Soyons clairs. Les Verts sont les gagnants des élections municipales de 2020, notamment dans neuf grandes villes françaises, mais essentiellement victoire relative et par défaut. Oui, par défaut, ne nous égarons pas et ne nous laissons pas leurrer !
Préambule relativisant
Jean-Gilles Malliarakis, dans L’Insolent, du 29 juin 2020, écrit à juste titre dans son billet, « Ne pas se tromper sur les résultats » :
« Si l’on devait s’en tenir à une seule synthèse nationale, on doit noter que la droite remporte 65% des villes de plus de 9000 habitants et devrait probablement déferler lors des sénatoriales du 27 septembre. Les équipes municipales de gauche qui se sont adjointes les khmers verts de EELV, et les communistes, dans quelques grandes villes sont montées en épingle mais elles ne représentent absolument pas le pays réel. En revanche, et de manière assez scandaleuse, cette illusion d’optique risque d’être instrumentalisée comme s’il s’agissait d’une volonté populaire alors que les préoccupations concrètes prioritaires des Français placent l’environnement bien après la sécurité sous toutes ses formes. »
Victoire à la Pyrrhus de l’écologie gauchiste bobo
Pourtant, les médias propagandistes du courant dominant parlent de victoire historique des écologistes ! Certes, c’est une « petite » victoire – et non une grande – car les Verts, comme ces médias qui les relaient, occultent intentionnellement que c’est grâce à une abstention record historique de plus de 60% des électeurs[1] qui ont boycotté ces municipales (en 2014, l’abstention, déjà record, était de 37,87% au second tour). Comme pour de précédentes élections, et même présidentielles – là aussi abstention record depuis 1969 d’un électeur sur quatre au second tour de mai 2017, ce qui a fait élire Emmanuel Macron – ce sont ces abstentionnistes qui ont pour ainsi dire gagné en perdant face aux discours langue de bois triomphaliste des vainqueurs écologistes juste au soir du 28 juin à l’annonce des résultats.
Allant un peu vite en besogne, Eva Sas, porte-parole d’Europe Ecologie-Les Verts, s’est réjouie sur France 2 d’une vague verte qui se lève en France. Rien moins que cela ! Toute la France ? Constatons que plus de 60% des électeurs Français se sont levés pour aller plutôt à la plage, à la pêche, à la campagne se mettre au vert pour ne pas subir davantage les discours idéologiques frelatés, agaçants et sectaires. Ce n’est donc pas une « vague verte historique [qui] déferle sur les grandes villes française », selon la propagande habituelle du quotidien Le Monde du 29 juin 2020, pour faire croire au lecteur crédule que le peuple entier était devenu Vert. Mais il semblerait que ces abstentionnistes (plus les votes blancs et nuls) sont plutôt verts de rage qu’on les prennent pour ce qu’ils ne sont pas.
« La prétendue vague verte, très modeste en réalité, n’est qu’un phénomène ne dépassant guère 7 ou 8% de l’opinion » (Jean-Gilles Malliarakis, L’Insolent, 30 juin 2020).
En fait, les Verts ne doivent leur victoire que grâce aux abstentionnistes et à la participation active et l’union des gauches des partis socialiste et communiste. Le « vote protestataire » par abstention, d’antisystème et de boycott, ne les interpelle pas et, dans leur euphorie, ils ne le voient même pas par cécité idéologique. Les abstentionnistes dépassent parfois de loin les 75% des électeurs, comme ce cas de figure à Villeurbanne (75,11%), plus exactement 76,14% (avec les votes blancs et nuls) ; score vraiment préoccupant parce que symptomatique d’une profonde crise démocratique et de rupture du contrat social. Et Lyon-Capitale (selon la « propagande du verre plein ») qui titre, sans rire : « Cédric Van Styvendael, le candidat socialiste, a été largement élu maire de Villeurbanne avec plus de 70% des voix » (notez le « largement élu »).
Les citoyens ne supportent plus cette triche institutionnalisée et médiatique par omission, d’autant que les médias audiovisuels ont été assez discrets quant à ces villes de + 100 000 habitants qui ont eu des records d’abstention entre 65 et 75%, par exemple : Angers : 66% ; Marseille-Secteurs 5 et 6 : respectivement 69% et 68% ; Nice : 71% ; Nîmes : 68% ; etc. Villeurbanne étant l’un des records de + 76%, avec Aix-en-Provence, Dijon et Lille : respectivement 85% ; Mulhouse : 90%, et ainsi de suite[2].
En réalité le candidat socialiste de Villeurbanne a fait un score de 33,30% mais ce sont les Verts (LVEC : 27,48%) et autres unions de circonstance de la gauche plurielle (mélenchonistes, communistes et radicaux de gauche) qui ont sauvé la mise ! Ça et là en France, les socialistes, ratissent large et mangent à tous les râteliers. Ils ne se sont pas embarrassé des contradictions insurmontables de leurs alliances avec les partis d’extrême gauche dont certains sont antisionistes primaires, pro BDS, anti-israéliens, pro Hamas, fricotent avec les Frères musulmans, les salafistes et les indigénistes, voire dans les arrière-boutiques avec les hordes des racistes, racialistes, antisémites Antifa et Black Lives Matter (nouveau sur le marché des gauchistes de France, importé des USA) et tutti quanti aux relents et violences à caractère totalitaire…
Par conséquent, être élu Maire de Villeurbanne avec seulement 23,86% des électeurs inscrits ne confère aucune légitimité, semble-il, non ? Ce cas de figure est d’ailleurs plus ou moins celui de beaucoup de Maires « élus » ce 28 juin 2020 au soir. Et viennent-ils nous parler ensuite de démocratie, de victoires écrasantes, de lendemains verdoyants et de champs de blés et de coquelicots ? Il semblerait donc que nombreux sont ces élus qui n’aient toujours rien compris à ce qui se passe de grave en France, tellement ils sont engoncé dans leur idéologie de bobos de métropoles, à mille lieues des préoccupations de la périphérie et des régions rurales, des paysans, de la classe ouvrière et des Gilets jaunes.
Depuis quelques décennies, au nom de la démocratie en profonde crise, prise en otage par les uns et les autres, de la droite et particulièrement de la gauche, gagnent en réalité des élections par défaut ou par infraction. L’élection d’Emmanuel Macron, par exemple, est qualifiée de hold-up électoral et de coup d’État qui ne dit pas son nom. Mais toute honte bue, la belle vie continue pour cette classe politique antidémocratique qui continue dans la voie de la même impasse comme si de rien n’était et à la vitesse de croisière. D’un scrutin au suivant, depuis une bonne vingtaine d’années, ce sont donc en quelque sorte des victoires à la Pyrrhus, laissant sur le bord de la route les contestataires abstentionnistes écœurés, et de plus en plus nombreux dans un esprit de défiance grandissante à l’égard des partis, des routards de la politique, du pouvoir et de l’État.
De l’écologie bobo à l’écologisme idéologique
Par principe, l’écologie n’est ni de gauche, ni de droite elle appartient à tous les amoureux respectueux de la nature, à préserver et à protéger. L’écologie appartenait déjà de facto à nos grands-parents et nos aïeux. Elle est celle de beaucoup de ruraux de nos jours, avant qu’une partie de la gauche et l’extrême-gauche en déroute ne se recyclent en écologistes et dans leur foulée les bobos consommateurs inconditionnels de cette nouvelle religion et de bio. Ils s’en sont emparé et l’ont prise en otage à la droite réactionnaire des origines pour la politiser et l’idéologiser en écologisme gauchiste, tenter par des tours de passe-passe de sauver le Titanic du marxisme et du socialisme de sombrer, en attendant de ravir peut-être un jour la place à ce dernier.
Malgré une abstention là aussi record de 53,5% au premier tour de scrutin de ces municipales controversées du 15 mars 2020 (− 18 points par rapport à 2014), intentionnellement maintenues en dépit d’un confinement généralisé la veille à cause du Coronavirus, Emmanuel Macron et son entourage surfant sur la vague des contradictions et du « en même temps » tactique, n’a pas voulu non plus d’un report du deuxième tour à l’automne, après cette crise virale. C’est dans la droite ligne intentionnelle de ses idées fixes et de miser sur l’abstention, prenant les citoyens lucides pour des moutons de Panurge. Il l’a payé très cher par la défaite cuisante de ses marcheurs immobiles de LaREM.
En réalité, ces élections successives sont des pokers menteurs, du bluff manipulateur des citoyens infantilisés et trompés. En l’occurrence, pour ces présentes municipales, il s’agissait dans la logique macronienne de favoriser une poussée des écologistes et, ainsi, nous faire avaler les grosses couleuvres de la transition écologique. Il s’agit en effet, d’une part, occuper l’esprit du peuple à un projet rendu urgentissime par la propagande médiatique et mondialiste de teneur orwellien plutôt que de se pencher sérieusement sur les vrais et graves problèmes de survie de la France. D’autre part, il s’agit aussi d’occulter le marasme polymorphe actuel : politique, sociétal, économique, mondialiste, immigrationniste, multiculturaliste imposé aux citoyens, et surtout identitaire souverainiste de la France, le tout assujetti au profit de la politique supranationale de l’idéologie libérale de Bruxelles et dont les exécutants supplétifs de Macron seraient maintenant les Verts à poursuivre la déconstruction à tous les niveaux.
Dès le lendemain de cette victoire des écologistes, Emmanuel Macron, selon un calendrier qu’il a exigé – et dans la droite ligne européiste (et allemande), mondialiste, sans frontières et nations diluées dans l’UE – nous sort aussitôt de son chapeau de prestidigitateur « en même temps » la fermeture définitive de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin (clin d’œil aux écologistes) ainsi que les conclusions de la curieuse « convention citoyenne pour le climat ». Celle-ci concoctée au nom d’une « démocratie délibérative », d’ailleurs sélective, a été qualifiée d’imposture. Cette convention ne s’appuie pas légalement sur la représentation parlementaire, le travail de tous les députés de l’Assemblée nationale et de vrais scientifiques sérieux mais sur 150 « amateurs » – comme ses députés LaREM, choisis intentionnellement pour leur amateurisme[3] – dociles comme un troupeau d’ovins. Conventionnels coiffés par la Fondation Terra Nova dont l’ambition est de vouloir façonner un nouveau peuple à coup de minorités qu’on impose au vrai peuple ?
L’idée macronienne est un bricolage née en 2019 dont le but est de neutraliser et de saper les revendications des Gilets jaunes, de se les approprier. Ses figurants, pompeusement nommés « membres de la Convention citoyenne pour le climat », endoctrinés pendant ces neuf derniers mois de bourrage de crâne idéologique d’écologisme gauchiste (sans aucun autre garde-fou), pour nous pondre enfin quelques 149 propositions contre le présumé réchauffement climatique[4]. Réécriture de l’article 1er de la Constitution et de lui ajouter un troisième alinéa, celui de la notion de lutte contre le réchauffement ou dérèglement climatique, en plaçant l’environnement au-dessus des autres valeurs fondamentales de la République ? Idée inquiétante qui fait frémir, heureusement non retenue (pour l’instant), comme deux autres, par Emmanuel Macron dont le discours pourtant conciliant n’a pas convaincu la majorité des dirigeants écologistes d’un sectarisme à toute épreuve[5], c’est le moins qu’on puisse dire.
Pourtant début juin 2020, la France figure en très bonne 5ème place (sur 180 pays) dans le classement de l’indice de performance environnementale (EPI) de l’Université de Yale[6]. Alors ?… Là aussi on comprend mieux pourquoi plus de 60% des électeurs ne font pas confiance aux acteurs politiques cités ici et ne les prennent pas au sérieux, vu leur surenchère apocalyptique au sujet de l’urgence climatique et leur manque de réalisme écologique propre au simple paysan pragmatique, proche de sa terre nourricière, qui dépasse l’entendement de ces bobos des villes.
Le plus grave est que dans leur quête d’un berger salvateur, ils s’en remettent religieusement à une adolescente illuminée et inculte comme Greta Thunberg, engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique (mais pilotée par des adultes manipulateurs à des fins obscures), plutôt que de faire confiance à de vrais scientifiques intègres et de haut niveau qui ne seraient pas militants obsédés par l’urgence d’un mondialisme hégémonique. Ce délire mondialisé des écologistes démontre qu’on a remplacé la raison par de traîtres émotions qui finiront à terme par ruiner cette idéologie de l’écologisme marxisant.
Conclusion
La protection et la préservation de l’environnement sont essentielles, et revenir à une vie plus saine respectueuse de la nature, celle de nos grands-parents, il n’y a pas de doute à ce noble souhait ; il en va de la sacralité de la vie, curieusement absente du projet de la « transition écologique ». Avec Macron – qui nous a difficilement habitué aux déclarations publiques en contradiction avec son exécutif – et avec les khmers verts forts contradictoires et laxistes sur de nombreux dossiers[7], le paravent de la transition écologique, sous-jacent au mondialisme, risque de nous mener plutôt à un réchauffement des esprits citoyens excédés d’être pris pour des dindons depuis beaucoup trop longtemps.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © François Sweydan pour Dreuz.info.
Notes
- [1] Mais 58,4%, selon les chiffres « officiels » du ministère de l’intérieur, en omettant intentionnellement les votes blancs et nuls pour ne pas annoncer le chiffre inquiétant de plus de 60%.
- [2] La liste est trop longue. Voir Franceinfo, 29/06/2020, CARTE : Élections municipales 2020 : voici les 100 communes où le maire a été élu par le plus faible taux d’inscrits sur les listes.
- [3] Emmanuel Macron qui n’avait pas digéré le procès en amateurisme instruit par l’opposition sur la réforme des retraites, le 12 février 2020 avait lancé à ses troupes : « Si les professionnels, ce sont ceux qu’on a virés [sic] il y a deux ans et demi, et que les amateurs c’est vous, alors soyez fiers d’être amateurs ! »
- [4] Association des climato-réalistes, 23 septembre 2019, 500 scientifiques et professionnels de 13 pays (dont 40 pour la France) écrivent au secrétaire général des Nations unies contre l’alarmisme climatique ; François Gervais, L’urgence climatique est un leurre, Éditions du Toucan, L’Artilleur, 2018, 304 pages (François Gervais est professeur émérite à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université de Tours. Il a été Expert reviewer du rapport AR5 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, GIEC) ; Agoravox, 2 octobre 2019, Le ras le bol des scientifiques : ils dénoncent le mensonge de l’urgence climatique.
- [5] Russia Today, 29 juin 2020, Convention sur le climat : Emmanuel Macron ne convainc pas les écologistes.
- [6] Voir Environmental Performance Index (EPI) – June 2020. Dans le classement 2018 de l’EPI, la France se situe au 2ème rang mondial sur les 180 pays étudiés (alors qu’elle était 10ème en 2016 et 27ème en 2014), voir aussi : Ministère de la Transition écologique, L’Environnement en France.
- [7] Notamment la question de croissance et décroissance économique ; les éoliennes coûteuses qui défigurent les paysages et déciment les oiseaux ; les voitures électriques dont la fabrication des batteries est une ruine pour la nature ; la recherche sur les véhicules non polluants à hydrogène n’a même pas attiré l’attention des écologistes ; le nucléaire et les énergies renouvelables ; etc. Les Français sont-ils prêts à payer leur électricité beaucoup plus cher ? L’Allemagne qui va bientôt ouvrir une grande centrale à charbon n’interpelle pas ces écologistes sélectifs ? Et les tonnes de particules de carbone que les Allemands nous envoient, pourquoi ne suscitent-t-elles pas les messes de protestations des Verts de France ? Et beaucoup d’autres questions que nos écologistes balaient sous le tapis pour ne pas avoir à y répondre, et parce qu’ils n’ont pas de réponses convaincantes, sauf d’écologisme idéologique.
Malheureusement, le point de vue que vous exposez n’est pas convaincant. En l’absence d’autres donnees, rien ne permet de penser que, dans la masse des abstentionnistes, la proportion des gens votant pour les “listes de gauche reunies” aurait ete tres inferieure a ce qu’elle a ete parmi les votants s’ils avaient vote. Au contraire, les villes de Mulhouse et de Lille pour lesquelles vous donnez des records d’abstention ont des proportions immigrees recentes nettement plus fortes que la moyenne.
@ À André
Bonjour.
Je suis étonné de la rapidité avec laquelle vous répondez avec tellement d’assurance.
Les données sont en ligne, vous pouvez vous y référer.
Je vous propose d’aller éplucher tout ce qui a été publié depuis deux jours et vous découvrirez que votre raisonnement est à nuancer grandement.
Et puis, ce que vous suggérez n’est pas dans mon propos, ni le fond du sujet sur lequel j’ai réfléchi plusieurs jours avant ces résultats et deux jours après.
Bien cordialement
FS
J’espere comme vous que cette “victoire” des ecologistes ne sera pas confirmee au niveau national, mais je suis pessimiste sur ce plan, voyant aussi (distraitement) ce qui se passe ailleurs en Europe. Bien d’accord, bien entendu, avec le fait qu’il ne serait pas honnete (ou, helas, qu’il ne sera pas honnete) de modifier des choix nationaux en raison de ces resultats. Ceci dit, si le president Macron, par exemple, donne, pour parler de facon aussi vulgaire que les medias, “un coup de barre a gauche”, ce sera certainement en prevision d’une confirmation supposee de la tendance aux elections nationales. Cordialement.
@ andre : sans m’être penché spécialement sur les chiffres, cette prétendue “vague verte” doublée d’une forte abstention m’a immédiatement fait penser aux élections européennes, souvent marquées par de très fortes abstentions, et qui voient régulièrement les escrologistes arriver en très bonne position, ce qui à chaque fois les amène à pérorer et à exiger telle ou telle mesure “verte” au niveau national… et à chaque fois, aux élections nationales suivantes (présidentielle, législative ou autre), ils se ramassent lamentablement. Signe que les abstentionnistes votent beaucoup plus à droite et au centre, y compris le centre-gauche, que les journalistes et leurs amis escrologistes feignent de le croire.
J’aimerais le croire …
@ Jacques Ady
Exact, cher Monsieur !
À y regarder de plus près, les chiffres du Ministère de l’intérieur, prenons deux cas de figure.
Pour les 454 villes de plus de 20 000 habitants, la répartition est la suivante :
261 pour la droite (et 6 pour le RN) ; 149 pour la gauche ; 21 pour la majorité ; 12 pour les Verts ; et 5 divers.
Pour les 187 villes de 20 000 à 30 000 habitants : 109 pour la droite (et 3 pour le RN) ; 60 pour la gauche ; 13 pour la majorité ; 01 pour les Verts.
La droite est largement en tête dans tous les cas de figure (jusqu’aux villes de 50 000 à 100 000 habitants ; dans ce troisième cas de figure, droites 53, gauche 28, Verts 2).
On est donc loin du raz-de-marée Vert sous-entendu par la presse, voix de son maître. Tant que quelques milliardaires, propriétaires de ces quotidiens, dictent les lignes éditoriales de ces torchons, il ne faut s’attendre qu’à des mensonges et de la manipulation, de la propagande et de la désinformation de la part de ces médias, notamment écrits. Ce sont des caisses de résonance qui obéissent au projet européiste et mondialiste, pas au souverainisme et au patriotisme.
Donc, ils matraquent au quotidien que les Verts sont l’avenir parce que leur projet idéologique européiste correspond à celui du pouvoir macronien en place, à celui des mondialistes, et dans une certaine mesure à celui de ces milliardaires qui maitrisent 90% des médias. Il ne faut donc pas entendre « idéologie libérale de Bruxelles » dans le sens américain, mais dans le sens européen de ces grosses fortunes et multinationales qui tirent dans coulisses les ficelles bruxelloises.
Sans l’alliance socialiste et des Verts (et autres extrêmes gauches, et le reliquat communiste), tous les deux ne pèsent plus vraiment. C’est un leurre de croire à ces Verts – dont les projets macro économique et énergétique sont ruineux – vont s’imposer au paysage français, d’autant que leur projet anthropologique et sociétal est un désastre. Ils vont juste et peut-être tenter de phagocyter les socialistes.
Même avec une abstention historique record de 60%, les chiffres ci-dessus sont très parlants. Les Verts, n’avaient aucune ville de plus de 20 000 habitants et en gagnent dix. D’où cette (fausse) impression de raz-de-marée que relaie la propagande des médias.
Cordialement
FS
En réalité le marché libre donne la seule idée réaliste de cette “adhésion” au verts-rouges: Les gens s’en battent totalement les couilles.
La voiture taxée à hauteur de 70 milliards devance toujours largement les transport publique subventionnés à hauteur de 15 milliards, en bref, quand les prix sont libres et le marché non corrompu par l’état les gens choisissent volontairement de rejeter la merde verte.
Tout le montage rouge-vert ne tient que par un déni de démocratie historique et un pillage massif d’argent public qui alimente toute ce que la république compte de cancrelats rouge et autre donneurs de leçon.
Avec l’escrologie qui a le vent en poupe, pour le moment, les emmerdements n’ont pas fini de nous tomber dessus, taxes, obligations, pertes de libertés, etc…..le tout mis en musique par le freluquet aidé par ses médias.
Vous avez dit musique ?
https://www.youtube.com/watch?v=r8TxKhqY2vM
Je cite : “les khmers verts forts contradictoires et laxistes sur de nombreux dossiers”
Ce qui n’est pas sans rappeler leur silence assourdissant et complice (y compris de la part des médias) quand les gazaouis incendiaient des milliers d’hectares de forêt en Israël.
Le vert des écolos est plus proche de celui de l’islam que de celui des feuilles des arbres et de l’herbe des prairies.
N’oublions pas que leur patron s’est dit fier d’avoir eu une mère porte-valise pour le FLN.
Ce qui explique beaucoup de choses…..
M. François Sweydan, j’apprécie votre article et surtout votre conclusion ! Oui, il est sûr que “les dindons de la farce”, se rebelleront.
les dindons de la farce », se rebelleront….
avant Noël de préférance ? car Noël c est fatal pour les dindons !
“par principe les verts sont ni de droite ni de gauche” vraiment ?
Les ver(t)s se sont développés sur les ruines du communisme en Allemagne d’abord, ils sont bel et bien de gauche, et d’extrême gauche. Leur discour anti capital rappelle les heures noires de notre Histoire ( Le capitalisme est notre ennemi, proclamait les nazis) et leurs slogans restent aussi délétères ainsi que leurs méthodes.
@ Ecir
Mis à part deux coquilles d’inattention que je viens de découvrir dans mon texte, lire par exemple « orwellienne » au féminin, erreur due à ma précipitation après avoir modifié la phrase. Je m’en excuse.
Petite précision, cher Ecir, lisez-moi bien. J’ai écrit « Par principe, l’écologie n’est ni de gauche, ni de droite elle appartient à tous les amoureux respectueux de la nature, à préserver et à protéger. »
Je n’ai pas parlé ici de « Verts ». En effet, j’évoque cette « écologie » de nos grands-parents qui la pratiquaient avant date par amour et respect de la nature nourricière, avant que nos gauchistes ne s’en emparent, la politise et l’idéologise.
Cette écologie est même celle de nombreuses cultures traditionnelles ou premières qui ont même sacralisé cette nature qui est devenue un fond de commerce lucratif et mercantile des Verts… D’ailleurs, les théoriciens de l’écologisme moderne perdent de vue pour la plupart cette sacralité de la nature et de la vie qui les dépassent, et même contraire à leur idéologie.
Cordialement
FS
selon Philippe de Villiers , la droite n’a pas été capable de faire de l’ écologie ; il a raison ;
lui en Vendée en a fait : OGM interdit , routes 2 fois 2 voix , point barre ; agriculture raisonnée , nombreux labels locaux , haies bocagères , etc , et son Puy du Fou souvent référencé par de nombreux prix . Mon propos est surtout de dire qu’ avec Chasse , Pêche , nature et traditions , nous avions un bel outil écologique et conservateur ; des amis vignerons et autres … m’ont dit qu’il aurait sans doute fallu modifier le logo et appeler cette écologie conservatrice :ECOLOGIE ET TRADITIONS . Avec Saint Josse , les 10% étaient réalisés …. Mais hélas , tout est à reconstruire aussi de ce côté là !
En effet.
Globalement, la vague verte est plutôt une vaguelette vu le taux record d’abstentions !
Que les escrolos soient au pouvoir va dégoûter davantage les Français vu que, pour mettre sur pieds leurs nombreux programmes, ils n’auront d’autre choix que d’augmenter drastiquement les taxes !
Plus préoccupant, c’est ce fichier S qui a été élu à Goussainville !
S’il est vrai que les écolos ont été très mal élus, deux remarques :
1- cela ne les gêne et ne les gênera absolument pas pour faire passer des textes aussi débiles que liberticides et ruineux pour les Français, car leur idéologie démentielle, verte à l’extérieur et rouge à l’intérieur, les pousse à aller toujours plus loin par tous les moyens, démocratiques ou non – suivant la célèbre maxime selon laquelle les cons, ça ose tout et c’est même à ça qu’on les reconnaît – et malheureusement, la droite, si elle revient un jour au pouvoir, ne reviendra pas, dans la plupart des cas, sur les mesures prises par les escrologistes, par trouille et lâcheté surtout, par intérêt aussi (la droite libérale, en France, ça n’existe plus, et tout argent ponctionné sur les citoyens est bon à prendre pour elle aussi)
2- il est significatif que ce soient les grandes villes qui sont les plus gangrenées par le virus escrologiste ; ce qui montre que plus on s’éloigne de la campagne, de la nature, des réalités concrètes du terrain, et plus on perd la boule, essayant de compenser un mode de vie pas très sain par une suractivité militante et des postures dont la réalité de leur vie montre qu’elles ressemblent furieusement à des impostures.
Une remarque : vous écrivez, François “l’idéologie libérale de Bruxelles”. Je ne vois pas grand-chose de libéral, en réalité, à l’idéologie bruxelloise. Au contraire, tout dans l’instance supranationale bruxelloise est opposé aux libertés, à la liberté, au vrai libéralisme. Des gens non élus, qui ne rendent pas de comptes à la population (à quelle population, d’ailleurs ? puisqu’il n’y a de peuple et de population que dans le cadre d’une Nation souveraine), qui édictent loi sur règlement sur oukase, tous plus liberticides les uns que les autres, au point que nos démocraties se meurent.
Bien à vous,
J’aurais pu ajouter, sur Bruxelles, que cette instance a une curieuse propension à soutenir des régimes bien peu démocratiques et bien peu libéraux, que ce soit l’Iran des mollahs, la soi-disant Autorité palestinienne, et j’en passe. La Commission de Bruxelles n’a rien de libéral.
Chapeau à François pour cette analyse éclairante qui soulage en ce moment. Il a bien mis le point sur les I suite à ce tsunami médiatique qui empoisonne les esprits des citoyens par cette “vague” dite “verte” mais qui est truffée par les manipulations et les orientations islamo-gauchistes à conséquences néfastes pour notre pays. Les intérêts partisans des uns et des autres ainsi que l’egoïsme oppurtuniste de certains politiciens calculateurs et mesquins ne font qu’aveugler les électeurs et les dissuader d’aller voter dans l’intérêt suprême du pays. Il ne faut pas attendre un sursaut patriotique de cette classe politique, viscéralement pourrie, qui ne cherche qu’à se partager le gâteau.
Merci François pour cet article qui ramène les pendules à l’heure,
du Canada où j’observe les choses, je constate encore une fois l’absence en France d’alternative politique. La coalition des socialistes, des verts des radicaux des communistes, des mélenchonistes, des antifas, des islamistes et que sais-je encore, appuyée par le mondialisme a produit, non pas une victoire populaire convaincante, mais quelque chose comme une nouvelle forme de tyrannie, la tyrannie des imbéciles.
La majorité silencieuse est muselée parce que ce sont les imbéciles qui dictent les termes du discours et qui prononcent les sentences sanctionnant ceux qui sortent du cadre imposé par eux.
La cocotte-minute française chauffe depuis des années et nous attendions avec espoir son explosion, mais il ne s’est rien passé ou presque. Le soulèvement des gilets jaunes a permis de réduire pour un temps la pression mais n’a pas produit l’explosion tant souhaitée. Comment dans ce cas interpréter l’abstention autrement que par le désespoir ou la résignation?
La France est malheureuse, peut-être n’est-elle que déprimée. Chose certaine la volonté et l’énergie nécessaires pour abattre la tyrannie lui manquent.
Les français dépendent tellement de l’État nourricier et tentaculaire, qu’ils n’oseront jamais le remettre en question de peur de se retrouver orphelins et démunis. Alors ils se sont résignés à subir sa tyrannie ou plutôt la tyrannie des imbéciles qui le contrôlent.
Je ne suis pas pessimiste mais j’ai de la difficulté à voir la lumière au bout du tunnel.
Tout ce que souhaite c’est de me tromper de diagnostic.
Bien à toi,
Hélios
Les maires verts ont déjà fait leurs preuves, avec la situation catastrophique de Grenoble. Il y a certes un peu plus d’arbres, mais la délinquance est devenue très problématique.
Le problème des verts est qu’ils ne sont pas seulement écologistes mais porteurs d’une idéologie d’extrême gauche délétère.
De toute manière il n’y a plus de partis politiques il y a des étiquettes, il n’y a plus de convictions mais des intérêts
– Tu fais voter pour moi machin je te donne la gestion des services sociaux, et toi bidule si tu fais voter pour moi je te donne le ramassage des ordures et la distribution de l’eau, c’est comme ça que ça se passe aujourd’hui, en plus il y a le vote des colorés qu’il ne faut pas négliger c’est important, il devient de plus en plus décisif donc il faut prévoir la construction d’une mosquée
Le Français de souche n’y comprenant plus rien vote en fonction de ses sensibilités, il aime bien les plantes vertes et les petites fleurs alors il vote écolo, mais quand il verra les horribles éoliennes se dresser devant chez lui et sur toute la France, transformant ce pays magnifique en une chose indéfinissable de laideur, il ne comprendra toujours pas, il n’avait pas voté pour ces horreurs, c’est ça le Français il ne réfléchit pas il constate
Helios d’Alexandrie, je partage complètement votre avis.
Un peuple de moutons , de veaux, soumis et sans ressorts.
De la boucherie de 14 , on ne s’est jamais remis et tout en découle aujourd’hui.
Le multiculturalisme imposé par les salauds qui nous gouvernent est en train de délayer ce vieux peuple, .. ……… c’est fini….. c’est foutu !