L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) est incapable de retrouver 34 000 étrangers qu’elle devait expulser, selon un rapport du Bureau du vérificateur général du Canada*.
Des mandats d’immigration pour l’arrestation de ces étrangers ont été lancés par l’Agence. En fait, l’ASFC a accumulé, au fil des ans, un arriéré d’environ 50 000 cas, dont 34 700 personnes dont on a perdu la trace, d’après le rapport de la Vérificatrice générale, Karen Hogan**.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Christopher Nardi, paru dans le National Post, le 8 juillet.
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D’après la Vérificatrice générale des comptes, les fédéraux ne savent pas où se trouvent les 34 000 étrangers dont l’expulsion a été ordonnée
Selon les conclusions de la Vérificatrice générale du Canada*, Karen Hogan, le gouvernement fédéral ne sait pas où se trouvent plus de 34 000 étrangers qui font l’objet d’un ordre d’expulsion, dont près de 3 000 ont commis des actes illégaux.
« Le renvoi en temps voulu des ressortissants étrangers jugés inadmissibles protège l’intégrité et l’équité du système d’immigration du Canada. C’est également l’un des moyens les plus efficaces de dissuader ceux qui pourraient autrement chercher à abuser du système. Dans le cas de ceux qui ont commis des infractions, le renvoi en temps opportun assure la sécurité des Canadiens », peut-on lire dans le rapport publié mercredi (le 8 juillet).
Au Canada, si un touriste étranger dépasse la durée de validité de son visa ou si la demande d’un demandeur d’asile est rejetée et qu’il a épuisé tous ses recours légaux pour faire appel, le gouvernement fédéral peut émettre une mesure d’éloignement exécutoire à son encontre pour s’assurer qu’il ne reste pas dans le pays. À partir de ce moment, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) est responsable de l’exécution de leur renvoi.
Selon le rapport, les cas d’asile refusés constituent la plus grande partie des étrangers à qui l’on ordonne de quitter le pays chaque année.
Mais le nombre de demandes d’asile a considérablement augmenté au cours des trois dernières années, passant de 50 000 en 2017 à 64 000 en 2019. Ainsi, l’ASFC considère que le nombre de déportations qu’elle doit exécuter continuera également à augmenter à l’avenir.
Et pourtant, le ministère a du mal à expulser ces étrangers, a conclu la Vérificatrice générale. En 2018-2019, l’ASFC n’a réussi à traiter que 6 700 cas de son arriéré.
« L’Agence des services frontaliers du Canada a renvoyé peu d’étrangers au Canada qui faisaient l’objet de mesures de renvoi exécutoires. Malgré une récente augmentation des renvois, le niveau des mesures de renvoi exécutoires est resté généralement inchangé, même pour les cas prioritaires… La plupart des mesures étaient exécutoires depuis plusieurs années », mentionne la Vérificatrice générale.
Cette question peut être liée au fait que l’ASFC a en fait perdu la trace de 34 700 personnes faisant l’objet d’un ordre de renvoi et qui ont maintenant un mandat en leur nom. Sur ce nombre, près de 3 000 sont considérés comme prioritaires parce qu’il s’agit d’affaires pénales, c’est-à-dire qu’elles peuvent présenter un risque pour la sécurité.
La loi canadienne exige que l’ASFC et les forces de police enquêtent une fois par an ou tous les trois ans (selon le cas) pour obtenir de nouvelles informations sur leurs déplacements.
Mais l’audit a révélé qu’ils le font rarement.
« Nous avons déterminé qu’au moins 70 % de tous les cas d’infractions n’étaient pas examinés, et que 75 % de tous les cas d’asile rejetés n’étaient pas examinés tous les trois ans, comme cela est exigé. Les responsables de l’Agence ont confirmé que les cas figurant dans son répertoire des personnes recherchées sont généralement considérés comme présentant un faible risque pour la sécurité publique et ne constituent pas une priorité », peut-on lire dans le rapport.
Le «chien de garde» du gouvernement fédéral a également constaté des problèmes importants concernant la qualité des données du gouvernement, les protocoles de gestion des cas et le partage des informations entre l’ASFC et le Ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, qui ont entraîné des «retards évitables» dans des milliers de cas.
Par exemple, environ 1 500 dossiers n’avaient tout simplement pas été traités depuis au moins deux ans, dont 150 concernaient des infractions graves. Dans 3 400 autres dossiers, l’ASFC n’avait tout simplement pas les documents de voyage nécessaires pour renvoyer les étrangers et, dans la moitié des cas, n’avait même pas essayé de les obtenir.
Le ministre de la sécurité publique, Bill Blair, membre du cabinet responsable de l’ASFC, a déclaré que le gouvernement acceptait les recommandations de la Vérificatrice générale.
En plus d’améliorer sa stratégie d’éloignement, l’ASFC va améliorer la façon dont elle suit et trie les cas afin de s’assurer que les cas prioritaires sont traités rapidement, a déclaré M. Blair.
Le chef de l’opposition aux Communes, le Conservateur, Andrew Scheer, a déclaré que c’était un autre exemple de l’incapacité du gouvernement libéral à garantir un système d’immigration équitable, ordonné et compatissant.
« Nous avons besoin d’un gouvernement qui prend ce genre de choses au sérieux », a dit M. Scheer.
Un autre audit publié mercredi sur l’acquisition de matériel militaire a révélé qu’une mauvaise gestion de la chaîne d’approvisionnement empêchait souvent l’armée canadienne de recevoir le matériel nécessaire lorsqu’elle en avait besoin.
« L’armée a reçu du matériel tel que des pièces de rechange, des uniformes et des rations plus tard que la date demandée la moitié du temps. Les retards étaient souvent dus à des ruptures de stock. Lorsque le stock n’est pas disponible, le matériel doit être localisé ailleurs et transporté au bon endroit, ce qui nécessite des étapes supplémentaires dans la chaîne d’approvisionnement et retarde les livraisons. Nous avons constaté qu’un tiers des quelque 1 million de demandes étaient ré-acheminées », explique la Vérificatrice générale.
*Le vérificateur général du Canada est la personne chargée de contrôler la gestion financière du gouvernement fédéral du Canada. C’est un haut fonctionnaire du Parlement : il adresse ses rapports directement au Parlement et est indépendant du gouvernement en place.
** Mme Karen Hogan a été nommée Vérificatrice générale en mai dernier par le Premier Ministre, Justin Trudeau, elle est comptable agréée.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources : Nationalpost et Journadequebec
Erin O’Tool qui est le candidat a la chefferie du parti Conservateur a promis de tout les renvoyer chez eux si il est le prochain Premier Ministre …. c’est la raison pour le quelle il a mon vote car je ne veux pas que Montreal ressemble a los angeles , berlin ou paris
Voici la déclaration de M. Erin O’Toole
Je suis le seul candidat conservateur qui parle de cet enjeu depuis des mois. Je suis constant et cohérent à travers le temps. Je n’ai peur ni des médias, ni de la réprobation de la communauté internationale, et je mettrai fin une fois pour toutes aux passages illégaux.
C’est un enjeu de sécurité et de protection, évidemment, mais c’est aussi une question de fierté et de respect. Les étrangers doivent respecter notre pays. Je vais imposer ce respect avec fermeté.
Depuis plus de trois ans, des migrants illégaux profitent de la brèche au sein de l’accord des tiers pays sûrs pour entrer chez nous sans permission.
Environ 50 000 migrants illégaux sont entrés au Canada par l’entremise de passages illégaux, dont le plus populaire étant le Chemin Roxham, au Québec.
Au début de la pandémie, après beaucoup de pression de la part des députés du Parti conservateur du Canada, le premier ministre Trudeau a finalement décidé de fermer la frontière au complet afin de ralentir la propagation de la COVID-19.
Non seulement Monsieur Trudeau nous a-t-il confirmé au printemps que la frontière était fermée à ses points d’entrées officiels, mais aussi que les passages illégaux ne seraient plus tolérés et que quiconque tenterait de les traverser serait refoulé aux États-Unis.
Pourtant, à peine quelques semaines après cette décision de fermer la frontière, un nouveau décret est entré en vigueur au Canada permettant au gouvernement Trudeau d’ajouter en catimini des exceptions à la fermeture de notre frontière avec les États-Unis.
Ce décret a eu comme résultat de permettre à un plus grand nombre de migrants illégaux de continuer à utiliser le Chemin Roxham.
Le gouvernement libéral a même loué un hôtel à Lacolle pour loger et nourrir les nouveaux migrants illégaux aux frais des contribuables canadiens.
Ces migrants illégaux, venants de New York et d’autres régions durement affectées par la pandémie, sont à plus haut risque de propager le coronavirus chez nous.
La santé de nos agents frontaliers qui doivent recevoir ces migrants est en danger.
En changeant les règles qui régissent notre frontière en pleine pandémie, Justin Trudeau a choisi de mettre les intérêts des migrants illégaux au-dessus de la santé des Canadiens.
Les Libéraux prétendent que la frontière américaine est fermée pour limiter la propagation du coronavirus, mais en réalité, ils continuent d’encourager des migrants illégaux à traverser la frontière sans conséquence. Deux poids, deux mesures.
Je demande au gouvernement Trudeau de renverser son décret, de protéger la santé des Canadiens, et de fermer notre frontière pour de vrai.
Mon gouvernement sera conservateur en tout point. Comme premier ministre, vous pouvez compter sur moi pour fermer définitivement les passages frontaliers illégaux.
Erin O’Toole
C’est LUI que l’on veut a la tête de ce pays de dingues socialo communiste
je croyais que seuls les ouest européens étaient capables de ne pas pouvoir expulser des clandestins, les canadiens auraient adopté les mêmes défauts
OUI car macron et trudeau sont copain copine
Tant qu’on n’aura pas mis Soros à ce genre de poste, rien ne sera réglé.
Il faut perquisitionner chez le gars Justin, ils y en a quelques uns de planqués dan son sous-sol, il est vraiment trop gentil ce garçon !
Ils sont déjà aux USA ou en Amérique Latine…………
Car les dirigeants regardent du côté du Covid-19…….c’est donc champ libre pour les immigrants illégaux et tous leurs passeurs et aussi les ripoux bien sûr, qui se “font graisser la patte” !
La question que je me pose : C’est quel pourcentage sont les musulmans intégriste qui veulent s’emparer du Canada. Alors bien sûr là tout de suite ils viennent comme des agneaux mais : Ne vous rendez pas compte plus tard qu’en c’était des loups. Qu’ils ne viennent pas comme de PAUVRES migrants, pour ensuite s’emparer de votre pays. Que madame Karen Hogan prenne garde et qu’elle ne ce laisse pas rouler dans la farine, par leurs appitoiements. Souvenez-vous / Ils viennent comme des agneaux mais, au fond ce ne sont que des loups, qui feront tout pour vous dévorer vous, et votre pays pour ensuite imposer leurs lois islamique, leur charia.