Publié par Eber Haddad le 14 juillet 2020

Il était une fois Hollywood…

Je pense que ce temple du cinéma qui a dépassé les cent ans d’existence et survécu à deux guerres mondiales, aux changements politiques, sociaux, technologiques comme aux changements de mœurs, ne survivra pas à la pensée unique, au politiquement correct, à la prépondérance des bien-pensants et à la folie « racialiste » qui s’est emparée du pays post-coronavirus. 

Je reviens sur la série « Billions » interrompue brutalement interrompue à la cinquième saison à l’épisode 7, il y en a 12 habituellement, ce qui fait que toute la série n’a plus ni queue ni tête, parce qu’elle est le symbole du bouleversement de la création, de la liberté d’expression et de celle de la pensée… la fiction veut à présent, pour des raisons politiques, copier la réalité au lieu de la transcender et justement de s’en éloigner ! Back to USSR…

Aucune explication officielle par les producteurs ou par le diffuseur Showtime, mais des articles sur des revues et sites spécialisés qui, on le devine, ont tous la même source, l’agence des relations publiques de la production.

Voici un des articles, dont je traduis le premier paragraphe, qui en dit long sur l’état d’esprit qui y règne et la fin programmée de l’industrie de « l’Entertainment » telle qu’on l’a connue. Ma traduction ne reflète pas suffisamment la vigueur du venin qui est distillé sur le texte original. Et pourtant même en français, c’est un texte insupportable à lire tellement la réalité y est déformée, dénaturée et manipulée à souhait. Le voici :

[La pandémie du COVID-19, qui a forcé « Billions » à s’interrompre au 7ème épisode de la 5ème saison, a probablement été un mal pour un bien pour cette série de Showtime. Le mouvement national de repentir sur le racisme systémique rend difficile à regarder une série mettant en scène des personnages de « super-riches » blancs qui évitent d’être punis pour leurs crimes, alors que des hommes et des femmes continuent d’être assassinés par des agents de police simplement pour le seul délit d’être noirs.] 

La stupeur m’a envahi à la lecture de ce commentaire immonde basé sur des faits totalement altérés, démentis avec force par l’historique et les statistiques, qui amalgame abusivement fiction et réalité et qui est un arrêt de mort à la création artistique ou intellectuelle, des films comme des livres. Et on lit ça sous la plume d’un critique de cinéma ! On croit rêver… À quoi cela a-t-il servi de combattre les dictatures fascistes et communistes pendant presqu’un siècle pour venir les imiter jusqu’à la caricature quelques décennies plus tard ? Je suis tout simplement affligé par la tournure des événements aux États-Unis et aussi dans les démocraties occidentales. Ce mouvement initié par Obama et ses sbires pour des raisons de pouvoir absolu et de changement radical en supprimant toute velléité d’opposition, en faisant tout pour la museler comme lorsqu’il était président, a fait reculer l’antiracisme de 50 ans. Derrière les propos sirupeux et lénifiants d’Obama se cache un dictateur à la poigne de fer bien décidé à détruire les fondements du pays qu’il a présidé après y avoir été élu accidentellement. Le plus grave c’est que ça a entaché de nombreux esprits de manière indélébile et après avoir détruit son Histoire, ses traditions, son essence et ce qui faisait la grandeur de ce pays on est en train de détruire sa vitalité, sa liberté et sa créativité. Le tournant vers la médiocrité générale est en train de se prendre à vive allure et on saura en novembre, au résultat des élections, s’il est définitif et, comme l’a dit le merveilleux Thomas Sowell hier soir, 12 Juillet 2020, dans une interview, si le « point de non-retour » est atteint.

Pour conclure, ce qui se passe aux États-Unis aujourd’hui est un avant-gout de ce qui se passera demain ou peut-être même avant, dans le reste du monde et particulièrement en Europe… les dictatures reviennent à la mode et sont en train de marquer des points. Ça s’est déjà produit et les résultats ont été épouvantables.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Eber Haddad

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