Publié par Alain Rubin le 12 juillet 2020

Il y a presque un mois, je terminais ma note numéro 9 sur la tragi-comédie de la censure, prétextant l’antiracisme, qui a visé le film et le livre « autant en emporte le vent » ; livre et film auquel leurs censeurs -sorte de talibans « antiracistes » des tendances black live matters, black muslim et frères musulmans réunis- reprochent de présenter un point sudiste et de ne montrer que des noirs « oncles Tom » (des « nègres de maison »).

Je ne rajouterai, à ce propos, que ceci : la première révolution noire, la révolution haïtienne –fut chronologiquement une révolution de noirs libres, puis de « nèg mawon » et enfin une révolution des esclaves de plantations.

  1. Le noir libre Ogée réclamait l’égalité politique des métis propriétaires et des blancs.
  2. La révolution des noirs libres céda la place à la révolte de masse initiée par le chaman Bookman né à la Jamaïque,
  3. Transformée en révolution française, abolissant à force armée l’esclavage à Saint-Domingue- la révolution haïtienne eut, pour chef politique et militaire, Toussaint Louverture.

N’en déplaise aux nouveaux talibans de l’antiracisme frelaté, Toussaint était un « nègre de maison » ; Toussaint ne suait pas sang et eau dans les champs de cannes. N’en déplaise aux censeurs méprisant le « nègre de maison », n’en déplaise aux talibans crachant sur les « Oncles Tom », la révolution, dans la future Haïti, eut pour leader charismatique incontesté, un « Oncle Tom », un « nègre de maison » d’un genre particulier,Toussaint Louverture.

Toussaint Louverture reçu, de son couple de maîtres et propriétaires, l’enseignement de la lecture, de l’écriture, du calcul et, plus généralement, de la culture telle qu’on la concevait à l’époque, celle des Humanités dans leurs rapports avec la culture gréco-latine.

On sait comment finira Toussaint, transi, affamé, mort de froid dans un cul de basse-fosse du fort de Joux.

Le mépris « antiraciste », envers les noirs affectés au travaux auprès des maîtres (blancs et mulâtres), est un mépris à l’encontre de Toussaint Louverture ; c’est un contresens raciste (alors qu’il se prétend antiraciste) et une diffamation, envers ces esclaves vivant aux côtés des maîtres, ainsi que les montre dans leur humanité le roman critiqué par le nouveau « noirisme » -(le noirisme est ce bouillon empoisonné- se distinguant foncièrement de la négritude- qui fut l’idéologie de Papa-doc, le président Haïtien François Duvalier)- et ses compagnons de route dans les médias.

L’épisode des talibans « antiracistes » n’est pas terminé, nous aurons à y revenir.

Depuis quelques jours, nous vivons avec un nouveau gouvernement. Pour ce qui me concerne, je veux surtout attirer l’attention sur le fait que son chef me paraît totalement en phase avec la toute récente déclaration de Bill Gates ; je cite de mémoire : on ne reviendra pas à la situation voyant les gens aller et venir librement, se rassembler librement. Ce temps est révolu. La vaccination sera la condition du libre déplacement et, très probablement, la condition pour le travail »… En effet, le nouveau premier ministre est celui qui a dit « qu’il fallait anticiper un reconfinement ».

Le nouveau premier ministre fait sienne l’imposture « scientifique » de Veran, malgré les nouvelles prises de position dans le monde scientifique : telles que la nouvelle étude publiée dans le Lancet, faite sur 15000 patients, montrant l’efficacité de la chloroquine, dans les conditions prescrites par le protocole Raoult ; nouvelles déclarations de Professeurs de médecine ; confirmation de la prise de position de l’ancien ministre et médecin Douste-Blazy… à l’inverse, le Directeur général de la santé (DGS) persiste et signe, annonçant (tel un nouveau prophète de malheurs) une seconde et plus meutrière vague à la rentrée.

La prise de position du nouveau premier ministre (et du DGS) se recoupe avec celle de l’aventurier Bill Gates, dont les tests des vaccinations -qu’il finance-, réalisés en Inde sur des milliers d’enfants dont les familles sont abusées, constituent des meurtres de masses, quant à leurs effets.

Depuis ma première note, j’attire l’attention sur le fait : (que) la prétendue crise sanitaire a permis de faire évoluer l’art politique

Désormais, la loi martiale s’appelle confinement ; son prétexte est sanitaire ; son but affiché est le devoir de santé, même si, au passage, on a laissé quelques milliers de vieillards ou des personnes âgées (déclarées « personnes à risque ») à l’isolement, emprisonnées dans les Ephad, mourir sans autre soin qu’une piqûre accompagnant un « décès sans douleur ».

Le confinement est accompagné de nouveaux concepts : on devient personnellement responsable de la propagation du virus. N’en doutons pas, il y aura des poursuites, contre des personnes accusées de n’avoir pas respecté « les gestes barrières ».

Toutes les relations sociales sont ébranlées, fissurées : les manifestations, les réunions, les permanences et les Congrès syndicaux, ne sont plus possibles.

Cela vaut pour toutes les formes organisées incarnant la démocratie politique au quotidien.

Ce que le fascisme a fait -en recourant à la brutalité de bandes armées puis aux descentes et rafles de polices politiques, en déclarant la loi martiale- la macronie en France, les gouverneurs « démocrates » aux USA, leurs équivalents ailleurs, l’ont fait et le continue à le faire depuis plus de trois mois, au nom de la lutte contre une pandémie mondiale ; une « pandémie mondiale » qui a fait moitié moins de victimes que la grippe de 1968 (pour une population bien plus importante)

Ce qui continue de m’étonner, mais je me dis que je ne le devrais pas, c’est l’absolu silence de démocrates de métier et surtout d’institutions prétendant incarner les droits inaliénables de la personne devant une loi martiale sanitaire qui a confisqué les libertés personnelles et collectives; une loi martiale dont son application, son atténuation, sa suspension, son rétablissement, sont l’apanage exclusif d’une petite côterie gouvernementale flanquée de ses conseillers « scientifiques » peu ou prou liés aux intérêts de quelques géants de l’industrie pharmaceutique.

Pour dire les choses autrement : une profonde contre-révolution a commencé, sous le masque de la limitation des effets « d’une crise sanitaire »

Le conseil d’Etat a confirmé l’interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes, bien sur, cela frappe les activités du spectacle, les festivals, les grands concerts, mais plus essentiellement, cela interdit les grands rassemblements militants, meetings, manifestations, Congrès de centrales syndicales ouvrières et des grandes associations et des partis politiques.

Je terminerai sur les effets économiques de la loi martiale dite de confinement et/ou de distanciation.

Lorsque l’ancien premier ministre a parlé, il y a quelques semaines, les statistiques officielles indiquaient : 4,8 millions de chômeurs, dont plus de huit cent mille nouveaux demandeurs d’emplois.

Depuis, des plans sociaux massifs ont été annoncés, ici et là (Renault, Air France…), et ce n’est pas fini : il y a les fermetures et les plans de contraction de la main d’œuvre de grandes entreprises, et il y a tous les mini-plans sociaux dont on ne parle pas. La conjugaison du confinement « sanitaire » aux exigence « écologiques »  de limitation de la liberté de voyager (proposition Pompili, nouveau ministre) vont finir d’assassiner l’industrie automobile et plus généralement celle des moyens de transport.

Dans ma première note, j’estimais à 10 millions le nombre prévisible de sans-emploi, si la macronie-sorosie persistait dans sa folie prétendument sanitaire. Or, tout montre que ces gens ne vont pas changer de cap, qu’ils se moquent comme d’une guigne de la destruction de pans entiers de l’économie et surtout du paupérisme de masse qui s’en suivra. 

J’insiste, au nom de l’écologie, cette fois, cette petite clique va même aggraver les conséquences destructrices du confinement et de la distanciation obligatoire.

L’arme de la distanciation sociale leur est indispensable : ils sont en effet convaincus qu’elle va leur permettre de poursuivre dans la voie du saccage sans craindre la réaction ouvrière et populaire.

Le saccage s’attaque aussi aux symboles, y compris ceux les plus consubstantiels à la révolution et à la république françaises. Je pense ici au défilé du 14 juillet, transformé cette année en farce destinée à montrer l’iconoclaste en chef : macron, macron, macron

On me dira que macron s’écrit avec un m majuscule ; certes, mais dans ces conditions, macron n’est-il pas devenu un nom commun, comme celui du préfet Poubelle, ainsi qu’un synonyme du mot dictateur (un macron est un apprenti dictateur, installant une tyrannie mesquine ouvertement destinée à ne servir que les intérêts de quelques dizaines de grands actionnaires de l’industrie pharmaceutique et de un ou deux groupes de fonds de pensions).

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Rubin pour Dreuz.info.

PS dois-je faire une onzième note après que l’on ait appris la composition du nouveau gouvernement ?

Je ne m’arrêterai pas à la question des « prises de guerre à la droite », ni au sarkozysme réel ou supposé se retrouvant au sommet de la macronie.

Je ne veux pour ma part ne retenir que :

  1. Monsieur Castex est un haut bureaucrate ayant mis la main à la pâte, pour saccager l’hospitalisation, supprimant des milliers de lits d’hôpitaux, décidant d’autres joyeusetés ayant créé les conditions de délabrement sanitaire ayant favorisé et légitimé le climat de panique orchestré par la macronie et les sommets de la soit-disant union prétendument européenne, amené à ce qui s’est produit dans les Ephad contre 5000 pensionnaires
  2. Monsieur Castex a commencé par déclarer : « qu’il fallait se préparer à une deuxième vague (de C19), plus grave que la première ». En clair, monsieur Castex fixe pour axe stratégique un grand confinement, une confiscation de tous les éléments quotidiens de la liberté personnelle et, par effet obligatoire, une abolition de fait de tous les instruments indispensables au fonctionnement normal des organisations ouvrières et de des différents éléments organisés la démocratie politique légale dans ce pays.
  3. Le choix de la dame Pompilli me paraît être un double signe de connivence : le premier envers les ennemis d’Israël ainsi qu’un outil « écologique » s’ajoutant à l’arsenal des raisons destinées à établir une sorte de nouvelle glaibe ; une glaibe -qui aurait pour motif une obligation individuelle de réduction des émissions de carbone- à laquelle nous serions tous rattachés.

Je crois avoir résumé les tendances fortes d’un exécutif qui nous mène tout droit vers un précipice économique et social.

Une dernière minute, nous ramenant à l’antiracisme frelaté criminogène : à Atlanta, des manifestants Black live matters ont tiré sur un véhicule et tué une fillette noire de huit ans. L’information a, jusqu’à ce jour, été ignorée (ou occultée) des médias favorables aux actions prétendument antiracistes.

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