Si quelqu’un décide que vous êtes raciste, rien ne le fera changer d’avis.
Entre Hollywood qui fait vœu d’éjecter les acteurs blancs des rôles principaux, et Black Lives Matter qui demande aux blancs de s’agenouiller pour demander pardon, le privilège blanc devient une denrée rare, et coûteuse.
J’ai eu une conversation avec un caissier noir dans une station Chevron.
Je ne sais pas comment on en est arrivé à parler de ça, mais comme le sujet est sur toutes les lèvres, ça vient presque naturellement, ces jours-ci.
Je lui ai dit que je suis “color-blind”, que je ne vois pas la couleur de peau des gens quand je parle avec quelqu’un, et qu’à ce titre je ne suis pas raciste du tout et ne l’ai jamais été.
Qu’est-ce qu’il me répond ?
Que oui je suis raciste, parce que si je ne vois pas la couleur de sa peau, alors je nie sa caractéristique raciale, c’est-à-dire sa culture !
Je lui réponds : «si je vois votre couleur, c’est que je reconnais votre race, et dans ce cas je ne suis pas raciste ?”
Il me dit : “évidemment que non ! Si je fais la distinction entre un Noir et un Blanc, je suis raciste.
Je ne lui ai pas fait remarquer qu’avec son raisonnement, dans tous les cas je perds ! J’ai signé mon reçu, et je suis parti.
Je ne lui ai pas dit non plus que la suspicion de racisme du simple fait que je suis blanc est la forme la plus affreuse du racisme, celle où l’on est enfermé dans la couleur de sa peau, impuissant à la changer, donc nié dans notre humanité d’être réfléchissant.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Tout d’abord le racisme ne consiste pas à distinguer les races mais a les hiérarchiser, quelque soit la hiérarchie.
Ensuite, le croisement de deux races est infécond. Un lion et une tigresse donneront naissance à un ligron, mais ce ligron est infécond, c’est la nature (une pierre au passage dans le jardin de la théorie de l’évolution).
La descendance d’une union de deux personnes de couleurs différentes étant possible, ils appartiennent donc à la même race (mais pas au même sexe, désolé pour les trans etc..).
Donc on parle ici d’ethnies différentes, et du coup il ne s’agit pas de racisme mais d’éthnicisme. c’est plus long sur les banderoles et affiches et certainement moins “vendeur” mais c’est ainsi.
Je croyais que c’étaient les espèces qui ne pouvaient pas se reproduire entre elles, et que les races oui comme chez les chiens… Je croyais que la race était composée d’un ensemble de caractères obtenus par reproduction dans le même groupe (choix du partenaire par l’éleveur chez les chiens, isolement géographique chez les humains à l’époque où on voyageait peu) et rapides à se diluer aussi dès rupture de la sélection. C’est pas ça ? Je pensais qu’une part du racisme venait de la peur des gens de perdre leurs caractéristiques, vu qu’une race est un phénomène fragile et fluctuant, destructible facilement par intermariage.
Le mot « race » ne désigne rien d’autre que les descendants d’un même ancêtre, c’est le sens du mot jusqu’à la fin du 19° siècle (Littré : « Tous ceux qui viennent d’une même famille »).
Les autres sens racialistes sont des non-sens, et c’est pourquoi le caissier noir de Jean-Patrick a ‘raison’ de son point de vue, lequel est le non-sens…
C’est vous qui avez raison. @elie ne maîtrise visiblement pas le sujet et ne l’a pas étudié sérieusement, il se contente de répéter des lieux communs glanés çà et là.
Et comme vous l’indiquez, il confond race et espèce.
Par ailleurs le racisme en tant que préjugé ordinaire manifestant une préférence pour une “race” (intellectuellement construite) ou le rejet d’une autre (pratique d’endogamie ou/et de ségrégation et d’apartheid, etc) ne nécessite pas l’établissement d’une hiérarchie, il se nourrit de la simple différenciation établie.
Ce n’est que d’un point de vue de l’histoire des idées que le racisme ordinaire et spontané a été théorisé à la manière scientifique en postulant une hiérarchie qualitative entre les races.
@ elie : vous confondez ‘race’ et ‘espèce’. En taxonomie, l’espèce est le niveau au-dessus de la race. Le lion et le tigre sont deux espèces différentes, et effectivement leur descendance, s’ils se croisent, est inféconde, et c’est bien cela qui définit la différence entre espèces. Même chose pour le cheval et l’âne : le mulet, issu de leur croisement, est infécond. Cheval et âne sont deux espèces distinctes.
Mais un chien labrador et un chien basset peuvent avoir un descendant fécond : c’est la même espèce, mais une race différente.
Chez les hommes, le terme ‘race’ est connoté négativement, et on peut comprendre pourquoi : à cause du racisme. Pour un scientifique, ce terme n’est pourtant pas choquant, car biologiquement exact.
Yes! je vous prends comme avocat si je me fais un jour accuser de racisme, j’espère seulement que le juge appréciera votre raisonnement à sa juste valeur
Vous confondez race et espèce. Tigre et lion forment des espèces distinctes. Exceptionnellement si les espèces ne sont pas trop éloignées (en terme d’évolution) leur union peut être féconde mais les hybrides sont en général stériles (tigron, mulet etc).
Les races de chiens sont interfécondes car il n’y a pas encore de spéciation parmi eux.
La définition de l’espèce n’est pas universelle et certains refusent la notion de race chez l’homme-idéologie-
Le racisme est effectivement la hiérarchisation des races et encore, plutôt sur le plan intellectuel. Des races sont plus aptes que d’autres à survivre dans certains milieux (tibétaine en haute altitude, noire dans les zones impaludées, en ce sens elles sont supérieures aux autres mais pas en tout).
A mon avis, un être humain libre de dénoncer le racisme vit dans une société qui ne l’est plus beaucoup, ou du moins dans laquelle son propre camp est en train de gagner le rapport de force. Sinon, la répression serait sauvage. Et la victime serait au fond d’une cale ou en camp de concentration.
and what about oum kalsoum , qui a declenchée 1 guerre,( but not her alone) sa voix est d’or, c’est pas la castafiore, la callas ne me lasse pas. elle avait oublié que la musique, puisque c’est de ça qu’il s’agissait , et aussi faite de pauses, de silence. l’arroseur arrosé, le voleur volé….and so on, jusqu’à ce que morts, maures, s”ensuivent
D’un point de vue intellectuel, il me semble qu’on devrait se demander pourquoi nos lointains ancêtres étaient nombreux à être racistes. Qu’est-ce qui les avait amenés à prendre des mesures discriminatoires envers les noirs, bien sûr en considérant avec attention le contexte de l’époque ? Et pas seulement les blancs… Les arabes aussi qui ont été – et sont toujours – les plus grands esclavagistes de l’histoire, également dans la durée.
Je doute que ces lointains ancêtres aient été racistes. Il n’en avaient pas l’occasion, les noirs étant en Afrique, les arabes “chez eux” aussi.
Si un noir ou un maure apparaissait dans leur champ de vision, il devait probablement être un objet de curiosité, pas de racisme.
@Yapaphoton, il faut vraiment ne rien connaître à l’histoire pour sortir une c… comme çà ! 🙂 Allez commencez par le commerce triangulaire pour éclairer votre lanterne ! (lol)
Et puis Yapaphoton, regardez la photo de l’article ! Vraiment ces gens avec une cagoule blanche et la croix chrétienne en feu ? ça ne vous dit rien ? Non vraiment pas ?
Ca, ce sont vraiment des considérations qui me laissent indifférents depuis longtemps. Je sais ce que je suis et ce que je ne suis pas. Cela me suffit amplement. On est toujours jugé de toutes façons et souvent mal même pour des choses qu’on n’a pas pensées, suggérées, dites ou faites. Et donc du moment que ça n’influe pas sur mes revenus, je m’en tape complètement du regard et du jugement des autres. Un caissier de station service, quoi. Pourquoi pas les pêcheurs au hameçon du Potomac?
Je pense être raciste:
j’adore les films de Charlot, Buster Keaton et Laurel et Hardy.
un député martiniquais a osé dire que son ils était victime du grandremplacement blanc!
celà ne l’amène pas à vite demander l’indépendance de la martinique (dont le président de région est quasiment blanc, anti français mais…)
Chacun pense ce qu’il veut. Et cela rien ni personne ne peut l’empêcher……..
Vous prendrez bien une pincée d’humour…les centaines de races de fourmis dans le monde sont de grosses racistes ! Elles se croisent, s’ignorent ou se font la guerre à mort mais jamais elles ne copuleront ensemble et vous ne verrez jamais une larve issue de deux de ces races ! Purée, ce sont vraiment de sales p….de racistes ces fourmis !!!
En résumé, les blancs ont le choix entre avoir tort d’avoir raison ou raison d’avoir tort!
La Terre est devenue une Tour de Babel : même en parlant la même langue, plus personne ne se comprend : pendant que les blancs se démènent pour ne pas être racistes malgré tout, eux se démènent pour l’être davantage malgré tout!
Dans les pays d’origine de ces “racisés”, ils en seraient encore à bouffer leurs ennemis pour s’approprier leurs qualités afin, in fine, d’en faire de la merde!
C’est peut-être leur rêve atavique, indécrottable?
Votre échange avec ce caissier noir est révélateur du basculement de valeurs :
– la lutte contre le racisme a longtemps été fondée sur la négation des différences liées à la couleur de peau, la religion ou la race. Le pendant est l’assimilation où la culture prime sur l’apparence ou l’héritage biologique. On se définit par ce que l’on fait et non ce que l’on est. C’est l’aboutissement de l’humanisme de la Renaissance avec le développement progressif de la raison et de la citoyenneté
– aujourd’hui, machine arrière : une couleur de peau, un genre, une religion vous enferment dans un déterminisme qui parle pour vous, définit ses codes et ses lois et auxquels vous ne pouvez plus vous soustraire. Sinon, vous êtes accusé d’être “vendu” (insulte à la mode). Plus de liberté. Nous sommes assignés à résidence par nos gènes et notre apparence. Régression totale annonciatrice d’une guerre des races.
Cela va être difficile de sortir de ces schémas mentaux. On en arrive à juger ou préjuger quelqu’un sur la base unique d’un discours stéréotypé répété à l’infini jusqu’à devenir automatique. C’est fou, quand on y pense, de penser que les sociétés qui ont vaincu le nazisme sont arrivées au bout d’elles-mêmes et risquent de faire la jonction avec l’ancien ennemi jadis combattu.
Je suis blanc. Mon médecin ( et ami ) est noir, très noir. Il y a quelques semaines, il passe à la maison pour m’emprunter un marteau piqueur. Nous buvons un café, et, lui désignant le Jack Russel terrier (race canine) de mon fils qui a une moitié de tête noire et une autre blanche, je lui dis :” Dis donc Martin, tu imagines si nous, humains avions une moitié de tête blanche et l’autre noire, comme le petit chien ? Tu crois que ça faciliterait la vie ? Il a été pris d’un fou-rire impossible, et il a dit, les larmes aux yeux, “écoute, ce soir je téléphone à ma famille au Rwanda pour leur raconter , ils vont adorer”.
Merci Max adarde, c’est effectivement drôle ! Le panda aussi est tout un symbole…🐼
Le qualificatif “raciste” est un procédé rhétorique de type argumentum ad odium, ou reductio ad hitlerum. En résumé ça sert à disqualifier le contradicteur par une accusation infamante, en le traitant vulgairement de salaud absolu, ni plus, ni moins.
Comme c’est un argument de mauvaise foi, que l’accusateur sait être mensonger et gratuit, pas la peine de chercher à en discuter.
L’erreur quand on est soumis à une telle accusation est de vouloir s’en défendre, essayer de se justifier, de démonter que c’est faux. Cela ne sert à rien, puisque l’autre en faisant cela refuse par principe toute discussion et veut l’empêcher. On ne fait que s’empêtrer, car les maladresses sont vites commises, et selon le principe “qui s’excuse s’accuse”
Il faut refuser de jouer ce jeu pipé en retournant l’accusation infamante et en attaquant violemment ad personam en retour (principe de l’aikido), en balayant avec mépris l’accusation, en reprochant l’usage du procédé indigne , en finissant par une bordée d’accusations infamantes, qu’il aura bien du mal à retoquer, puisqu’elles sont démontrées par son attaque même. En outre il sera déstabilisé par le fait qu’il s’attend à ce qu’on soit sur la défensive et pas sur l’offensive, à ce que ce soit celui qu’il attaque qui soit déstabilisé (c’est le but de tous ces procédés de rhétorique malhonnête)
Dire par exemple : “aha, voilà bien un anathème une mise en accusation aussi gratuite que fallacieuse, typique d’un gauchiste sectaire nostalgique des procès staliniens et du Goulag. Une malveillance habituelle chez vous, c’est atavique chez les sectateurs de la gauche extrémiste hystérique dont vous êtes membre. On a vu le résultat avec vos camarades les assassins Khmers rouges dont vous êtes le digne descendant”
Ou “je ne vais pas prendre la peine de répondre à une accusation aussi stupide qu’hystérique. Pour en être réduit à cette extrémité et tomber aussi bas, c’est que vous n’avez rien à dire. Je prends donc acte que vous n’avez aucun élément pour étayer vos théories fumeuses issues d’un prêt-à-penser idéologique sectaire et que vous êtes incapable de discuter sérieusement sur le fond, sans doute un effet de votre faiblesse intellectuelle et de votre ignorance”
Moi, je suis fier d’être blanc, alors suis-raciste?
Je pense, que si les noirs pouvaient devenir blanc, il n’y aurait plus de noirs!
excellent
voir Mickaël Jackson
VICTIME DE RACISME
Les anti biotiques , c est pas automatique ! mais
l étiquetage raciste devient automatique .Le monde est divisé en deux ; Les racistes , et les
VICTIMES DE RACISTES !!
C est le rêve des migrants arrivant noirs , leurs
status c est plus etre réfugié , mais être VICTIME
DE RACISME . Tu veux faire quoi plus tard ?
heu …. VICTIME DE RACISME dans un pays raciste
évidement .
On a l arme atomique, il y a les armes chimiques,
bactériologique , a présent voici l arme
racismique que les blacks nouvelle génération
dégaine facilement ! Le flux migratoire continue
dans une France classée raciste , ils sont motivés
pour vite devenir des… VICTIMES DE RACISME.
Plus besoin de C.V pour bosser ,être VICTIME DE
RACISME ça valide toutes les démarches
Et oui devenir VICTIME DE RACISME c est la gloire, les flics tombent a genou devant toi , tu deviens
prioritaire a l emploi, aux soins médicaux ! Les
grandes marques enlèvent le mot blanc dans ce
monde de faux sans blancs . J y pense , Dupont
Morretti a besoin des …..;VICTIMES DE RACISME
pour qu ils viennent laver ses slips ! les rendre plus blanc … heu….. plus propre je veux dire !
Etre VICTIME DE RACISME , permet tout les
scandales :
T es gros, t es black, et tu trouves pas de caleçons
a ta taiile, la tu tapes un scandale en hurlant ,
je suis ….VICTIME DE RACISME ! et ça même si le
gros black c est gourré de boutique en confondant
un bar tabac avec une boutique de fringues .
Le chaos c est les blacks qui débloquent en bloc ,soutenue par les black blocs
( bien sur c est pas tous les blacks heureusement )
“… notre humanité d’être réfléchissant”
Les seuls êtres réfléchissant que je connaisse, ce sont les gilets jaunes. Les autres sont des contrefaçons.
Vous imaginez un caniche qui ne voudrait pas que sa fille fréquente un labrador parce qu’il aimerait avoir des petits-chiots caniches comme lui. Imaginez que le labrador traite le vieux caniche de narcissique, organise des conférences pour vanter la supériorité des croisements, recrute des copains pour faire une manif et casser la niche du caniche, pendant que le caniche réplique qu’il a bien raison parce que les labradors sont des idiots. Heureusement, il ne se passera rien de tout ça. Une bonne bagarre et que le meilleur gagne. Parce que contrairement aux humains, les chiens ne sont pas affligés par la nécessité d’avoir RAISON !!! Pendant ce temps là, la demoiselle caniche s’est esquivée avec un setter irlandais…
Les noirs sont jamais racistes nos extrêmes gauchistes utopistes disent, never mind que chaque jours des Blancs se font assassiner, violer et attaquer par les Noirs parce qu’ils sont des Blancs. La violence des Noirs est excusés encore et encore…leur racisme est excusé même dans cas des 800’000 Tutsis massacrés par les Hutus au Rwanda, c’était la faut des anciens colonisateurs Blancs…drôle, depuis l’ indépendance de l’Afrique 80 millions des Africains furent, massacres , affamés, violés puis 25 Millions des Africains sont en esclavage dans des pays musulmans qui ont repris l’esclavage à la plus belle depuis que les Européens les ont forcés d’abandonner cette vieille tradition africaine/musulmane. Drôle que les noirs quittent leurs paradis gouvernés par eux même pour envahir les terres des Blancs et ce sont les Blancs en cas de Famine et des catastrophes qui leurs envoient de l’aide, les font vivre comme 80% d’eux sont toujours au Bien Etre Sociale et parasitent les systèmes des Blancs.
Pour résumer ce qu’Auguste75 développe ci-avant, traiter quelqu’un de raciste revient à admettre sans le dire qu’on a atteint ses propres limites argumentielles, donc KO debout. Etre mis face à la réalité provoquera soit la retraite honteuse, soit la violence verbale ou physique, conséquence du déni. La diplomatie de funambule de l’interlocuteur fera pencher la balance…
Quand j’étais indépendant, mon lieu de travail étant en accès libre, de nombreux démarcheurs dont quelques personnes d’origine africaine, (souvent des étudiants bac+15 dans des universités belges pour cause de permis de séjour et de revenus). A quelques mots près, le discours d’introduction de ces derniers était celui-ci: “Salut patron, t’es pas raciste!?” ce qui me forçait la main et ma colère après-coup de m’être fait avoir (il m’a fallu du temps pour trouver la parade!). Cela dénote l’exploitation faite des à-prioris, autant d’eux que de moi-même, dû à notre éducation.
Ce que vous décrivez est ce qu’on appelle en psychologie sociale (ou sociopsychologie) un procédé de manipulation du type “pied-dans-la-porte”, provoquant un “effet d’engagement” comme on dit dans le jargon de la discipline.
.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pied-dans-la-porte
Personnellement j’appelle aussi cela “hameçonnage” (phishing), car le manipulateur essaie de vous ferrer et de vous tenir au bout de sa ligne.
Par exemple si un mendiant commence par vous demander l’heure, ce qui ne coûte rien à donner, vous aurez plus de mal à ne rien donner derrière quand il vous demandera ensuite une petite pièce.
Ici on pourrait appeler cela un “pied-dans-la-culpabilité”
Une fois qu’on est averti du procédé, il est plus facile à déjouer, il suffit de dire non de façon affirmée, et surtout sans s’excuser ou se justifier. Par exemple, au lieu de vouloir démontrer par les actes que vous n’êtes pas raciste, contentez-vous de le dire haut et fort : “Effectivement, je ne suis pas raciste, mais par principe je n’achète rien aux démarcheurs. Au revoir”.
Ou alors, mode agressif: “Ah si, je suis raciste, je ne supporte pas les démarcheurs qui viennent vous déranger à domicile”.
Ou mode esquive: “Ah, c’est pour un sondage? Ben non, je ne suis pas raciste. Maintenant excusez-moi je n’ai pas de temps à vous consacrer, au revoir” et fermez la porte.
En fait il faut couper au plus vite le début de relation, de conversation et ne pas laisser s’installer d’échange social. Pour cela il ne faut pas hésiter à être cassant, ce qui est a priori difficile car nous avons appris dans les règles de politesse à ne pas dire non de façon abrupte. Mais là il faut le faire immédiatement et sans hésiter.
De toute façon ce genre de prédateur n’insiste pas s’il voit que cela ne prend pas, il sait qu’il est plus efficace pour lui de passer à un autre pigeon.
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Et si vous êtes un brin perfide, vous pouvez jouer l’ironie en prenant un ton contrit et un air vraiment désolé, ennuyé : “Ah, zut, c’est vraiment pas de chance pour vous, vous tombez mal… car je suis raciste. Bon ben, du coup, je ne peux rien vous acheter. Ah la la, c’est embêtant. Je suis désolé, mais là je ne peux vraiment rien faire. Bon ben au revoir et bonne journée quand même” Le type en sera tellement sidéré car il ne s’y attend pas du tout qu’il en restera muet.
[En fait le vrai message que vous renvoyez est implicite: vous ne proclamez pas votre racisme, vous lui renvoyez sa tactique de manipulation à la figure en refusant de saisir l’hameçon qu’il vous tend. En revanche éviter de le proclamer agressivement, vous pourriez vous faire agresser pour de bon. Il est crucial de jouer sur la dissonance entre l’affirmation socialement inadmissible et votre embarras, simulé bien sûr, car il ne saura pas comment réagir.
C’est comme si, dans le cas du mendiant qui vous demande l’heure, vous répondez, “désolé, je n’ai pas de montre”. Eventuellement suivi de “ah , je n’ai pas non plus mon porte-monnaie. Désolé”. ]