La gauche radicalisée et fasciste, je l’ai rencontrée à deux reprises au début des années 20 (de ce siècle pas du dernier).
J’étais dans la rue et passait près d’une manifestation pro-palestinienne. Un jeune homme, de ceux qui sont issus de la classe moyenne blanche, tenait en laisse un chien. Me regardant, il excitait son chien, l’incitant par la parole, lui disait : cherche, cherche le Juif.
Depuis, je me suis exilé Outre-mer où le quotidien ne reçoit qu’un écho amoindri des convulsions du siècle (toujours ce siècle pas le dernier qui en a connu des pires).
A la même époque, je faisais un stage de voile hauturière en internat en Bretagne avec deux douzaines de stagiaires. Un groupe de jeunes adultes, toujours aussi blancs et issus de la classe moyenne, s’est constitué par affinité, des gauchistes. Moi un mâle blanc de cinquante ans et juif, j’incarnais sans l’avoir choisi une forme de bourgeois profiteur. Aucune conversation, donc aucun échange ni désaccord ne s’est instauré.
Quelques jours après notre arrivée, j’étais blacklisté (ostracisé).
Dans mon dortoir, tous les soirs une partie des occupants quittait la chambre avec matelas et couvertures, et se rendait dans le réfectoire pour passer la nuit. Ils manifestaient leur refus de dormir dans la même pièce que moi.
Dans les deux cas, je n’étais plus une personne à part entière qui avait le droit de s’exprimer.
La violence devait s’exercer contre ce que je représentais malgré moi. Comme aujourd’hui, lorsqu’on crie « mort aux Juifs » à tout bout de champ dans les manifestations.
Le fascisme n’a pas de prise avec le réel et avec les êtres en chair et en os.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Philippe G. pour Dreuz.info.
Le fascisme de gauche n’a pas de prise avec le réel et avec les êtres en chair et en os. C’est une construction idéologique dont le but principal est de servir d’exutoire à un trop plein de haine aveugle sous couvert de progressisme.
Face à un monde compliqué les partis fascistes et leurs dirigeants prônent une pensée radicale et simplificatrice. Comme La France insoumise qui sert la “soupe” à des adhérents qui sont en demande slogans simplificateurs. Mélenchon déclare qu’il est du côté des opprimés. Une formule qui permet d’ignorer la complexité du réel. Il vise les pauvres palestiniens et donne une justification à un antisionisme viscéral.
Il est sure que le sort des peuples ne l’intéresse pas sauf si ils servent son idéologie anti-capitalise. La misère des Vénézuéliens ne sera jamais reprochée à Maduro. Il ne sert à rien de mener le combat contre Assad même si la guerre civile compte 500 000 morts et le déplacement de la moitié de la population.
Pour Mélenchon, Israël est marqué du péché originel, d’une faute rédhibitoire celle de la réussite incontestable du système capitaliste. Qui plus est, son succès est celui d’un homme qui doit se battre avec un bras dans le dos. Avec le handicap d’un environnement hostile : 72 ans de guerre et de 400 millions de voisins arabes haineux.
Pas de pardon possible pour Israël qui inflige une blessure narcissique au lider maximo de la gauche française.
Je regrette une chose: c’est de ne pas être capable de résumer si bien la situation. Merci à Philippe GOLDMAN.
Tout à fait d’accord !!
Heureusement que la Terre d’Israël n’a pas d’ordre à recevoir de ce super-looser de Mélenchon.
Philippe Goldmann ne fait que décrire ce que les juifs du monde subissent depuis trois mille ans. Grâce à Israël, ils sont aujourd’hui, mais aujourd’hui seulement hors de portée de ceux qui voudraient bien reconstruire les fours des camps nazis
La complaisance voir la bienveillance de la bourgeoisie de gauche à l’égard de ces petites frappes sans idées et sans scrupules m’étonnera toujours.
Concernant cette expérience, l’antisémitisme suffit-il à expliquer votre mise à l’index ? Ne serait-ce pas la conscience qu’ont ces abrutis de leur propre médiocrité qui les conduit à se renfermer sur leur tribu grotesque ? La peur que leur stupidité crasse soit mise en lumière mettant ainsi en danger leur amour-propre ?
N’est-ce pas parce que des statues leur font de l’ombre qu’ils s’acharnent avec autant de sauvagerie à les abattre ?
Pourquoi avez-vous été ostracisé si vous ne discutiez pas avec ces jeunes ? À cause de votre nom ? Ou à cause de votre âge, ou de ce que vous “représentiez” pour ces jeunes (le bourge de plus de 50 ans) ? Ou tout ça à la fois ?
PS : ce qui m’amuse – à moitié seulement – est que ces jeunes gens de gauche se disent anti – bourgeois profiteurs, mais que ça ne les empêche pas de se payer un stage de voile hauturière, que le fils de prolo moyen aurait, il me semble, bien du mal à s’offrir…
Dès le premier jour du stage ils se sont reconnus et regroupés. J’ai échangé des banalité de circonstance avec certains.
Je dois avouer que lors d’un seul échange j’ai fait une remarque vexante qui n’a pas été relevé mais qui peut être à l’origine du comportement d’ostracisme.
On était en période électorale et j’ai affirmé que la gauche radicale était institutionalisée, faisait parti du paysage politique et que leur existence ne faisait plus peur aux bourgeois. A l’époque je crois qu’il n’y avait pas de Black bloc. De ce jour on ne répondait plus à mon salut.
Il est sûre que je n’appartenais pas à leur groupe mais je n’étais pas le seul. L’ostracisme même silencieux était si voyant que certains formateurs sentaient nécessaire de me montrer des marques d’affection.
Quelle que soit la cause de l’ostracisme, judéophobie ou intolérance à la critique de la gauche, de toute façon c’est une expérience désagréable et qui a pour but de vous priver de liberté d’expression. Ceci dit, c’est aussi ce que les élèves médiocres font souvent subir au premier de la classe. Une seule solution : être encore plus premier et rafler le Nobel. Ils font ça très bien en Israël. On peut aussi copiner avec le premier en gym ou avec des premiers d’une autre classe.
Cela me fait penser à cette expression : “OK boomer” semble-t-il très en vogue auprès de certains “millénials” et qui traduit le mépris de ces jeunes envers les gens ayant atteint ou dépassé la cinquantaine : https://www.bing.com/search?q=ok+boomer
Je me souviens avoir lu il n’y a pas très longtemps un article où une jeune parlementaire (australienne ?) avait rembarré publiquement un de ses collègues avec cette expression, à propos du réchauffement climatique il me semble.
Cela traduit à mon sens le travail de sape de l’EN qui a fait de beaucoup de jeunes des gauchistes et des gens peu respectueux de leurs aînés en général. (peut-être la consonance juive de votre nom a-t-elle ajouté à l’hostilité de ces jeunes…) en tout cas, en matière d’ouverture d’esprit, ces jeunes sont au niveau zéro, ils ne se rendent pas compte de leur sectarisme alors qu’ils se disent les champions de la tolérance… quelle hypocrisie.
Ces gugusses ne se rendent pas compte qu’un jour aussi ils seront vieux – et s’ils sont antisémites, que cela se retournera un jour contre eux, d’une façon ou d’aune autre. Je trouve cette génération, la génération “Greta”, infiniment triste.
Mr Goldmann… il ne faut avoir ni remords ni regrets. Ces chevelus au cerveau délavé ne sont qu’un tigre de papier, et il n’y a rien à leur envier. Ils sont (et je le déplore, pour ce qui est du monde judéo-chrétien) parmi les tout derniers bipèdes d’une civilisation qui a volontairement entamé sa propre disparition. Disparition et extinction provoquées manu militari par leurs leaders qu’ils ont tant chéri et vénéré, et les remplaçants sont déjà dans la prairie, très féconds. Pire, le système leur a enlevé toute possibilité de se battre pour leur propre pays. Génération d’endormis où l’être se résume à ce que contient le smartphone et l’usage qu’ils en font.
Leur idéologie criminelle s’est finalement retournée contre eux, car l’Europe en 2050 (peut-être même dès 2040) sera Damas, Kaboul, Mossoul, Bagdad, Beyrouth et Gaza réunis :
https://www.youtube.com/watch?v=RWcVguB0GaY
Alors fachos ou pas, idéologues ou pas, avec ou sans le capitalisme, avec ou sans le Mélenchon et la Greta, leur avenir – cela-même qu’ils adorent appeler “le monde d’après”, vaste foutaise – est bel et bien derrière eux, et apparemment ils en sont pleinement satisfaits.
Le fascisme de gauche (pléonasme), je l’ai vécu très tôt lors de ma scolarité . Mon père ancien engagé volontaire au 2 ième Hussard, FFL ensuite et pour finir gradé Police Nationale, j’étais de la graine de facho. A l’école et au lycée j’étais de facto exclu de la plupart des groupes, par les élèves, voire par certains profs, souvent des sales cons de communistes( re-pléonasme). Aujourd’hui, quand j’observe ce que ces gens là sont devenus, j’ai le sourire et je pense que j’ai eu de la chance d’être “blacklisté” .
Ce sont de pauvres jeunes cons. Ils sont de gauche parce que c’est la mode, ça fait bien… On hurle avec les loups : mort aux juifs sans se poser la moindre question. Voilà comment, quand on a pas de cervelle, on devient un gauchiste haineux..
Ça manque de tout ; surtout d’intelligence. Je me demande comment seront ces jeunes à 50 ans ?
De petits cons de la dernière averse seront-ils devenus des vieux cons des neiges d’antan ? comme le chantait G. Brassens. C’est plus que du fascisme, c’est de la bêtise pure ; celle contre laquelle on ne peut rien… Bref, c’est la gauche.
Sur la question du fascisme, un auteur (Zeev Sternhell) qui a travaillé sur cette question tout en étant contesté et sans être ma référence, loin de là, disait toutefois certaines choses intéressantes sur ce sujet.
A la question “qu’est-ce que le fascisme”, en général, on peut retenir que c’est une idéologie qui prône et pratique le culte de la force et la violence, l’antiparlementarisme, qui est contre la démocratie (ce qui n’est pas la même chose qu’une critique de la démocratie), qui pratique la religion des masses et du “grand soir” et le culte du chef ou du leader suprême (avec des contradictions pour l’extrême gauche qui rejette toute autorité), qui est raciste et surtout antisémite, les Juifs symbolisant à leurs yeux un “surmoi” qu’il faut combattre..
Il y a de telles similarités entre ces deux extrêmes qu’ils fonctionnent comme des jumeaux hétérozygotes : à la haine de classe de l’extrême gauche, l’extrême droite a longtemps préféré la haine de race, bien que des convergences s’opèrent entre ces extrêmes selon les circonstances. Hier pendant la Collaboration, aujourd’hui au nom de “l’antisionisme” qui est (de moins en moins) le cache-sexe de l’antisémitisme.
M. Philippe G., votre témoignage me touche profondément….
De droite ou de gauche, on croise de plus en plus de blancs de souche qui sont sensibles aux démons antisémites.
Et toujours la référence à ces pourritures de Attali et BHL, et au racialisme.
Ils ignorent Zemmour.