Publié par Manuel Gomez le 27 juin 2020

Madame la ministre de la Justice, monsieur le ministre de l’Intérieur, donnez-nous votre avis sur le comportement ahurissant de cette magistrate du parquet de Créteil (94).

Un dealer est arrêté en flagrant délit de vente de cocaïne. Présenté au parquet, il est immédiatement remis en liberté « parce qu’il est noir ».

En effet, la magistrate dont il est question a reproché aux deux policiers, qui l’avaient interpellé, de l’avoir contrôlé « parce qu’il est noir ».

C’est ce que les policiers ont entendu, avec un étonnement bien compréhensible, de la bouche même de cette magistrate du parquet de Créteil.

« Dire que la raison du contrôle de ce dealer c’était uniquement la couleur de sa peau, ça on ne l’encaisse pas du tout ».

C’est ce qu’a déclaré le fonctionnaire de la Brigade anticriminalité qui a mené ce contrôle.

Et pourquoi ne l’encaisse-t-il pas ? Parce qu’il est, également, aussi « noir de peau » que le dealer qu’il a appréhendé.

Le syndicat de police « Alliance 94 » demande que les deux collègues, qui ont mené à bien cette arrestation, soient félicités. Qu’en pensez-vous M. Castaner ?

Mais il nous semble que cela ne serait pas suffisant : les magistrats sont à leur place afin d’appliquer « la loi » et non pas pour afficher leur idéologie. C’est probablement, je l’espère, ce qu’on leur enseigne à l’Ecole Nationale de la Magistrature.

Il me semble, pour le moins, qu’il s’agissait, pour cette magistrate, d’une provocation raciste contre les forces de police et, compte tenu de la situation plus que difficile que vivent les policiers en ce moment, elle n’était pas nécessaire.

Qu’en pensez-vous Madame la ministre de la Justice ?

A propos, monsieur le ministre de l’Intérieur, nous vous informons qu’après le confinement, et les livraisons à domicile, les dealers ont repris immédiatement leur activité et le prix des drogues a considérablement augmenté, passant de 30.000 à 45.000 euros le kilo de cocaïne par exemple et, par la même occasion, puisque vous avez annoncé tout récemment « qu’il n’y aurait plus de « rodéos urbains et sauvages », et que, pourtant, après le confinement, ils se poursuivent de plus en plus, vous êtes certainement informé qu’un enfant de 5 ans, qui traversait la route avec sa bicyclette, a été percuté violemment et transporté à l’hôpital où il se trouve entre la vie et la mort. Cela s’est passé mercredi soir, à Vaulx-en-Velin, près de Lyon (69), dans le quartier du Mas de Taureau, au cours de l’un de ces « rodéos urbains » et que le pilote du deux roues a pris la fuite.

Il était activement recherché par les policiers de Meyzieu, chargés de l’enquête, mais, quelques heures plus tard, il s’est livré à la police.

L’enfant se trouve en coma artificiel et son pronostic vital est engagé car il souffre d’un traumatisme crânien et d’une hémorragie cérébrale.

Nous attendons, M. Castaner, que vos beaux discours se traduisent en actes : que les dealers soient pourchassés et mis hors d’état de nuire et que les « rodéos urbains », ce qui, à notre avis, serait nettement plus facile, cessent d’exister !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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