Publié par Magali Marc le 13 juin 2020

On commençait à s’habituer tant bien que mal au virus de Wuhan: le confinement et les sempiternelles spéculations sur une possible deuxième vague du virus cet automne.

Mais les zexperts et les médias ne se fatiguent pas de trouver d’autres raisons de sonner l’alarme. En mai, ils trouvé un gros frelon meurtrier, apparu sur la côte ouest américaine. Puis c’était le Syndrome de Kawasaki dont des enfants partout dans le monde risquaient de souffrir. Ces jours-ci, les zexperts ont trouvé un gros moustique qui a fait son apparition au Québec.

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Le 4 mai, Radio Canada annonçait la venue en Amérique du Nord d’un gros frelon asiatique:

« Un gros frelon meurtrier, originaire du Japon, est maintenant présent en Amérique et il sème l’inquiétude chez les apiculteurs. Sa piqûre, hautement toxique, peut aussi représenter un danger pour l’être humain, selon Jacques Brodeur, professeur à l’Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal.Il peut faire 5 cm de longueur [ le frelon pas le Prof Brodeur] et décimer une colonie entière d’abeilles en un rien de temps.»

« Le frelon géant asiatique est un redoutable ennemi des abeilles. Il se nourrit de leur estomac après leur avoir arraché la tête, faisant tout un carnage dans les ruches où il s’introduit. Pour l’apiculture, c’est catastrophique, mentionne Jacques Brodeur.

Il n’est pas plus tendre envers les humains. Son dard, d’une longueur impressionnante, peut transpercer les vêtements et il injecte une forte dose de poison. Une personne qui reçoit plusieurs piqûres consécutives peut en mourir. »

«L’horrible frelon meurtrier a été aperçu à Nanaimo, en Colombie-Britannique, l’an passé (en septembre 2019). Cette année, il a été vu sur la côte ouest-américaine

Personne au Québec ne semble s’être fait arraché la tête par un frelon géant, ces derniers temps, mais on ne sait jamais! Prudence est mère de sûreté.

Le 16 mai, le Journal de Montréal annonçait que des parents québécois s’inquiétaient de voir leurs enfants exposés à la maladie de Kawasaki

« La COVID-19 pourrait être à l’origine d’une possible éclosion de la maladie de Kawasaki chez de jeunes enfants, des parents qui sont déjà passés par là ont préféré ne pas renvoyer leurs petits à l’école, craignant de revivre ce calvaire même si les risques sont très minces.»

Mais comme l’OMS est sur un pied d’alerte, on peut être tout à fait rassurés:

« L’OMS a indiqué vendredi (le 15 mai) étudier un possible lien entre la maladie COVID-19 et la maladie de Kawasaki, un syndrome inflammatoire touchant les enfants et dont une forme proche a fait un premier mort en France.
Les symptômes du syndrome inflammatoire sont une forte fièvre, des douleurs abdominales et troubles digestifs, une éruption cutanée, une conjonctivite et la langue qui rougit, gonfle et prend un aspect de framboise. Ils sont proches de la maladie de Kawasaki, qui touche les enfants et entraîne une inflammation des vaisseaux sanguins.
»

Comme si les parents n’avaient pas assez de souci avec les enfants confinés à la maison, qui s’ennuient de leurs amis et passent la journée devant la télé!

Le 7 juin, Météomédia annonçait l’arrivée au Québec d’un gros moustique

« Un moustique 20 fois plus gros fait son arrivée au Québec» annonçait le site du canal météo du Québec, Météomédia.

« Le Psorophora ciliata fait 20 fois la taille d’un maringouin classique (nom du moustique au Québec) et ses piqûres sont beaucoup plus douloureuses.
Les insectes se seraient déplacés graduellement du sud vers le nord des États-Unis, puis au Québec et en Ontario. (…) Seules les femelles piquent les humains.»
[Il n’y a pas de maringouin transgenre?]

« Celles-ci n’ont par contre pas la délicatesse d’anesthésier leurs proies, comme certaines de leurs semblables, avant de piquer.Seule bonne nouvelle : les piqûres de Psorophora ciliata ne serait pas un vecteur important de maladies. De plus, les larves de cette espèce de moustique sont enclines à consommer celles d’autres espèces, notamment celles qui pourraient être porteuses de maladies. Les individus ne sont toutefois pas assez nombreux pour avoir un impact sur la population des espèces pouvant être porteuses de maladie.Les tempêtes tropicales qui ont frappé les États-Unis l’été dernier ont favorisé une éclosion plus grande de l’insecte indésirable cette année

Alors les Québécois ont tout lieu de se réjouir: s’ils se font piquer par un maringouin 20 fois plus gros, au moins il n’attraperont pas la fièvre jaune, la dengue, la maladie de Lyme, la peste, le paludisme ou la maladie du sommeil !

C’est Tiguidou!*

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

* Expression québécoise qui signifie «Tout va bien»

https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/segments/entrevue/168696/frelon-geant-asiatique-japon-piqure-abeilles

https://www.journaldemontreal.com/2020/05/16/maladie-de-kawasaki-des-parents-inquiets-1
https://www.journaldemontreal.com/2020/05/15/loms-dit-etudier-un-lien-possible-entre-la-covid-19-et-la-maladie-de-kawasaki-chez-les-enfants-1

https://www.meteomedia.com/ca/nouvelles/article/un-gros-maringouin-bien-indesirable


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