Publié par Albert Soued le 6 juillet 2020

Soyons sérieux et surtout honnêtes, et considérons les faits depuis un siècle.

Pendant et après la 1ère guerre mondiale du siècle dernier, les «nations», à travers les instances internationales de l’époque, ont entériné le fait qu’il existait une nation juive et que cette nation juive avait son territoire au sein de l’Empire ottoman en désagrégation.

Selon la Déclaration Balfour de 1917 et la résolution de San Remo en 1920, ce territoire comprend aussi bien la Palestine sous mandat britannique que la Jordanie sous mandat britannique.

Après les vicissitudes internationales de l’entre-deux-guerre, puis celles de la 2ème Guerre Mondiale, des groupes de pression, notamment anglo-arabes, ont réduit le territoire potentiel accordé à la nation juive, en 1947, à une portion de la Palestine.

Le mandat britannique sur ladite Palestine se terminait le 15 mai 1948.

La nation juive, devenue l’Etat d’Israël, a accepté le plan de partage de la nouvelle instance internationale, l’ONU, l’Organisation des Nations Unies qui a remplacé la «Société des Nations». Refusant l’existence d’une entité juive, les armées de 5 états arabes ont envahi le nouvel état israélien.

Une guerre s’ensuivit, l’ONU imposant une ligne d’armistice en 1949. La Jordanie occupe la Cisjordanie. La Syrie occupe le Golan. L’Egypte occupe une zone autour de Gaza. Israël récupère un territoire un peu plus grand que celui accordé par l’ONU.

600 000 Arabes, appelés Palestiniens depuis la naissance d’Israël, quittent ce pays et se réfugient un peu plus loin, dans les territoires arabes et dans les pays arabes voisins. 900 000 Juifs sont chassés et quittent les pays arabes, sans biens ni moyens, pour se réfugier là où c’est possible.

Les pays arabes provoquent et attaquent à 3 reprises le nouvel Etat d’Israël, en 1956, en 1967, en 1973, sans succès. Israël récupère la Cisjordanie, la bande Gaza, le Golan et occupe le Sinaï égyptien.

L’Egypte a la sagesse de venir signer en 1979 un traité de paix avec Israël et récupère le Sinaï. La Jordanie a attendu 1994 pour signer un traité de paix avec Israël, qui reste en guerre avec les autres pays arabes, notamment la Syrie et le Liban.

Pourtant selon la juridiction internationale, Israël a le droit de garder des territoires obtenus dans des guerres défensives. En plus du Sinaï rendu à l’Egypte, Israël a cédé au Liban une petite zone frontalière, ainsi qu’à la Jordanie une ferme frontalière. Et, en 2005, Israël a cédé unilatéralement la zone de Gaza à un non-état palestinien.

Aidés financièrement par l’ONU et les états occidentaux, les Palestiniens, réfugiés ou autonomes, ont reçu en 72 ans plus de 200 milliards $ pour les aider à s’intégrer dans les pays arabes ou à se préparer à la formation d’un état palestinien. Cet argent a été dépensé par leurs divers dirigeants, en grande partie pour lutter contre l’existence du nouvel État d’Israël, par la terreur et l’assassinat de juifs, et pour s’enrichir.

Ayant obtenu 2 zones autonomes (1) en Cisjordanie (appelées A B) par les accords d’Oslo en 1993, et la bande de Gaza par cession unilatérale en 2005, les nouveaux Palestiniens n’ont pas levé un petit doigt pour essayer de créer un véritable état de droit.

Ils ont dit NON 8 fois à diverses propositions de paix, refusant l’existence d’un état juif au Moyen-Orient. Ils ont mené une guerre d’usure asymétrique pendant 72 ans, mené plusieurs «intifada» (2), entraîné Israël dans 2 guerres au Liban avec l’aide de groupes terroristes arabes, et provoqué au moins 7 opérations de représailles. La dernière trouvaille des Palestiniens consiste à envoyer des cerfs-volants munis d’explosifs pour incendier les champs et les fermes agricoles. (Voir nuitdorient.com)

Il faut avoir le courage de tirer les bonnes conclusions devant cette situation qui dure depuis 4 générations déjà. Et ce ne sont pas quelques sourires temporaires et intéressés de certains pays arabes ou les «gentillesses» d’un président américain empêtré dans de sérieux problèmes locaux ou pandémiques, ni même les menaces de 2 États-voyous au Moyen-Orient (Iran Turquie), qui doivent empêcher nos dirigeants de tirer ces conclusions.

Les hésitations ont trop duré. Cela fait des mois, sinon des années, qu’un duo politique jeune, mais ayant un bon sens adapté à la situation, préconise la définition unilatérale des frontières de l’Etat de la seule nation juive, parce que l’unilatéralisme doit être accepté dans les 2 sens.

Il est grand temps d’étendre la souveraineté d’Israël à la zone C (3), comme le proposent Naftali Bennett et Ayelet Shaked… !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Soued

Notes

  • (1) Les Accords d’Oslo créent une Autonomie Palestinienne de 5 ans pour progresser vers la paix. Les deux parties se donnent pour objectif d’établir une Autorité intérimaire autonome, le «Conseil» élu pour les Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza, en vue d’un règlement permanent fondé sur les résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de sécurité.
  • Le processus d’Oslo est complété en 1994 par l’Accord de Jéricho-Gaza qui investit la nouvelle Autorité palestinienne de pouvoirs limités. Enfin en 1995, l’Accord de Taba, prévoit les premières élections du “Conseil” et découpe la Cisjordanie en 3 zones où les contrôles israélien et palestinien s’appliquent de façon différente, dans l’attente de l’aboutissement des négociations.
  • La dynamique amorcée avec le transfert de la bande de Gaza et de Jéricho est complétée d’un retrait militaire israélien des villes et villages palestiniens, ainsi que des terres domaniales rattachées. Avec ces retraits, la Cisjordanie est morcelée en 3 zones :
  • – la zone A (18 % de la Cisjordanie), sous contrôle civil et sécuritaire palestinien, comprend les grandes villes palestiniennes,
  • – la zone B (22 %), sous régime mixte, avec un contrôle sécuritaire conjoint, comprend les villages palestiniens et diverses portions du territoire.
  • – la zone C (environ 60 %), entièrement sous contrôle israélien (implantations juives, installations militaires, vallée du Jourdain, terres domaniales)
  • Le processus d’Oslo ne pourra plus être relancé après 2000, après le déclenchement de la seconde Intifada. (source Wikipedia)
  • (2) intifada = création d’un chaos
  • (3) Ce territoire C étant “contesté” entre les parties, un referendum pourrait peut-être les départager… !
  • Le plan Trump ne prend en compte que la moitié de la zone C, pour des raisons qui restent à expliquer ; car l’autre moitié de la zone C est une région montagneuse, désertique et quasi-inhabitée.

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