Publié par Rosaly le 5 juillet 2020

Le Dr Ahmed al-Tayeb, grand imam d’al-Azhar, aussi connu comme le loup du Pape François déguisé en agneau, a récemment affirmé un mensonge facile à démonter.

Le 30 avril 2020, au cours de son programme télévisé, diffusé chaque année un peu avant le ramadan et suivi en Egypte et dans le monde arabe par des millions de gens, le grand imam de la plus prestigieuse université du monde islamique avait affirmé :

L’islam ne cherche pas la guerre ou l’effusion de sang et les musulmans ne ripostent que pour se défendre.

C’était une réaffirmation de la grande conclusion à laquelle était parvenue une récente méga-conférence consacrée à la recherche de solutions à « l’extrémisme ».

Accueillis en Egypte par al-Azhar, les représentants de 46 nations musulmanes participèrent à cette méga-conférence. Al-Tayeb clôtura les 2 jours de conférence par la déclaration suivante :

Le djihad en islam n’est pas synonyme de combat. Bien au contraire, la lutte pratiquée par le prophète et ses compagnons est une lutte défensive. Elle consiste à repousser les agresseurs des musulmans et non à tuer quiconque offense l’islam, comme le prétendent les extrémistes. La loi de la charia interdit d’entrer en conflit avec ceux, qui s’opposent à la religion. Les combattre est interdit, aussi longtemps qu’ils n’attaquent pas les musulmans.

Il est inutile de préciser que ces affirmations contredisent non seulement l’histoire de l’islam, mais également les enseignements islamiques bien documentés sur plus de 1000 ans.

A commencer par Mahomet, dont les guerres ultérieures s’apparentèrent plus à des raids visant à accroître son pouvoir et son influence et celle de ses partisans, afin d’asseoir son prestige et s’imposer au infidèles, qu’à des guerres défensives. Et cela se poursuivit avec les premiers califes, encensés comme «vertueux et justes» et leurs successeurs, pour qui le djihad consistait à piller, massacrer, asservir et, idéalement, conquérir les non-musulmans qui refusaient leur « aimable et amicale invitation » à embrasser l’islam.

Il suffit d’observer une carte du monde musulman d’aujourd’hui pour se rendre compte que la grande majorité de celui-ci – tout le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, la Turquie, l’Asie centrale, jusqu’au Pakistan et plus loin encore – fut conquise et soumise par la violence du djihad offensif.

L’écrasante majorité des musulmans, y compris la variété terroriste, sont déterminés à se voir eux-mêmes comme les « gentils » et leur religion comme « la bonne ». Il existe donc un accord implicite entre eux, qui consiste à toujours présenter leur religion comme étant conforme aux concepts innés de justice.

Les musulmans se réfèrent aux conquêtes islamiques historiques comme des « ouvertures » à la lumière de l’islam dans un noble but altruiste.

Les conquêtes historiques islamiques au cours des siècles ne sont jamais qualifiées de « conquêtes » en arabe ni en aucune autre langue du monde musulman, mais plutôt de « futuhat », ce qui signifie littéralement « ouvertures » à la lumière de l’islam (ou fatah au singulier, comme le mouvement palestinien se nomme lui-même). Dans ce contexte, chaque pays envahi ou conquis par les musulmans le fut non par un ignoble désir de conquête, mais dans un but altruiste : apporter la lumière de l’islam aux infidèles égarés. Si ces derniers refusent et/ou opposent une résistance aux messagers d’Allah, alors ils deviennent agressifs. D’où l’obligation des fidèles de pratiquer le djihad défensif, alors qu’ils venaient remplis d’amour et de paix apporter la lumière de l’islam à ces misérables mécréants.

En arabe, le mot « djihad » signifie l’effort que tout musulman doit faire pour lutter contre ses mauvais penchants.

Dans la terminologie islamique, le djihad signifie se battre pour rendre la parole d’Allah souveraine et établir sa religion sur toute la terre.

Il existe 4 types de djihad:

  • le djihad al-nafs (lutte contre le nafs ou soi-même);
  • le djihad al-shaytaan (lutte conte le shaytaan ou satan);
  • le djihad al-kuffaar (lutte contre les infidèles);
  • le djihad al-munaafiqeen (lutte contre les hypocrites).

La sagesse du djihad !

Selon un article intitulé « The Wisdom of Jihad » publié par « Islam Question and Answer » le djihad ne signifie pas seulement et simplement « tuer des non musulmans », bien au contraire !

Les kouffars [non musulmans, ou infidèles] que nous combattons bénéficieront eux-mêmes du djihad. Nous luttons contre eux et nous les combattons afin qu’ils entrent dans la religion d’Allah ce qui conduira à leur salut dans ce monde et dans l’au-delà.

Le but du jihad dans l’Islam est d’établir la religion d’Allah sur terre, d’appliquer sa loi, la charia, d’amener les gens d’autres croyances à adorer Allah, le Seigneur de tous les peuples de la terre, de les conduire de l’injustice des autres religions à la justice de l’islam.

« Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de Fitnah (incrédulité et polythéisme) et que seul Allah soit adoré.» ([al-Anfaal 8:39]

Si le but est atteint, il n’y aura plus ni tuerie ni combat.

On comprend dès lors pourquoi un sadique meurtrier de masse et pédophile, comme le sultan ottoman Muhammad ou « Mehmet II », est décrit dans l’historiographie islamique sous le nom de « Muhammad, the Opener », car c’est celui qui apporta de manière sanglante la lumière de l’islam aux citoyens réticents de Constantinople en 1453, ces ingrats, peu disposés à se laisser aveugler par sa douce lumière.

A noter que la Turquie d’Erdogan honore chaque année Mehmet II, ce modèle de vertu, de justice, d’amour, de tolérance et de paix, à l’occasion de l’anniversaire du siège barbare et sanglant de Constantinople par ses troupes. Les atrocités, commises à l’encontre de l’Europe chrétienne, par ce héros feraient passer l’État Islamique pour un camp de boy-scouts. Pendant ce temps, l’Occident progressiste, honteux de son passé, bat sa coulpe, pour avoir eu la cruelle audace de se défendre contre les barbares envahisseurs arabo-musulmans et ottomans et vitupère contre l’histoire européenne et chrétienne, seule responsable de toutes les horreurs du passé.

Ah, si seulement les peuples occidentaux avaient eu la sagesse de faire entrer dans leur coeur d’égarés la douce lumière de l’islam, le destin de l’Occident aurait été un long fleuve tranquille, sous la férule bienveillante d’Allah le Miséricordieux et de ses angéliques garde-chiourmes. Mais ils étaient déjà, sans le savoir, d’affreux islamophobes.

Le jihad offensif est altruiste

L’historien et philosophe musulman Ibn Khaldun bien connu (mort en 1406) expliqua le jihad comme suit :

Dans la communauté musulmane, le djihad est un devoir religieux, à cause de l’universalisme de la mission musulmane et l’obligation de convertir chaque individu à l’islam, soit par la persuasion, soit par la force. Les autres groupes religieux n’avaient pas reçu cette mission universelle et le djihad n’était pas un devoir religieux pour eux, sauf dans un but défensif. Mais l’islam a l’obligation de prendre le pouvoir sur les autres nations…

Ici, il serait bon de noter que même le djihad le plus offensif est considéré comme une effort altruiste. Après tout, l’ancien argument : « nous devons vous réformer, de notre manière, pour votre bien » a été l’une des justifications les plus citées pour le djihad offensif depuis le 7e siècle.

En effet, peu après la mort du prophète du l’islam (en 634), quand ses djihadistes quittèrent la péninsule arabique, un commandant perse, qui allait bientôt être soumis, demanda aux envahisseurs musulmans ce qu’ils voulaient, ils répondirent :

Allah nous a envoyé et conduit ici pour que nous puissions libérer ceux qui le souhaitent, de la servitude des lois humaines, et en faire des serviteurs d’Allah, pour que nous changions leur pauvreté en richesse, que nous les délivrions de la tyrannie et du chaos des fausses religions et leur apportions la justice de l’islam.

Il nous a envoyé pour apporter sa religion à toutes ses créatures et les appeler à l’islam.

Quiconque l’accepte, sera en sécurité et nous le laisserons tranquille, mais celui qui refuse, nous le combattrons, jusqu’à ce que nous accomplissions la promesse d’Allah.

Quatorze siècles plus tard, en mars 2009, l’expert juridique saoudien, Basem Alem, reprit publiquement ce point de vue si généreusement altruiste :

En tant que membre de la vraie religion (l’islam) j’ai davantage le droit d’envahir les autres nations, afin de leur imposer une certaine façon de vivre (selon la charia), que l’histoire a prouvé être la meilleure et la plus juste des civilisations. C’est la véritable signification du djihad offensif. Quand nous menons le djihad, ce n’est pas pour convertir les gens à l’islam, mais pour les libérer du sombre esclavage dans lequel ils vivent.

Soyons heureux et reconnaissants ! C’est pour notre bien que les musulmans nous envahissent !

Ironisant une telle « logique » musulmane, le Dr. Ahmed’Abdu Maher, un chercheur et militant politique égyptien – qui découvrit les horribles réalités des conquêtes historiques de l’islam – réalisa un jour une vidéo dans laquelle il formula l’hypothèse suivante:

Et si Donald Trump – au lieu d’interdire l’immigration en provenance de quelques pays terroristes, pour la plupart musulmans – avait suivi la vision « altruiste » de l’islam et offert aux musulmans américains trois choix : se convertir au christianisme, payer la jizya et vivre comme des citoyens de seconde zone ou mourir, comment le monde musulman aurait-il réagi ? Déjà accusé d’être un raciste par la bien-pensance internationale et le monde musulman , aurait-il aussi été qualifié de terroriste par les nations islamiques ?

Dans notre jurisprudence islamique, enseignée aux fidèles, les imams ont convenu que les « ouvertures islamiques » ou conquêtes musulmanes sont le moyen de diffuser l’islam. Vous nous apprenez également que nous devons être sensibles à ce mot « ouvertures » [futuhat] . Or les « futuhat » signifient la propagation de l’islam par l’épée et la mort des infidèles, réfractaires à la lumière de l’islam.

Les « ouvertures islamiques » semant partout la destruction et la mort font partie d’un islam, que vous essayez de nous faire suivre.

Alors, je vous demande ô cheikh, ô leader de tel ou ou tel Centre islamique de New-York, aimeriez-vous que votre femme et votre fille subissent un tel sort ?

Accepteriez-vous que votre fille devienne l’esclave d’un combattant, que votre fils fasse partie d’un butin de guerre et soit donné au calife, etc. N’est-ce pas ce que vous appelez la charia, la loi d’Allah ?

Comme l’écrivit David Cook, historien américain et professeur de l’histoire de l’islam dans son livre « Understanding Jihad » :

Les conquêtes ont été considérées dès le début comme l’une des preuves incontestables de l’Islam. Les désavouer ou les examiner d’un œil critique – ce qui n’est pas encore le cas dans le monde musulman – sera très douloureux pour les musulmans et en particulier les musulmans arabophones. À chaque fois que les musulmans ont essayé d’abandonner le djihad militant pour le djihad interne, spirituel… le souvenir des conquêtes et la nécessité de les rationaliser ont fait échouer cet effort. Le problème réside peut-être dans la réticence à affronter le fait que les conquêtes étaient fondamentalement injustifiées. Elles n’étaient pas une « ouverture à la lumière de l’islam », encore moins une « libération », elles n’étaient pas souhaitées par les peuples non musulmans ; elles furent subies, puis acceptées sous la contrainte, la menace, l’intimidation.

[Understanding Jihad, p. 167]

Les leaders de l’islam comme al-Tayeb – et l’on peut ajouter le courant dominant occidental – sont déterminés à tromper les musulmans sur le passé sanglant de l’islam ( et donc son présent). Dès lors, il n’est guère surprenant de voir un musulman ordinaire apostasier dans son coeur et demeurer musulman que de nom, quand il prend conscience de l’horrible réalité de l’islam du passé et du présent.

Nombreuses sont les personnes en Occident à avoir été déçues par l’islam et son passé, à l’instar de millions de musulmans «ordinaires» de par le monde et ce pour la même raison. A espérer qu’ils soient de plus en plus nombreux à découvrir l’affreuse réalité de cette idéologie islamo-nazie et à prendre conscience que l’islam est la plus grande escroquerie de l’Histoire de l’Humanité.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : «How and Why Muslims Delude Themselves about Islam.» by Raymond IBrahim (PJ Media)

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