Publié par Magali Marc le 28 juillet 2020

Passé à 26 500 en 2015, on estime que le nombre d’ours polaires dans le monde se situe maintenant autour de 30 000, soit la population la plus élevée depuis plus de 50 ans. Selon le biologiste Benjamin Dy *, même si l’ours polaire est le plus grand carnivore terrestre, son habitat est le milieu marin, principalement les glaces de mer.

Sa grande tête rectangulaire, ses petites oreilles arrondies, ses puissantes pattes et sa superbe fourrure blanche le distinguent sans équivoque des autres ursidés. Son nom scientifique est Ursus maritimus. L’ours polaire prospecte les glaces dérivantes à la recherche de ses proies. Il se nourrit avant tout de phoques. Le mâle peut peser entre 400 et 600 kg. C’est un excellent nageur qui peut parcourir une distance d’au moins 74 kilomètres à la nage en une seule journée dans les eaux de l’Arctique. Le Québec arctique fait partie des principaux lieux qui abritent des sous-populations d’ours polaires notamment au Sud de la baie d’Hudson.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Thomas D. Williams, paru sur le site de Breitbart, le 25 juillet.

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Les alarmistes du climat prédisent l’extinction des ours polaires d’ici la fin du siècle. Encore !

Une étude publiée cette semaine dans Nature Climate Change (NdT: une revue «scientifique» britannique) prévoit la décimation de la population d’ours polaires si les humains ne réduisent pas radicalement leur consommation de combustibles fossiles, faisant écho à des avertissements similaires qui se sont tous révélés faux.

En l’état actuel des choses, « avec les fortes émissions de gaz à effet de serre, la forte baisse de la reproduction et de la survie mettra en péril la persistance de toutes les sous-populations du Haut-Arctique, sauf quelques unes, d’ici 2100 », prévient l’étude, dirigée par Peter K. Molnar de l’Université de Toronto à Scarborough (en Ontario).

Même si les émissions sont réduites à des niveaux plus modérés, « nous allons malheureusement en perdre une partie, en particulier certaines des populations les plus méridionales, à cause de la perte de glace de mer », a déclaré le Dr Molnar.

L’étude prévoit que le réchauffement climatique entraînera le rétrécissement de la glace de mer dans l’Arctique et que, par conséquent, la quasi-totalité des 19 sous-populations d’ours polaires seront forcées d’aller sur la terre ferme et d’abandonner leurs réserves alimentaires. Les longues périodes de jeûne qui en résulteraient, combinées à la réduction de l’allaitement des petits par les mères, entraîneraient un déclin rapide de la reproduction et de la survie des ours polaires.

Il y a très peu de chances que les ours polaires persistent partout dans le monde, sauf peut-être dans le très haut Arctique, dans une petite sous-population.

Selon l’étude, « les seuils d’impact sur la survie pourraient déjà avoir été dépassés dans certaines sous-populations ».

Une grande partie des quelque 30 000 ours polaires dans le monde dépendent de la glace de mer pour leur survie, chassant les phoques, attendant qu’ils sortent de leurs trous dans la glace.

Ils ont besoin de la glace de mer pour capturer leur nourriture. Il n’y a pas assez de nourriture sur terre pour soutenir une population d’ours polaires.

(en fait les ours polaires mangent aussi des cachalots, des bélugas, des bernaches, des mouettes, des lemmings, et ils pêchent parfois des ombles arctiques.)

Les chercheurs prévoient que les ours seront obligés de jeûner plus longtemps qu’ils ne le peuvent, en se basant sur les projections de leur modèle climatique de jours sans glace au cours des 80 prochaines années.
« Il y aura un moment où ils seront à court d’énergie », prétend M. Molnar.

Cette nouvelle étude reflète d’autres études et prévisions similaires réalisées au cours des dernières décennies, qui se sont toutes révélées spectaculairement fausses.

Les populations d’ours polaires se sont en effet révélées remarquablement résistantes et malgré une certaine perte de la glace de mer estivale de l’Arctique, leur nombre a en fait augmenté, un phénomène exploré par le Dr Susan Crockford, une climato-sceptique.

Un rapport de 2007, par exemple, prévoyait la perte des deux tiers de la population mondiale d’ours polaires d’ici le milieu du 21e siècle, tout en insistant sur le fait que cette prévision « pourrait se révéler conservatrice ». Depuis lors, la population d’ours polaires n’a cessé de croître.

En 2005, l’estimation mondiale officielle était de 22 500 ours. En 2015, ce nombre était passé à 26 500 et on pense maintenant qu’il se situe autour de 30 000, soit la population la plus élevée depuis plus de 50 ans.

Comme le souligne le Dr Crockford, puisque les ours polaires mangent principalement au printemps et jeûnent pendant une grande partie de l’été, la présence de la glace de mer en été a relativement peu à voir avec leurs habitudes alimentaires, un fait ignoré par nombre de ceux qui prédisent la disparition des ours.

Pendant ce temps, la population de bébés phoques au printemps – la principale nourriture des ours polaires – a également continué à augmenter, aidant la population d’ours à prospérer.

« La prospérité des populations d’ours polaires a révélé l’orgueil démesuré qui se cache derrière l’icône favorite des réchauffistes et la soi disant situation critique des ours polaires est devenue une plaisanterie internationale », déclare Mme Crockford.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources :

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