
Ce qui frappe lorsqu’on se penche sur l’épisode de l’épidémie du Covid-19, est la passivité des citoyens. L’immense majorité obéit mécaniquement aux ordres de l’exécutif. Très curieusement, le pouvoir hier contesté retrouve comme par enchantement, une autorité absolue.
La raison pour laquelle les gens adhèrent sans discussion à des décrets extrêmement contraignants, émanant d’un pouvoir discrédité, demeure une énigme. Tout se passe comme si, tout à coup, il n’existait qu’une seule réaction, qu’une seule réponse politique possible à l’épidémie. Or, la multiplicité des réactions des Etats, démontre le contraire. D’autres politiques étaient possibles. Pourtant, aucune autorité, qu’elle soit de droite, de gauche ou du Centre, ne prend en compte cette possible diversité. La Suède qui a « géré » intelligemment la crise, obtient des résultats comparables à ceux de la France qui a mis en place un confinement général extrêmement brutal au coût démesuré et aux conséquences incalculables. Décès : en Suède, 4395 pour environ 10 millions d’habitants ; en France : 28802 pour 67 millions d’habitants.
Jusqu’au 16 mars 2020, le pouvoir minimise la gravité de la crise sanitaire. Le 7 mars 2020, le président Macron et sa femme vont au théâtre et invitent les français à risque ou qui présentent des symptômes à rester chez eux. Les autres ne doivent rien changer à leurs habitudes. Le pouvoir estime que le premier tour des élections municipales, peut se dérouler normalement moyennant la mise en œuvre de quelques mesures pratiques. L’invocation de l’avis d’un Comité scientifique ad hoc, suffit à légitimer ces graves décisions qui engagent toute la nation.
Le 16 mars, le même président déclare le pays en guerre et décrète le confinement général de la population.
En quelques jours, le peuple a obéi à des ordres contradictoires qui font tomber le pays d’un extrême à l’autre. Il en accepte toutes les conséquences, notamment la plus grave, le ralentissement de l’économie, l’arrêt des évènements culturels et sportifs, le renfermement, la négation de l’éthique (on ne voit plus ses enfants, ses parents, ses proches) ; on suspend la pratique religieuse, les églises, temples, synagogues…sont fermées. Il valide la faillite morale, la faillite de milliers d’entreprises, la création de millions de chômeurs à coups de milliards empruntés.
Le gouvernement s’endette non pour investir, mais pour mettre à l’arrêt son économie. Le pouvoir se penche sur le « malade » France qu’il plonge dans une sorte de « coma civilisationnel prolongé ». Selon l’évaluation des experts, l’ardoise mensuelle du confinement s’élèverait à 60 milliards d’euros pour l’économie française. Pour toute la période, le coût du confinement serait d’environ 200 milliards d’euros. Rappelons que le budget net de l’Etat pour l’Etat en 2020 s’élève à 250, 7 milliards d’Euros et que le PIB de la France pour 2019 s’élève à 2513,42 milliards d’euros.
Les experts ou les historiens devront répondre à la question : pourquoi le pouvoir a-t-il opté pour la mesure du confinement général sans dépistage qui est en soi, une aberration ?
L’examen de la courbe des morts administre la preuve que le confinement sans dépistage permettant d’identifier et d’isoler les malades, est très dangereux. Le fait d’enfermer des gens sains et des gens contaminés dans un espace clos, est une tragique erreur. Il est facile de comprendre qu’un malade contaminera tous ceux qui sont enfermés avec lui. On peut dire sans exagérer, que les personnes âgées dépendantes ont été livrées à la mort. Le sombre destin des pensionnaires des Ephad, l’atteste.. Un tel constat relève du simple bon sens. Mais le bon sens semble avoir disparu. Quinze jours après le début du confinement, début avril, la courbe des morts atteint des sommets. Le nombre de décès est de 6000 à 7000 par jour. C’est l’hécatombe. Mais le gouvernement persiste et signe et la population suit. Pas de masque. Pas de dépistage. Des hôpitaux débordés. Interdiction faite aux médecins de ville de soigner leurs patients. Interdiction aux chirurgiens d’opérer. Silence radio des grands médias sur ces mesures incompréhensibles et dramatiques.
On conduit ainsi à l’abattoir près de 40 000 personnes. L’un des taux de mortalité le plus élevé au monde. On ne s’intéresse qu’au Covid-19. Les autres causes de mortalité sont oubliées. Les malades attendent. Leur état se dégrade. Le nombre de morts par crise cardiaque double. Combien de morts en raison de cette mise entre parenthèse de toutes les autres pathologies jugées non urgentes ? Comment évaluer la souffrance ressentie par ces millions de gens, vouées à la solitude, à l’angoisse, développant un sentiment d’abandon ?
L’idéologie sécuritaire enflamme les esprits, rendant impossible la réflexion sereine, de sorte que face à ces mesures incohérentes, désordonnées, dangereuses, quasiment personne ne proteste : partis politiques, syndicats, associations, corps intermédiaires…approuvent. C’est sidérant. Plus d’opposition : le pouvoir devient absolu. Seul le Conseil d’Etat ose limiter la toute puissance de l’exécutif. Le Conseil Constitutionnel est en faillite morale : il accorde à l’exécutif y compris la possibilité de violer la Constitution.
Aujourd’hui, en dépit du processus de déconfinement, l’interdiction de soigner imposée aux médecins généralistes, n’est toujours pas levée. Sur la base de rapports discutables, on jette l’anathème sur certains médicaments. Sur ordre du gouvernement, les médecins laissent leurs patients livrés au ravage de la maladie avec la perspective effrayante d’aller à l’hôpital jouer sa vie à la roulette russe.
Globalement, tout le monde obéit.
Une telle obéissance sur une telle échelle, s’est rarement produite en France si ce n’est au cours des deux guerres mondiales.
En Août 14, la France tombe sous le joug destructeur d’une idéologie mortifère : le nationalisme revanchard. Du paysan creusois au philosophe Bergson, tous hurlent : « À Berlin! » Des millions d’hommes sont envoyés à la boucherie! La haine du « boche » est devenue obsessionnelle. Ceux qui conservent un minimum de raison, sont considérés comme des « traîtres ». Clémenceau écarte toutes les propositions de paix séparées. L’Europe, berceau du modernisme triomphant, se suicide avec une détermination et une rage pathologiques.
En Juin 40, après un mois de combat, la grande armée française est en déroute. Le pays est effondré. Dans ce moment de détresse extrême, tous obéissent à l’appel d’un vieillard à la voix chevrotante. Comment quarante millions de Français ont-ils pu croire que Pétain allait les sauver en livrant le pays aux griffes du nazisme? Comment l’illusion d’un Pétain sauveur de la nation a-t-elle pu perdurer quand très rapidement, le gouvernement a sombré dans la Collaboration la plus étroite avec les nazis ?
La toute première décision prise par Vichy est le statut des Juifs.
Le 27 septembre 1940, les Allemands ordonnent aux Juifs de la zone occupée, de se faire recenser. A Paris, 149 734 Juifs vont se déclarer. Il est inconcevable aux yeux de ces Juifs que l’Etat français les livre à la machinerie destructrice des nazis. Ils font globalement confiance aux « fonctionnaires ».
Le 27 mai 1942, sur ordre du commandement militaire allemand, les Juifs de la zone occupée devront porter une Etoile jaune.
Au 7 juin 1942, 92600 Juifs sont venus chercher leur étoile.
La neuvième ordonnance du 8 juillet 1942, interdit aux Juifs de se rendre dans les cafés, théâtres, cinémas et limite leur possibilité de faire des achats à des horaires restreints. La traque commence. On les parque dans des camps en attendant de les expédier vers la mort.
Dans le même temps, les Français dans leur ensemble sont appelés à travailler pour l’Allemagne. L’occupant prélève la quasi-totalité de ce que le pays produit, avec le soutien actif des administrations françaises et du pouvoir.
Les Juifs, les Français dans leur ensemble obéissent. Une minuscule poignée d’hommes et de femmes « résistent » au péril de leur vie.
1914-1918 ; 1940-1945 ; 2020. Les situations sont certes différentes. Mais plusieurs points communs les unissent.
Dans tous les cas, le pouvoir prend appui sur une idéologie devenue hégémonique, voire totalitaire pour exercer une autorité sans partage. En 1914, le nationalisme revanchard ; en 1940, le racisme biologique ; en 2020, l’hygiénisme absolu. En 1940, une campagne permanente alimente l’idée que les Juifs sont la cause du malheur de la France. En 2020, l’ennemi est le Covid-19. En réalité, ce sont les porteurs réels ou sains qui sont sanctionnés indistinctement et qui subissent d’énormes restrictions. L’ère du soupçon commence.
Hier, les populations juives terrorisées étaient privées de leurs ressources économiques. Elles ne pouvaient participer à aucune activité sociale ou culturelle. Aujourd’hui, le pouvoir arrête l’activité économique et provoque faillite et chômage de masse. Les français sont réduits au statut d’assistés.
Hier, les lieux publics étaient fermés aux Juifs, tout comme aujourd’hui ces mêmes lieux publics ont été fermés pour tout le monde pendant de longs mois.
70 000 Juifs ont été déportés-massacrés en trois ans.
40 000 français sont morts en deux mois. Si le pouvoir politique ne s’était pas emparé du pouvoir médical, si les médecins avaient pu faire normalement leur travail, il eut été possible d’en sauver la moitié.
Les Juifs étaient seuls, abandonnés de tous, privés de tous droits, livrés sans défense à la plus puissante force de destruction qui n’ait jamais existé.
Les Français d’aujourd’hui constituent théoriquement un peuple souverain. En réalité, ils se comportent comme s’ils ne possédaient qu’un unique devoir : celui d’obéir aveuglément aux autorités.
Au fond, l’examen rapide de ces trois moments montre que le pouvoir peut obtenir tout ce qu’il demande d’une population, s’il prend appui sur une intense propagande, sur la peur, sur l’infantilisation des gens qu’il prive de travail, de loisirs et de leurs droits fondamentaux.
Les Français d’aujourd’hui ressemblent sur de nombreux points, aux Juifs persécutés pendant la guerre, ou à ces malheureux « poilus » envoyés à l’abattoir par millions.
Vichy avait créé un statut des Juifs.
Le gouvernement actuel a expérimenté un statut du peuple français, par lequel tous sont infantilisés, surveillés, punis, traqués, terrorisés. A mesure qu’il « déconfine », le pouvoir met en place une législation fondée sur l’usage massif de l’intelligence artificielle. Sous couvert de combattre le virus, on tente de mettre en fiche la population.
Une différence cependant avec 40-45: la résistance à l’oppression, même faible et ne concernant qu’une fraction limitée de la population, s’est organisée, y compris les armes à la main.
Une telle résistance n’existe pas aujourd’hui. Pas même sous une forme embryonnaire. Les théâtres, les cinémas, l’immense secteur du tourisme, vital pour la nation, acceptent sans protester, leur mise en quarantaine prolongée. Les cafetiers, brasseries, restaurants obéissent à des ordres absurdes. Qui pourra survivre avec les restrictions imposées ? Que signifie cette soumission du pays aux normes qui sont celles de l’hôpital ? Pourquoi la protection de moins de 1% de la population, exige-t-elle que tout le pays soit aseptisé ? Pourquoi ne soigne-t-on pas uniquement les malades et les gens fragiles comme on l’a toujours fait lors des précédentes épidémies ?
Nous pouvons dire que nous sommes les témoins de l’exécution d’une nation par son gouvernement et ses castes dirigeantes.
Nous vivons une variante light de la « solution finale » de la civilisation française.
La moitié du pays a déjà été livrée à l’étranger, notamment à la Chine et à l’Islam. Le reste sera vendu à l’encan. Le pays hyper-endetté est entre les mains de ses créanciers. La population fait ses premiers pas dans le carcan du totalitarisme technologique expérimenté en Chine. La loi AVIA complète et renforce un dispositif de censure déjà actif. La police de la pensée, la police médicale d’Etat, la police fiscale aux moyens de contrôle et de répression démesurés, composent un sinistre tableau. Les Français étaient libres. Ils sont dans les fers.
Les français ruinés assistent, pire, participent à leur rabaissement, à leur destruction. En silence. La peur au ventre, ils se jettent dans la fosse-commune de l’histoire dont ils ont creusé le trou.
La Renaissance est-elle possible ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.
Article brillantissime!
Exact. Et je ne rate jamais les articles de Me Touati.
Excellente analyse avec commentaires historiques. Merci.
J’ajoute une petite pierre datant de 2012, connue par vous sûrement ?
l’audition du professeur Raoult devant les sénateurs :
https://www.youtube.com/watch?v=fycwTLJp0R4
Tout était déjà dit… !
Merci Sultana de rappeler ces éléments de base.
Pétain « s’est battu pour sauver un maximum de juifs français »? Ah oui? En promulguant le « Statut des Juifs » qui les mettait au ban de la société et les rendait, de ce fait, bien plus vulnérables? En renforçant encore ces mesures infamantes au bout de quelques mois?
Article très interessant.
Après avoir été ingénieur et cadre salarié pendant 25 ans , j’ai franchi le pas et repris une petite entreprise .
Je me suis rendu compte que , très spontanément , des affinités se nouaient avec les autres chefs d’entreprise que je cotoyais , dans des domaines d’activité différentes , et je me suis demandé pourquoi .
J’en suis arrivé à la conclusion que c’était , tout simplement , que notre métier commun était de faire des choix ,de décider en permanence avec humilité et sens des responsabilités , en refusant toute fatalité , et en risquant en permanence notre « boîte ».
Il n’y a pas que les chefs d’entreprise dans ce cas , heureusement !
Mais ça fait réfléchir à cette question de la soumission , elle est inexplicable.
Excellent article d’une grande lucidité. Ce qui manque toujours dans les moments de crise qui mènent aux dictatures, ce sont des voix fortes qui parlent fort. Nous sommes en marche vers une nouvelle forme de dictature, depuis plusieurs décennies déjà. Mais le « bon peuple » n’y voit que progrès technologique, nouvelles libertés (lesquelles ?? partir en vacances, voyager, accéder aux ressources du web, communiquer comme jamais auparavant…) – alors que ce ne sont que « du pain et des jeux » pour mieux l’occuper et l’asservir en douceur. Les prophètes de la Bible nous ont averti, mais qui s’en soucie. Merci pour cette analyse, je partage.
Oui du pain et des jeux:..l’individualisme: le peuple préfère s’accommoder d’une dictature que de réagir et même des gens intelligents: Une hypothèse : l’épidémie a été un harcelment, le peuple serait encore en état de stupeur ?
Oui,bel article et belle analyse.Cependant,il est important de prendre en considération les menaces qui planaient au dessus des têtes des Français moutons.Je parle bien des Français de France qui étaient menacés des pires turpitudes,à commencer par des amendes de 135 euros,renouvelables de manière exponentielle,pouvant même mener à un emprisonnement peu glorieux.Et ce fût fait.
Comme la majorité des Français n’ont pas les moyens financiers pour supporter de telles charges,ils ont exécuté les directives,sans pour autant en comprendre ni épouser le sens.Seuls ceux qui ont les moyens se sont moqués de ces directives,sans oublier cette frange violente et agressive qui anime nos banlieue.
Une seule solution: la fuite de l’enfer des autres !!… Si tu ne te reconnais pas dans ce monde atone qui a perdu son âme, quitte le, non pas pour l’autre monde, celui dont personne n’est revenu, mais pour celui qui s’associe à un agréable état d’âme que tu recherches. Mais pour s’isoler des autres, de ceux qui ne sont jamais dans le questionnement, il faut beaucoup de ressources intérieures et d’imagination créatrice. « L’homme révolté » de Camus a été broyé; sa quête permanente d’absolu dont l’auteur prétendait qu’il raisonnait en permanence au plus profond du coeur des hommes s’est éteint avec eux. Triste humanité !!….
Nous disons tous d’une voix, allez tous en choeur 1-2-3: « MERCI L’ETAT ! MERCI MESSIEURS LES MARQUIS ! ».
La renaissance est toujours possible car il y a bien pire que la faillite financière qui ne date pas d’hier. La solution: le Libéralisme càd. un changement de cap à 180 degrés. Sinon, c’est même pas la peine parce que tout le reste qui a été tenté depuis 60 ans ne fonctionne pas et ne fonctionnera pas. Sinon, on aura à nouveau droit aux interminables blabla des faux débats où l’on ergote sur des broutilles. Le désengagement de l’état des domaines non-régaliens et une réforme fiscale profonde avec un taux unique (et tout le monde est prié de contribuer!) et suppression de tous les avantages et privilèges comme les allocs seraient déjà un bon début pour la remise à plat du système. Bannir les mots « solidarité, « égalité » (en revenus), « économie circulaire », économie verte », « énergie renouvelable » ainsi que les « faux droits » et autres « z’acquis sociaux » du vocabulaire. Il va falloir apprendre ou réapprendre à travailler et à aimer ça. Il ne s’agit pas de retourner 100 ans en arrière, mais de construire et reconstruire. La social-démocratie est exsangue et dépassée de toutes façons. Place à une société libre. Ceux qui veulent l’étatisme partout sont libres, mais-mais qu’ils le financent de leur poche et nous verrons bien si c’est aussi beau qu’ils le prétendent. Ceci est l’ébauche d’une réflexion et doit être affiné. Mais si on ne va pas dans ce sens-là, CE N’EST PAS LA PEINE.
« Au fond, l’examen rapide de ces trois moments montre que le pouvoir peut obtenir tout ce qu’il demande d’une population, s’il prend appui sur une intense propagande, sur la peur, sur l’infantilisation des gens qu’il prive de travail, de loisirs et de leurs droits fondamentaux. »
« Nous pouvons dire que nous sommes les témoins de l’exécution d’une nation par son gouvernement et ses castes dirigeantes.
Nous vivons une variante light de la « solution finale » de la civilisation française. »
Tout est dit !
Quel moyen a le Peuple de se soulever quand tous les médias sont bloqués et surveillés par le Pouvoir en place, notamment Internet qui était le seul moyen de communication encore Libre, et que l’Etat vient de bloquer avec la Loi AVIA ?
De plus, le COVID19 est un virus ! Sans information adéquate, cela fait peur ! En effet, que pouvait faire le Peuple si ce n’est rester enfermer de peur de mourir du Covid19 ? Quand il n’a pas d’autres infos, le Peuple préfère obéir, surtout que pendant 2 mois d’enfermement, 950 000 PV à 150 € ont été dressés contre ceux qui n’étaient pas en règle !
Seul mot d’ordre de l’Etat, isolement de chaque individu dans sa famille, soumission par la peur largement entretenue du Covid19, et sanction !
Impossible donc de créer une action de groupe et de se révolter ! Premier reflexe : arriver à survivre !
Avouez tout de meme que le francais est relativement feignasse (est ce que ce mot est encore utilise?). Des le debut janvier je savais que le corona attaquait les chinois de Wuhan. A partir du 15 janvier j’avais fait le plein de mon congelo et de ma cuve a fuel. Je n’ai jamais eu vraiment peur du virus, malgre mon age je suis en tres bonne sante (et oui je fume un peu, je bois un peu aussi) mais d’un autre cote je prends toutes sortes de produits naturels de protection (curcuma mele de poivre, ail melange a du miel local et du citron presse, jus de fruit maison etc…) Des fevrier je savais que wuhan avait une mortalite plus faible que la grippe (jamais eu de vaccin jamais eu de grippe). A pres de 70 balais, je travaille plus que des tits jeunes de 45 ans. On m’appelle marginal parce que je suis pour la Liberte. Ma vie mes choix (cigarettes alcool inclus). Les actions de groupes dont vous parlez pourrait avoir lieu si ils y avait des gens avec des cojones mais il n’y en a pas. Quand les nazis sont arrves au village, les juifs etaient deja planques.. chez des polonais qui savaient ce que les nazis et les communistes faisaient Pas un seul juif du village n’est mort.
Ce que j’essaie de dire, c’est que rien n’est impossible. Mark Twain a une citation que j’aime beaucoup et que je pratique: They didn’t know it was impossible so they did it. (ils ne savaient pas que c’etait impossible donc ils l’ont fait).
Un autre point a ete mis en evidence par Mitro, les amendes faisaient tres peur a ceux qui ont peu de revenues.
Cela dit, mes grand-parents pendant l’occupation avaient plus peur des gendarmes que des allemands quand ils allaient glaner du bois la nuit pour se chauffer et cuisiner. Les gendarmes tiraient dans le tas, les allemands (la plupart des vieux qui avaient deja fait 14 se retournaient et regardaient ailleurs.
Si vous etes familier avec la Lorraine vous verrez qu’il s’y trouvaient nombres mines de fer et fonderies dont les allemands avaient besoin donc ils ont moins fait caguer les gens locaux. (Entre parentheses aucunes bombes allies ou nazis n’est tombe sur une mine ou une fonderie).
EXCELLENT ARTICLE! MERCI M. TOUATI. Il manque cependant un « détail »: Pendant que les Francais se soumettaient sans mot dire, les « banlieux », les « zones de Non-Droit », que je préfère nommer les « zones islamisées », ne se sont pas soumises, elles, et ont régulièrement défié le pouvoir. Dernière provocation: La marche des sans-papiers que je préfère nommer la marche des illégaux.
Avez-vous une explication M.Touati? Je vois trois pistes possibles:1) Mentalité tribale d’un coté, individualisme de l’autre. Dans l’individualisme, on est seul et on a la trouille d’affronter seul le pouvoir. Dans la tribu on est ensemble. Si l’un est attaqué on réagit tous (voir les « incidents »ou les policiers font soudain face à 50-100 individus encapuchonnés) 2) Les francais ont obéi aussi par civisme. Les islamisés crachent sur la France, sur le pouvoir (qui ne réagit pas…), narguent et provoquent. 3) Les Francais ne sont plus des gaulois refractaires et indisciplinés. Le pain et les jeux les ont ramollis comme les bandes molletieres de 1940. Les islamisés sont élevés dans une culture de violence, où l’on tue pour un « mauvais regard », où on cogne la femme pour lui montrer qui est le maitre, où l’on domine ou est dominé…Les trois facteurs ne sont pas contradictoires et même se renforcent mutuellement…
Oui moi j’ai une réponse :
Diviser pour mieux régner, monter les gens les uns contre les autres afin que Tout le Peuple ne se retourne pas contre l’Etat qui ne tiendrait pas, caresser les uns, jeunes en âge de voter dans un but électoral, et tuer carrément les autres…
Là sont les messages envoyés par l’Etat !
D’accord en tous points: et triste.
L’épidémie n’a pas fait 40.000 morts. Le chiffre est plus proche de 20.000 (21.000 selon les derniers chiffres INSEE de surmortalité par rapport à la moyenne 2018-2019).
Ces chiffres correspondent à la mortalité d’une grosse grippe ; les victimes étant les mêmes : les personnes âgées et/ou fragiles. (alors que si on regarde la « grippe espagnole », cette dernière avait surtout tué des gens de 20 à 40 ans) D’ailleurs, la mortalité depuis le 1er mai est plus faible que l’an dernier – l’explication la plus probable étant qu’un certain nombre de gens qui seraient décédés en mai, sont décédés en mars et avril du Covid.
Ces chiffres auraient effectivement pu être fortement réduits si le gouvernement n’avait pas fait n’importe quoi, en particulier si le dépistage massif précoce avait été mis en place, qui aurait conduit effectivement à n’enfermer que les malades, et non l’ensemble de la population, avec la double peine que cela implique, sur l’économie. Les masques, et la protection des personnes vulnérables, auraient aussi grandement aidé, de même que le filtrage des frontières. Le gouvernement a tout fait à l’envers.
Les Français se sont massivement soumis, tétanisés par la peur. La peur, fantastique instrument pour asservir une population.
Trop d’opposants politiques se sont tus, ou n’ont protesté que faiblement. Trop peu ont remis en cause le confinement et trop sont entrés dans le jeu des médias aux ordres.
La population est à mon avis bien plus docile qu’en 1940, même si les situations ne sont pas tout à fait comparables. La faute de beaucoup de Français, en 1940, était de dormir, d’être dans une forme de pacifisme béat ; donc d’avoir été très surpris quand la Wermacht a renversé l’armée française. Avoir cru que Pétain pouvait sauver la France était effectivement d’une naïveté incroyable… une fois l’armistice signé, la messe était dite : les Français auraient le pistolet sur la tempe jusqu’à la Libération. Dès lors, les décisions prises n’étaient plus vraiment libres : c’étaient en bonne partie des décisions allemandes, en réalité. Pacifisme béat, naïveté, lâcheté même ont eu des conséquences incalculables.
Finalement, les ressorts sont peu ou prou les mêmes aujourd’hui : peur de la mort (le pacifisme de 1940 avait sa source dans la peur de la mort), naïveté voire lâcheté ont conduit la population à accepter l’asservissement. Asservissement qui va se prolonger dans un interventionnisme de l’État encore accru, à tous les étages de l’économie. Les Français appellent l’État-nounou à la rescousse, sans voir que leurs libertés vont encore en pâtir, et leur niveau de vie en prendre un coup. L’argent magique va couler à flots, tant pis s’il s’agit d’endettement des générations futures (avec la crise gravissime qui en résultera) ou de planche à billets, avec l’inflation et la ruine des épargnants qui en résultera. Dans ces conditions, la loi Avia n’est qu’une péripétie, n’est-ce pas ?
Pauvre France.
En fait au cours de moment c’est 28833 mort
« Aujourd’hui, en dépit du processus de déconfinement, l’interdiction de soigner imposée aux médecins généralistes, n’est toujours pas levée. » Oui, toutefois le désengorgement des hôpitaux permet aussi aux nouveaux cas positifs d’être soignés en ambulatoire.
Un site de résistance, par exemple: « Damocles ».
Aux Volontaires pour la France (VPF), vous pouvez proposer
vos compétences, votre savoir-faire, votre courage militant
pour résister aux forces nuisibles à la France, celles-là même
qui ont fait élire l’imposteur Macron.
Concernant vortre comparaison des Français avec les Juifs
des années 40, l’on ne saisit pas bien: vous avez omis de
rappeler que les présidents d’associations juives ont appelé
à voter Macron. Elles sont les premières à « organiser » le
confinement voulu par le dictateur, le parvenu Macron; elles
auraient pu, elles auraient dû être en pointe pour la réflexion
sur notre perte de liberté consentie avec une facilité déconcertante.
( Années 40, l’une des grandes voix juives était celle du Grand
Rabbin Kaplan).
Elles informent également qu’un antisémitisme croissant agit
sur les réseaux sociaux: il faut donc traquer les haineux, ce qui,
d’après elles, justifie amplement la loi Avia, par exemple.
Je crois que l’époque des années 40 est restée « en travers » de
la France; et qu’il s’opère une sorte de « solution finale »: enfin,
les Français ne seront plus jamais antisémites… Sans doute
est-ce ce que vous avez voulu dire ?
Damoclès c’est bien mais pas de résultats effectifs
J’avais un temps espéré qu’une Résistance sur le modèle des courageux et valeureux héros de la Seconde Guerre mondiale finirait par émerger contre tout ce qui est continuellement dénoncé sur ce site, mais cette histoire de pandémie aura démontré qu’hélas il n’en est rien. Les gauchistes au pouvoir se sont livrés à une répétition générale qui a dû dépasser de très loin — et peut-être même à leur grand étonnement — tout ce qu’ils en attendaient…
Mais il m’a fallu me faire grande violence pour maintenir le fil ténu d’une espérance de voir un jour une quelconque Résistance s’organiser, tant l’apathie, l’avachissement et le j’menfoutisme sont devenus les « moteurs » du monde d’aujourd’hui. Et cette crise aura précipité dans les abîmes tout espoir de révolte contre cette dictature qui se met ouvertement en place, sous couvert de « bonnes raisons » qu’il ne viendrait à personne de contester. Et c’est bien justement là le piège…
Il y a longtemps déjà que le Nouvel Ordre Mondial bientôt en pouvoir absolu s’appuiera sur la trilogie adulée des gauchistes : santé-sécurité-écologie. Qui prendra le risque de dénoncer ce que cache ce postulat sans passer aussitôt pour un infâme facho d’extrême droite, à abattre sans délai ? Dans l’état du pays d’aujourd’hui, personne !
Me revient ce que prophétise l’apôtre Paul en 1 thessaloniciens 5:1-3 :
« Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Car vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit.
QUAND LES HOMMES DIRONT : PAIX ET SÉCURITÉ ! C’est alors que soudainement la ruine fondra sur eux comme les douleurs sur la femme enceinte, et ils n’échapperont point. »
Prophétie à associer au contexte d’Apocalypse 13:11-18…
@ Nivred92. Vous avez raison et nous recevons en ce moment la « prémédication ».
La soumission volontaire de tout le peuple au pouvoir, vient de ce que le peuple a intériorisé l’idéologie socialiste qui place l’Etat au-dessus de l’individu. Il ne vient pas à l’idée d’un peuple majoritairement socialiste de résister à un pouvoir socialiste. Seule une idéologie libérale plaçant l’individu au-dessus de l’Etat aurait pu résister. Mais elle est très minoritaire en France.
De mon humble avis, cette situation a surtout comme répercussion que l’Allemagne et la France, avec leurs 500 milliards pour aider les entreprises et les pays de l’Union, les lient encore plus à l’Union Européenne.
Ainsi les pays dits « populistes », se retrouveraient à devoir s’aplatir encore plus, devoir rester encore dans l’U.E. car devant supporter une dette encore plus lourde et difficile à rembourser.
Tout cela ne fait donc qu’enchaîner encore plus ceux qui oseraient vouloir suivre l’exemple britannique et son Brexit.
Mais lorsqu’un pays et son peuple parlent d’une seule et même voix, ils sont en position de force et s’ils décident de quitter l’U.E, ils le feront, envers et contre tous les mauvais vents ………..
Remarquable article. La comparaison avec 1914 et 1940 m’a d’abord déroutée mais elle est intéressante : je trouve d’ailleurs qu’à l’aune de cette comparaison, les Français ont encore moins d’excuse car en 14 et 40, nous étions envahis par une armée redoutable, ce qui peut expliquer ne coma collectif. Mais aujourd’hui…
Et si nos gouvernant avaient usé de cette pandémie pour tester le degré de soumission des français et les limites de leur tolérance?
Vu que j’ai été élevée par des gens qui ont vécu la dernière guerre mondiale pas loin de l’Allemagne, j’ai la même analyse. Et en tant que consultante en stratégie, à force de chercher d’où vient le pb dans les administrations, j’étais préparée à cette fausse pandémie. Mais ça reste impressionnant ce degré de soumission bête voire violente.
Par contre de là à dire que la France a été vendue à la Chine et à l’islam ? Aux pays pétroliers ok. Mais faut arrêter prêter à l’islam toutes sortes d’actes quel qu’il soit.
Les textes sacrés toutes religions confondues ont été suffisamment « dénaturés » comme ça
ARTICLE REMARQUABLE par sa justesse, sa hardiesse de ton, sa pertinence dans les rapprochements historiques: il y a des soubresauts de révolte nous sommes en avril 2019: mais comment pourrons nous expliquer cette soumission volontaire ? on a abandonné tous les acquis sociaux gagnés par nos parents, on laisse piquer nos ainés dans les EPHAD avec un faux vaccin, nos libertés sont un vague souvenir:..je réflechis pour ne pas juger et trouver du sens.