Publié par Dreuz Info le 2 août 2020

Ils ce sont les journalistes, les rédacteurs en chefs, les politiciens, les animateurs d’émissions télévisées, les députés, les ministres , les sécrétaires d’État, les Présidents et chanceliers….

Dans le magazin ou je vais faire mes courses il y a un stand “Presse” et “Die Zeit” s’y étale avec une grande image retouchée de Joe Biden triomphant, tous sourires dehors avec à droite une ombre de Trump courbé et comme sur le départ. Le titre en grand est: “Der bessere Amerikaner” (Joe Biden est le meilleur Americain).

Quand on sait que Biden est atteint de démence sénile, qu’il confond parfois sa femme avec sa soeur, qu’il croit parfois se battre pour un siège sénatorial et non pas pour être Président, que c’est un homme corrompu jusqu’à la moelle (affaires ukrainiennes où il fit virer un procureur qui avait la sotte idée d’oser vouloir enquêter sur son fils tout aussi corrompu, affaires chinoises…), qu’il ne peut s’empêcher de se frotter physiquement à des jeunes femmes et même à des petites filles, d’ou son surnom de creepy Joe (Joe le louche, Joe le sinistre, Joe le pervers), Quand on sait qu’il est raciste („si vous ne votez pas pour moi alors vous n’êtes pas vraiment un noir“ dit-il à un afro-américain) et sachant enfin que tout le parti démocrate est mobilisé pour rattrapper ses gaffes et l’empêcher de parler hors de son sous-sol où il s’est refugié, sachant tout cela et oser écrire que Joe Biden est le meilleur americain témoigne d’un mépris incroyable des lecteurs et implique de cracher sur l’éthique journalistique.

Ils recommencent 2016 en pire car ils ne pourront plus dire qu’ils ne savaient pas. Rappelons tout simplement les faits: La presse américaine déclarait la veille des élections encore que Hillary Clinton avait 92% de chances de l’emporter et Trump seulement 8%. 8%! Il fallait oser le faire. Et ils recommencent !!!

Je veux vous raconter une expérience personnelle qui vous permettra de comprendre comment une erreur aussi monstrueuse est possible.

En 2016 sachant que la presse francaise et allemande étaient non seulement pourries mais de plus aveuglées par des idéologies qui les empêchait d’analyser clairement les faits, je me tournais vers les réseaux sociaux américains et je lus énormément d’articles dont il ressortait une colère violente envers les „élites“, une rage froide envers ce petit monde de Washington qui faisait ses petites affaires et s’empiffrait tant et plus, sans gêne et sans honte sur le dos des Américains moyens…Bref une nomenklatura mafieuse de toute beauté et que l’américian moyen rejetait radicalement.

Je fus assez rapidement convaincu que Trump qui les comprenait et parlait leur langue l’emporterait. Mais voilà je n’osais pas le dire! J’avais peur de passer pour un idiot fini, pour un crétin de droite fascisante, pour un décérébré. Ceci est d’autant plus important à savoir que toute ma vie j’ai été un rebelle à l’ordre établi, que je n’avais peur de rien ni de personne et que je tirais même gloire de nager à contre-courant. Je vous raconte tout cela pour vous faire toucher du doigt à quel point la bulle médiatique est d’une puissance extraordinaire pour que même un rebelle „de naissance“ comme moi n’osait pas se déclarer, n’osait pas déclarer que Trump allait gagner.

Alors pensez- au citoyen moyen qui n’est pas un rebelle-né et qui interrogé ne va certainement pas dire qu’il va voter pour Trump !!!

Imaginez cette bulle médiatique remplie d’un gaz non-toxique mais qui vous influence. Vous essayez de ne pas respirer mais à un moment donné vous n’en pouvez plus et respirez ce gaz et à chaque bouffée votre manière de penser se modifie un peu, vous commencez à réagir comme vos parents, vos voisins, vos journeaux, votre radio, votre télévision, vos collègues…

Je suis heureux de dire que je me suis repris et que 6 jours avant les élections, j’écrivis dans Facebook que Trump allait gagner les élections et ce avec une forte marge (with a landslide).

Mon honneur était sauf et ma réputation aussi, après l’annonce des résultats.

Alors quand je lis aujourd’hui que les sondages donnent Biden gagnant avec 10 poins, 12 points, 14 points d’avance alors permettez moi de me tenir les cotes pour ne pas les fêler à force de rire..

Mais je ne suis pas le seul à rire : “Beau joueur Trump suggère de retarder l’élection présidentielle jusqu’à ce que les démocrates trouvent un candidat capable de former des phrases cohérentes” (Bande annonce de Dreuz-infos du 01/08/2020)

Aie, Aie, mes côtes…

Edmond Richter

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous