum de corruption. Partout où il a mis les pieds, que ce soit en Irak, en Ukraine ou en Chine, il s’est arrangé pour que sa famille rapprochée obtienne des faveurs se chiffrant à plusieurs millions de dollars, et ce au détriment des intérêts des États-Unis.

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La condition mentale de Biden ne lui permet pas de faire campagne, qu’à cela ne tienne les organisateurs l’ont confiné dans le sous-sol de sa maison. Virus du CCP oblige il faut dit-on lui éviter la contagion. De son abri anti-virus il s’adresse au public le plus souvent en différé, sauf à de rares occasions au cours d’interviews, dont la plupart s’accompagnent de gaffes monumentales. S’adressant à un intervieweur de race noire il a déclaré que s’il ne votait pas pour lui il ne serait pas vraiment noir! La semaine suivante il déclarait que 10 à 15% des américains ne sont pas de bons citoyens. Quand il parle en public, il lui arrive régulièrement de commencer une phrase et se montrer incapable de la terminer; son incohérence suscite partout le malaise. Les animateurs télé les mieux disposés à son égard ont peine à cacher leur perplexité.

On comprend pourquoi les démocrates cherchent à le faire oublier, tandis qu’ils tirent à boulets rouges sur Donald Trump et qu’ils mettent les villes américaines à feu et à sang pour amener les électeurs à se détourner de lui. On comprend aussi pourquoi ils attachent autant d’importance à celle qui sera sa colistière. Le choix n’est pas encore arrêté mais une chose est sûre, ce sera une femme et elle sera noire. Il est peu probable que Biden ait un mot à dire dans le choix de celle qui pourrait devenir la vice-présidente. D’ores et déjà les observateurs s’attendent à ce que cette personne assume en pratique le rôle de président. Biden lui-même a déclaré dans un moment du lucidité que sa colistière ne tarderait pas à le remplacer s’il était élu! Le problème est compliqué, la future colistière n’aura pas subi l’épreuves des primaires, le public ne saurait pas de quel bois elle se chauffe. Choisie par l’appareil du parti, elle risque d’être, au même titre que Biden, une marionnette de l’establishment démocrate.

Il est peu probable que les électeurs américains s’abstiennent de poser des questions sur l’état mental de Biden et sur la valeur de la femme qui, s’il est élu, le remplacera tôt ou tard à la présidence. Même ceux qui haïssent Trump tout en reconnaissant ses réalisations, ne se risqueront pas à faire un tel saut dans l’inconnu.

Trump et le nationalisme civique

Les États-Unis émergent graduellement de deux crises majeures qui les ont frappés presque simultanément. Contrairement à la propagande des médias hostiles, Trump les a très bien gérées. Le système fédéral accorde davantage de pouvoir aux gouverneurs des États pour la gestion de la santé et de la sécurité intérieure. L’intervention du fédéral, sauf en cas de force majeure, ne peut être envisagée sans l’assentiment des gouverneurs des États, et c’est presque toujours à leur demande que le président apporte son aide. Il s’ensuit qu’on ne peut attribuer au président les manquements dont les gouverneurs des États se rendent responsables.

Le fait est que ce sont les États gouvernés par les démocrates qui ont le plus souffert de la pandémie et qui ont été les derniers à revenir à la normale. Ce sont également eux qui ont le plus souffert des émeutes et des destructions lors de la crise raciale. Pour autant Trump ne s’en est pas lavé les mains, il a fait bien plus que sa part dans les conditions difficiles où le pays était plongé. Même si cela ne lui a pas été reconnu par les médias, le public a su faire la part des choses et reconnaître à leur juste valeur la contribution des différents paliers de gouvernement.

Trump s’est attelé à la tâche de redresser l’économie de l’Amérique et rétablir sa prospérité. Le retour à la normale n’est pas nécessairement suivi par le retour de tous les emplois perdus. L’industrie du voyage par exemple souffre de la fermeture des hôtels, des centres de vacances et de la faible activité des transports aériens. Il en va de même pour l’industrie des croisières et pour la restauration. Les frontières demeurent fermées et les touristes venant de l’extérieur du pays brillent par leur absence.

En attendant la résurrection de ces secteurs, Trump table sur le rapatriement des industries manufacturières, en particulier celles des produits pharmaceutiques et des fournitures médicales. L’expérience douloureuse de la pandémie a mis en lumière l’importance d’être autosuffisant dans ces domaines. Les menées impérialistes de la Chine et les relations tendues qui en découlent, ont également convaincu l’administration Trump de rapatrier la production de fournitures industrielles à caractère stratégique. Il s’ensuit que la création d’emploi dans le secteur manufacturier devrait s’accroître sensiblement.

Donald Trump "inaugure" une usine Apple au Texas pour vanter le ...

Trump attache beaucoup d’importance aux cols bleus et à l’implantation d’entreprises dans les zones défavorisées où vivent les minorités. C’est surtout par la création d’emplois bien rémunérés et en quantité, qu’il sera possible de mettre fin aux tensions raciales, et ainsi ranimer le patriotisme aux États-Unis. La crise raciale actuelle est largement artificielle, elle a pour objectif de récupérer en faveur des démocrates, les minorités ethniques attirées par le programme économique de Trump et par le mouvement politique dont il est le fondateur et le leader.

L’idée de réunir tous les américains, quels que soient leur race et leur statut social, sous le parapluie du nationalisme civique, trouve un écho favorable auprès d’un nombre sans cesse croissant de noirs et d’hispaniques. Lancer sa propre entreprise, occuper un emploi bien rémunéré, vivre dans un quartier paisible, accéder à la propriété d’une habitation, bien éduquer ses enfants, assurer ses vieux jours etc. voilà ce que l’américain moyen recherche et que Trump propose dans son programme.

America First, (l’Amérique d’abord) est le slogan qui traduit la politique de préférence nationale. Mettre fin à l’immigration illégale, lutter efficacement contre le trafic des stupéfiants, équilibrer les échanges avec les partenaires commerciaux, poursuivre le boom pétrolier et gazier, rapatrier les industries manufacturières… tous ces éléments contribuent à accroître les emplois et à répandre la prospérité. Les minorités ethniques qui en profitent sont contentes de l’idée de gravir l’échelle sociale, la politique de préférence nationale leur offre cette possibilité. On est bien loin du programme désuet des démocrates, qui d’un bord favorise le mondialisme à l’avantage des riches, et de l’autre normalise l’assistanat perpétuel pour la multitude des laissés pour compte.

Le “Trumpisme” a déjà fait ses preuves, il s’agit simplement de le réactiver ce qui d’ailleurs est en voie de se faire. La crise est conjoncturelle et non structurelle, elle est donc temporaire et en voie de se résorber. Le niveau d’optimisme est élevé, il se reflète dans les cours des marchés boursiers. Les boursicoteurs le savent, sans le facteur Trump les indices boursiers s’effondreraient et avec eux la valeur des portefeuilles personnels et des fonds de pension. Il s’ensuit que les électeurs, y compris ceux  qui haïssent Trump, ont intérêt à voter pour lui.

Pour qui a de bons yeux, le contraste entre Trump et ses adversaires est frappant et il est loin d’être à l’avantage de ces derniers. Voilà pourquoi les médias contrôlés par le mondialisme s’évertuent d’un bord à cacher le bilan plus qu’honorable du président, et de l’autre s’acharnent à le traîner dans la boue. La guerre médiatique ne fait que refléter le conflit de nature existentielle qui oppose le mondialisme apatride au nationalisme civique. Cette guerre à finir a pour théâtre la planète entière, mais c’est en Amérique que la bataille décisive sera gagnée ou perdue.

Les signes avant-coureurs en faveur de la victoire

Les sondages d’opinion qui accordent à Joe Biden une avance de dix à quatorze points  ne sont pas crédibles. Je réfère le lecteur à l’article signé Jean-Patrick Grumberg qui traite en détail de ce sujet. Il n’y a donc pas lieu de sombrer dans la déprime, mieux vaut se fier à des modèles prédictifs qui ont fait leurs preuves depuis plus de cent ans.

Le premier et sans doute le plus fiable est celui de Helmut Norpoth, professeur de sciences politiques à l’université de Stony Brook. Défiant la sagesse conventionnelle et les sondages, il a prédit la victoire de Donald Trump aux élections de novembre 2016, en utilisant un modèle prédictif dont la précision s’élève à 96.1% depuis 1912. Sur la base de son analyse du vote primaire, Norpoth a donné à Trump 87% de chances de battre Hillary Clinton, près d’un an avant les élections. Le professeur Norpoth est resté fidèle à son modèle lors des interviews donnés à la presse, malgré le consensus écrasant des sondeurs et des experts prédisant une victoire de Clinton.

Election Projections with Professor Helmut Norpoth, PhD | | SBU News

La projection de Norpoth est basée sur un modèle statistique qui s’appuie sur les primaires présidentielles et le cycle électoral. Selon ce modèle, gagner les premières primaires est un élément clé prédisant la victoire électorale en novembre. Trump avait remporté les primaires républicaines dans le New Hampshire et en Caroline du Sud tandis que Hillary Clinton et Bernie Sanders s’étaient partagés les primaires démocrates dans ces États.

Le cycle des élections présidentielles a également favorisé Trump en 2016. Après deux mandats du démocrate Barack Obama à la Maison Blanche, le pendule électoral devait basculer en faveur des républicains.

Pour 2020 le modèle statistique du professeur Norpoth accorde à Donald Trump 91% de chances de battre Joe Biden, ce dernier a fait chou blanc dans les primaires d’Iowa et du New-Hampshire, Tandis que Trump a obtenu des résultats records. Le cycle électoral favorise également la réélection du président en exercice.

D’autres indices ne trompent pas, alors que les sondages donnent Joe Biden gagnant, une bonne majorité soit 52% des participants aux sondages s’attendent à une victoire de Donald Trump.

Autre indice majeur : 55% des gens pensent que Joe Biden présente des signes de démence sénile. La proportion s’élève à 60% chez les jeunes. Sachant que les troubles cognitifs s’aggravent avec le temps, une proportion encore plus grande d’électeurs s’en apercevra et s’abstiendra de voter pour lui.

Autre indice qui ne trompe pas: le niveau d’enthousiasme des électeurs qui appuient Trump est de loin plus élevé que celui des démocrates qui appuient Biden, on parle ici d’une différence de quinze à vingt points de pourcentage. L’enthousiasme est un élément fondamental dans la mobilisation des électeurs, il joue un rôle majeur dans le taux de participation au vote.

Deux phénomènes remarquables dont on parle peu mais qui risquent de peser lourd en novembre prochain. Le mouvement Walk Away (fout-le-camp) qui affecte principalement de jeunes démocrates de race blanche, désabusés de la dérive marxiste d’un parti qui n’en a que pour les minorités et qui les ostracise sans état d’âme. Ce mouvement devrait à mon avis s’amplifier avec la crise raciale, il risque de coûter cher à la gauche.

Candace Owens' Twitter Rant About Ahmaud Arbery Riles Fellow Black ...

Le BLEXIT (abréviation de black exit) a été fondé par Candace Owens une jeune ex-démocrate noire au franc-parler et à l’esprit vif. Ce mouvement encourage activement les noirs à s’émanciper de l’emprise des démocrates et à se tourner vers le parti républicain. Les résultats sont des plus encourageants, de plus en plus de jeunes noirs prennent la parole pour dénoncer les mensonges des démocrates et les conséquences désastreuses de leurs politiques. Leur audimat sur Youtube et dans les réseaux sociaux  s’élève à plusieurs millions d’internautes. Ces jeunes sont intelligents et bien articulés, ils ont beau jeu de réfuter, faits et chiffres à l’appui, la propagande mensongère de BLM.

Le taux d’approbation de Trump auprès de la population noire a grimpé à 40% ce qui en termes historiques est sans précédent. Il est plus que probable que cela se traduise par des centaines de milliers de votes en sa faveur. À noter que les noirs sont en général plus conservateurs et plus religieux que les blancs, ils se reconnaissent de moins en moins dans le parti démocrate et tendent à migrer vers les républicains.

Les hispaniques traditionnellement démocrates, mais conservateurs et religieux, se trouvent dans la même situation que les noirs. En 2016, défiant toutes les prévisions ils ont voté à 40% pour Trump. Le président ne les a pas déçus, son opposition à l’immigration illégale en provenance d’Amérique latine ne les a pas indisposés, bien au contraire, car c’est en partie grâce à cette politique limitant la main-d’œuvre bon marché, que leurs salaires ont augmenté.

Tout ce qui précède ne tient pas compte de deux inconnues de taille, la fraude électorale et la nuisance de Google et des réseaux sociaux dont le parti pris en faveur des démocrates est flagrant. Ces sujets méritent d’être traités séparément. La question qui se pose est la suivante: la fraude électorale et le Big Tech parviendront-t-ils à voler les élections?

Conclusion

La polarisation qu’on observe aux États-Unis tient essentiellement à l’alliance de la gauche marxiste et du mondialisme apatride contre le nationalisme civique incarné par Donald Trump. La dérive marxiste du parti démocrate est rejetée par la majorité des électeurs, ses accointances avec les groupes extrémistes tels les antifas et BLM prouvent qu’il ne recule devant rien pour reprendre le pouvoir. Le programme économique de Trump a fait ses preuves, il garantit le retour de la prospérité et de la paix sociale. Trump est bien plus populaire que ses ennemis, il est aussi plus déterminé et plus habile. À moins d’un évènement extraordinaire qui change la donne, tout porte à croire qu’il sera réélu.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hélios d’Alexandrie pour Dreuz.info.

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