Soyons sérieux et surtout honnêtes, et considérons les faits depuis un siècle.
Pendant et après la 1ère guerre mondiale du siècle dernier, les «nations», à travers les instances internationales de l’époque, ont entériné le fait qu’il existait une nation juive et que cette nation juive avait son territoire au sein de l’Empire ottoman en désagrégation.
Selon la Déclaration Balfour de 1917 et la résolution de San Remo en 1920, ce territoire comprend aussi bien la Palestine sous mandat britannique que la Jordanie sous mandat britannique.
Après les vicissitudes internationales de l’entre-deux-guerre, puis celles de la 2ème Guerre Mondiale, des groupes de pression, notamment anglo-arabes, ont réduit le territoire potentiel accordé à la nation juive, en 1947, à une portion de la Palestine.
Le mandat britannique sur ladite Palestine se terminait le 15 mai 1948.
La nation juive, devenue l’Etat d’Israël, a accepté le plan de partage de la nouvelle instance internationale, l’ONU, l’Organisation des Nations Unies qui a remplacé la «Société des Nations». Refusant l’existence d’une entité juive, les armées de 5 états arabes ont envahi le nouvel état israélien.
Une guerre s’ensuivit, l’ONU imposant une ligne d’armistice en 1949. La Jordanie occupe la Cisjordanie. La Syrie occupe le Golan. L’Egypte occupe une zone autour de Gaza. Israël récupère un territoire un peu plus grand que celui accordé par l’ONU.
600 000 Arabes, appelés Palestiniens depuis la naissance d’Israël, quittent ce pays et se réfugient un peu plus loin, dans les territoires arabes et dans les pays arabes voisins. 900 000 Juifs sont chassés et quittent les pays arabes, sans biens ni moyens, pour se réfugier là où c’est possible.
Les pays arabes provoquent et attaquent à 3 reprises le nouvel Etat d’Israël, en 1956, en 1967, en 1973, sans succès. Israël récupère la Cisjordanie, la bande Gaza, le Golan et occupe le Sinaï égyptien.
L’Egypte a la sagesse de venir signer en 1979 un traité de paix avec Israël et récupère le Sinaï. La Jordanie a attendu 1994 pour signer un traité de paix avec Israël, qui reste en guerre avec les autres pays arabes, notamment la Syrie et le Liban.
Pourtant selon la juridiction internationale, Israël a le droit de garder des territoires obtenus dans des guerres défensives. En plus du Sinaï rendu à l’Egypte, Israël a cédé au Liban une petite zone frontalière, ainsi qu’à la Jordanie une ferme frontalière. Et, en 2005, Israël a cédé unilatéralement la zone de Gaza à un non-état palestinien.
Aidés financièrement par l’ONU et les états occidentaux, les Palestiniens, réfugiés ou autonomes, ont reçu en 72 ans plus de 200 milliards $ pour les aider à s’intégrer dans les pays arabes ou à se préparer à la formation d’un état palestinien. Cet argent a été dépensé par leurs divers dirigeants, en grande partie pour lutter contre l’existence du nouvel État d’Israël, par la terreur et l’assassinat de juifs, et pour s’enrichir.
Ayant obtenu 2 zones autonomes (1) en Cisjordanie (appelées A B) par les accords d’Oslo en 1993, et la bande de Gaza par cession unilatérale en 2005, les nouveaux Palestiniens n’ont pas levé un petit doigt pour essayer de créer un véritable état de droit.
Ils ont dit NON 8 fois à diverses propositions de paix, refusant l’existence d’un état juif au Moyen-Orient. Ils ont mené une guerre d’usure asymétrique pendant 72 ans, mené plusieurs «intifada» (2), entraîné Israël dans 2 guerres au Liban avec l’aide de groupes terroristes arabes, et provoqué au moins 7 opérations de représailles. La dernière trouvaille des Palestiniens consiste à envoyer des cerfs-volants munis d’explosifs pour incendier les champs et les fermes agricoles. (Voir nuitdorient.com)
Il faut avoir le courage de tirer les bonnes conclusions devant cette situation qui dure depuis 4 générations déjà. Et ce ne sont pas quelques sourires temporaires et intéressés de certains pays arabes ou les «gentillesses» d’un président américain empêtré dans de sérieux problèmes locaux ou pandémiques, ni même les menaces de 2 États-voyous au Moyen-Orient (Iran Turquie), qui doivent empêcher nos dirigeants de tirer ces conclusions.
Les hésitations ont trop duré. Cela fait des mois, sinon des années, qu’un duo politique jeune, mais ayant un bon sens adapté à la situation, préconise la définition unilatérale des frontières de l’Etat de la seule nation juive, parce que l’unilatéralisme doit être accepté dans les 2 sens.
Il est grand temps d’étendre la souveraineté d’Israël à la zone C (3), comme le proposent Naftali Bennett et Ayelet Shaked… !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Soued
Notes
- (1) Les Accords d’Oslo créent une Autonomie Palestinienne de 5 ans pour progresser vers la paix. Les deux parties se donnent pour objectif d’établir une Autorité intérimaire autonome, le «Conseil» élu pour les Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza, en vue d’un règlement permanent fondé sur les résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de sécurité.
- Le processus d’Oslo est complété en 1994 par l’Accord de Jéricho-Gaza qui investit la nouvelle Autorité palestinienne de pouvoirs limités. Enfin en 1995, l’Accord de Taba, prévoit les premières élections du “Conseil” et découpe la Cisjordanie en 3 zones où les contrôles israélien et palestinien s’appliquent de façon différente, dans l’attente de l’aboutissement des négociations.
- La dynamique amorcée avec le transfert de la bande de Gaza et de Jéricho est complétée d’un retrait militaire israélien des villes et villages palestiniens, ainsi que des terres domaniales rattachées. Avec ces retraits, la Cisjordanie est morcelée en 3 zones :
- – la zone A (18 % de la Cisjordanie), sous contrôle civil et sécuritaire palestinien, comprend les grandes villes palestiniennes,
- – la zone B (22 %), sous régime mixte, avec un contrôle sécuritaire conjoint, comprend les villages palestiniens et diverses portions du territoire.
- – la zone C (environ 60 %), entièrement sous contrôle israélien (implantations juives, installations militaires, vallée du Jourdain, terres domaniales)
- Le processus d’Oslo ne pourra plus être relancé après 2000, après le déclenchement de la seconde Intifada. (source Wikipedia)
- (2) intifada = création d’un chaos
- (3) Ce territoire C étant “contesté” entre les parties, un referendum pourrait peut-être les départager… !
- Le plan Trump ne prend en compte que la moitié de la zone C, pour des raisons qui restent à expliquer ; car l’autre moitié de la zone C est une région montagneuse, désertique et quasi-inhabitée.
il faut que Netanyahu se debarrasse de Gantz et Ashkenazi. Des que la crise corona sera a peu pres geree, il faut qu’il y ait de nouvelles elections qui soient cette fois ci profitables au bloc de droite (avec ou sans Liberman). Gantz ne sera plus un danger car ses electeurs vont se reporter en partie sur Lapid.
Le bloc de droite avec Likoud, les 2 partis orthodoxes et la droite de Benett et Shaked devraient arriver a la majorite et enfin reprendre la souverainete jusqu’a la vallee du Jourdain (meme progressivement), entamer une reforme de la Cour Supreme, reformer le systeme electoral pour eviter ce qui vient de se passer, continuer a surveiler Hezbollah, Hamas et Iran … les sujets sont nombreux et Bleu Blanc n’est d’aucun secours pour reflechir
les israéliens ont transformé un désert en champ fertile, la terre a celui qui la travaille, surtout si c’est la terre de ses ancètres
Excellent bravo pat Phil ;
Cela fait des millénaires que les juifs sont en Palestine ; Agissons car 8 refus des « fa l’estonien « d’un plan de paix
Leur objectif est de détruire Israël
(Ils n’y arriverons jamais!)
La terre de leurs ancêtres parce qu’ils la rendent meilleure
Courage
Shalom
CELA S’APPELLE : RETROCEDER !
ces hesitations nous affaiblissent et renforcent nos opposants est ce que cela a ete facile pour Ben Gourion et tous les autres sachant que les arabes attendaient le depart des Anglais pour leur tomber dessus pour tous les combattants prets a defendre la terre d ISRAEL on ne veut plus manger de la vache erragee en penssant qu on l aura tout cuit malheureusement il y a pas de cadeau il faut saisir la l opportunite actuelle inesperee de notre ami le president TRUMP garder confiance en HM
Que les Israéliens reprennent les zones A, B et C ! Ils en feront une terre libre et fertile pour le bien de tous. Qu’est-ce que j’en ai marre des pourrisseurs de vie qui ont toute la sympathie des media au détriment de ceux qui se remontent les manches ! (Remarque aussi valable pour nos Palestiniens du 93)
Plusieurs média parlent d’ “annexion” de la vallée du Jourdain par Israël . Dans le “Petit Robert” ce mot est aussi synonyme d’ ” incorporation” ou de “rattachement”.
La vallée du Jourdain n’ayant jamais fait partie d’un Etat Palestinien qui n’existe toujours pas. .
Je peux me tromper mais il me semble que ce territoire n’était même pas prévu d’en faire partie dans les Accords d’Oslo de 1993 signés entre M.Arafat et Izchak Rabin +Shimon Pérès. De toute façon cet accord n’a été concrétisé que partiellement ( Zone A sous autorité Palestinienne ) dû au refus de M.Mahmoud Abbas de discuter avec Israël .
C’est bien vu « palestiniens du 93 »!!!cest vrai qu’ils ont le même objectif finalement les islamo-collabos devraient y réfléchir à 2 fois !
Il faudrait rappeler que nous avons plus d’un million et demi de descendants des arabes de Palestine en Israël ce qui est énorme alors que les juifs sont interdits chez les gentils voisins mais bien sûr les « bien-pensants « disent Israël apartheid!!!L’ideal serait un État jordano- palestinien puisque c’est la même ethnie à l’intérieur de la frontière naturelle du Jourdain et qu’israel recouvre sa souveraineté sur la totalité de son territoire qui ne fait que 21000km alors que la Jordanie
en fait 5 fois plus! Nous n’avons cessé d’être spoliés malgré toutes les guerres qui nous ont été imposées, suffit !
Tout à fait exact. Toutefois, de grâce, évitons d’employer les termes inventés par les ennemis d’Israël :
Il n’y a pas de “Cisjordanie”, il y a la Judée et la Samarie connues depuis quelque 3 000 ans.
Il n’y a pas de “Palestiniens” non plus. Depuis la fin de WWI, c’étaient les Juifs de retour au pays – devenus les Israéliens – qu’on appelait “les Palestiniens”. Le mythe ‘palestinien’ inventé à Moscou qui a transféré ce nom aux Arabes récemment émigrés en Israël pré-étatique ne date que de 1967.
Pourquoi maintenant? Il a été dit que Netanyahou cherche à laisser son empreinte dans l’histoire. Que les prochaines élections présidentielles américaines pourraient voir une fenêtre se fermer. Dernière explication : ce serait le moyen de détourner l’attention du public de son procès.
Il existe une explication bien meilleure. Le sens de l’histoire commanderait la démarche d’extension de la souveraineté d’Israël (j’ai évité le terme omni).
Des extraits d’un article de Time of Israël.
https://fr.timesofisrael.com/comment-le-retrait-americain-du-moyen-orient-pousse-netanyahu-vers-lannexion/
Pour certains “une annexion unilatérale rendra plus difficile pour les défenseurs de longue date d’Israël de continuer à insister sur le fait que l’État juif recherche la paix avec des Palestiniens intransigeants. Israël, diront ses détracteurs, n’a jamais été intéressé que par l’expansion de son emprise en Cisjordanie et n’a aucune intention de laisser les Palestiniens vivre libres du contrôle israélien.”
« L’hégémonie américaine s’effrite sous nos yeux », a déclaré le Dr Eran Lerman, un éminent penseur conservateur de la Défense qui soutient le plan d’annexion.
Même si les rumeurs de déclin général américain sont exagérées ou prématurées, le recul de Washington se fait sentir plus fortement au Moyen-Orient.
Comme l’a dit Lerman, les règles que les États d’Europe occidentale demandent à Israël de suivre « ne sont en vigueur qu’en Europe occidentale ». Les choix stratégiques auxquels Israël est confronté ne sont pas ceux de la France, de l’Allemagne ou de la Grande-Bretagne.
Le monde meilleur qui a émergé après la Seconde Guerre mondiale, selon ce point de vue, est une excroissance de la puissance américaine, rien de plus. Les génocides ont été arrêtés non pas lorsque la conscience du monde a été piquée, mais lorsque la puissance américaine est passée à l’action. Les voies maritimes sûres et ouvertes, l’ordre financier international stable – tous ces biens publics mondiaux ont reposé sur les bases nécessaires de la puissance dure américaine, et n’auraient pu exister sans elle.
l’Union européenne clame sa puissance « douce », mais a prouvé au cours de la dernière décennie qu’elle ne pouvait pas influencer une guerre civile syrienne dans laquelle elle a des intérêts vitaux et qui amènerait des millions de réfugiés à ses portes.
Le discours de l’Europe occidentale sur sa puissance « douce » sonne aux oreilles de nombreux Israéliens comme un moyen d’éviter de remarquer que l’Europe occidentale a passé la seconde moitié du XXe siècle, y compris les terrifiantes années de la guerre froide, confortablement installée derrière un énorme et coûteux parapluie de défense américain. L’Europe était protégée par une puissance dure, mais pas par la sienne.
En fin de compte, un certain type de planificateur de la défense israélienne affirme que si les subtilités de la diplomatie et du droit international doivent être respectées, on ne peut pas s’y fier comme stratégie de défense alors que la puissance américaine recule.
C’est particulièrement vrai au Moyen-Orient, où le retrait de la Pax Americana ne laisse que des dangers dans son sillage.
Les anti-annexion affirment qu’une nouvelle région dangereuse et une Amérique en retrait nécessitent le renforcement des alliances avec les États sunnites conservateurs comme la Jordanie, l’Arabie Saoudite et les États du Golfe. L’annexion ne fait que rendre cela plus difficile.
Mais la même vulnérabilité donne une nouvelle importance à la Cisjordanie. Un retrait de la vallée du Jourdain, selon la plupart des planificateurs de la Défense israélienne, devient désormais impossible à justifier. Un vide de contrôle sécuritaire israélien en Cisjordanie serait utilisé par des ennemis croissants d’Ankara à Téhéran – et leurs mandataires et compatriotes idéologiques du Hamas, du Hezbollah et du Jihad islamique – pour menacer directement le cœur israélien de la plaine côtière.
En d’autres termes, un retrait israélien de la vallée du Jourdain s’éloigne à mesure que la puissance américaine recule. Ce n’est pas la « fenêtre d’opportunité » de Trump qui guide la pensée de Netanyahu, mais ce que certains appellent une « fenêtre de nécessité » forgée par un retrait américain qui a commencé bien avant l’administration Trump. Ironiquement, une présidence Biden peut retarder l’effort israélien pour revendiquer officiellement la vallée du Jourdain – et donc un contrôle sécuritaire global permanent sur l’ensemble de la Cisjordanie – mais elle ne l’affaiblira pas. Si Biden poursuit la tendance des administrations Obama et Trump à vouloir réduire les engagements américains à l’étranger, il ne fera que renforcer cette résolution israélienne.