
Des dizaines de milliers d’étudiants appartenant à des familles aisées, qu’ils soient Marocains (25.000 en 2020), Algériens ou Tunisiens, viennent en France poursuivre leurs études.
N’en déplaisent aux historiens, qu’ils soient Français ou Algériens, avant la décolonisation, tous les petits Arabes bénéficiaient de l’apprentissage du Français, apprenaient à lire, écrire, compter, et cela jusqu’en 1954, où le FLN et l’ALN se sont mis à assassiner, à égorger, les directeurs d’écoles, les institutrices, les instituteurs, afin qu’ils n’enseignent plus et, depuis des décennies, ils nous abreuvent de mensonges, affirmant que la France colonisatrice organisait un « génocide » et qu’elle abandonnait les enfants algériens dans l’ignorance la plus totale.
Plus d’une centaine d’enseignants ont été tués en Algérie, entre 1954 et fin 1962, même après les « Accords d’Evian » et l’abandon total de l’armée française, qui avait ordre de rester l’arme au pied pendant que ces « barbares » les enlevaient ou les massacraient.
En voici une liste, non exhaustive : Institutrices et directrices.
- Mlle ALCARAZ Lydie, égorgée à Mazouna le 8 mai 1957
- Mme ALEMANY-FERNANDEZ, assassinée à Kherba en 1961.
- Mme CATALA, assassinée à Bérrouaghia en octobre 1960.
- Mme FLAMENT, enlevée à Mirabeau le 1er décembre 1959 – disparue.
- Mme HUGUES, tuée rue d’Isly, à Alger, le 26 mars 1962, par l’armée française.
- Mlle KHOLER Eliane, disparue au Clos Salembier, à Alger, en juin 1962
- Mme MESQUIDA, tuée rue d’Isly, à Alger, le 26 mars 1962, par l’armée française.
- Mlle MORAND France, assassinée près de Boufarik le 16 octobre 1958.
- Mme PEREZ Claude, disparue à Inkerman le 4 mai 1962.
- Mme PICHELIN, assassinée à La Chiffa en mai 1956.
- Mlle PRUVOST, assassinée à Tizi-Ouzou en mars 1960.
- Mme ROBERT, assassinée à Montgolfier, avec ses 2 enfants, le 6 septembre 1962.
- Mlle SCHNEIDER Nelly, égorgée à Mazouna le 8 mai 1958.
- Mme SENU, assassinée à Rochnia le 30 janvier 1960.
- Mme SIX, assassinée à El Biar en novembre 1960.
- Mlle VALLE Antoinette, assassinée à St-Cyprien les Attafs en octobre 1959.
Instituteurs et directeurs :
- ADDED Jacques, assassiné à Constantine en 1958
- ARCAMONE Antoine, assassiné près de Guelma le 8 février 1958.
- BACRI Robert, assassiné sur la route d’Aïn Mokra (Bône) en 1959.
- BARBERIS Bernard, assassiné à Mechtras en 1958.
- BENECH Jean, assassiné à Oran le 21 octobre 1961.
- BEYTOUT Jean-Pierre, assassiné à Kouba le 3 février 1962.
- BON Pierre, assassiné à Aïn Dakar (Sétif) le 7 octobre 1961.
- BONAMY Gérard, disparu à Birkadem le 2 août 1962.
- BORDES Lucien, assassiné à Alger en mars 1962.
- BOSSERT, assassiné à Abbo.
- CANILLAC Gérard, assassiné à Kherba, près d’Affreville, en 1961.
- CECCALDI Antoine, assassiné à Blida le 2 décembre 1959.
- CHAROLLES, assassiné avec sa femme et leur bébé en 1956.
- CHILLAUD Claude, disparu à Boufarik le 30 juillet 1962.
- CHOUKROUN Akli, assassiné à Sidi Aïch en 1960.
- COURIOL Jean, disparu à Rocher Noir le 11 juin 1962.
- COURVOISIER, disparu à Tlemcen, début 1962.
- DAMPROBE, assassiné à Mac Mahon me 16 juin 1960.
- DJAFFER Mohamed, assassiné à Birmandréis le 26 janvier 1962.
- EMOURGEON Jean-Pierre, assassiné à Constantine en mars 1962.
- FALZON Bernard, assassiné à Aïn Kerma le 11 mars 1962.
- FIORE Gérard, disparu à Jemmapes le 26 avril 1962.
- FLAMENT André, assassiné à Bouberak le 1er décembre 1959.
- GARCIA André, disparu le 28 avril 1962.
- GARCIA Marcel, disparu à Oran le 5 juillet 1962.
- GAUTIER Françis, assassiné à Souma le 2 décembre 1959.
- GINESTE Daniel, disparu à Aïn el Turck le 5 juillet 1962.
- GRIMALT Jean-Claude, disparu à Belcourt (Alger) en mai 1962.
- GROUART de TOCQUEVILLE Arnaud, assassiné à Kenchela le 14 juillet 1961.
- HADDID Jacky, assassiné à Constantine en 1957.
- HASSEN Alfred, égorgé à Tizi-Ouzou.
- JOUGOUGNOUX, égorgé près de Bougie en ?
- LAMENDOUR Gilbert, tué rue d’Isly, à Alger, le 26 mars 1962.
- LESCALIER Guy, disparu à Misserghin (Oran) le 6 juillet 1962.
- LLINARES Noël, assassiné à Alger au mois de mars 1962.
- LUCCHINI Antoine, assassiné rue Darwin, à Alger, le 17 novembre 1961.
- LURATI Henri, tué rue d’Isly, à Alger, le 26 mars 1962, par l’armée française.
- MONNEROT Guy, assassiné à Tifefel (Aurès) le 1er novembre 1954.
- NAUDONT Norbert, assassiné à Sidi-bel-Abbès le 9 octobre 1956.
- NICOLAÏ Jean-François, assassiné à Vieux Mila le 11 avril 1956.
- PARDO Raymond, disparu à Oran le 5 juillet 1962.
- PASQUALINI Marius, assassiné à Maison-Carrée, près d’Alger.
- PALISSIER Armand, assassiné à Alger le 10 janvier 1961.
- PEREZ Vincent, assassiné à Alger en novembre 1956.
- PIACENTILE Georges, assassiné à Oran le 25 juin 1961.
- PISSIS Henri, disparu à Hassi-Messaoud le 11 septembre 1962.
- RUBIO Antoine, assassiné à Aïn Temouchent le 5 juillet 1962.
- RUBIO José, disparu à l’Arba le 17 mai 1962.
- ROUSSEAU Jean-Claude, assassiné à Maison-Carrée en février 1962.
- SEMBACH Marc, assassiné à Constantine le 28 février 1962.
- SINTES Roger, disparu à Alger le 23 juin 1962.
- TOUBAL Mahieddine, assassiné à Maison-Carrée début 1962.
- TOUX Pierre, assassiné à Bugeaud en 1961.
- ULPAT Marcel, assassiné à Oran le 5 juillet 1962.
- VAISSADE, assassiné cité Ameziane, à Constantine, en 1961.
- VIALA Marius, assassiné à Affreville le 19 février 1962.
- WOLF Henri, assassiné à Oued Fodda en juillet 1962.
Si tous les maires des villes et villages de la France métropolitaine avaient l’excellente idée de baptiser des avenues, places, rues ou parcs, du nom de ces enseignant originaires de leurs communes, cela leur permettrait de détruire toutes les plaques attribuées aux traitres et ennemis de la France, qui ont aidés physiquement ou financièrement à assassiner, égorger ou enlever ces quelques dizaines de serviteurs de la France…et de l’Algérie Française.
Il y a bien eu des « crimes contre l’humanité » lors de la colonisation française en Algérie, mais les « criminels » étaient ceux que vous appréciez, que vous souteniez, monsieur le Président !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
Une réalité qui sera occultée comme tout le reste , la désinformation depuis des années et les mensonges ! je suis dégouté par mon pays et ces hommes politiques et historiens qui ne sont la que pour cacher la vérité .JLV
cette liste est elle complète ? il ne semble pas, hélas
tu aurais ou aussi y mettre les trois cents habitants du village de mezouza égorgés car leur caïd était partisan de messali hadj et non du fln, quant aux harkis…
Je n’ai cité que les directeurs et instituteurs, si j’avais dû citer la liste de toutes les personnes disparues, assassinées, égorgées, un livre de mille pages aurait été nécessaire.
Dans votre liste de personnes assassinées en Algérie, vous n’avez pas repris le nom de mon père lâchement assassiné par un arabe envoyé par le FLN, alors que tous les arabes du village disaient adorer Misieu Maurice Atlan.
Et il ne faut pas oublier les docteurs et infirmières qui souvent soignaient gratuitement les plus pauvres et qui ont subit le même sort.
Je n’hésite jamais à vous lire. Mais c’est très dur. Les plaies s’ouvrent, les mauvais souvenirs, les cauchemars … Mais ce courage nous devons l’avoir pour faire payer. En effet lorsque j’ouvre mon compte Twitter je vois ces lynchages, assassinats aux US, les insultes, les manifs en France, les policiers agressés dans les banlieues. Finalement on entrevoie déjà ce qui va se passer chez ces pauvres Bobos qui le mériteront, un futur de 5 juillet 1962 qu’on n’oubliera pas à Oran. On voit aussi les m^mes traitres d’hier, la gauche, les communistes qui sévissent aujourd’hui dans la haine de la Nation. Ils sont légion en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Israël.
M. GOMEZ merci pour ce travail de mémoire, qui permet de bien mettre en lumière ce que ces Français, au Service du Peuple Algérien, ont subi !!!!!
Ils ont chèrement payé l’amour de leur métier et leur Amour pour ce Peuple ….
depuis moultes et moultes décennies on nous rabâche que la population magrébines en France se situe entre 5 à 8 millions bizarre non!?… Je pense plus à 15 ou 18 m.
Comparativement la population de l’Algérie de 1961 était de 9 millions plus 1 million de
« pieds noirs » qui ont quitté les lieux avec la valise pour éviter le pire; aujourd’hui la population du pays compte près de 44 millions et pratiquement aucune immigration venu de l’extérieur, pas rassurant tout ça pour l’ex pays colonisateur.
On pourrait leur proposer de mettre un genou en terre à nos chers ex-colonisés?
Ce cher De Gaulle que tous chérissent aujourd’hui est avec son sous-fifre Mesmer le premier responsable de ces crimes!
L’armée française avait gagné la guerre sur le terrain comme l’a bien dit Bigeard, mais le général a menti et abandonné la population et l’armée au FLN…d’où la naissance de l’OAS!
Ce n’a jamais été politiquement correct de le dire et pourtant…
Mr Gomez, vous citez des victimes tuées par l’armée française.
Comment l’armée française a-t-elle pu tuer des enseignants???
Lors de la fusillade du 26 mars 1962, rue d’isly. Ces enseignants participaient à la marche pacifique.
Il y a certainement eu des exactions des deux côtés mais
-L’armée Française ciblait les terroristes ou ceux qui les aidaient alors que les « fellaghas » massacraient traitreusement des civils innocents.
– La torture ou les assassinats supposés par l’armée n’avaient rien à voir avec la barbarie des rebelles Algériens.
– Le nombre de morts causés par l’armée Française n’est même pas le centième du nombre de morts causés par l’ALN.
Manuel Gomez, merci pour cet immense travail de mémoire.
Merci d’avoir ressuscité les noms de ceux à qui le FLN a pris leurs vies dans des conditions criminelles et barbares. Originaire d’Algérie la perte de mon pays natal reste à jamais la plus grande souffrance de ma vie
Ne faudrait-il pas envoyer la liste de toutes les victimes à notre président qui ne doit pas être au courant et afin qu’il leur rende hommage ?
Au freluquet, qui se prend pour Jupiter, on pourrait envoyer un billet doux.
« Souviens-toi, Manu, du 21 janvier 1793. »
Ce jour-là, des Français sont coupé la tête de leur roi, qui leur avait fait bien moins de tort que toi.
comment les musulmans peuvent avoir autre chose que de la folie sanguinaire alors que dès leur plus jeune age leur religion les torture jusqu’au sang au niveau du sexe et ensuite les oblige à égorger des petits animaux sans défense.
si les écologistes, les socialistes, les progressistes, les athées, la république en marche islamique trouve celà normal, les lois de la création nous feront savoir bientôt qu’il con- vient de les éliminer en leur faisant connaître des niveaux de souffrance physique extraordinaires, pour leur donner une chance de rachat post mortem.