Publié par Magali Marc le 14 juillet 2020

Les scientifiques cherchent à dissimuler les informations qui ne sont pas conformes à ce que des meutes de militants gauchistes veulent imposer. Ainsi, il n’est plus question pour eux d’apporter la vérité de la science mais plutôt de rapporter des «vérités» acceptables pour ces militants gauchistes, supposément antiracistes.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Joy Pullmann*, paru sur le site de The Federalist, le 10 juillet.

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Pourquoi nous ne pouvons plus nous fier à ce que dit la “science”

Bien qu’ils soient convaincus du bien-fondé de leurs données et de la méthode utilisée pour conclure qu’il n’y a « aucune preuve que les Noirs ou les Hispaniques sont plus souvent victimes des fusillades [policières fatales] », les auteurs d’une étude préfèrent se rétracter parce que leur travail contredit les slogans des gauchistes.

« Bien que nos données et notre approche statistique soient valables pour estimer la question que nous avons réellement testée (la race des civils tués par la police), étant donné l’utilisation abusive continue de l’article [qui cite l’étude] (par exemple, MacDonald, 2020), nous avons estimé que la bonne décision était de le retirer », ont écrit Joseph Cesario de l’Université d’État du Michigan et David Johnson de l’Université du Maryland à College Park dans leur demande de rétractation, selon le blog Retraction Watch.

MM. Cesario et Johnson font le lien avec les travaux de Heather Mac Donald, de l’Institut de Manhattan, qui fait souvent l’objet de vives protestations pour avoir rendu publiques des données indiquant que les disparités raciales en matière de police et de criminalité sont généralement dues non pas au racisme, mais à des taux plus élevés de comportements criminels chez les Noirs et les Hispaniques que chez les Blancs et les Asiatiques.

Certaines recherches montrent que les Noirs américains sont plus susceptibles d’être impliqués dans des altercations physiques avec la police, bien qu’il ne soit actuellement pas établi si cela est dû au racisme, à des différences de comportement ou à autre chose.

Des recherches ont également montré que les officiers noirs tirent sur des suspects noirs autant que les officiers blancs, et que la police est plus réticente à tirer sur des non blancs. Cette dernière conclusion est la principale de l’étude que Cesario et Johnson veulent retirer, non pas à cause d’une erreur scientifique, mais pour des raisons politiques.

Leur conclusion contredit directement ce que raconte les gauchistes qui ont fomenté des émeutes dans tout le pays après la mort de George Floyd, (un Noir qui consommait de la drogue), après qu’un policier de Minneapolis l’ait étranglé pendant près de neuf minutes.

M. Floyd, un criminel condamné à plusieurs reprises, qui avait un jour pointé une arme sur le ventre d’une femme noire enceinte lors d’un vol, a servi de prétexte pour relancer le récit selon lequel tous les policiers américains sont racistes, tout comme le pays et l’État de droit qu’ils représentent.

Quand la «science» sert à masquer un pouvoir arbitraire

Les chercheurs tentent de cacher des informations qui ne corroborent pas les idées toutes faites que des meutes de militants violents tentent d’imposer à coup de briques, de bâtons et de fusils. Ce parti pris et cette lâcheté ne sont que la partie visible de l’iceberg de la corruption scientifique que nous constatons depuis que la méthode scientifique a été acceptée comme un moyen valable de percevoir la réalité.

Un autre exemple récent et omniprésent est, bien sûr, l’utilisation de la «science» comme bouclier pour permettre aux politiciens de prendre des décisions généralement arbitraires, mal informées et souvent abusives sur la façon de traiter le virus de Wuhan.

Ces derniers mois, on nous a répété ce que la «science dit», même quand c’était des choses tellement contradictoires et même carrément fausses qu’il était difficile de s’y retrouver.

  • 1. La science dit qu’il ne faut pas porter de masque. Sauf que vous devez absolument porter un masque. Même si ce n’est pas recommandé par les scientifiques médicaux qui utilisent des données provenant d’autres épidémies de maladies respiratoires. Mais cela reste utile. Ou en fait, ça ne l’est pas vraiment, selon les Centers for Disease Control en 2017. Pourtant, vous devriez quand même porter un masque, sinon… Qui sait ?
  • 2. La science dit que le fait de se réunir en groupe va propager le virus de Wuhan. Sauf si ces groupes sont des milliers de manifestants anti-américains qui se rassemblent dans les rues, en pleine chaleur. Oh, attendez, oui, cela propage effectivement la maladie. Tout comme le fait d’aller à l’église. Mais pas en allant à l’épicerie. Alors qu’aller à la plage est dangereux. Sauf qu’être à l’extérieur est en fait l’endroit le plus sûr où vous pouvez être. Sauf qu’il y a des secondes vagues de transmission dans les endroits chauds et estivaux où il y a beaucoup de monde à l’extérieur.
  • 3. La science a dit que l’été ralentit le virus. Sauf que maintenant, ce n’est plus le cas, et vous devez rester à l’intérieur. Sauf quand vous allez dehors. Mais ne vous avisez pas de cultiver votre jardin quand vous êtes dehors, ou d’aller dans votre chalet d’été. Mais d’autres personnes originaires d’autres États peuvent aller dans leur chalet d’été dans votre État. Grâce à la science!
  • 4. De nombreux responsables publics insistent sur le fait que « la science dit » que les enfants ne devraient pas retourner à l’école, même si les organisations médicales soulignent que ne pas aller à l’école est plus dangereux pour les enfants que d’y aller, tout comme la grippe, pour laquelle nous ne fermons jamais les écoles. Les Centers for Disease Control n’ont jamais non plus recommandé de fermer les écoles, mais des écoles demeurent fermées ou ne rouvrent que partiellement. Les enseignants agissent comme s’ils devaient bénéficier de privilèges spéciaux en matière d’emploi, ce qui n’est pas le cas des infirmières et des employés des épiceries.

Même lorsque la science s’aligne sur un côté d’une question comme celle-ci, elle est écartée au profit de la politique. Il est aussi évident que le nez emmailloté sur nos visages que la science n’est plus qu’une arme à utiliser contre les personnes qui ne sont pas d’accord avec la gauche, ou qui veulent simplement conserver la liberté américaine classique de diriger leur propre vie et leur famille comme ils l’entendent.

La crise de la reproductibilité signifie que ce que disent les études est souvent de la schnoutte

Cette crise est beaucoup plus profonde et plus durable que le virus de Wuhan. L’exemple le plus significatif de la corruption scientifique est probablement la crise actuelle de la reproductibilité.

Elle est résumée ainsi dans la revue Nature : « Plus de 70% des chercheurs ont essayé et échoué à reproduire les expériences d’un autre scientifique, et plus de la moitié ont échoué à reproduire leurs propres expériences ».

En d’autres termes : Ce que «disent les études» n’est généralement pas fiable. Il faut soit lire une étude et l’évaluer selon les méthodes qui permettent d’établir si elle est fiable ou non (l’«étalon-or» est un essai contrôlé aléatoire en double aveugle, ce qui est rarement le cas), soit attendre que les études aient constamment donné le même résultat pour pouvoir se fier à une certaine conclusion.

De toute évidence, cela n’est tout simplement pas possible pour de nombreuses décisions liées au virus de Wuhan, sans parler des autres éléments sur lesquels les gens doivent prendre des décisions chaque jour. Combien d’essais aléatoires contrôlés et s’étendant sur plusieurs générations ont été réalisés, par exemple, sur chaque ingrédient de tous les aliments que nous consommons ? Qu’en est-il de tous les médicaments que nous prenons, ou même des vitamines ? Qu’en est-il des effets des médias sociaux et des écrans personnels des enfants ? La réponse est qu’il n’y en a pas assez!

Les préjugés politiques évidents ou dissimulés ont un effet corrosif sur les résultats

Même lorsque des études ont été réalisées, d’autres dangers graves menacent leur intégrité. Les campagnes ouvertes de suppression et d’intimidation semblent s’accélérer en nombre et en profondeur. La tentative actuelle d’«annuler» Steven Pinker** fait partie d’une série presque écrasante de ces épisodes.

La «science» sociale a longtemps été un outil de manipulation politique, en partie parce qu’elle n’est pas capable de générer des données solides en raison de son objet (on ne peut pas assigner au hasard, par exemple, des milliers d’enfants à des parents divorcés ou à un quartier pauvre). La recherche sur les questions environnementales et les LGBT est, par exemple, notoirement biaisée et peu fiable. Les résultats qui contredisent l’idéologie de gauche sur ces sujets (et d’autres) sont également fréquemment écartés.

Par exemple, lorsque Lisa Littman, chercheuse à l’Université Brown, a trouvé des preuves que le transgenderisme était une «contagion sociale» alimentée par les médias sociaux, son journal universitaire et son université se sont débarrassé d’elle après avoir subi une campagne de pression menée par des militants qui n’aimaient pas ces conclusions.

Cet épisode « soulève de sérieuses inquiétudes quant à la capacité de tous les universitaires à mener des recherches sur des sujets controversés », a écrit Jeffrey Flier, ancien doyen de la faculté de médecine de l’université de Harvard. Sans blague!

Une autre raison probable de ce problème est l’écrasant gauchisme de l’académie.

« Une grande diversité politique peut saper la validité des sciences psychosociales par des mécanismes tels que l’intégration de valeurs gauchistes dans les questions et méthodes de recherche, l’éloignement des chercheurs de sujets de recherche importants mais politiquement désagréables, et la production de conclusions qui caractérisent mal autant les libéraux que les conservateurs », selon une étude de 2014.

En fait, chaque domaine de recherche est contrôlé par la gauche. Un « échantillon de 8 688 professeurs titulaires d’un doctorat, issus de 51 des 66 universités d’arts libéraux les mieux classées dans le rapport U.S. News 2017 », moins les deux académies militaires, a révélé qu’il y a 13 professeurs démocrates pour chaque républicain déclaré.

Des personnes au sein des académies rapportent régulièrement et souvent de manière anonyme qu’il est courant que des documents contenant des résultats notables soient enterrés si leurs conclusions viennent à l’appui d’une politique conservatrice.

Ce sont des informations que nous n’aurons jamais, ce qui fausse encore plus notre compréhension de la réalité. Tout cela signifie que la corruption politique est très répandue dans la recherche, et cela n’est pas près de changer.

Des préjugés dissimulés peuvent tuer les gens

La répression de la recherche et la corruption ne se limitent pas aux question sociales brûlantes. Elle se manifeste également dans les sciences dures. Le biologiste Bret Weinstein a récemment raconté son expérience de jeune chercheur dans une interview devenue virale sur le podcast de Joe Rogan.

Il a découvert que les souris utilisées à la base de certains essais médicaux donnaient de faux résultats, ce qui signifie que certains traitements pourraient être dangereux au lieu d’être utiles. Personne ne voulait même tester sa découverte, probablement parce que des millions de dollars étaient en jeu concernant les thérapies soutenues par de mauvaises recherches.

« Je ne peux l’expliquer que pour dire que la culture de la science est devenue si pourrie que ce genre de choses est peut-être devenu une procédure normale », a déclaré M. Weinstein à M. Rogan. « …je regarde ma propre armoire à pharmacie et même si je suis conscient de ce qui s’est probablement passé…la seule façon d’être protégé par les conséquences en aval de cette erreur est de ne prendre aucun produit pharmaceutique. »

N’utilise pas la science de merde pour me contrôler, mon frère

Tout ce qui précède mine la confiance du public dans les universités et dans la recherche elle-même, et ce à juste titre, car cela indique que la science d’aujourd’hui n’est pas motivée par la recherche de la vérité mais par l’idéologie. En outre, cela sape la confiance du public dans les personnes qui tentent d’utiliser ce moyen corrompu pour contrôler nos vies.

La science a été salie et a perdu la place qui lui revient de droit et permet de monter toutes sortes d’escroqueries. C’est parce qu’à travers les siècles, elle a gagné une autorité en étant digne de confiance et reproductible, pour avoir révélé des vérités utiles sur le monde, contribuant ainsi aux nombreux triomphes civilisationnels de l’Occident.

Les manipulateurs se sont emparés de cette autorité acquise pour en faire un outil de contrôle des personnes. Les personnes décentes suivent le mouvement pendant un certain temps, sans savoir comment la science a été détournée, et c’est ainsi que les manipulateurs ont le dessus, pour le moment.

Mais plus ils utilisent cette astuce, plus ils érodent l’autorité que la science s’est forgée par l’honnêteté et la patience. Les citoyens sont de plus en plus conscients que ce que « dit la science » est un mensonge, même s’ils ne savent pas toujours exactement ce qui en est la cause.

Au lieu de prendre ces préoccupations légitimes au sérieux, les élites se moquent des Américains parce qu’ils les considèrent comme des ploucs ignorants « négateurs de la science ».

Ces élites ne devraient pas s’étonner que leur manque de préoccupation pour l’intégrité scientifique sape non seulement un moyen fiable d’apprendre la vérité, mais aussi la légitimité de leur gouvernance fondée sur le mensonge.

* Joy Pullmann est rédactrice en chef du site The Federalist.

** Des gauchistes tentent d’avoir la peau de Steven Pinker, un psychologue de Harvard, parce qu’il a a écrit dans un Tweet, en 2015 que « la police ne tire pas sur les noirs de manière disproportionnée ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Thefederalist

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