Publié par Guy Millière le 29 juillet 2020

Antifa et Black Lives Matter sèment le chaos dans plusieurs grandes villes des Etats-Unis avec le soutien des maires démocrates des villes concernées (la situation est très grave à Seattle et Portland).

Dans d’autres villes, des maires (démocrates encore) paralysent leurs forces de police et les meurtres se multiplient : là ce sont New York et Chicago qui sont particulièrement touchées. Trump a décidé d’envoyer des forces de police fédérale rétablir l’ordre puisque les maires démocrates ne le font pas, et puisque les gouverneurs (démocrates) des Etats où sont ces villes ne le font pas non plus.

Les dirigeants du Parti Démocrate disent que les émeutiers Antifa et Black Lives Matter sont des “manifestants pacifiques”, et que les forces de police fédérale que Trump a commencé à envoyer sont l’équivalent des chemises brunes du temps de la montée du nazisme.  Les Etats régis par des gouverneurs démocrates sont toujours en état de fermeture économique, sur ordre des gouverneurs. Les Démocrates veulent prendre le pouvoir en semant la ruine et le chaos, et en maintenant une peur panique du coronavirus, qui ne tue quasiment plus personne dans le pays, c’est de plus en plus flagrant, et ils provoquent mon aversion. Las Vegas où je vis a un maire indépendant qui veut ouvrir la ville depuis plus d’un mois, mais le Nevada a un gouverneur démocrate qui semble bien décidé à détruire la ville, où il y a maintenant 25 pour cent de chômage (début mars, c’était le plein emploi).

Bien que ma vie personnelle soit confortable, j’ai eu envie de voyager pour changer d’air, et je me suis absenté pendant trois jours. J’avais promis à mon épouse et à ma fille la plus jeune de les emmener visiter le parc national du Yellowstone, et je l’ai fait (je n’y étais pas allé moi-même depuis près de trente ans). J’ai choisi de prendre l’avion pour Salt Lake City. Et cela a été une première indication : l’avion était plein.  Beaucoup de gens étaient à l’aéroport, en partance pour d’autres destinations. Nombre d’Américains n’ont plus peur de voyager, et la peur panique n’a plus de prise sur eux. Le vol de retour vers Las Vegas était plein aussi. J’ai loué une voiture à Salt Lake City et j’ai pris la route. Je suis passé par quatre Etats, l’Utah, l’Idaho, le Montana et le Wyoming, et j’ai traversé le Yellowstone avant de descendre vers Jackson et de rejoindre Idaho Falls. J’ai vu des gens portant des masques, mais ils étaient une minorité. Je n’ai vu à aucun endroit le moindre signe de peur. Les restaurants étaient ouverts. J’ai vu à West Yellowstone et à Idaho Falls des signes Trump 2020. Je n’ai vu où que ce soit le moindre signe Biden 2020.

J’étais dans des Etats qui votent majoritairement républicain en général, je sais. J’ai eu une conversation avec le sheriff de West Yellowstone (où très peu de gens portent des masques), un homme très sympathique, je lui avais demandé un renseignement, et, pour détendre l’atmosphère, je lui ai dit que je soutenais la police, ce qui me semblait la moindre des choses dans les circonstances présentes, et, après m’avoir remercié, il a confirmé ce que je savais déjà : les gens qui soutiennent Trump ne le disent pas, mais nombre d’entre eux sont très en colère contre ce que fait la gauche démocrate. “Nous avons besoin de touristes et les Démocrates détruisent le tourisme”, a-t-il ajouté.

Trail Ride near Jackson, Wyoming

A Las Vegas les gens portent des masques, car le gouverneur démocrate qui veut détruire la ville a rendu le port du masque obligatoire et a menacé les commerces qui n’imposent pas le port du masque de sanctions financières, voire de fermeture. Mais nombre de mes voisins, essentiellement des officiers supérieurs de l’US Air Force, m’ont parlé comme le sheriff de West Yellowstone, et m’ont même dit qu’ils attendaient avec impatience le 3 novembre, en ajoutant que si la gauche allait trop loin, ils étaient prêts à prendre les armes, et qu’ils avaient ce qu’il faut. Partout où je peux parler à des gens dans la ville, je rencontre une hâte de voir le pays réouvrir, une vive irritation  face aux privations de liberté, l’idée que le Covid 19 n’implique pas des mesures aussi excessives que celles qui ont ravagé l’économie, une irritation extrême face aux violences des émeutiers et face aux Démocrates : nombre de gens ne parlent pas facilement, car le contexte est ce qu’il est, mais si je prononce des mots qui leur permettent de penser que je pense comme eux, cela devient différent.  J’aurais pu rencontrer des Démocrates : il y en a, incontestablement, sinon l’abominable gouverneur du Nevada n’aurait pas été élu. Je n’en ai rencontré jusqu’à présent qu’un seul, un assureur qui a commencé à me débiter les insanités entendues sur CNN. Je lui ai dit au revoir poliment, mais rapidement, sans faire affaire avec lui. J’ai croisé à Los Angeles des gens qui ont toujours vote Démocrate, et qui m’ont dit que cette fois, les Démocrates étaient allés trop loin et qu’ils allaient voter Trump.  Ce ne sont que des expériences personnelles, pas des sondages, certes, mais des amis de longue date à Los Angeles ont confirmé mes expériences.

Je pense que la peur panique du Covid 19 au sein du peuple américain ne doit pas être surestimée. Nombre de gens savent que les personnes de moins de soixante-quinze ans n’ont quasiment aucun risque de mourir s’ils n’ont pas de comorbidités, et que plus de quatre-vingt-quinze pour cent des personnes touchées n’ont aucun symptôme. Nombre de gens pensent que le masque est quasiment inutile, surtout maintenant que la pandémie s’achève, et je dois dire qu’après en avoir parlé avec des médecins, je pense comme eux (je n’ai jamais porté de masque, sauf là où c’était strictement obligatoire, mais je me lave les mains avec du liquide hydroalcoolique ; je porterais un masque si j’étais à proximité d’une personne à risque).

Nombre de gens savent que la létalité du Covid 19 est équivalente à celle de la grippe, et les chiffres établis par Scott Atlas, professeur de médecine à Stanford et par d’autres éminents épidémiologistes circulent largement. Comme on me l’a dit dans de nombreuses conversations : “Les Américains affrontent les risques. Ils ne se couchent pas devant eux”. C’est l’état d’esprit de ce pays, et je le partage : j’ai choisi de devenir Américain. Cela ne signifie pas que les Américains sont insensés, cela signifie qu’ils mesurent les risques qu’ils prennent et les risques qu’ils font courir aux autres, et se comportent de manière responsable. Quoi que disent les médias, l’épidémie a été très surestimée. Le nombre total de morts est celui d’une forte épidémie de grippe annuelle. Les Démocrates tentent de faire durer la peur panique, mais elle imprègne surtout ceux qui sont très Démocrates : on les reconnait au fait qu’ils ont peur.

Je suis certain que la grande majorité des Américains ont hâte que le pays fonctionne à nouveau normalement. Je suis certain que la grande majorité des Américains ne supportent pas les violences, les émeutes et les destructions soutenues par la gauche et que le discours des politiciens démocrates disant que les émeutiers qui cassent tout sont des “manifestants pacifiques” et que la police fédérale est comparable aux chemises brunes hitlériennes ne suscite pas leur adhésion. Je sais que nombre d’électeurs de Trump ne disent pas ce qu’ils pensent, car ils savent que la gauche peut être très violente, mais pensent néanmoins ce qu’ils pensent. Nombre de commerçants et de petits entrepreneurs sont en très grande difficulté et savent que c’est à cause de la gauche. Nombre de chômeurs savent que s’ils sont au chômage, c’est à cause de la gauche.

Mon ami David Horowitz, que je rencontre moins souvent depuis qu’il a quitté Malibu pour vivre un peu plus loin au Nord-Ouest de Los Angeles, en lisière de Ventura, est certain que Trump sera réélu. Et je retranscris ses mots : “Les sondages sont totalement faux. D’une part, les électeurs de Trump ne disent pas qu’ils votent pour Trump. Ils savent dans quel contexte ils vivent. D’autre part les instituts de sondage ne sont pas plus honnêtes que les grands médias. Leur but est de démoraliser les électeurs de Trump et de les pousser à ne pas aller voter, et aussi d’inciter des gens à soutenir Biden en disant qu’il va gagner, mais cela ne fonctionnera pas”. Il explique cela en détail dans un livre excellent qui vient de paraitre : BLITZ: Trump Will Smash the Left and Win (English Edition)*. David est certain que Trump l’emportera par un raz de marée. Depuis vingt ans que nous sommes amis, je dois dire qu’il ne s’est jamais trompé.

Il m’a parlé de signes : partout où Trump passe des gens l’attendent sur la route pour l’acclamer. Quand Biden sort de sa cave, des gens l’attendent et acclament Trump. Les conservateurs ne sont pas violents et ils n’insultent pas Biden. Nulle part, même dans les villes démocrates, on ne rencontre des gens qui soutiennent Biden. Celui-ci ne fait pas campagne et ne sort de sa cave que pour lire un bref texte sur un téléprompteur. Même les Démocrates savent qu’il est atteint de démence sénile.

David m’a dit aussi que le Parti Démocrate est engagé dans une fuite en avant vers l’extrême gauche devenue totalement irrationnelle, et que le peuple américain n’est pas devenu majoritairement communiste, “La gauche veut gagner par l’émeute et la continuation du coup d’état qui a commencé le soir de l’élection de Trump, les Américains n’accepteront pas un coup d’état”. Il a ajouté un argument qui me semble très pertinent : “Si la gauche était sûre de gagner, elle ne serait pas aussi violente et hystérique”. Il m’a parlé des débats : “Les Américains n’admettront pas une absence de débats, et les Démocrates eux-mêmes savent que Biden explosera s’il débat. Son état de démence s’aggrave. Et Trump a des arguments en réserve, Biden est corrompu et il est raciste. Il a dit qu’Obama était le premier noir intelligent et propre qu’il avait rencontré. Dans un débat, Trump pourrait lui demander si c’est toujours ce qu’il pense ou s’il connait maintenant d’autres noirs intelligents et propres”.

J’aimerais penser que David Horowitz a raison : je doute du raz de marée, peut-être à tort, mais je n’imagine pas que Biden pourrait gagner. Le Parti Démocrate n’est jamais tombé aussi bas depuis qu’il a créé le Ku Klux Klan après avoir perdu la guerre civile en 1865. Le Parti Démocrate est devenu un parti de gens qui soutiennent des assassins, des émeutiers, des truands, des islamistes antisémites. Il inclut des maires qui laissent des psychopathes détruire les villes qu’ils régissent, des gouverneurs qui poussent des entreprises vers la faillite, et ils ont choisi un candidat Alzheimer de manière délibérée parce qu’il est un vestige vermoulu du Parti Démocrate d’avant le gauchisme criminel qui imprègne le parti aujourd’hui. Il y aura des électeurs qui voteront Démocrate : des immigrants latino voulant toucher des chèques supplémentaires, des gauchistes, des bobos au cerveau lessivé par leur passage à l’université, des noirs qui n’ont pas quitté la plantation que les Démocrates ont construite pour eux et qui s’appelle Welfare State, des professeurs, des Juifs qui pensent encore être juifs et ne voient pas que leur nouvelle religion est le gauchisme, des gens riches qui vivent à côté de la réalité (j’ai encore deux amis de ce genre à San Francisco). Je doute que cela fasse une majorité.

Certains pensent que Biden ne sera pas candidat jusqu’au bout, je pense qu’ils se trompent. Comme l’a dit récemment l’ancienne terroriste communiste Angela Davis : “ce qu’il y a de bien avec Biden c’est qu’on peut lui faire dire ce qu’on veut”. Victor Davis Hanson pense que Biden, s’il gagne, sera débarqué juste après l’élection et remplacé par la candidate à la vice-présidence qui deviendra présidente, et qui n’est toujours pas désignée. Victor Davis Hanson est plus pessimiste que David et plus pessimiste que moi, et pense que Biden peut gagner. Il dit que 2021 sera alors 1984, version George Orwell. Je veux penser qu’il se trompe. Je ne peux en être certain. Mes conversations avec Victor Davis Hanson m’ont conduit à voir qu’il était presque toujours pessimiste, et que son pessimisme était parfois justifié.

Si David se trompe et si je me trompe, cela signifiera qu’une majorité d’Américains choisira de transformer les Etats-Unis en un second Venezuela façon Hugo Chavez, car c’est ce que promet le programme du Parti Démocrate. Je doute qu’une majorité d’Américains aient envie de vivre au Venezuela façon Hugo Chavez. Je ne pense pas que David se trompe et que je me trompe, et je pense en cet instant que Trump va gagner. Des coups de théâtre peuvent se produire. La campagne sera sale, sordide, violente, parce que les Démocrates sont sales, sordides, violents. Réponse définitive dans trois mois.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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