Publié par Guy Millière le 22 juillet 2020

Je le dis d’emblée. Je ne pense pas qu’il y aura une guerre civile aux Etats-Unis, non. Je l’ai déjà noté, les armes sont très massivement aux mains de l’armée, de la police, de militaires retraités et de gens qui ont des idées conservatrices et sont attachés au pays, et ceux qui pourraient constituer le camp d’en face ne tiendraient pas longtemps.

Des commentateurs parlent néanmoins de guerre civile, et la situation est très préoccupante.  

Il est de plus en plus flagrant que les Démocrates veulent détruire l’économie américaine. Tous les Etats gouvernés par des Démocrates restent dans une situation de fermeture de l’économie qui maintient les chiffres du chômage à des niveaux sans précédents depuis des décennies, provoquent la faillite de milliers de petites et moyennes entreprises, et suscitent des effets négatifs en chaine. La plupart des Etats gouvernés par des Républicains qui avaient rouvert leurs économies sont incités à les fermer à nouveau par la publication dans les grands médias de gauche de chiffres censés montrer que le nombre de cas de covid 19 est en pleine explosion, et que va suivre une explosion du nombre de morts. Les chiffres diffusés sont faux mais sont mis en circulation aux fins de créer la panique :  ils portent souvent, hélas, l’estampille d’instances officielles telles que le Center for Disease Control qui atteint en ce moment le degré zéro de la fiabilité. Les scientifiques qui font leur travail de manière honnête sont tenus loin des micros, sauf sur FoxNews. (Je le dis d’ailleurs ici : aucun chiffre indiquant le nombre de cas détectés et le nombre de morts de Covid 19 aux Etats-Unis diffusé dans les grands médias de gauche n’est fiable)

S’ajoute la persistance d’émeutes, et des comportements et des propos d’élus inimaginables et pourtant vrais. Des maires de villes où des émeutes ont lieu, et qui demandent à la police de leur ville de ne rien faire pendant que la ville est en feu, “s’indignent” quand des forces de police fédérale viennent rétablir l’ordre et arrêter les émeutiers, et osent dire que c’est la police fédérale qui “provoque des violences” (c’est ce qu’a fait le maire de Portland avant hier). Le maire de New York est allé jusqu’à clamer voici trois jours qu’il avait fait libérer de prison des centaines de criminels et que la ville était maintenant plus sûre. La ville de New York ayant connu une hausse vertigineuse du nombre de crimes ces dernières semaines, on peut penser que le maire de New York considère qu’une hausse vertigineuse du nombre de crimes est synonyme de sécurité. Le maire de Chicago où il se passe la même chose qu’à New York a tenu des propos similaires. Chaque semaine des enfants sont tués par balles à New York et à Chicago, parfois des bébés dans leur poussette. Par des ordures qui s’amusent à tuer. Les enfants et les bébés sont souvent noirs, les tueurs aussi. A part cela, Black Lives Matter, bien sûr.  

Les politiciens démocrates s’en prennent de manière quasiment obsessionnelle à la police et les maires de grandes villes démocrates coupent les financements des forces de police de leur ville et remplacent les policiers par des animateurs culturels. Une démoralisation générale gagne les policiers, et démissions, demandes de mise à la retraite anticipée et suicides de policiers s’accroissent dans tout le pays d’une manière aussi vertigineuse que le nombre de crimes.

Pour être certains que l’économie ne redémarrera pas à l’automne, la plupart des gouverneurs démocrates ont déjà annoncé qu’écoles et lycées resteront fermés en septembre-octobre, ce qui rendra très difficile pour les parents de travailler. Les syndicats d’enseignants appuient ces décisions, et y ajoutent des demandes gauchistes délirantes : la section de Los Angeles de l’American Federation of Teachers a dit que les enseignants de la ville ne reprendront pas le travail avant que le maire de la ville ait aboli la police…

Des gouverneurs d’Etat ont d’ores et déjà décidé que le vote dans leur Etat se ferait par correspondance, et dès lors que les formulaires de vote par correspondance sont parfois dès maintenant envoyés par la poste et qu’aucune preuve d’identité n’est demandée aux électeurs (selon plusieurs gouverneurs démocrates, il est “raciste” de demander une preuve d’identité), des fraudes massives sont à prévoir. Des gens ont reçu des formulaires adressés à un de leurs animaux de compagnie décédés. Non seulement, il pourrait être possible de faire voter les morts, mais même les chats ou les chiens morts pourront peut-être voter.

Je le dis une fois de plus : le parti démocrate est devenu un parti gauchiste, criminel. C’est même aujourd’hui un parti qui a la rage. Depuis novembre 2016, les Démocrates mènent un coup d’Etat contre Trump et le coup d’Etat n’en finit pas. Ils sont passés depuis mars à la vitesse supérieure. Ils semblent prêts à gouverner sur les ruines du pays, après avoir eux-mêmes produits les ruines. Je l’ai déjà dit, je le redis, car cela s’aggrave.

Ils utilisent de manière abjecte la pandémie, y ont ajouté les émeutes, les destructions de statues, puis sont venus les crachats sur l’histoire du pays, et vient maintenant la tentative d’en finir avec les forces de police, la tentative de maintenir les enfants hors des écoles, et la volonté de saborder le suffrage universel.

Les Républicains se font peu entendre. Trump semble plus que jamais seul, ultime rempart et ultime incarnation de l’ordre et de la liberté.

Il y a sans aucun doute une majorité silencieuse qui ne supporte pas ce qui se passe et qui s’exprime peu, par peur de recevoir une balle dans la tête ou de voir sa maison incendiée, mais on veut lui voler l’élection. C’est de plus en plus clair. Et comme ils ont l’habitude d’accuser les autres des crimes qu’ils commettent, les Démocrates commencent à accuser les Républicains de vouloir voler l’élection !

Quelques points encore : des juges et des procureurs gauchistes arrivés à leur position grâce à l’argent de gens comme George Soros font mettre en examen et condamner des gens honnêtes, et innocenter des criminels, et c’est de plus en plus fréquent ; les grands médias de gauche sont désormais aux mains de gauchistes qui remplacent l’information par la propagande et peuvent ricaner à l’antenne lorsqu’ils montrent des images de gens qui se font cogner dessus par des Antifas ou des membres Black Lives Matter ; et comme si tout cela ne suffisait pas, les Never Trumpers sont de retour. La National Review, un magazine fondé par l’homme qui a impulsé le mouvement conservateur des temps modernes, William Buckley, fait à nouveau campagne contre Trump et cherche à faire élire Biden, au nom du “conservatisme”, cela va de soi. Un groupe financé par des millionnaires et des milliardaires de gauche et d’extrême gauche a pris pour nom The Lincoln Project et traîne dans la fange le nom de Lincoln et celui de Trump, et ses membres se prétendent “conservateurs”, vous l’avez deviné. 

Joe Biden continue de montrer qu’il est incapable de lire plus de deux phrases sur un téléprompteur sans se tromper. Sa démence sénile est flagrante, et ceux qui le manipulent comme un pantin le sortent de la cave où ils le maintiennent pour de brèves et rares sorties, et lui font dire ce qu’ils veulent et qu’ils lui ont écrit sur le téléprompteur : hier, ils lui ont fait citer Mao ; aujourd’hui, ils lui ont fait dire qu’il faut que l’islam soit enseigné dans tous les lycées du pays. Il a reçu, à ce moment, le soutien de l’islamiste antisémite Linda Sarsour. Il avait déjà le soutien d’Ilhan Omar et Rashida Tlaib.

Je suis, je dois le dire, imprégné d’un dégout absolu et d’une colère intense. J’ai le sentiment de vivre un cauchemar. Le cauchemar va-t-il prendre fin ? J’ai quitté la France parce que j’étais menacé de mort, ma famille aussi, et parce que je voulais être libre d’écrire, de vivre, de respirer. La gauche américaine menace la liberté et rend l’air irrespirable.

J’ai choisi de devenir résident permanent américain parce que j’aime ce pays, ce qu’il est, ce qu’il incarne. Je déteste très rarement. Je réserve en général ma détestation à des gens tels qu’Hitler, Goebbels, Lénine, Arafat. Mais aujourd’hui, je déteste les Démocrates et les gens de la gauche américaine. Et dire que je les déteste est infiniment peu dire.

Vivre dans un pays magnifique, libre, puissant, celui grâce auquel la liberté existe encore sur terre, et le traiter ainsi est absolument ignoble. Il faudrait à nouveau une commission des activités anti-américaines, vite. Comme on disait dans les années 1920, America, love it or leave it. L’Amérique, aimez-la ou quittez-la.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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