Source : Bfmtv
Des villes qui se penchent sur la question de l’égalité entre les garçons et les filles dès le plus jeune âge décident qu’elle passe par la négation des différences entre garçons et filles, la création d’inégalité et la persécution des garçons.
Pour lutter contre le sexisme dans l’espace public, les élus de gauche fabriquent du sexisme et de la discrimination– contre les garçons.
«Débitumiser, dégenrer, végétaliser, potagiser.» Un air de dictature flotte dans les cours d’école de Grenoble. Début juillet, le maire de la ville, Eric Piolle, a annoncé sur Twitter la réorganisation de la cour de récréation du groupe scolaire Clemenceau qui ressemble «à des parkings en bitume, brûlants».
Ils ont inventé la “toxicité masculine”, ils la combattent dès le plus jeune âge
Les travaux ont débuté depuis quelques semaines et doivent s’achever à la rentrée de septembre afin de transformer la cour de 5 000 mètres carrés jusqu’ici «trop réservée aux pratiques des garçons», selon Eric Piolle, en un espace partagé à parts égales avec les filles.
“Géographie de la cour de récréation très sexuée”
Le constat de la mairie est simple : les jeux bruyants et sportifs monopolisent le centre de la cour, généralement occupé par les garçons, tandis que les filles, se sentant rejetées, mettent en place des stratégies d’évitement.
La réalité est que les filles jouent à la poupée et à la marelle, et les garçons courent, crient, jouent au foot et se bagarrent, mais la gauche refuse d’accepter la nature humaine telle qu’elle, car elle veut fabriquer un homme nouveau à son image. Pourquoi ? Parce qu’il sera, pensent les idéologues, soumis à leur volonté.
En 2014, un rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective a effectivement observé «une appropriation inégalitaire» de l’espace en milieu scolaire. Un bilan réaffirmé en 2017 par le Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes, qui dépeint «une géographie de la cour de récréation très sexuée», avec des garçons qui «investissent l’essentiel de la cour par des jeux mobiles et bruyants».
Grenoble a donc inventé un projet débile, «Libre Cour», qui vise à faire de la cour de récré un îlot de discrimination et de persécution masculine : les garçons devront se comporter comme des filles pour que filles et garçons vivent “sur un même pied d’égalité”. Pauvres gosses !
Dans cet espace de 5000 m2, la mairie prévoit de désimperméabiliser 30 % de la surface. Près de 2000 m2 seront par ailleurs végétalisés avec des pelouses, des arbres, des potagers et des arbustes, explique à BFMTV.com Lucille Lheureux, chargée des espaces publics et de la nature en ville.
«A l’issue de concertations avec les enfants [mon œil !], on a imaginé des espaces de jeux avec des endroits qui invitent au repos [au mépris de la nature humaine, où les enfants ont besoin de dépenser leur énergie].
L’idée est d’éviter d’avoir un grand espace, comme un terrain de foot par exemple, qui occupe toute la place et exclut les filles, les handicapés et les enfants peu sportifs», explique l’élue, rappelant que tous les enfants ont le droit d’exister en dehors des normes de virilité [le mot est lâché, ils ne peuvent pas s’empêcher de lutter contre l’ennemi du moment, la toxicité masculine] qui dirigent la cour.
“Déconstruire les stéréotypes” pour appliquer la théorie du genre
Grenoble n’est pas la seule ville à se servir de l’urbanisme pour imposer les théories du genre que les extrémistes avaient rangé dans leurs cartons, il y a une dizaine d’années, lorsque les Français s’étaient révoltés. Ils s’étaient contentés de les garder pour plus tard, afin de les recycler d’une manière plus insidieuse.
C’est ce qu’ils font maintenant, sous prétexte de “lutter contre le sexisme dans l’espace public”.
- A Trappes, dans les Yvelines, les cours d’école se transforment depuis 2018 à la faveur d’une plus grande mixité dans un espace là aussi plus vert, qui «apaise et détend» les enfants, explique l’ancien maire-adjoint à l’urbanisme, à l’environnement et à la qualité de vie, Thomas Urdy.
«La cour, c’est le premier espace public qu’ils connaissent. C’est donc le premier sur lequel on peut agir pour déconstruire les stéréotypes du genre, cette question doit être abordée dès le plus jeune âge», estime-t-il, surnommant ces nouveaux espaces «cours de l’égalité».
- Dans l’école Michel de Montaigne, le bitume a laissé place aux revêtements souples, les arbres et les potagers émaillent la cour, créant dans espaces intimes reliés entre eux par une piste cyclable.
«L’idée est de favoriser la fluidité entre les espaces et d’éveiller la coopération dans les jeux plutôt que d’être dans la compétition», abonde Gaëlle Rougier, adjointe à l’éducation de  ;la ville de Rennes qui planche sur un projet similaire pour 2023.
Imposer la “coopération”, une invention des fabricants de sociologie appliquée
Le réaménagement des cours s’accompagne de jeux spécialement pensés pour favoriser la collaboration entre les garçons et les filles et détruire la masculinité. La “designeuse sociale”, Célia Ferrer, qui travaille sur la question des violences sexistes en milieu urbain, a mis au point un jeu de filles, Pazapa, testé par deux écoles de la ville de Bordeaux où l’on a imposé aux garçons de dire qu’ils adoooraient !
«Le jeu se fait en deux temps. D’abord, il y a un plateau vierge sur lequel les élèves imaginent et construisent leur espace de récréation lors d’un temps pédagogique en classe. Ils utilisent des cartes avec des symboles (des croix, des ronds, des flèches) pour créer un parcours parsemé de jeux. Dans un second temps, ils transposent ce qu’ils ont imaginé dans la cour de récréation, nous raconte la créatrice de Pazapa.
Elle ajoute : «L’idée est de leur apprendre à se réapproprier le territoire [en réalité, l’idée est d’apprendre aux garçons à ne plus être des garçons, mais des asexués]. En créant des espaces ensemble, ils sont ensuite plus enclins à les partager», nous indique-t-elle.
- A Grenoble, Trappes, Rennes, Bordeaux… la recherche de destruction du caractère masculin sous forme de “quête d’égalité” entre les garçons et les filles est donc enclenchée.
Dès la rentrée 2018, les enfants de l’école Michel de Montaigne à Trappes «se sont assis et ont joué ensemble», assure Thomas Urdy, affirmant que cette nouvelle mixité s’observe dans la quinzaine d’écoles de la ville qui ont profité de ces réorganisations.
Et comme l’extrême gauche ne se satisfait jamais assez du pouvoir qu’elle a acquis et veut toujours plus imposer son idéologie, ces “évolutions” iront de pair avec un accompagnement des enseignants sur la question de l’égalité des genres, souligne Lucille Lheureux, de Grenoble, à savoir la destruction totale du caractère et du tempérament masculin. Dans pas longtemps, les petits garçons seront invités à porter des jupes parce que les pantalons sont un signe de toxicité et de domination masculine.
Les élus en charge de ces projets rappellent à l’unisson qu’ils ne «cherchent pas à nier les différences qui existent entre les deux sexes mais simplement à tirer un trait sur les stéréotypes subis.» Ben voyons : tout le monde les croit.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gaïa pour Dreuz.info.
une extreme gauche de cinglés.
Mais quelle connerie…mais comment font-ils pour être aussi cons… avec le peuple de gauche, nous avons un avant gout de l’infini…d’une connerie infinie…et qui plus est, destructrice. Parfois, en lisant ce genre d’information, j’ai l’impression de lire un mauvais bouquin de science-fiction…mais hélas, c’est la réalité, la réalité que le peuple de gauche a instauré il y a 40 ans…
Ils ne sont pas cons, ils poursuivent un but précis…
Eh oui, vous voyez clair : ils ne sont pas “cons”, ils sont au service d’une idéologie.
Il faut cesser de les les traiter de débiles ou de cons. Ces gens sont des néfastes.
Le maire de Grenoble, Eric Piolle, est juste une saloperie de fasciste déguisé en vert pour détruire notre civilisation. C’est uun petit soldat, un kapo aux ordres de Soros et sa clique.
Il en faut pas s’en moquer, il faut les détruire, les éliminer par tous les moyens.
C’est une guerre de civilisation qui nous est faite, la victoire ne s’obtiendra pas par des paroles.
Ces gens là sont des idéologues, ils ne renonceront jamais à leurs lubies. Autrefois, ces toqués bornés étaient tenus à l’écart par le simple bon sens des élites de ces époques révolues. Ils ont trouvé aujourd’hui des gouvernements tout prêts à les laisser agir, et pire, à les pousser dans leurs rêves les plus fous ; comment voulez-vous qu’ils n’en profitent pas puisque les pouvoirs publics, qui sont majoritairement de leurs idées, laissent faire ?
L’Abstention a permis, avec des scores ridicules (de 15 à 20% d’électeurs), d’élire ces pastèques qui sont tous de gauche et surtout de l’islamo-gauchisme ; ils sont tous pour l’immigration africaine à outrance et les EELV ont le vert du drapeau de l’islam dont ils sont les plus fidèles serviteurs. Tout est lié, il ne faut pas dissocier ces imbéciles, des autres mouvements mondialistes ou racialistes qui sévissent aujourd’hui dans notre pays. Tous sont unis sous le même drapeau de la transformation de leur pays qu’ils haïssent (et du monde) suivant les vues mondialistes dont, même inconsciemment, ils sont les disciples.
Leurs premières mesures à Lyon et à Grenoble a été d’imposer l’écriture inclusive pour la communication municipale, c’est dire combien ces gens là sont des fanatiques bornés. Ne nous faisons pas d’illusions, toutes ces têtes folles ne cesseront leurs méfaits que quant elles seront détruites.
Ah le bon temps des écoles de garçons et des écoles de filles
de là à faire ce qu’il font !
descartes doit se retourner dans sa tombe
Des Grenoblois ont voulu ce Cosaque communiste vert à la mairie: ils l’ont.
Émasculer les garçons dès leur plus tendre enfance, même le criminel Che Guevara et la Greta Thunberg ne sont pas allés aussi loin.
@Rico
Bien sur que même le Che et la Greta ne sont pas allés aussi loin. Faîtes confiance aux FRANCAIS en général et de gôôôche en particulier pour faire péter le conomètre en toute circonstance.
Ils serait beaucoup plus simple et moins onéreux, après examen, d’exterminer les fœtus masculins.
Par curiosité, j’ai regardé le pedigree de ce Eric Piolle, maire de Grenoble. Voici ce qu’on lit sur Wikipédia :
Fils une mère sociologue au CNRS et d’un père directeur de recherche au CNRS,
Membre d’Europe Écologie Les Verts,
et… “catho-humaniste” : si si, ça existe (sa femme est “vice-présidente d’une aumônerie”)
Un article de 2014 nous apprend que l’ineffable “sociologue” Philippe Meirieu, soi-disant pédagogue et promoteur des méthodes « constructivistes » le couvre de louanges (Meirieu est aussi membre du cloaque EELV)…
Je suppose que les Grenoblois vont être contents d’avoir élu l’écolo Éric Piolle comme maire ! Au fait, cette ville n’est-elle pas une des capitales françaises du crime ?
Le pire est peut-être de l’avoir réélu. Cdlt.
il faut l’avouer que soros est très fort pour inventer , diviser et détruire la société bref il est un psychopathe mégalomane hors du commun pour financer nos dirigeants politique pour qu’ils prennent des décisions pareil car seul les malades mentales peuvent avoir des idées pareil
George Soros a 89 ans, il ne sévira et ne nuira plus très longtemps…
Je propose que les élus de ces villes soient aussi non-genré. Tous et Toutes en tutu rose/bleu pendant toute la durée de leur mandat et ce 24h/24, 7j/7. Le maire en haut talons avec une couronne de fleurs dans les cheveux. Je peux mieux faire. …
Ou comment faire une génération de traumatisés (bons clients pour la gôôô^che).
oui c’est une bonne idée + je propose de faire castrer tout les dirigeant gauchiste pour qu’ils donnent l’exemple car ainsi ils ne seront pas genrer
les garcons vont se depecher de jouer au foot sur la pelouse qui deviendra interdite d’acces pour pas l’abimer: resultat 2000 m² d’espace de jeu en moins “bravo les go-gols socialistes” (mais ca doit etre un pleonasme 🙂
Bientôt les Harley devront être roses et interdiction de porter la barbe ! C’est drôle : je suis curieuse de voir jusqu’où les gens vont accepter de se faire condamner par ces énergumènes au cerveau malade.
En fait, la solution à tous les problèmes levés ici est de retourner à l’éducation religieuse Chrétienne où il y a des écoles seulement pour des garçons ou seulement pour des filles.
Mes garçons ont été dans des écoles juives orthodoxes seulement pour des garçons de 3 à 18 ans, et des écoles juives orthodoxes uniquement pour filles de 3 à 18 ans. C’est seulement lors du service militaire ou le service civil qu’il y a mixité. Et encore mes filles sont allées dans une unité d’élite de Tsahal, les Tigresses, où il n’y a que des femmes.
Ça me fait penser à Woody allen : « quelle est votre perversion » ? dans « tout ce que vous avez toujours voulu savoir… » Maintenant ces films seraient critiqués comme déviants sans parler de ceux de Mel Brooks
Ils s’en sont pris a la Bible en la reniant maintenant ils s’en prennent à dieu lui même en détruisant son image qui se trouve en chaque homme
Tenter de confondre Mars et Vénus dans ces jeunes esprits est contre nature et suicidaire : les contraires s’attirent, mais les chimères s’ignorent (et ne font pas d’enfants qui leur ressemblent).
Un petit garçon, ce n’est NATURELLEMENT pas une petite fille, et ces différences sont si… évidentes dans la vidéo ci-dessous, qui est la version moderne des “…Photos d’enfants qui courent dans les champs, seront mes seules joies pour passer le temps…” (Félix Leclerc/l’hymne au printemps)
Notez comment les petites filles sont heureuses et en phase avec le rythme, et les petits garçons… un peu décalés : impossible de leur attribuer raisonnablement des genres semblables. Attention, la mélodie peut se transformer en ver d’oreille :
Titre : “Frères et soeurs” :
https://www.youtube.com/watch?v=7l3GxJ6OfHo
À noter aussi qu’après la chute du communisme varlopant les différences et les identités nationales, les pays de l’Est et la Russie multiplient les expressions identitaires de leurs jeunesses à travers les média qui valorisent leurs antécédents culturels, leurs identités nationales… alors que nous, nous tentons le contraire, celui du communisme rampant. Des vidéo comme celle-là, émanant de ces contrées conservatrices, il y en a des dizaines sur internet. Et c’est beau de voir ça, la joie de vivre :
https://www.youtube.com/watch?v=q03B-9xZH20
Et l’exemple séculaire et persévérant vient d’où? : “Réjouissons-nous!”
https://www.youtube.com/watch?v=E_7uAo4FqVo
Ils trouvent sans doute qu’il y a encore trop de testostérone chez nous et continuent à émasculer nos gamins ! Si leur but est de maintenir les garçons dans la cage aux folles, pourquoi ne pas faire exploser la planète Mars, symbole de virilité, de guerre et de sexe ? Ce n’est pas avec une armée de Jarry (rires) qu’on pourra repousser les muzz qui, eux, apprennent très tôt à se battre ! La confrontation est dans l’ADN de tous les mâles de la terre, humains ou animaux et ce n’est pas nous qui avons créé le monde !
Ils ne sont pas fous, bien au contraire, ils savent ce qu’ils font !
Perturber la psychologie enfantine c’est créer une génération de “futur adultes” manquant de confiance en eux, inaptes à se défendre contre toute agression verbale ou physique (surtout sexuelle).
C’est aussi une autre façon de “stériliser psychiquement” de futurs et potentiels pères !!!
Donc si l’on pousse le raisonnement encore plus loin : dépeuplement ou baisse de la natalité dans les pays européens/occidentaux, seuls à appliquer la fausse théorie du genre.
L’Afrique, des pays du Moyen-Orient et de l’Orient, pourront continuer à se reproduire !!!
@ niou
Je pense que c’est bien là le but recherché : déviriliser un peu plus une population déjà fortement passive, nourrie aux bougies et aux nounours. Fabriquer des impuissants, incapables d’assumer leur masculinité pour détruire davantage la cellule familiale traditionnelle.
Il suffirait que les parents se mobilisent pour tout faire voler en éclat. Interdire les jeux de ballon aux petits garçons (et aux quelques filles qui s’y mettent sans jamais avoir été exclues) est une aberration à un âge où garçons et filles prennent conscience de leurs corps et n’aiment pas se mélanger. En les forçant à le faire, en dehors de toute spontanéité, on perturbe leur développement psychique et moteur. On fait fi tout autant de la réalité biologique qui fait, qu’à partir de 7 ans environ, il y a des comportements, des attitudes bien marquées entre filles et garçons.
Eric Piolle, l’homme qui a sauvageonnisé, délinquantisé et insécurisé Grnoble.
Il y a un pays scandinave, il me semble que c’est la Norvège qui a eu une politique genrée pendant plusieurs années, au final, les responsables se sont rendus compte que toutes ces inepties n’ont rien changé dans le comportement masculin et féminin des enfants arrivés à l’âge adulte.
Tous ces responsables sont des dégénérés, aux parents de suivre l’évolutions de leurs enfants et de les instruire normalement.
Effectivement, j’ai retrouvé un article ou il est question de l’expérience Norvégienne abandonnée en 2010, un extrait de 2013 du temps de Najat Vallaud Belcacem
L’exemple norvégien : quand la science ruine une pseudo-science
Alors que la France s’engouffre la tête la première dans un mouvement d’indifférenciation des genres, la Norvège nous montre peut-être notre avenir, ce pays ayant été désigné comme celui qui respectait le mieux l’égalité des genres. Et nous serions sans doute bien inspirés de regarder à la loupe son exemple et ce qu’il nous enseigne. Le documentaire d’Harald Eia (en fin d’article, à regarder absolument !), diffusé en 2010, est édifiant. Il montre qu’en dépit des mesures politiques qui ont été prises pour instaurer l’égalité et l’indifférenciation, les hommes et les femmes ont invariablement des centres d’intérêts très différents, et ne sont pas attirés du tout par les mêmes activités ; ainsi, en Norvège, les ingénieurs restent très majoritairement des hommes (90%) et les infirmières des femmes (90%). Harald Eia essaie alors de comprendre cette “anomalie”, dans un pays où aucune discrimination n’empêche les femmes de devenir ingénieurs et les hommes infirmiers. Et il convoque pour cela une batterie d’experts mondialement reconnus.
D’après une étude monumentale menée dans 53 pays par le Professeur Richard Lippa, sur les envies professionnelles des hommes et des femmes, “il y a beaucoup de différences. Les hommes sont plus intéressés dans la réussite de domaines orientés vers la compréhension du monde, des objets comme l’ingéniérie, la mécanique. Les femmes sont relativement plus intéressées par une réussite auprès des personnes.” Pour le Pr. Lippa, il y a probablement une explication biologique à ces différences universelles, qu’on retrouve aussi bien au Pakistan qu’aux Etats-Unis, et qui ne dépendent donc pas de la culture. Le Professeur Trond Haaken Diseth observe, quant à lui, que, dès l’âge de 9 mois, les enfants se dirigent spontanément vers des jouets associés à leur genre. Il y a bel et bien, selon lui, des dispositions innées selon les genres, qui seront certes modulées quelque peu par l’environnement et l’éducation. Ce que confirme le Professeur Simon Baron-Cohen, une pointure en psychopathologie du développement dans les départements de psychiatrie et de psychologie expérimentale à l’université de Cambridge. D’après lui, c’est le niveau de testostérone, quand l’enfant est encore dans le ventre de sa mère, qui produit des caractéristiques et des centres d’intérêts différents chez l’homme et la femme :
“Nous avons remarqué que plus le niveau de testostérone était élevé avant la naissance, plus le développement du langage était lent quand l’enfant était petit, moins il créait de contacts jusqu’à l’âge de 1 ou 2 ans. Un haut niveau de testostérone est associé avec un niveau de langage moins important et un développement social moins important. […] Nous avons suivi ces enfants juqu’à l’âge de 18 ans pour voir comment ils évoluaient. Nous avons découvert que plus vieux, ces enfants qui avaient eu un haut niveau de testostérone avaient plus de difficulté avec l’empathie […]. Mais ils avaient aussi plus d’intérêt pour les structures, pour essayer de comprendre le fonctionnement des objets.”
Le haut niveau de testostérone caractérise évidemment les hommes. Le documentariste norvégien va également à la rencontre du Professeur Anne Campbell, psychologue évolutionniste, qui confirme l’origine innée (génétique) des différences de centres d’intérêts entre les hommes et les femmes. En bref, les scientifiques sérieux confirment que nous sommes un mixte de nature et de culture, mais qu’il ne faut surtout pas oublier la biologie, qui est déterminante, tandis que les théoriciens du genre présupposent que la biologie n’a aucun rôle, car ils sont avant tout – c’est patent à la fin du documentaire – des idéologues. Suite au débat national qui a eu lieu en Norvège après la diffusion de ce film, l’Institut gouvernemental norvégien pour les études de Genre, l’institut NIKK, a cessé de recevoir toute subvention et a dû de ce fait fermer. Alors que la théorie du genre a, semble-t-il, déjà fait son temps en Norvège, le bon sens ayant repris le dessus, la France va-t-elle se laisser encore bercer longtemps par de telles sornettes ?
Source : https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/theorie-du-genre-la-norvege-dit-130622
@ Maujo : Merci pour ce commentaire édifiant.
Malheureusement, l’étude ne dit pas si ces indifférenciations de genre ont créé une génération de gauchiste sans points de repère naturels… au bénéfice d’utopies intellectuelles.
La Norvège a-t-elle accueilli autant de “Chances pour la Norvège” que la Suède de “Chances pour la Suède”?
Suite et fin
Adresse de la vidéo du reportage de 2010 dont il est question dans mon précèdent post
http://www.vigi-gender.fr/documentaire-norvege-genre.php
Les filles jouent à la poupée et à la marelle pendant que les garçons courent ? Et les petites filles qui ont envie de courir, on leur fait la morale ?
Le monde est mixte, je ne comprends pas ces dichotomies artificielles école de garçons/école de filles ou cour des garçons/cour des filles.
Je n’ai jamais joué à la poupée, c’est grave, docteur ?
@ Californienne
Bien sûr que non ! C’est seulement dommage, si j’en juge par le plaisir que j’ai pris à habiller et dorloter mes poupées, tant filles que garçons – mais à chacun ses goûts et il y a d’autres façons d’enchanter son enfance.
Californienne, vous répondez du point de vue individuel. Et dans ce cas, nul ne conteste le fait que des filles détestent les poupées ou que des garçons préfèrent s’isoler dans des jeux paisibles. Mais l’article parle des tendances générales et, pour avoir filles et garçons sous mon toit, je reconnais qu’elles se vérifient et qu’il n’y a rien de mal à cela bien au contraire. Passé le stade de la maternelle, l’entre soi devient important, le phénomène d’appartenance au groupe défini par le sexe permet de se construire et de se rassurer au travers d’un processus d’identification. C’est l’âge où chaque sexe aime se moquer de l’autre et se complaire dans les stéréotypes. Malheureusement, au nom d’un sexisme imaginaire, les adultes ont de plus en plus tendance à sanctionner des paroles qui, autrefois, étaient parfaitement admises. J’ai eu droit à des mots sur les carnets de correspondance m’expliquant que l’on ne doit pas dire “les garçons sont comme ceci”, “les filles sont comme cela”, car c’est sexiste ! On nage en plein délire et le but de tout cela est de gommer les différences pour fabriquer des asexués. Un jeu de ballon prend de la place dans une cour de récréation. C’est le jeu qui l’exige, pas le sexe de ses petits fans . Et Dieu sait comme le sport et l’énergie dépensée sont importants pour les enfants.
Fleur de Lys, je ne suis pas tout à fait d’accord. S’il est vrai qu’il y a une différence innée entre les hommes et les femmes, les filles et les garçons, je pense qu’il faut les laisser s’épanouir, et qu’il faut éviter toutes ces séparations artificielles comme des écoles séparées ou des cours de récréation séparées.
Je crois que j’ai une expérience différente du sexisme, j’ai été souvent critiquée dans ma vie parce que j’aime le sport, je ne m’intéresse pas à la cuisine, et je n’ai pas élevé mes enfants dans un sens ou dans l’autre, j’ai seulement essayé de leur inculquer des valeurs de base, universelles.
S’identifier à un groupe, c’est tout à fait normal, c’est comme ça qu’on se construit, mais le groupe auquel on s’identifie peut très bien être mixte !
Loin de moi l’idée d’empêcher les filles de jouer seulement avec des filles si c’est ce qu’elles préfèrent (ou des garçons avec des garçons), mais je ne vais pas l’imposer non plus.
Chez nous, c’est mon mari qui fait la cuisine, et ça ne l’empêche pas d’être très masculin. Il a toujours aimé faire la cuisine, et il faut dire qu’il est motivé, puisqu’il a un appétit d’ogre ; moi, c’est le contraire. Si certains veulent nous critiquer, libre à eux. Nous avons trouvé un équilibre qui nous convient, c’est ce qui compte.
Effectivement, vous critiquer, enfant, de ne pas répondre à des présupposés attendus féminins, n’est pas du tout sain. Moi, j’ai eu droit à l’inverse : injonction familiale pour être une femme libre et indépendante et ne pas dépendre d’un homme, gommer tout ce qui s’apparente à des faiblesses féminines (jeux de poupées…). Dans les deux cas, cela n’a pas de sens.
Je ne dis pas qu’il faut refuser la mixité dans les cours de récréation ou des écoles. Je dis que les enfants s’affranchissent spontanément de la mixité, que c’est naturel de leur part. Et qu’ils doivent rester libres de s’exprimer dans la mixité ou pas, selon leurs âges et leurs caractères, sans être contrariés par les adultes ; que c’est le regard des adultes qui voit du mal là où il n’y a qu’innocence enfantine.
Je pense aussi que c’est parce qu’on laisse les petits garçons assumer leur masculinité dans leur enfance qu’ils pourront devenir des hommes capables de comprendre que la virilité ne s’exprime pas dans des standards pré établis. Votre mari à la cuisine, le mien à quatre pat’ en papa gâteau, c’est justement là le signe d’hommes épanouis et libres qui n’ont rien à prouver.
Pourquoi notre président de la République ne donne pas l’exemple en portant des jupes et des bas résille?
Ils sont déjà dans le passé: La mode, chez les jeunes hommes, c’est la barbe.
Alors…