Publié par François Sweydan le 14 juin 2020

Les racistes sont des gens qui se trompent de colère. Léopold Sédar Senghor

Questions à ces présumés antiracistes mais racistes et antisémites, aux racialistes obsessionnels, aux indigénistes identitaires et communautaristes, et autres imposteurs de l’Antifa sélectifs dans leur combat amnésique ; tous de l’extrême gauche fanatique, ou anarchiste, adeptes de la pensée unique aux dérives totalitaires. C’est la dictature des minorités qui veulent s’imposer à la France majoritaire.

Pourquoi ne manifestent-ils pas contre le Coran raciste et esclavagiste ? Pourtant, ce livre dit « saint », paroles d’Allah « très miséricordieux » est truffé de versets impitoyables d’un racisme systémique, appelle à la haine, à la discrimination et au meurtre. Ce racisme coranique leur convient-ils ?

Pourquoi tous ces Français d’origine africaine et maghrébine de religion musulmane (sauf exception très minoritaire) ne condamnent-ils pas le jihadisme terroriste meurtrier et ne l’ont pas réprouvé par le passé ?

Pourquoi lorsqu’ils parlent de génocide des noirs, occultent-ils celui du Rwanda perpétré par des Rwandais ? Pourquoi passer sous silence les massacres de chrétiens et d’animistes au Nigeria et ailleurs dans les pays africains peuplés de noirs, notamment au Soudan du sud par les musulmans du nord (plus de deux millions de morts pendant dix-huit longues années) ?

Pourquoi nos Maghrébins « décoloniaux » se lamentent-ils volontiers sur le colonialisme passé de la France (1830-1962 et qui a créée et construit de toute pièce l’Algérie) sont-ils amnésiques quand il s’agit de l’impérialisme colonial ottoman bien pire (de 1512 à 1830), et qui perdura plus de trois siècles en terre d’Algérie, l’un des creusets de l’esclavage des noirs, des berbères et des blancs pour satisfaire la libido lubrique des califes de la Sublime Porte et enrichir l’empire turc ? L’esclavage musulman ottoman est-il à leurs yeux plus acceptable que celui de l’Occident ? Pourtant, les Ottomans n’ont presque rien construit en Algérie, juste vivier à esclaves pour les beys Turcs.

Pourtant, bien pire que l’esclavage transatlantique occidental du XVIe siècle (mais mouvements abolitionnistes dès le dernier tiers du XVIIIe siècle), l’esclavage dans le monde arabo-musulman a commencé bien plus tôt (avec l’islam du VIIe au XXe siècle et qui a islamisé le Sénégal et autres pays africains et subsahariens par la violence barbare) et n’a pas été vraiment aboli à ce jour[1]. Les Arabes castraient systématiquement leurs esclaves noirs (afin qu’il n’y ait pas de descendance) de telle sorte qu’il en réchappait que le cinquième de leur « cheptel » (qu’on me pardonne pour le mot, mais c’est la traduction du correspondant arabe) ; des millions de morts. Selon l’historien américain Ralph Austen[2], le meilleur spécialiste de la question, au moins 17 millions de personnes auraient été déportées par les négriers musulmans entre 650 et 1920 (sans compter les millions de morts par l’indicible boucherie des castrations ratées).

Par leur ampleur et leur durée, les « traites orientales » organisées par les négriers musulmans constituent sans doute, d’un point de vue quantitatif, la plus importante des trois traites négrières de l’histoire. La Traite arabe fut à l’origine d’un peu plus de 40 % des personnes déportées par l’ensemble des traites négrières. Le sujet épineux (pour les musulmans) reste pourtant aujourd’hui encore en grande partie tabou[3], surtout chez les présumés antiracistes occidentaux forts amnésiques. Pourquoi ?

Qui s’en est soucié dans la diversité française forte en voix hypocrite de toutes ces cruelles réalités africaines, maghrébines et arabes ? Ni Christiane Taubira, ni Rokhaya Diallo, ni Omar Sy, ni Houria Bouteldja, encore moins une starlette écervelée comme Camélia Jordana, largement inconnue du grand public mais mise récemment en avant par la volonté des médias cyniques et celle d’un cinéma français boboïsé à tenter maintenant de déconstruire l’histoire. Pourquoi cette malhonnêteté intellectuelle et cette hypocrisie partiale ? Sans doute qu’il faudrait ajouter une bonne dose d’ignorance crasse de l’histoire et de mauvaise foi de ces incultes à la mémoire sélective.

Pourquoi ces trous de mémoire de nos racialistes concernant ces tribus africaines esclavagistes d’autres tribus durant des siècles ? Pourquoi occulter que des Africains noirs ont activement et cruellement participé au commerce triangulaire et à la Traite Arabe ?

Dans les pétromonarchies, l’homme « noir » est nommé « ‘abd », c’est-à-dire littéralement « esclave », « captif ». Pourquoi les antiracistes ne vont-ils pas manifester contre l’Arabie pour le crime de ses domestiques esclavagisés, de leur demander de bannir ce mot arabe, comme d’autres odieux dans le Coran, et de le substituer par black et autres néologismes insultants à raison pour ces noirs fiers d’être noirs ?

Pourquoi nos antiracistes sont-ils amnésiques de l’esclavage actuel dans des pays musulmans, en Mauritanie, au Soudan, en Libye, en Somalie, dans les pétromonarchies ? On ne les a pas entendu s’insurger contre l’esclavagisme de l’État islamique Daesh, parfaitement dans la légalité coranique et de la charia ! Et pourquoi occulter le racisme primaire anti africain et la détestation du noir dans tous les pays du Maghreb de nos jours ?

Le nom de l’archipel Zanzibar a été donné au Moyen Âge par les navigateurs arabes (emprunt par les Portugais au XVe siècle) qui désignaient sous le vocable de Zanğibar (de l’arabe : zang ou zendj « noirs », et barr, « rives », « côtes », « terres »), signifiant « la terre des Zeng ou Zendj, des Noirs » (forme attestée chez Duarte Barbosa en 1516)[4], c’est-à-dire des « esclaves ». L’archipel était l’un des comptoirs des esclavagistes arabes et perses (port d’Unguja). Pourquoi l’occulter et n’évoquer que les ports et centres négriers d’Europe et de France (notamment Bordeaux) ? Oublier ceux d’Alger, de Tunis, Le Caire, Tripoli (Libye), Massaoua (Erythée) et tant d’autres arabo-musulmans, barbaresques et perses (au moins une vingtaine de centres, de comptoirs et de ports des traites orientales) en mer Rouge et sur les côtes orientales du continent africain ? Nos gauchistes révisionnistes de l’histoire vont-ils exiger de débaptiser le nom Zanzibar ?

De nombreux royaumes africains ont activement participé à la « traite arabe » comme les émirats du Sahel (l’Ouaddaï, le Kanem-Bornou, le Mahdiyah) qui vivaient principalement de la traite orientale. L’un des plus grands centres de concentration et de vente d’esclaves, Tombouctou, accessible aux seuls musulmans, se situait hors de l’aire politique arabe proprement dite, mais non de sa zone d’influence culturelle. Pourquoi les Français d’origine africaine (incluant ceux du Maghreb) – et les Afro-américains – ne vont-ils pas s’insurger contre les fautes de leurs ancêtres ?

Omar Sy a fait sa bonne fortune grâce à la France. Il crache maintenant sur les Gaulois blancs et nous parle-il de racisme policier ? Si le racisme français était vraiment une réalité, il ne serait pas devenu un acteur connu en France. Tellement ingrat qu’il s’est installé en Amérique pour rebondir sur le bon dos gaulois. Pourquoi ne pas évoquer le racisme dans le pays de ses origines, le Sénégal, et celui entre ethnies et tribus dans beaucoup d’autres pays africains ? Et le fanatisme religieux et racial de l’islam en Afrique ? Dès le IXe siècle, le Sénégal n’a pas été soumis pacifiquement à l’islam par les arabo-berbères comme les Sénégalais le prétendent. De nos jours, ce pays est en voie de salafisation grâce au wahhabisme saoudien. Pourquoi Omar Sy ne proteste-il pas dans ce cas contre les arabo-berbères, contre l’islam esclavagiste de ses ancêtres et contre la radicalisation du pays de ses origines ?

Et pourquoi accuser la police française et non ces banlieues d’hostilité systémique et de saccages, de violences et de trafics, de délinquance et de criminalité, d’islam obscurantiste et d’arriération culturelle importée d’Afrique ?

Pourquoi Laeticia Avia, elle-même raciste et homophobe, veut-elle imposer à la France une loi pour censurer la liberté d’expression ? Est-ce de son héritage culturel, pour copier sur l’Afrique de ses origines togolaises et, revancharde, soumettre la France au politiquement subversif d’un gauchisme révisionniste de l’histoire sans aucune contradiction possible ? Elle est l’idiote utile d’un gouvernement macronien machiavélique qui agite le racisme et l’antiracisme pour diviser et régner.

Et Sibeth Ndiaye, sénégalaise, à peine naturalisée française en 2016 mais aussitôt nommée secrétaire d’État auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement qui, accumulant les gaffes, déclare que les Juifs détiennent un « copyright » sur les crimes contre l’humanité[5] ? Pourquoi les présumés antiracistes n’ont-ils pas protesté contre ce racisme ou cet antisémitisme à peine voilé (par bêtise ou banalisation du mal, dans le sens que donne Hannah Arendt) ?

Pourquoi en réalité les émeutes banlieusardes attisées par les islamistes (Frères musulmans et salafistes), le vandalisme, les véhicules incendiés par centaines et mille ? Lorsqu’à Alger, Oran, Tunis, Rabat ou Casablanca…les Maghrébins de ces pays n’oseraient pas cette hargne destructrice de peur d’être sévèrement sanctionnés mais surtout par appartenance à la Nation.

Si l’on parle d’un racisme – souvent fictif – de la police française, qu’en est-il de celui des banlieues françaises africanisées, arabisées et islamisées ? Racisme entre Maghrébins et Africains, contre les femmes libres, contre les Français et les non musulmans, contre des juifs agressés, voire assassinés au nom de l’islam antisémite ? Et la violence contre des médecins, contre des pompiers, des secouristes, des journalistes, et même des ambulances caillassées, voire les uns et les autres attaqués au cocktail Molotov (et pour tuer) ?

L’imposture des ces officines et associations incendiaires, présumées antiracistes et antifascistes – grassement subventionnées et nourries avec l’argent du contribuable de France – est telle qu’elles oublient cette réalité : dans tous les pays des origines africaines et islamiques de leurs protégés, ces derniers n’oseraient même pas défier l’État au risque du pire et des condamnations exemplaires en justice.

Mais la majorité des médias pompiers pyromanes de France endossent la grande responsabilité de cette inversion des rôles idéologiques : la victime française souvent ignorée, ou devient coupable, voire bourreau. Mais le vrai coupable, délinquant ou criminel de la diversité, voit son forfait ou crime minimisé, sinon lavé de tout soupçon, voire érigé en martyr. C’est le monde hystérique à l’envers, et la justice laxiste a elle aussi son rôle dans cette dégradation morale et à dévoyer les repères. N’est-il pas temps que ces médias machiavéliques et cette justice complaisante et laxiste de cesser de souffler sur la braise ?

Que tous ces excités, illuminés révolutionnaires de salon, et les bobos idiots utiles du gauchisme qui n’a plus rien de « progressiste », et les présumés « Arabes » (car, souvent, d’origine berbère) en rupture avec les réalités de l’Orient et celles de l’islam ruineux se réveillent. Que les mélachonistes et autres présumés antiracistes de l’extrême gauche qui trahissent doublement leur idéal, et tous ces faux antifascistes, imposteurs par vocation, et ces Maghrébins et ces Africains d’origine qui ont oublié d’où ils viennent, profitant en France en tant que citoyens Français libres de ce que leurs parents et grands-parents n’ont jamais eu dans leurs pays d’origine, cessent leur indignation sélective. Qu’ils se déciller les yeux aveugles aux réalités de l’Afrique et celles du monde arabe et musulman, car ils ne détiennent pas le monopole de l’antiracisme.

La vraie révolution n’est pas celle de déconstruire l’histoire de France et de déboulonner ses statues mais celle de la révision totale de cette perception culturellement schizophrène d’une diversité française, noire et maghrébine, qui évolue dans l’imposture et la mystification érigées en système de destruction de la civilisation occidentale pour la rendre à l’image des contrées déchues de leurs grands-parents.

La France est trop bonne, trop généreuse et trop tolérante avec celles et ceux subversifs de sa diversité. Ils crachent leur haine revancharde par jalousie et déni, par impuissance et lâcheté. Dans une mauvaise foi totale, ils refusent obstinément de voir ces réalités en face et trichent avec l’histoire.

Au moins le grand Léopold Sédar Senghor a su faire la part des choses : « J’ai rêvé d’un monde de soleil dans la fraternité de mes frères aux yeux bleus ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © François Sweydan pour Dreuz.info.

Notes bibliographiques

  • [1] Tidiane N’Diaye, Le Génocide voilé, Gallimard, Paris, 2008.
  • [2] Ralph Austen, African Economic History, Londres, James Currey, 1987.
  • [3] Bernard Lewis, Race et esclavage au Proche-Orient, Gallimard, 1993.
  • [4] De l’arabe Zanj ou Zeng, signifiant « Noir ». Ce terme était utilisé par les musulmans (comme le géographe Al Yaakubi en 880) pour désigner les peuples bantous du sud-est de l’Afrique en particulier ceux de l’aire territoriale sur laquelle s’étend la culture swahilie, qui au XVIIIe siècle se superpose avec celle du sultanat de Zanzibar.
  • [5] Barbara Lefebvre, « « Copyright » : la Shoah serait-elle devenue une marque déposée? », sur causeur.fr, 11 mai 2017.

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