Publié par François Sweydan le 22 juillet 2020

« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde » – Albert Camus.

Après le lynchage à mort du chauffeur de bus Philippe Monguillot, à Bayonne (59 ans) tué par Mohamed, mais aussi de la gendarme Mélanie Lemée (25 ans) tuée dans le Lot-et-Garonne par Yassine, voici à Lyon l’horreur qui se poursuit et s’accélère avec Axelle Dorier, 23 ans, aide-soignante, fauchée et traînée sur 800 mètres par un chauffard, Youcef T.

Dans la nuit de samedi 18 au dimanche 19 juillet, rue de l’Antiquaille, dans le 5e arrondissement de Lyon, un véhicule transportant deux individus (âgés de 19 et 21 ans) roulant à grande vitesse écrase le chien d’une passante qui le promenait dans le quartier. Sa propriétaire, Axelle Dorier (23 ans), en colère et indignée tente d’empêcher le véhicule de s’enfuir avant l’arrivée de la police qu’elle a alertée. Selon un témoignage le conducteur furieux (et au permis de conduire annulé !) aurait fait marche arrière, roule à nouveau sur le chien, renverse volontairement la jeune femme, et traîne son corps sur près de 800 mètres avant de prendre la fuite[1]. À l’arrivée des secours, la jeune femme était morte des membres arrachés.

Face à la classe politique silencieuse plus de 24 heures après ce drame atroce et des médias mythomanes et pyromanes, la seule réponse percutante serait celle des faits sociologiques incontestables et des réalités historiques implacables.

En France, nous avons plus de 800 agressions dites (faussement) « gratuites » par jour (sans intention de voler ; chiffre de 2017 mais en constante hausse). Et contrairement aux déclarations des gauchistes, elles ne sont pas à cause de la ghettoïsation ni dues au racisme ou à la précarité.

« Mettre en avant la précarité comme facteur causal principal, c’est mettre un voile sur les dysfonctionnements d’une autre nature, très graves, que vivent les enfants concernés, dès qu’ils sont petits dans leur milieu familial »[2] où règne la violence.

La sociologie gauchiste occulte intentionnellement la dimension culturelle et religieuse du clan, et celle de la violence intrafamiliale reproduite à l’extérieur du domicile. Le fonctionnement clanique islamique est le tabou dont on refuse de lever le voile. Près des trois-quarts des enfants hospitalisés en pédopsychiatrie et même 88% en CER (Centre éducatif renforcé) en 2018 sont d’origine maghrébine (8% seulement de Français dits de « souche »). Tous, dans une paranoïa, ont par exemple une image négative du Juif et du Français complotistes contre l’islam.

Également, on perd de vue que dans ces milieux en perdition, les adolescents sont pris en charge par des islamistes (salafistes et Frères musulmans) qui les conditionnent selon la culture et les enseignements coraniques.

« Il arrive qu’un salafiste à l’affût de jeunes en perdition leur indique qu’ils peuvent commettre des actes illégaux à condition de ne pas aller à la mosquée pendant la période où ils les accomplissent. Fréquenter de nouveau leur lieu de culte ensuite les lavera de leurs péchés. On imagine à quel point cette morale « low cost » rend quasi impossible le fait d’évoquer avec un jeune des sentiments de culpabilité liés à ses actes. »

C’est là ce qu’on devrait nommer clairement le jihad fi sabîl Allah (le combat sacré dans la voie d’Allah). Des imams autoproclamés (et parfois officiels), mais aussi des « grands frères » (des associations dites « sociales » ou « sportives » et subventionnées par le contribuable) plantent dans les cœurs à l’insu des jeunes la graine de la haine et d’exacerber la violence déjà présente. Le but est de créer une génération de dissidents qui mettraient en exécution, à peine d’une manière inconsciente, le projet d’islamisation cher aux manipulateurs par l’intensification progressif du rapport de force et de domination, du chantage et de la menace, la violence et le meurtre sans culpabilité.

Nous y sommes à Orange mécanique (A Clockwork Orange), ce film d’anticipation réalisé par Stanley Kubrick, sorti sur les écrans en 1971. Le conditionnement psychologique et comportemental sont les armes dangereuses utilisées par une idéologie totalitaire qui cherche à imposer un vaste contrôle sur les citoyens (Français et ceux de la diversité) et en faire des robots soumis à la loi clanique.

J’attire l’attention que dans tout l’Orient, aux origines de la conquête islamique, la stratégie fut en effet invariablement la barbarie et la terreur à mettre progressivement dans les cœurs des autochtones apeurés afin de les pousser à l’auto censure et l’auto soumission. C’est ce qui nous arrive en France et en Europe. Nombreux sont d’ailleurs les acteurs des classes politique, médiatique et publique qui sont déjà dans cette logique de soumission à un totalitarisme rampant occulté, dénié et même édulcoré par des périphrases creuses et mensongères.

Le récent exemple dramatique d’ignorance, est celui du chroniqueur de télévision Yann Moix qui balance sans rire : « sans l’islam le monde serait à feu et à sang ». Il ferait mieux de garder le silence et de cesser ses formules lapidaires démagogiques et cyniques dans le seul but d’attirer l’attention sur sa petite personne en mal de narcissisme. C’est avec ces phrases monstrueuses qu’on relativise et convoque la barbarie. De surcroit, il crache sur la tombe des dizaines de millions de non musulmans orientaux morts à cause de l’islam depuis 1400 ans.

Mais ce qui est aussi grave est le laxisme choquant de la justice hyper permissive avec ses sursis à répétition (sans incarcération), ou de ne sanctionner qu’après des dizaines de comparutions du délinquant animé par le tout-puissant sentiment d’impunité et qui s’étonne encore de sa condamnation enfin à de la vraie prison[3] après tant de dégâts.

Quant aux médias complices[4], leur complaisance est écœurante qui va jusqu’au silence en premier lieu concernant le drame atroce d’Axelle Dorier (Le Monde, Libération), tandis qu’ils nous matraquent au quotidien depuis des semaines à faire passer des délinquants récidivistes pour des martyrs et des héros. Triste époque sans éthique et à inverser les valeurs au nom d’une idéologie au fond nihiliste.

« Philippe, Melanie, Thomas, Axelle : le temps des Français massacrés dans l’anonymat et l’omerta médiatique est terminé. Nous ne nous tairons plus sur nos milliers d’ ”Adama”, qui sont, eux, de vraies victimes innocentes », a tweeté le militant identitaire Damien Rieu.

De nombreux journalistes parlent improprement de « violence gratuite » et d’ « ensauvagement » des banlieues, lorsque il s’agit de criminalité impulsive irrépressible et de barbarie.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © François Sweydan pour Dreuz.info.

Notes

  • [1] La justice lyonnaise a donné une autre version. Selon Lyon Mag : « Trois hommes s’étaient rendus avec des amis et dans trois véhicules distincts (une Twingo, une Golf et une Mercedes) sur les hauteurs de Fourvière pour discuter […] Ils avaient décidé de repartir et la conductrice de la Twingo aurait involontairement percuté un chien. À la suite de cet incident, les occupants de la Twingo et de la Golf auraient été violemment pris à partie par les personnes présentes. » Pris de panique, le conducteur de la Golf (Youcef T.) a voulu quitter les lieux, alors que la jeune femme se trouvait devant sa voiture. Il a reconnu l’avoir percutée tout en prétendant ne pas « s’être rendu compte qu’elle était restée accrochée à son véhicule ». Le chauffard est désormais placé en détention provisoire, quant au passager du véhicule incriminé, Mohamed Y., est, lui, sous contrôle judiciaire.
  • [2] Maurice Berger, Sur la violence gratuite en France. Adolescents hyper-violents, témoignages et analyse. L’Artilleur, 2019. L’auteur est ancien chef de service en psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Étienne, ex-professeur associé de psychologie à l’Université Lumière-Lyon 2, et psychanalyste.
  • [3] En 2017 il y eut 139.000 mineurs délinquants reçus en audience dont 783 seulement condamnés à de la prison. Ce qui est impensable dans de nombreux autres pays occidentaux.
  • [4] Lire : Nous voulons les noms des racailles – Le Salon Beige (20 juillet 2020).

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