Il est facile d’entrer dans un cerveau simple. On ouvre une porte, et, comme dans un moulin, on entre et on regarde : ce que l’on voit est simple comme le mécanisme simpliste et simplet d’un jouet d’enfant. Le remaniement ministériel du demi-mandat d’Emmanuel Macron en est un.
Première leçon : lui qui a perdu les deux élections intermédiaires de son mandat, les européennes et les municipales, s’est débarrassé de son Premier ministre qui, s’il n’était pour rien dans sa première Bérézina, a emporté son Marengo haut la main dans sa ville du Havre.
Qu’on se souvienne des effets de menton et du ton de matamore de Macron sur toutes les ondes : il n’était pas question que le Rassemblement national gagne les européennes, c’eut été le retour d’Adolf Hitler et, pour le Jean Moulin qu’il voulait incarner, une offense personnelle. Or, il a perdu. Qu’a-t-il fait ? Il a dit que perdre de si peu c’était gagner… Les journalistes, aux ordres, ont acquiescé et repris ad nauseam les éléments de langage fournis par l’Élysée. Dont acte.
Bien sûr, ce jeune garçon qui ne perd pas une occasion de prétendre que le général de Gaulle est l’un de ses modèles, n’a rien fait ! Il est certain que, dans la même configuration politique, le général aurait entendu ce que lui disait le peuple et répondu à son propos de façon adéquate : soit un changement de Premier ministre avec remaniement ministériel aux couleurs du parti gagnant ou, plus probable, une démission et une dissolution de l’Assemblée nationale, sinon un référendum, pour reconstituer un pacte entre le peuple et lui. Que fit le gaulliste en peau de lapin qu’est Macron ? rien… Mais, quand on connait le personnage, et on ne peut plus l’ignorer tant il s’est répandu, on ne s’étonnera pas qu’entre le courage et la couardise il n’ait pas choisi le premier !
Les sondages étaient bons pour Édouard Philippe. Sa cote de popularité faisait honte à la sienne. Plus le Premier ministre grimpait, plus le chef de l’Etat chutait. L’Édouard caracolait en tête ; l’Emmanuel courrait, poussif, derrière le char de son subordonné. Le second était premier; le premier, très largement son second. Le second crut qu’en jetant l’attelage de son rival au fossé il serait premier à sa place. Le président de la République a trop regardé Ben-Hur et pas assez lu les historiens romains (ce qu’Édouard Philippe, lui, a fait, du moins : il connait les livres sur Rome de mon vieux maître Lucien Jerphagnon, il l’a écrit…). Il y a du Néron chez Macron et du Marc-Aurèle chez Édouard Philippe.
Du Marc-Aurèle ? Oui, car cet homme, dont je ne partage pas la ligne politique, semble avoir une ligne existentielle droite et verticale qui fait plaisir à voir. En plus de deux années d’exercice du pouvoir, il ne s’est rendu coupable d’aucun doigt d’honneur, même par procuration, d’aucune grossièreté, d’aucun mépris, d’aucune vulgarité, d’aucun mensonge, d’aucun narcissisme, d’aucun égotisme, d’aucun travestissement. Feue Sibeth Ndiaye n’a jamais eu besoin de lui tricoter une quantité de panoplies de rechange pour faire avaler l’une de ses insultes, l’un de ses dérapages, l’un de ses propos méprisants, l’un de ses changements de pied… On ignore le visage de sa femme et l’on ne sait rien de sa famille, il ne nous a pas gratifié de publi-reportages dans Gala ou Voici sur son chien et ses enfants, sa maison de campagne et ses lectures, on ne l’a vu ni en short ni en maillot de bain, il n’a pas tenu par la main son épouse un jour d’obsèques nationales –je songe à celles de Simone Veil…
Si Édouard Philippe disposait de cette cote c’est probablement parce que, au-delà de la politique qu’il menait, il a été un homme digne et élégant. Or, depuis Sarkozy et Hollande, les Français en ont assez de l’indignité et de l’inélégance. Ils ne veulent plus forcément changer l’ordre du monde, encore que, mais ils souhaitent que ceux qui les représentent, même s’ils ne peuvent plus faire grand-chose depuis 1992, manifestent de la hauteur, de la grandeur, de l’éducation, de la distinction. Ils ne veulent pas d’un président faisant son footing en short et grimpant les marches de l’Élysée en sueur comme Sarkozy, ils refusent un François Hollande livreur matutinal de pain au chocolat en scooter à sa maîtresse, ils ne désirent pas un Macron validant les photos obscènes qui le représentent aux Antilles dans des postures indignes d’un chef de l’État. Ils souhaitent un homme debout. Avec Édouard Philippe, nous avions un homme debout.
Et c’est parce que le peuple avait en Édouard Philippe un homme debout que le président de la République, qui n’en est pas un, l’a congédié. A moins, on le saura peut-être un jour, que ce soit le Premier ministre qui n’en pouvait plus de devoir composer avec ce genre de chef de l’État et qu’il ait pris l’initiative, lui, de retourner dans sa bonne ville du Havre.
Car, on peut légitimement se le demander : pour quelle raison Emmanuel Macron s’est-il séparé d’Édouard Philippe qui était le seul atout de son gouvernement ? Qu’il se sépare de Castaner, un ministre de l’Intérieur qui donne le baiser mafieux aux délinquants en même temps qu’il accable la police, de Sibeth Ndiaye qui affirme haut et clair que son métier consiste à enfiler les mensonges pour préserver le chef de l’État, ou de quelques autres ânes morts de son gouvernement, on le comprend. Mais Édouard Philippe ?
La résolution de cette fausse énigme est simple : Macron ne veut pas d’un homme qui lui fait hypothétiquement de l’ombre tout de suite et, pour ce faire, il fait tout ce qu’il faut pour qu’il lui en fasse vraiment demain! Voire : pas même demain, car, dès cette démission, Édouard Philippe devenait un présidentiable crédible qui rejetait Macron loin derrière – parlons vulgairement : au moins en troisième position après Édouard Philippe et Marine Le Pen aux prochaines présidentielles…
Macron croit tuer Philippe, mais c’est lui qu’il frappe. Sauf à ce que ce Philippe ait pris l’initiative de partir, ce qui serait alors le geste d’un Brutus sans poignard qui, élégant une fois encore, tue plus sûrement qu’avec une lame.
Personne ne croit à cette mission que le Président lui aurait donnée, pendant les deux années à venir, de constituer une majorité présidentielle en ordre de marche pour travailler à la réélection du chef de l’Etat! Qui peut croire qu’un subordonné pourrait donner ce genre d’ordre à son supérieur?
Car, c’est la seconde leçon de ce remaniement : à quoi ressemble l’après Édouard Philippe ? A un spectacle de chaises musicales dans la salle polyvalente d’un village de province… Jean Castex est un perroquet qui va répéter le texte que Macron, dans le trou du souffleur, lui dictera. Ce Pyrénéen a beau rouler des épaules en disant qu’il ne sera pas un faire-valoir ou un collaborateur : or, il a été choisi pour ça. Pour quoi d’autre sinon ? Son passé ? Sa trace dans l’histoire ? La renommée de son nom ? Sa réputation au-delà des frontières de la France ? Il va vers soixante ans : qu’a-t-il fait de notable pour la France dans ce dernier quart de siècle ? Emporter la mairie de Prades ? Soyons sérieux, il n’a même jamais été élu député…
Quelques jours plus tard, Emmanuel Macron lui inflige son premier camouflet : Castex dit qu’il va parler dans quelques jours, et quand ; Macron le reprend : il parlera après lui, donc après l’allocution du 14 juillet. C’est la première humiliation, il y en aura d’autres.
Si Macron avait voulu s’inspirer du général de Gaulle, la chose était simple : soit il estimait, c’est mon cas, que la première leçon était une abstention à 60 % et il décidait alors, pour y répondre, d’une véritable révolution en changeant la constitution pour fonder un nouveau contrat social avec démocratie directe, recours aux référendums, instauration de la proportionnelle intégrale, élection du président de la République au suffrage universel à un tour. Soit il nommait premier ministre l’un des grands gagnants de cette élection perdue pour lui, franchement perdue pour lui : un écologiste. Cette écologie urbaine et mondaine n’est certes pas la mienne, mais je suis un démocrate et un républicain : ils ont gagné, le président devait leur remettre le pouvoir.
La raison noble, gaullienne et gaulliste, l’aurait voulu, elle l’exigeait même : le chef de l’État, élu au suffrage universel direct, doit entendre ce que lui dit son peuple d’ici la fin de son mandat lors des élections intermédiaires. Le contrat social rompu par un vote contre lui (une fois aux européenne, une seconde fois aux municipales, et ce en deux ans seulement…) oblige le chef de l’État, qui n’a de droits que ceux que les devoirs envers son peuple lui dictent : répondre à la demande du peuple. A défaut de refonder la République, un trop grand chantier pour le petit chef de l’État qu’il est, Macron pouvait, devait même, nommer ceux qui, en dehors des abstentionnistes, avaient gagné cette élection : les Verts.
La raison ignoble et mitterrandienne l’aurait voulu aussi. Car c’eut été, en plus, une bonne opération électoraliste pour lui, mais pas forcément pour le pays : Macron aurait ainsi mis les écologistes urbains au pied du mur et montré à la face du pays leur impéritie à conduire les affaires de l’État dans un monde qui est loin d’obéir à leur idéologie simpliste. Il aurait ainsi mis à jour le fait qu’il y a autant d’écologies que d’écologistes ; que le spectre va des écologistes mondains et bobos à la Borloo ou Juppé aux islamo-gauchistes radicaux genre Esther Benbassa, en passant par les apocalyptiques du style Cochet ou les ultra-motorisés allumés genre Hulot, sans oublier les idiots utiles du capitalisme mondialisé tel Cohn-Bendit ; que l’éolien est plus polluant que le nucléaire ; que la religion de l’écologisme indexée sur Greta Thunberg n’a pas grand-chose à voir avec les petits calculs électoralistes des dévots de la trottinette à Paris… C’eut été l’occasion pour Macron de montrer aux écologistes qu’ils n’étaient jamais autant aussi forts et autant désirables que dans l’opposition. Il aurait pu ainsi aborder les prochaines présidentielles débarrassé de cette menace que, par son incapacité à faire ce choix, il va nourrir et engraisser pendant deux ans ! Il aurait laissé derrière lui un cadavre exsangue, il aura devant lui un géant aux mains d’autant plus propres qu’il n’aura pas de mains – que les mânes de Péguy me pardonnent le détournement de son image…
Or la constitution de ce nouveau gouvernement, la chose a été dite sur toutes les ondes, procède du classique équilibrage de politique politicienne… Celui qui se veut de Gaulle agit comme un vulgaire président du conseil de la IV° République. Macron, c’est Pinay. Guère plus, guère mieux, guère au-delà.
Car ce nouveau gouvernement recycle de mauvais ministres (Riester passe de la culture au commerce extérieur, Schiappa passe des femmes à la citoyenneté), il en écarte tout de même de francs mauvais (Castaner, Ndiaye, Belloubet, Pénicaud), il promeut des opportunistes (Pompili qui fut EELV, puis Parti écologiste, puis socialiste chez Valls et Cazeneuve, puis LREM, est enfin macroniste ; la pharmacienne Bachelot, qui fut chiraquienne sous Chirac, sarkozyste sous Sarkozy, fillioniste sous Fillon et désormais macroniste sous Macron, prend la suite de Malraux), il maintient un apparatchik du parti socialiste très efficace en matière de ventes d’armes aux monarchies pétrolifères du Golfe (Le Drian), il confirme des traitres passés des Républicains à Macron (Le Maire, Darmanin), il valide même un ovni qui, contre la règle imposée à tous, a le droit d’être maire et ministre, puis nommé à l’Intérieur bien que poursuivi en justice pour une affaire de viol (Darmanin), il en frustre un qui fut bon en son temps dans son domaine mais qui, en se faisant par trop courtisan, a épousé la chute de son maître en pensant qu’il travaillait à sa nomination à Matignon (Blanquer), il promeut un va-de-la-gueule à la justice (Dupont-Moretti) présenté comme un Jean Valjean défenseur des pauvres mais qui fut celui du président congolais, de Balkany et de Cahuzac.
C’est probablement ce que Macron appelait « se réinventer » et « emprunter un nouveau chemin » ! Mais c’est un chemin qui ne mène nulle part !
Reproduction interdite, publié avec l’aimable autorisation de michelonfray.com
Intéressante réflexion. Il y a là beaucoup de pertinence et de lucidité, comme souvent chez Michel Onfray.
Que ce soit tout droit ou en serpentant, le chemin mène au précipice.
Que µcron s’y jette, je m’en fiche, mais qu’il y entraîne la France, on ne peut pas l’accepter.
c’est curieux mais je pense que ce n’est pas macron qui s’est débarrassé de
Philippe qui s’est débarrassé de macron pour se préparer à la présidentielle.
Mais comment un chef de Gouvernement a-t-il pu couvrir (= approuver) des ministres comme Buzyn, Véran, et donc leurs errances et abominations médicales, accompagnées de leurs abus de pouvoir contre Raoult et tous les médecins, et trouver le moyen de paraître avoir les mains propres ?
Comment a-t-il couvert d’autres ministres dont l’envergure morale est du genre tristounet, style Chiappa, …
Ou il n’avait aucune autorité sur les ministres, et dans ce cas, on démissionne car on n’est qu’un pantin, ou on est complice.
Alors cet article dithyrambique me stupéfie !
Dans les deux cas, imaginer cet homme briguant la présidence, cela me donne d’avance la chair de poule !
Non, je ne suis pas du tout monsieur Onfray dans son analyse. On dirait le panégyrique d’un escort boy !
La tête bien faite de Onfray taille un short sur mesure au petit Macron merdeux et inconsistant.
Cette analyse est remarquablement écrite, Michel Onfray parle vrai, ne fait pas de cadeau, mais montre bien la vacuité du personnage qu’il démystifie, avec des arguments loyaux.
Bon article, mais quand on aura fini de discuter des derniers potins de la cour ou des coiffure des princes, on pourrait peut-être se pencher EN PRATIQUE sur l’état socialiste le plus gros du monde qui est comme ses défunts ainés totalement en faillite.
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Soyons réaliste : le pouvoir est entièrement détenu par une aristocratie bureaucratique d’un petit millier de personnes; politiques, journalistes, hommes influent qui ont derrière eux des corporations minoritaires, mais avec un très fort pouvoir de nuisance comme les syndicats ou les professionnels de la grève et de la manif de l’ENA.
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Même un président avec de la tenue, de la gueule et tout ce que vous voulez ne pourra absolument rien faire dans un tel marigot. Et encore, il faudrait qu’il ait été adoubé par la presse courtisane et qu’il n’ait pas été “tué” par une justice tout aussi courtisane avant d’arriver à ce poste.
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C’est super, Édouard Philippe est probablement un brave type droit dans ses bottes (surtout comparé aux autres en fait).
Et… ?
Et nous attendons l’écroulement final de l’État français.
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https://www.dettepublique.fr/
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L’État français tue économiquement les entrepreneurs, les “hommes d’esprit” qui créent la richesse.
Et sans richesse, pas d’État.
Brillent article, Bravo.
“À moins, on le saura peut-être un jour, que ce soit le Premier ministre qui n’en pouvait plus de devoir composer avec ce genre de chef de l’État et qu’il ait pris l’initiative, lui, de retourner dans sa bonne ville du Havre.”
C’est plutôt cela. Car Perlimpin n’a pas lourdé son premier ministre: Officiellement c’est Edouard Phillipe qui a lui-même présenté sa démission 3-4 jours avant ledit remaniement.
Et de Nicolas Hulot à Gérard Collomb, de Laura Flessel à François de Rugy, ils sont déjà plus de vingt à avoir quitté le navire Macron.
“Car ce nouveau gouvernement recycle de mauvais ministres (Riester passe de la culture au commerce extérieur, Schiappa passe des femmes à la citoyenneté), il en écarte tout de même de francs mauvais (Castaner, Ndiaye, Belloubet, Pénicaud)”
À ceci près que Sibeth Ndiaye n’a jamais été ministre (et elle ne le sera probablement jamais), elle n’était rien de plus que la porte-parole du gouvernement.
Bon vent !
@Michel Onfray
Certes, Edouard Philippe, comme vous le soulignez, est un personnage nettement plus reluisant que Macron, mais n’oublions quand même pas le fait que, lorsqu’il était Maire du Havre avant d’être Premier Ministre, il avait fait détruire 8500 desserts au chocolat des cantines scolaires du Havre car ils pouvaient contenir de la gélatine de porc :
http://lagauchematuer.fr/2017/05/16/edouard-philippe-1er-ministre-fait-jeter-8500-desserts-qui-contenaient-de-la-gelatine-de-porc/
Edouard Philippe fait partie de cette catégorie trop nombreuses d’hommes politiques qui prend toujours des décisions en faveur de l’idéologie mahométane s’il en a l’occasion. S’il devient un jour Président de la République, on sait d’avance que l’islam pourra se propager sans entraves, et que la laïcité sera foulée aux pieds ….
Dès que l on parle du RN, pourquoi est il automatiquent comparé à Hitler? Bizzare, ce dernier était socialiste. Les pays de l Est l étaient aussi. Bien que je ne sois pas une férue de la politique, je dis que socialisme = fossoyeur.
Quelque chose m interpelle toutefois, pour l avoir lu et entendu, MLP ferait une politique de gauche. Est ce vrai ?
Je n habite pas la France, il est donc plus difficile de m en faire une idée. Merci à celle ou celui qui voudra bien éclairer ma lanterne.
On nous prend pour des idiots !!!
Nous patientons…………
Le fln d’alger a du lui dire :”votre service d’islamisation devient trop visible, vous êtes bête, on dirait que vous prenez ces gens trés dangereux et courageux pour des crons. Laissez les dormir en faisant de la politique politicienne à laquelle ils comprennent rien, car ils sont honnêtes, formés par la chrétienté à croire au père noêl de mai 68.”
Je suis écoeuré de voir comme Garde des Sceaux la grosse ordure qu’est Dupont-Moretti qui défend gratis les terroristes musulmans, qui veut faire interdire le RN et va certainement faire pression sur la justice pour qu’elle étouffe toute affaire nuisible à Macron (comme la calamiteuse et criminelle gestion du Covid) et probablement dénicher, créer, inventer des affaires pouvant nuire à tout opposant de droite susceptible de remettre en question la réélection du traître et criminel Macron.
Sans oublier Pompili l’écolo dont le patron vert, antisémite à peine dissimulé, s’est dit fier d’avoir eu une mère porte-valises pour le compte du FLN.
Une brochette de personnages incarnant en paroles et en actes l’anti-France.
Des ennemis de l’intérieur avec comme objectif la destruction de la France authentique blanche et judéo-chrétienne, celle que les sexagénaires comme moi ont connue et aimée.
Je reprends à mon compte cette citation:
“« Le véritable exil n’est pas d’être arraché de son pays : c’est d’y vivre et de n’y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer. »
(Edgar Quinet – Fondation de la République des Provinces-Unies : Marnix de Sainte-Aldegonde, III.13.)”
Pour finir: je pense que les juifs et les membres des forces de l’ordre ont vraiment du soucis à se faire…..
Je m’attendais à dire bravo à Michel Onfray car ses éditoriaux sont cousus à l’aune du bon sens, mais pas à Edouard Philippe exécutant du plus mauvais président que nous avons eu le malheur d’avoir, par accident en 2017. Pourtant ce que dit Mr Onfray est vrai d’un bout de la ligne à l’autre. Le 1er ministre a été digne et nous a montré que même dans un gouvernement de Guignol, il était possible de rester droit dans ses bottes sans pour autant le revendiquer. Bravo Onfray, et bravo Philippe
Ce n’est pas parce que les verts on raflé quelques pôles urbains boboïsés qu’ils ont gagné. Ils se sont largement fait “rétamer” dans toutes les villes moyennes et petites, ne parlons pas des campagnes…En réalité c’est plutôt LR qui fait carton plein et conforte son ancrage dans le paysage.
« Quelqu’un d’élégant » dit l’article en parlant de Doudou.
Si 9n mesure l’élégance à l’aune de l’inefficacité, alors oui Doudou était très élégant.
Si on se rappelle les propos qu’il tenait sur Macron avant les Présidentielles le traitant -je resume- de girouette vide, pour quelques mois plus tard se rallier au nouveau Président et accepter d’en être le premier ministre, cela montre des convictions solides que Judas lui-même aurait pu avoir ! C’est sans doute cela être élégant dans la France contemporaine. Très peu pour moi.
Doit-on en conclure que Philippe est plus dangereux que Macron ? Même politique, même idéologie, sauf que l’un est moins prévisible que l’autre pour anesthesier les consciences.
Aucun mensonge ! ? Nous n’avons pas dû écouter le même Edouard-Philippe pendant la crise du covid.
La “pharmacienne Bachelot” était en réalité “visiteuse médicale”, avant de devenir Lobbyste pour l’Industrie Pharmaceutique, pendant 12 ans(1995-2007). Les médias aux mains des Oligarques évitent de nous renseigner à ce sujet : on comprendrait que Sarkozy leur offrit le ministère de la santé en échange du soutien de sa campagne présidentielle. Qu’il fallait “rembourser” ensuite : Tamiflu, vaccin, plan alzeimer, produits inutiles payés à prix d’or, et discrètement détruits ensuite.
On comprendrait aussi que les socialistes qui ont évité de dénoncer ces fait, -alors qu’ils attaquaient quotidiennement Sarkozy sur des arguments pitoyables comme sa taille et son style- touchaient aussi le même soutien !
On déduirait facilement alors que les 10 milliards prélevés annuellement en excès (par rapport aux autres pays comparables) par le médicament sur le budget commun de la santé justifient ce genre de corruption… et qu’il n’est pas question qu’un “outsider” remporte la moindre élection !
Bonjour
R. Bachelot ne se cache pas d’avoir été visiteuse médicale, c’est écrit noir sur blanc dans sa fiche Wikipédia. Mais il est dit aussi qu’elle a repris ses études et fini pharmacienne. Alors vrai ou faux ?