Publié par Jean-Patrick Grumberg le 29 juillet 2020
Celle qu’on surnomme “Bat woman”, Shi Zhengli est une virologiste chinoise qui fait des recherches sur les coronavirus ayant pour origine la chauve-souris. Shi dirige le Centre des maladies infectieuses émergentes de l’Institut de virologie de Wuhan. Elle affirme qu’aucune personne du laboratoire P4 a contracté le coronavirus, et exige des excuses du président Trump !

Le laboratoire de Wuhan est hélas – deux fois hélas – tristement célèbre. C’est de lui qu’est partie la pandémie de coronavirus qui à ce jour a fait près de 700 000 morts et détruit des économies, dans le silence passif des dirigeants politiques européens.

La Chine a donc signé un accord avec le Pakistan afin d’étendre ses capacités potentielles de guerre biologique. Et c’est le laboratoire de Wuhan que certains ont accusé d’avoir fabriqué le coronavirus, qui est au cœur de ce contrat.

Je ne voulais pas y croire. Alors j’ai fait mon travail de journaliste : j’ai vérifié, croisé les sources, ai pris l’information avec un gros grain de sel, et vous encourage à en faire autant.

China in Focus (1), MSN (2), Times of India (3), Health World (4) ont jugé l’information assez sérieuse pour la reprendre du journaliste australien Anthony Klan, rédacteur en chef du site d’information Klaxon, qui a le premier rapporté l’histoire (5), que Gulf News conteste (6).

Dreuz info n’est pas en mesure de vérifier indépendamment l’information, aussi nous vous la rapportons tel qu’elle nous est parvenue. Si les faits sont confirmés – nous en saurons plus dans quelques jours – cela confirme qu’une partie du laboratoire de Wuhan est bien destiné à la recherche d’armes bactériologiques.

Voici ce que rapporte Anthony Klan :

Sous les projecteurs après que le Coronavirus ait ravagé le globe, le laboratoire chinois de Wuhan a maintenant établi des opérations au Pakistan dans le cadre d’une offensive plus large contre l’Inde et ses rivaux occidentaux, selon les experts du renseignement.

L’installation secrète fabriquerait des agents pathogènes de type anthrax qui pourraient être utilisés dans la guerre biologique.

Selon de multiples sources de renseignements, le Pakistan et la Chine ont conclu un accord secret de trois ans pour développer leurs capacités potentielles de guerre biologique, notamment en menant plusieurs projets de recherche liés à l’agent mortel qu’est l’anthrax.

Dans le sillage de l’épidémie de coronavirus sur le sol chinois, le désormais tristement célèbre Institut de virologie de Wuhan a signé un accord secret avec l’Organisation des sciences et technologies de la défense (DESTO) de l’armée pakistanaise, afin de collaborer à la recherche sur les “maladies infectieuses émergentes” et de faire progresser les études sur le contrôle biologique des maladies transmises.

Selon des sources de renseignements très crédibles, le programme est entièrement financé par la Chine et s’intitule officiellement “Collaboration pour les maladies infectieuses émergentes et les études sur le contrôle biologique des maladies à transmission vectorielle”.

Des sources de renseignement, notamment du sous-continent indien, ont déclaré à The Klaxon qu’elles étaient très préoccupées par ce projet secret, qui implique que la Chine teste des agents biologiques en dehors de ses frontières dans le but apparent de minimiser le “risque de se faire condamner par la communauté internationale”.

“Le DESTO a été engagé dans divers projets de recherche à double usage liés à l’anthrax dans le cadre d’un programme secret d’armes biologiques”, a déclaré une source de renseignements de haut niveau.

La source a déclaré que l’Institut de virologie de Wuhan en Chine avait “apporté tout le soutien financier, matériel et scientifique au projet”.

Le projet secret Chine-Pakistan a mené des “tests d’échantillonnage réussis” pour isoler le Bacillus Thuringiensis (BT), qui présente une “similitude frappante” avec le Bacillus Anthracis – ou anthrax – a appris The Klaxon.

Le laboratoire de Wuhan offrait “une formation approfondie sur la manipulation des agents pathogènes et la bio-informatique” aux scientifiques pakistanais “pour aider le Pakistan à développer sa propre base de données de collecte de virus”.

Le projet secret était “détaché de la supervision des universités civiles ou des services de santé gouvernementaux au Pakistan” et était structuré de manière à permettre des opérations futures “non spécifiées”.

L’accord “précise clairement que la coopération ne se limite pas nécessairement aux objectifs fixés” et “de nouvelles recherches thématiques pour surveiller les nouvelles maladies potentielles peuvent être ajoutées par l’une ou l’autre des parties”, a indiqué une source.

Ce plan fait partie d’une initiative de Pékin visant à “désigner le Pakistan comme destination pour la recherche biochimique dangereuse” tout en “évitant l’utilisation de son propre territoire pour de telles activités”, qui “risquent d’attirer les critiques et la condamnation de la communauté internationale”.

Un exemple en est la proposition de tester un vaccin contre le coronavirus, fabriqué par la société d’État chinoise Sinopharm, sur des citoyens pakistanais.

Le projet biologique Chine-Pakistan avait déjà entrepris des expériences sur le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHFV), selon des sources.

Le CCHFV est un virus de la fièvre à déclenchement rapide qui cause la mort dans environ 25 % des cas et qui est similaire au virus Ebola.

Le CCHFV est classé comme un micro-organisme de “classe 4” – la catégorie de risque la plus élevée possible.

Les micro-organismes de classe 4, qui comprennent également les virus Ebola, Marburg et Lassa, sont ceux qui peuvent tuer l’homme, peuvent facilement se déplacer d’une personne à l’autre et pour lesquels il n’existe aucun traitement ou vaccin connu.

Le Pakistan effectuerait des tests sur le CCHFV dans des laboratoires qui ne sont pas équipés pour traiter les maladies de niveau de sécurité biologique 4.

“Dans ces circonstances, les préoccupations relatives à la manipulation des agents pathogènes de classe 4 (et les questions de biosécurité qui y sont associées) ne peuvent pas être négligées”, a déclaré un expert du renseignement à The Klaxon.

Les armes biologiques sont traditionnellement peu maniables car elles se répandent facilement et sont difficiles à cibler sur des populations spécifiques, poursuit l’article.

Cependant, la menace de guerre biologique s’est considérablement accrue ces dernières années, et les experts ont averti que la Chine est fortement impliquée dans la recherche sur l’ADN qui pourrait potentiellement permettre à une arme biologique de cibler spécifiquement – ou à l’inverse d’être inefficace contre – des personnes de races spécifiques.

Alors que les théories sur les coronavirus émises par l’Institut de virologie de Wuhan ont été largement rejetées par les experts [?], de sérieuses inquiétudes ont été soulevées quant aux normes de sécurité du laboratoire de Wuhan de manière plus générale.

En particulier, on craint que le laboratoire ne soit pas équipé pour traiter les maladies de classe 4, bien qu’il prétende être conforme à la classe 4.

Des sources de renseignement ont déclaré au Klaxon que l’Institut de virologie de Wuhan avait également créé l’Institut de biologie médicale à Kunming, dans la province du Yunnan, au sud de la Chine.

Selon certaines sources, l’établissement de Kunming, qui est contrôlé par l’Académie chinoise des sciences médicales, traite également des maladies de classe 4 sans protection adéquate.

Et l’on sait malheureusement à quel point les consignes de sécurité du laboratoire P4 de Wuhan sont respectées…

Conclusion

En conclure que le coronavirus a été fabriqué, et est une arme bactériologique me semble très imprudent, car rien ne permet de l’affirmer pour l’instant, et il a largement de quoi s’en tenir aux faits connus pour pointer un doigt accusateur contre la Chine communiste.

En revanche, et c’est maintenant bien documenté, lorsque Pékin a pris conscience de la gravité du virus, il a fermé tous les vols intérieurs partant de Wuhan et la région, mais a laissé les avions à destination de l’étranger, ce qui a créé la situation que nous vivons.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  1. https://twitter.com/ChinaInFocusNTD/status/1288286122741829632?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1288286122741829632%7Ctwgr%5E&ref_url=https%3A%2F%2Frantburg.com%2Fpoparticle.php%3FD%3D07%2F29%2F2020SO%3DHC%3D2ID%3D578218
  2. https://www.msn.com/en-in/news/world/chinas-wuhan-lab-operating-covert-operations-in-pakistan-creating-anthrax-like-pathogens-report/ar-BB17bwER
  3. https://timesofindia.indiatimes.com/india/china-entered-covert-deal-with-pakistan-military-for-bio-warfare-capabilities-against-india-western-countries-report/articleshow/77139556.cms
  4. https://health.economictimes.indiatimes.com/news/industry/wuhan-lab-creating-anthrax-like-pathogens-in-pakistan-report/77188983
  5. https://www.theklaxon.com.au/home/xdx17f6auh0tew0g57ubqrzxkdeux9
  6. https://gulfnews.com/world/asia/pakistan/pakistan-rubbishes-report-of-covert-bio-warfare-deal-with-china-1.72804709

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