Source : Rfi
Le Parlement colombien a approuvé, jeudi 18 juin, une réforme constitutionnelle prévoyant la prison à perpétuité pour les violeurs et les assassins d’enfants et d’adolescents jusqu’à l’âge de 14 ans.
Dans un pays très conservateur, le président de droite Ivan Duque, au pouvoir depuis août 2018 avait fait de la cause des crimes commis contre les enfants un de ses thèmes de campagne.
Une réforme portée par le gouvernement Duque
Par 75 voix pour et aucune contre, le Sénat, avec le soutien du gouvernement, a donc voté l’amendement de l’article 34 de la Constitution, qui empêche « les peines d’exil, de prison à perpétuité et de confiscation ». « De manière exceptionnelle, précise l’amendement voté, quand un enfant ou un adolescent sera victime d’homicide délibéré, de rapports sexuels avec violence ou dans l’incapacité de résister, une peine allant jusqu’à la prison à perpétuité pourra s’imposer ».
Le texte a été voté à l’unanimité par les parlementaires présents, mais 30 sénateurs avaient quitté hémicycle avant. Il doit être promulgué par le chef de l’État dans les prochains jours.
« Aujourd’hui, la Colombie a un grand motif de bonheur. Aujourd’hui, le Congrès de la République a fait avancer cette grande réforme qu’attendaient tant de familles, que nous espérions tous », a déclaré jeudi le président Duque dans son allocution télévisée quotidienne. Il a également souligné qu’il espérait que les agressions contre les mineurs soient toujours des crimes « imprescriptibles pour qu’à n’importe quel moment, quiconque ayant commis ce crime reçoive cette sanction exemplaire ».
Jusqu’à présent, les auteurs de viols ou d’assassinats de mineurs étaient passibles d’une peine allant jusqu’à 60 ans de prison. Insuffisant, selon les promoteurs de ce projet.
Le problème de l’impunité
En Colombie, près de deux mineurs en moyenne sont assassinés chaque jour. Selon l’autorité médico-légale, plus de 22 000 mineurs de 18 ans ont été victimes de crimes sexuels et 708 d’homicide en 2019. Les défenseurs du projet ont argué qu’une peine de perpétuité serait un moyen de dissuader les agresseurs.
Mais cette réforme était loin de faire l’unanimité, ses détracteurs arguant qu’une peine plus longue n’a jamais dissuadé les criminels d’agir et que le problème en Colombie c’est l’impunité. Pour certains parlementaires de l’opposition, universitaires ou experts, il vaudrait donc mieux investir dans les enquêtes.
ALLELOUIA !!!! Que Dieu protège nos enfants, nos fils et nos filles. Un criminel d’enfant, pervers et sadique ne mérite même pas de vivre. Plus on sera sévère contre eux, plus ils seront de moins en moins nombreux à agir. Et si ils sont toujours aussi nombreux, il faudra taper encore plus fort.
Effectivement, je ne vois pas l’intérêt der conserver en prison à vie des êtres qui ont déjà commis d’horribles actions et n’attendent que la faiblesse des catholiques prêchant le pardon à tout va et les juges corrompus pour se faire libérer et recommencer ; en plus, l’entretien de ces ordures coûte cher au reste de la société qui n’a rien fait de mal, l’argent qui leur est consacré devraient servir aux innocents dans le besoin, c’est tout !
@ Françoise Giraud,
En Colombie, où je n’ai jamais mis les pieds, j’imagine que les conditions de vie dans les prisons sont 1.000 fois plus dures qu’en France.
En Chine, et pas qu’en Chine, les prisonniers doivent de lever très tôt le matin pour travailler, leur travail sert à couvrir leurs frais d’hébergement et de nourriture.
De même qu’en cas de condamnation à mort d’un criminel, l’administration pénitentiaire adresse la facture de l’opération à la famille du condamné.
Si, en Colombie, les violeurs d’enfants finissent leurs jours derrière des barreaux et sont obligés de travailler pour payer leurs repas, je suis persuadé que plus d’un pédophile réfléchira à deux fois avant de passer à l’acte.
Les coupeurs de gorge, les poseurs de bombes, les tortionnaires, les violeurs d’enfants et les tyrans devraient tous finir leur misérable vie derrière les barreaux avant d’aller expier leurs crimes en enfer.
A force de leur trouver mille excuses, aujourd’hui ce sont ces soi-disant “brisés par la vie” qui, sans la moindre pitié, appliquent la peine de mort dans nos villes et nos campagnes.
Quant à leurs innocentes victimes, elles ont eu le tort de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.
trêve de balivernes… soyons pragmatique pour ce genre d’individus…. ressortons le sécateur de la république…
Voilà une Vraie Justice !
De plus, je pense que ces personnes “ne feront pas long feu”, car dans les prisons, les violeurs et assassins d’êtres innocents sans défense, sont honnis des autres prisonniers !
Les peines de prison n’ont pas d’effet dissuasif. Elles ne doivent de toute façon pas être pensées en ce sens. Elles sont là pour punir, c’est tout et c’est déjà très bien. Et il importe qu’elles soient longues et pénibles.
pas d’effet dissuasif mais un effet protecteur certain
bravo les colombiens
Là ! je dis d’accord la prison à perpétuité ………..
C’est ce qu’il faut en France ; MAIS surtout sans procès ………..
Mais je serai encore plus d’accord pour remettre ” la Guillotine” en service ……………