Préambule de la rédaction : Il s’est passé quelque chose d’étrange au Figaro. Etant informés par le suivi Google des publications de nos auteurs, nous avons vu apparaître un article de Pierre Rehov. Et là surprise, l’article en question, référencé par plusieurs sites internet y compris Yahoo News (1), avait disparu.
Contacté, Pierre Rehov nous a confirmé que son article n’était plus en ligne, mais qu’il ignorait les raisons de ce rejet. Il pense qu’il s’agit d’un couac informatique ou de l’erreur d’un stagiaire.
De notre côté, étant donné l’importance des faits décrits dans le texte de Rehov, nous nous demandons s’il ne s’agirait pas plutôt de censure. En France, comme dans le reste du monde, on ne touche pas à un cheveu de l’organisation marxiste pseudo antiraciste Black Lives Matter.
Quoi qu’il en soit, Pierre Rehov a bien voulu nous communiquer son article original, que nous publions, en exclusivité pour les lecteurs de Dreuz.info.
A l’ombre de l’antiracisme : le nouvel antisémitisme américain
Par Pierre Rehov (Reporter, réalisateur de documentaires et romancier)
Ces dernières semaines, les réseaux sociaux américains ont été envahis par un hashtag aux relents douteux : Jewish Privilege. (« Privilège Juif » ou « Juifs privilégiés »)
A ce slogan diffamatoire sont associées des données statistiques manipulées, toujours les mêmes : le pourcentage de Juifs fréquentant les universités américaines comparativement à la taille de leur groupe, le mythe selon lequel les Juifs dominent l’économie mondiale, leur présence disproportionnée à Hollywood dans les médias et dans les banques…
En résumé : vilaine chanson, mais chanson connue.
Cet antisémitisme ordinaire, entretenu au cours du siècle dernier par les propos virulents d’Henri Ford, de Charles Lindbergh, du père Charles Edward Coughlin avec ses 30 millions d’auditeurs, l’admiration à peine masquée qu’avait Walt Disney pour Hitler ou encore les sabotages de Franklin Roosevelt visant toute opération militaire qui aurait pu conduire au sauvetage des Juifs sous le régime nazi (tels que révélés récemment par l’historien Rafael Medoff) est à juste titre dénoncé lorsqu’il reflète une idéologie d’extrême droite, mais à peine évoqué dès qu’il s’agit de l’antisémitisme pernicieux masqué au nom du politiquement correct sous l’étiquette de l’antisionisme.
Sauf que l’Histoire est un éternel recommencement.
Jusque dans les années soixante, certains restaurants et lieux publics américains continuaient d’être interdits aux Noirs, aux Juifs et aux chiens. Le 16 juin dernier, sous la férule de la militante pour les droits des femmes Linda Sarsour, un rassemblement solidaire était ouvert à tous « sauf aux flics et aux Sionistes ».
Très peu s’en offusquent. Car, haïr Israël, même si le fond ressemble davantage à la volonté d’oblitérer le seul état juif – tel que revendiquée par les dirigeants du BDS – qu’à une lutte pour le partage des terres, tombe sous le sceau du politiquement correct.
Au pic de cette crise, la mort filmée de George Floyd sous la botte du policier Derek Chauvin, a donné un coup de projecteur bienvenu à un mouvement antiraciste d’une ampleur jamais mesurée auparavant. Qui n’applaudirait à l’expansion d’un militantisme antiraciste – n’allant pas sans rappeler le combat pour les droits civils des années cinquante et soixante mené par des figures emblématiques telles Martin Luther King Jr – sinon les racistes eux-mêmes ?
Mais attention. Un train peut en cacher un autre.
C’est au carrefour de ces bonnes intentions dont l’enfer est pavé et des dérives du même combat que doivent être dénoncées certaines nuances douteuses et les tentatives de récupération d’un mouvement recommandable par des personnalités dont l’agenda avoué n’est pas la réconciliation.
En cela, quelles que soient ses vertus, l’organisation Black Lives Matter, qui rejette le titre pourtant évident de mouvement politique car cela la contraindrait à accepter les critiques, connaît des dérives qui pourraient, à terme, remettre en question le fondement même de son combat.
Car à trop accabler de mensonges une minorité longuement opprimée pour se porter défenseur d’une autre tout autant tyrannisée, le mouvement serait en train de se pervertir.
Relatons simplement quelques faits
- Dans le manifeste de 40.000 mots proclamant sa naissance, Black Lives Matter n’a pu s’empêcher d’insérer des propos virulents à l’encontre de l’Etat Juif, accusant Israël de commettre « un génocide » contre les Palestiniens et de pratiquer l’Apartheid. « Trop c’est trop » a aussitôt tweeté Peter Beinart, pourtant l’un des militants les plus acharnés contre la politique israélienne. « Black Lives Matter a tous les droits de critiquer Israël. Mais génocide ? Apportez de la solidarité, pas de la stupidité ».
- Il y a quelques jours, le joueur de football DeSean Jackson a repris à son compte une fausse citation d’Hitler selon laquelle « Les Juifs blancs savent que les Noirs sont les vrais enfants d’Israël et pour empêcher les Américains de le savoir, ils feront chanter l’Amérique. Ils extorqueront l’Amérique. Leur plan, c’est la domination du monde ». Une telle affirmation, en France, aurait sans nul doute entraîné quelques poursuites judiciaires à son auteur. La France a ses propres problèmes dans ce domaine, qui font l’objet d’un autre débat.
- Mais aux USA, où le politiquement correct bon teint interdit désormais d’émettre la moindre critique – pas même une plaisanterie – à l’encontre des Noirs, des musulmans, des immigrés, des femmes et des minorités sexuelles, une telle expression est tout au plus considérée comme le résultat d’un manque de compréhension, d’une mauvaise information, d’un peu de naïveté ou des zones d’ombre d’internet et le site ESPN s’est même fendu d’un article qui, sous couvert de dénoncer les propos de Jackson, n’a fait que l’excuser tout en accusant les organisations juives de se montrer « trop sensibles à la diatribe de quelqu’un de mal informé sur la réalité de l’antisémitisme ».
Difficile pourtant d’être mal informé, 75 ans après la libération des camps de la mort, quand les statistiques démontrent qu’une agression sur deux dans l’Etat de New York vise les Juifs, quand les synagogues doivent être gardées par des hommes armés, et quand, dans les Universités, au nom de la solidarité avec le « Peuple Palestinien », des étudiants Juifs doivent faire profil bas et ne surtout pas affirmer leur sympathie envers Israël, même s’ils sont partisans d’une solution à deux états, sous peine d’être exclus de diverses associations, d’être menacés et, parfois, battus ou maltraités. Dans de nombreux cas, il leur suffit d’être Juifs, et donc suspectés de « sionisme » pour se voir interdire de participer aux réunions de Black Lives Matter, de la marche des femmes ou de LBGTQ.
Cette mentalité de caste bienpensante, caressée par la certitude d’appartenir sans nuances au camp du bien, se retrouve à tous les niveaux de la société américaine notamment du côté démocrate et l’on peut considérer comme troublante et significative la démission de l’éditorialiste Barri Wess du New York Times, à la rédaction duquel elle reproche son tribalisme et son incapacité d’ouverture d’esprit, après avoir été traitée de nazie (elle est juive) et s’être fait rejeter plusieurs articles « trop factuels » sur le judaïsme ou le Moyen-Orient.
- Quand Ice Cube, figure emblématique du rap, s’affiche sur Twitter devant une fresque murale maculée de memes antisémites (notamment une étoile de David entourant un cube noir, icône du mythe selon lesquels les Juifs seraient responsables de l’esclavage) peu interviennent, alors que le rappeur s’est déjà fait remarquer à de nombreuses reprises pour ses positions et ses textes antisémites.
Lorsqu’il s’agit de racisme anti-noir, mis en lumière par les manifestations de Black Lives Matter, la réaction est sans équivoque : le racisme est mal et les racistes doivent être confrontés et battus. Nous sommes d’accord. Mais où est cette même justice lorsqu’il s’agit des Juifs, considérés par les militants antiracistes comme des privilégiés blancs, race à laquelle, l’on s’en souvient, les Nazis leur interdisaient d’appartenir ?
Les Juifs ont, de tout temps, été menacés de remplacement par les courants religieux, politiques, voire philosophiques, que leur culture a engendrés. Minorité opprimée s’il en est à travers les siècles, leur capacité de survie et de réussite, plutôt que de forcer l’admiration, n’a fait qu’alimenter les pires théories du complot.
Mais voici qu’un mouvement militant et souvent violent, « les israélites Hébreux Noirs », affirme que leur identité leur a été volée car « le peuple sémite serait un peuple noir ». C’est ce que l’animateur de télévision Nick Cannon s’est permis de certifier lors d’une interview récente. (Il s’en est excusé depuis) Mais, invité à son émission, l’artiste Hip-Hop Professeur Griff a, lui, ajouté sans que cela ne trouble grand-monde, que les « Juifs étaient mauvais, responsables de beaucoup de maux sur la planète » et que « les Rothschild contrôlent les banques, et les sionistes contrôlent les faits ». A sa décharge, soulignons que, dans la même interview, Prof Griff a également développé la thèse que les gens de couleur appartenaient à une race supérieure, pacifique et douce et que les Blancs, par manque de mélanine, en étaient réduits à se comporter comme des animaux. Mais le racisme anti-blanc, censé ne pas exister, n’est donc pas condamnable.
Cela nous conduit au soutien croissant dont bénéficie le leader de « la Nation de l’Islam », Louis Farrakhan, malgré les tentatives de présenter ses opinions comme marginales. Un article dans « Forbes » va jusqu’à le décrire comme « un paratonnerre dans les relations entre Juifs et Noirs, pour sa longue histoire de commentaires antisémites que beaucoup de Juifs trouvent offensants ».
Seulement offensants ?
Louis Farrakhan était un pur antisémite quand, en 1972, il affirmait que « les Juifs contrôlent les médias ». En 1984 quand il a dit que « Hitler était un très grand homme ». En 1995 quand il a lancé au cours d’un discours que « vous (les Juifs) êtes la synagogue de Satan, et vous avez enroulé vos tentacules autour du gouvernement américain, vous trompez et vous envoyez cette nation en enfer ». Antisémite, il l’était encore et homophobe par la même occasion lorsqu’il aboya, en 2007, que c’étaient « les méchants Juifs qui font la promotion du lesbianisme et de l’homosexualité ». Et le 4 juillet dernier, il s’exprimait avec la même haine en affirmant qu’il avait « exposé ce Juif satanique » et qu’il était ici pour « leur dire que leur temps était écoulé, que leur monde était fini ». Entretemps, il s’était également permis de traiter les Juifs de « termites ».
Comment est-il alors possible de n’accuser que l’extrême droite, les suprématistes blancs ou même, par excès, le président Donald Trump, dont le gendre et la fille sont juifs orthodoxes, lorsque des Juifs sont abattus lors de la prière de Shabbat dans leur synagogue à Pittsburgh et Poway et que des hommes et femmes visiblement orthodoxes sont attaqués à Brooklyn et à Monsey dans l’Etat de New York ou tués à côté d’une synagogue à Jersey City ? Comment peut-on, aux USA, arriver à une situation où 35 % des Juifs déclarent avoir été victimes d’au moins une agression (physique ou verbale) au cours des cinq dernières années ?
L’un des partisans inconditionnels de Farrakhan est Tamika Mallory, co-organisatrice avec Linda Sarsour de la « Marche des Femmes ». Interviewée dans l’émission The View pour ses commentaires enthousiastes concernant Farrakhan, celle-ci a refusé de condamner ses propos antisémites mais s’est contentée de dire « je ne l’ai pas appelé le plus grand homme de tous les temps pour sa rhétorique mais pour tout ce qu’il a fait pour la communauté Noire ». Il est vrai que Farrhakan lutte ardemment contre l’usage des drogues, fléau majeur dans cette minorité.
C’est sur cette instance que l’on peut différencier l’antisémitisme primitif de Tamika Mallory, peut-être dû à un manque de connaissances historiques, et celui de sa partenaire, Linda Sarsour, musulmane radicale et voilée qui a su surfer sur les modes pour faire avancer une cause qui lui tient vraiment à cœur : la destruction de l’Etat Juif.
Si Tamika Mallory s’était un tant soit peu éloignée des discours de Farrakhan et de l’influence de Sarsour pour se pencher sur l’histoire des relations entre Noirs américains et Juifs au cours des siècles, elle aurait pu remettre en question de nombreux mythes que colportent désormais la gauche radicale américaine, le mouvement antifa, et le mouvement Black Lives Matter.
Elle aurait, par exemple, pris de la distance avec le livre publié en 1991 par La Nation de l’Islam, « Les relations secrètes entre les Noirs et les Juifs », dont le but sournois était de démontrer – sans aucune source fiable – que les Juifs avaient joué un rôle majeur dans la traite des esclaves.
Elle aurait appris que, non, les Juifs n’étaient pas des esclavagistes et que, si certains à titre individuel, avaient contribué à la traite des Noirs, dans des proportions négligeables, les grands mouvements de libération et d’égalité en leur faveur ont toujours eu dans leurs rangs des Juifs, au plus haut niveau.
Malheureusement, l’assassinat de Martin Luther King en 1968 a permis la montée sur scène de personnalités telles que Stokely Carmichael, Jesse Jackson ou Louis Farrakhan. Leur méthode pour rassembler les Noirs, loin de l’humanisme non-violent promu par le pasteur King, avait déjà fait ses preuves. Trouver un ennemi commun trop faible en nombre pour contre-attaquer, l’arroser de calomnies, et l’accuser de tous les malheurs de son propre camp. La haine, l’envie et la violence sont un terreau bien plus fertile que l’amour et la paix quand il s’agit de réunir sous la bannière d’une cause commune.
Mallory aurait peut-être également appris qu’un grand philanthrope Juif, Julius Rosenwald, président du géant Sears de 1927 jusqu’à sa mort en 1932 et ami proche de Paul J Sachs, avait lancé et en partie financé un programme social incluant la construction de 5000 écoles décentes réservées aux Afro-Américains dans tout le Sud des Etats-Unis. Ces établissements, nommés « Ecoles Rosenwald » et créés pour parer à l’insuffisance du système éducatif américain s’agissant de la minorité noire, auraient permis l’éducation d’un tiers de cette population.
Peut-être même de l’arrière-grand-mère de Mallory, qui sait ?
Celle-ci aurait découvert qu’au 19e siècle, dans leur « Lettre sur l’abolition de la traite des esclaves », Granville Sharp et William Wilberforce s’étaient servis d’arguments juifs contre l’esclavage. Elle aurait su que l’ouvrage anti-esclavagiste du rabbin M. Mielziner, traduit de l’allemand, avait eu un succès retentissant aux USA lors de sa publication en 1859. Elle aurait entendu que des Juifs immigrés de Pologne, de Bohême et de Vienne, notamment Théodore Viener, Jacob Benjamin et August Bondi avaient fait partie des premiers combattants aux côtés de l’abolitionniste John Brohn au Kansas. Et peut-être aurait-elle eu un revirement de pensée en découvrant que Nathan Meyer Rothschild était connu pour son rôle dans l’abolitionnisme grâce à son financement d’une partie des 20 millions de livres sterling versés par le gouvernement britannique pour « compenser la perte de main d’œuvre » de l’industrie des plantations. Sans cette « rançon », les exploitants refusaient de libérer leurs esclaves, malgré les nouvelles lois.
Comment alors comprendre cet antisémitisme quasi contre nature d’une frange de la communauté noire ? Les minorités opprimées ne devraient-elles pas se souder entre elles ?
Sur le terrain, une évolution s’est produite au sein de congrégations qui vivaient côte à côte dans les quartiers défavorisés au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Mais avec l’augmentation du coût des loyers, certains Afro-Américains ont dû déménager, remplacés par des Blancs, des Latinos ou des Asiatiques et leur colère s’est concentrée non pas sur leurs remplaçants mais sur ceux qui n’avaient pas eu besoin de quitter leur quartier : les Juifs.
Dans le même temps, les Juifs qui ont longtemps souffert des quotas universitaires et n’ont jamais bénéficié de « discrimination positive » comme d’autres minorités américaines, sont devenus des leaders importants dans nombre de domaines, y compris en remportant la présidence d’Universités de l’Ivy League, celles qui forment la crème de la crème de l’intelligentsia.
Mais les disparités sociales et la suspicion associée à l’envie ne font qu’exacerber un mal plus profond.
Cette notion nouvelle de « privilège des Juifs blancs » s’inscrit dans un état d’esprit qui voit le monde divisé en deux groupes : les Blancs très méchants et les gentils gens de couleur, victimes des Blancs.
A l’aune de cette formulation, les Juifs américains sont inclus dans toute indignation contre le racisme tandis que les Juifs israéliens entrent dans la catégorie des oppresseurs du Tiers-Monde.
On en arrive à des aberrations telles que, par exemple, les homosexuels n’accordant aucun crédit à Israël (qu’ils accusent de « Pink Washing ») pour son libéralisme à l’égard des minorités sexuelles, sans jamais condamner le traitement qu’ils subissent en Iran, à Gaza ou ailleurs en terre d’Islam. Une Linda Sarsour s’autorise à promouvoir le droit des femmes qui, selon elle, est bafoué dans la communauté juive et en Israël, mais trouve toutes les excuses aux crimes d’honneur inscrits dans une culture à laquelle elle appartient.
Le 1er juillet, Black Lives Matter n’a pas manqué d’associer son action à la « journée de rage » promue par l’OLP, le Fatah et le Hamas. Les manifestants ont fait une comparaison entre Black Lives Matter et la situation dite critique des Arabes de Palestine. Certains ont pu s’en réjouir, puisqu’il s’agissait, en apparence, de mettre en avant les causes communes de minorités opprimées. Mais à la lumière de leur prisme, sur cette planète, seuls deux peuples seraient encore opprimés. Les Palestiniens et les Noirs Américains. Leurs tortionnaires sont toujours les mêmes : les mâles blancs capitalistes et impérialistes.
Seulement, tandis qu’à San Diego, les manifestants s’attaquaient à des bâtiments de la communauté juive sans lien avec Israël, à Washington on criait « Israël, on te connaît, tu assassines aussi des enfants » C’est une diffamation de plus, car l’assassinat est le résultat d’une volonté de tuer et non celui de dégâts collatéraux tels que ceux provoqués et exploités par les organisations terroristes. Et puis, quel rapport, vraiment, entre une guerre territoriale et le racisme ponctuel dont souffrent les Noirs dans certains états américains ? Edith Garwood prétend apporter la réponse dans un rapport remis à Amnesty International affirmant, sans donner de chiffres, que les « policiers tueurs de Noirs » sont formés en Israël. Elle oublie de préciser que seul un tout petit nombre de représentants de l’ordre affectés au contre-terrorisme bénéficie d’une formation dans ce pays qui fait face à cette menace depuis des décennies.
Linda Sarsour ignore peut-être qu’en associant par le mensonge le sort des Arabes de Palestine à celui des minorités noires, elle ne rend service à personne. Tant il est vrai que les excès d’une révolution sont toujours les meilleurs arguments de la contre-révolution.
Quant aux Juifs, leur sens de l’humour leur a permis d’illustrer les brusques changements de situation qu’ils subissent au cours des siècles par le contenu d’un télégramme imaginaire d’un leader aux membres de sa congrégation :
« Commencez à vous inquiéter. Les détails suivront. »
Merci d’avoir remis en ligne cet article qui confirme a quel point les Juifs gauchistes qui soutiennent les suprématistes noirs de black Lives matter se trompent de combat.
L’idée que «le peuple sémite serait un peuple noir» est un concept revendicatif qui circule aux USA, mais nulle part ailleurs.
Ce concept ne peut qu’être issu d’une forme virulente de jalousie envers les Juifs (un tout petit peuple qui a su renaître – et comment ! – de ses cendres) puisque bizarrement ça ne conteste pas la blanchitude de la chrétienté – alors qu’il existe également des centaines de millions de chrétiens Noirs dans le monde – et que ceux qui avancent ce slogan savent parfaitement que les musulmans, tous comme les juifs et les chrétiens, peuvent être Blancs, Noirs, Orientaux, Perses, Caucasiens, Asiatiques, etc.
Bref, dans tous les cas, les religions ne sont pas liées aux couleurs raciales.
Vouloir affirmer que «le peuple sémite serait un peuple noir» n’est donc rien d’autre que de la jalousie et ne repose sur rien de sérieux.
Tous les noirs marxistes se servant du nom de Martin Luther King oublient un element tres important:
Martin Luther King etait un Republicain et non un gauchiste.
« les sabotages de Franklin Roosevelt visant toute opération militaire qui aurait pu conduire au sauvetage des Juifs sous le régime nazi (tels que révélés récemment par l’historien Rafael Medoff) »
Rafael Medoff, FDR and the Holocaust: A Breach of Faith, 2013
https://www.amazon.com/FDR-Holocaust-Breach-Rafael-Medoff/dp/0615763243
« Leur méthode pour rassembler les Noirs … Trouver un ennemi commun ».
Phrase essentielle.
Telle est la fonction historique de la judéophobie : cela sert à consolider l’unité de ceux qui la fomentent.
Moi je suis très simple, car a compliquer les choses ont n’arrivent qu’à les obscurcir, c’est-à-dire à les rendre incompréhensibles aux gens comme moi. L’islam est un poison mortel pour l’occident, Israël est peut-être par obligation l’ennemi de l’islam, mais alors Israël est mon ami! Que De Gaulle n’adule pas Israël c’est normal, puisque Israêl a réalisé ce que de gaulle à rêvè! Il plagie Chateaubriand, mais est-ce de la grandeur? C’est tout juste un individu quelconque, général par protection qui amène les couleurs sans douleurs, applaudis par les cloportes qui nous servent de dirigeants. Nous aurions besoin d’un Charles Martel, nous n’avons et ne méritons que des violoncelles mous! comme dirait Dali probablement ami de Charles Martel et de Santiago en leur temps! Des héros authentiques et une baudruche enflée par un courant d’air de l’histoire!!! Surtout me semble-t-il grâce à un Churchill, authentique grand homme celui-là et ami de sa patrie…
Très bel article. Je doute que sa disparition soit due à une erreur de stagiaire. Merci à Dreuz de l’avoir mis en ligne.
J’avais lu au début des années 2000 un interview du Président d’un fond souverain d’un pays pétrolier qui disait que son fonds allait investir dans les universités américaines. Est-ce qu’une bonne partie de cet antisémitisme aux Etats-Unis n’est-il pas propagé par ce biais? Au passage, si certains voient l’influence de la finance juive partout, personne ne semble voir celle de la finance des pétromonarchies qui disposent, pourtant, de beaucoup plus de moyens.
Effectivement, à la lecture de l’article, on comprend que le très politiquement correct Figaro se soit ravisé de l’avoir publié. Surtout quand on sait l’ambiguïté, pour le moins, des positions de ce journal vis à vis d’Israël – donc des Juifs. Courageux, mais pas téméraire, comme tous les valets du politiquement correct. Ah ! si ces idiots utiles de l’extrémisme à la sauce BLM savaient ce que leur réservent BLM et cie s’ils prenaient le pouvoir… ils seront les premiers à passer à la casserole, et après tout ce sera bien fait pour eux.
PS : un chouïa de désaccord quand même avec l’auteur quand il écrit Au pic de cette crise, la mort filmée de George Floyd sous la botte du policier Derek Chauvin, a donné un coup de projecteur bienvenu à un mouvement antiraciste d’une ampleur jamais mesurée auparavant : j’ai toujours cru que la mise en lumière de la mort de Floyd était une manipulation des soi-disant antiracistes. Ont-ils mis autant en lumière le rapport officiel de l’autopsie de Floyd – qui écarte la piste de la mort par étranglement, tout en étant accablant sur les drogues absorbées par l’intéressé ? Ont-ils mis autant en lumière le fait que sur les 4 policiers présents, un seul était blanc ?
Sur le “transcript” de la video des policiers qui n’a jamais ete montre, il est ecrit que pendant les 8 ou 9 mns du maintien au sol de George Floyd, ce dernier a tres souvent parle. On ne parle pas quand on a le larinx ecrase par un choke hold
L’autopsie dit bien qu’il n’y avait pas de blessures, rien de cassé.
Un choke hold, c’est un étranglement. Chauvin a maintenu Floyd au sol avec son genou, ne l’a pas étranglé.
Le rapport d’autopsie ne dit absolument rien sur la cause de la mort, dit seulement que Floyd n’a pas été asphyxié et que rien n’était cassé.
L’enquête de police devrait élucider la cause de la mort. Personnellement, je pense qu’elle a été causée par toutes les substances qu’il avait dans son organisme. D’ailleurs, les policiers ont vu tout de suite qu’il n’était pas dans son état normal et ont appelé une ambulance.
Les gens ont été choqués parce qu’ils ont vu quelqu’un mourir sous leurs yeux, et les media ont joué là-dessus.
La notion de “précaution oratoire” vous est-elle familière? Quel intérêt d’écrire un article sentencieux qui paraîtra partisan et de ce fait ne sera jamais lu par ceux qui comptent, c’est à dire ceux qui ne sont pas déjà convaincus? S’il s’agit seulement de se faire plaisir sans constater qu’il y a peut-être, tout de même, un problème de racisme, qu’il soit anti-noirs, anti-blancs, anti-jaunes ou anti-juifs, ce n’est plus la peine d’être journaliste. Autant se contenter de prêcher pour sa paroisse et de ne jamais être diffusé nulle part. Ou, encore pire, autant être de gauche, puisque leur méthode consiste à ne jamais apporter de nuance dans leurs écrits. Ceci étant dit avec tout le respect que je vous dois.
Il n’empêche, je ne l’aurais pas écrit de cette façon. Cela dit, vous avez le droit de penser qu’il fallait l’écrire ainsi, et votre article est par ailleurs remarquable. Cordialement,
je vous remercie pour cet article ainsi que pour tout vos documentaires ,y compris votre débat sur I24 Eli sans intedits cet article est actuellement sur yahoo.fr , il y est impossible de le commenter , c’est dommage pour une fois que yahoo.fr diffuse des mots qui sont très certainement le reflet de la réalité , je vous encourage à venir su ce forum (yahoo.fr) vous y constaterez les dégâts de la propagande islamo gaucho po palestinienne . merci encore
@ Pierre Rehov
Où est le problème de ‘racisme’ en Occident et particulièrement en Amérique ? J’ai vécu 32 ans en France, 45 ans aux USA dans 5 Etats différents, et travaillé pendant vingt ans dans des organisations internationales des deux côtés de l’Atlantique, en contact journalier avec mes concitoyens, mes collègues et mes amis de tous les horizons. Et comme le Civil Rights Movement avait précédé de loin mon arrivée aux USA, je n’y ai jamais eu affaire au ‘racisme’.
Mais d’abord faudrait-il définir ce qu’il faut entendre par ‘racisme.’ Le Larousse d’avant la pagaille actuelle le définit comme “l’idéologie fondée sur la croyance qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, ou l’attitude d’hostilité systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes – exemple : racisme anti-jeunes”. Cette définition mentionne deux éléments distincts, la croyance et l’attitude.
La croyance ou la conviction d’un individu, on le sait depuis longtemps, n’est pas négociable. Le raisonnement, les menaces, les pressions, la mise à l’index, l’emprisonnement, la torture même peuvent en obtenir un reniement, verbal ou écrit, sans que sa conviction intime en soit modifiée d’un iota. Inutile donc d’essayer de faire changer d’avis quelqu’un croyant à une hiérarchie entre les groupes humains qui justifie à ses yeux sa propre supériorité. Si, comme il est probable, j’ai côtoyé de telles personnes, du moins ne s’en sont-elles pas vantées en ma présence.
Par contre, dans un pays disposant d’un ensemble de lois punissant tout acte de violence, de malfaisance ou de discrimination envers un ou des groupes considérés comme inférieurs, il est possible d’empêcher ce quelqu’un de mettre sa croyance en pratique et de contrôler son attitude, à défaut de ses croyances. De telles lois existent depuis plusieurs décennies en Amérique, qui ne saurait par conséquent être considérée comme un pays ‘raciste’. Entre beaucoup d’autres, le témoignage de Larry Elder cité récemment par Dreuz (*) en fait foi.
De grâce, cessez donc de croire à ce mythe du ‘problème raciste’ en Amérique, défunt depuis cinq décennies. Et en dépit des efforts de la clique islamo-gauchiste pour le ressusciter afin de servir à ses ambitions politiques, il est bel et bien toujours mort et enterré, Dieu merci.
(*) Une vidéo essentielle de Larry Elder “citez-moi un seul exemple de racisme”, 11 juin 2020.
Je suis d’accord avec l’essentiel de votre texte si ce n’est que vous semblez amplifier des détails de mon article au point de leur accorder plus d’importance qu’à la recherche effectuée pour soutenir l’expression d’une réalité. Une phrase dans un texte de 5 pages ! Face à tant d’intransigeance je n’ai pas d’argument contraire car, encore une fois, il est important que mes textes restent factuels et dépassionnés, au risque sinon d’apparaître comme de la propagande. J’arrêterai donc de me justifier, c’est un débat sur la forme auquel je n’aurais pas dû participer, puisque je considère le fond et l’information globale comme les éléments les plus importants d’un objet de communication. Bon week end.
C’est tout de même une bonne moyenne de constater ce que font les juifs envers
les citoyens de la planète par rapport a leur nombre.
194 prix Nobel, sur un total de 871, ont été attribués à des lauréats d’origine juive. La liste suivante nous donne les chiffres pour chacune des catégories :
Physiologie et Médecine : 55 sur 204, soit 26,5 % des lauréats sont juifs.
Science Économique : 29 sur 69 , soit 41% des prix attribués.
Physique : 52 sur 193, soit 26% des prix attribués dans cette catégorie.
Chimie : 36 sur 160 soit 22% des prix de cette catégorie (dont trois en 2013)
Littérature : 12 sur 108, soit 11% du total.
Paix : 9 sur 101, soit 9% des lauréats de cette catégorie.
Aux États-Unis (si nous laissons de côté les prix de la Paix – qui ne sont pas scientifiques) : 67 lauréats sont juifs, soit 32% de tous les lauréats américains.
Serge, c’est cela qu’il faut “MONTER EN EPINGLE ” !
Combien Le Peuple Juif est Brillant, Intelligent, Innovant, Créatif, et absolument pas raciste puisque venant en aide aux autres peuples !!!
“… quelles que soient ses vertus, l’organisation Black Lives Matter…” Quelles vertus?
Comme l’a indiqué récemment le Professeur Millière, “Le mouvement Black Lives Matter est une organisation marxiste” dont le titre illustre encore une fois l’intention de ses fondateurs de rouler le public dans la farine – puisque ‘la vie’ n’a pas de couleur, ou plutôt les emprunte toutes. Tout comme le mouvement ‘antifa’, ainsi nommé parce qu’il est précisément la plus récente facette du fascisme. Mais le public saturé d’absurdités depuis des décennies ne sait même plus les reconnaître.
Est-il besoin de le dire, BLM se soucie de l’existence des Noirs, des Juifs et de l’humanité en général comme de colin tampon ; de plus en plus nombreux sont les Noirs américains qui l’ont compris et le proclament désormais. Les Juifs américains, eux, sont à la traîne et les écailles ne leur sont pas encore tombées des yeux.
La raison d’être de BLM et des antifas est de permettre au globalisme de prendre le pouvoir. Et comme tels, ces avatars des Chemises brunes ou noires fascistes du siècle dernier sont à combattre absolument.
Je croyais les Noirs majoritairement chrétiens, évangélistes, spirituellement proches des Juifs. Et que seulement une minorité non représentative avait dérivé vers les revendications violentes et antisémites des Black panthers, aujourd’hui incarnées par BLM. Je vois que je m’étais trompée…
Que pense Ivan Rioufol de la disparition de cet article du site du Figaro ?