Publié par Thierry Ferjeux Michaud-Nérard le 4 août 2020

Dr Dany Shoham, Lieutenant-Colonel (de réserve du renseignement militaire US), jforum.fr

Les questions principales concernent la véritable origine génomique et la source directe du virus :

1. la véritable origine génomique, ainsi que la source directe de la souche initiale de SRAS-CoV-2 qui a infecté le Patient Zéro en Chine ;

2. l’événement qui a déclenché l’extension de la COVID-19 dans le monde avec un effet dévastateur.

Le SRAS-CoV-2 est la souche de Coronavirus responsable de la pandémie. Selon des rapports non officiels et en tenant compte de la période d’incubation du virus, le Patient Zéro a probablement été infecté à Wuhan, en Chine, en octobre-novembre 2019. Mais, ce n’est que le 31 décembre 2019 que la Commission municipale de la santé de Wuhan a émis une alerte indiquant des cas de pneumonie virale à Wuhan.

À l’époque, l’hypothèse officielle chinoise pour justifier la source du virus aurait été un animal infecté non identifié du marché humide de Wuhan. Cette affirmation a ensuite été abandonnée par la Chine.

Une autre thèse est que le virus (naturel, artificiel ou autrement modifié en laboratoire) ait fui d’un laboratoire de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) ou d’une autre installation basée à Wuhan.

En 2015, un article du Journal of Defense Studies a présenté le programme chinois de guerre biologique et a noté que le WIV traitait des agents pathogènes, y compris le virus du SRAS. En 2019, le WIV a été impliqué dans l’envoi inapproprié de virus hautement virulents (et non de Coronavirus) du Canada vers la Chine, ce qui a renforcé la suspicion. En janvier 2020, le WIV a été identifié comme une installation à partir de laquelle le SRAS-CoV-2 a pu fuir. Une fuite du SRAS-CoV-2 du laboratoire a pu se produire via un travailleur accidentellement infecté, un animal de laboratoire infecté ou une défaillance technique.

En février 2020, le major-général Chen Wei, une éminente experte chinoise en guerre biologique, affiliée à l’Institut militaire de biotechnologie de Pékin, a été nommée chef de l’aile WIV, qui est au niveau de biosécurité 4 (le plus haut niveau). À Wuhan, elle a collaboré avec l’Institut des produits biologiques de Wuhan et des institutions universitaires basées à Wuhan. Son objectif était de développer des vaccins, des antisérums et d’autres contre-mesures pour se prémunir contre la propagation du virus COVID-19.

Aux États-Unis, le professeur Francis Boyle a affirmé le 2 février que le virus avait été détenu au WIV comme arme biologique et avait fui de son laboratoire. Le sénateur Tom Cotton a amplifié la théorie du virus de laboratoire le 17 février, lorsqu’il a déclaré que le virus aurait pu fuir du WIV mais sans preuve concrète.

Pourtant, le renseignement avait des preuves qui s’accumulaient et donnaient du crédit à l’hypothèse d’une fuite dans un laboratoire chinois. Le 5 avril, les services du renseignement britanniques ont indiqué que les caractéristiques du SRAS-CoV-2 et que les études approfondies menées à Wuhan sur des Coronavirus similaires faisaient du script de laboratoire une hypothèse crédible. Les responsables du renseignement US ont déclaré qu’il n’y a aucune preuve que le Coronavirus pandémique a été créé dans un laboratoire en tant qu’arme biologique et conçue comme telle, mais ça n’annule pas la possibilité d’une fuite en laboratoire.

Neuf responsables des services de renseignement et de sécurité nationale américains ont déclaré que la pandémie a pu être déclenchée par un accident dans un centre de recherche à Wuhan. Le président Trump a noté que l’épidémie émanait du WIV, mais qu’il ne pouvait pas révéler les détails. Mike Pompeo (à la tête de la CIA jusqu’en avril 2018) a déclaré : Il existe de nombreuses preuves que ce virus provient de ce laboratoire de Wuhan et qu’en plus du WIV, il existe plusieurs laboratoires où le Parti communiste chinois travaille sur différents agents pathogènes. Le renseignement US examinera sérieusement les informations pour déterminer si l’épidémie est le résultat d’un accident dans un laboratoire de Wuhan, l’Institut de virologie de Wuhan ou la branche CDC de Wuhan, mais il existe des preuves suggérant que tel pourrait être le cas…

Un point de vue des services de renseignement américains est qu’il existe de plus en plus de preuves que le virus est apparu dans un laboratoire de Wuhan, mais pas forcément en tant qu’arme biologique.

La majorité des 17 agences qui fournissent et analysent des renseignements pour le gouvernement américain pensent que la pandémie a commencé après la fuite du virus d’un laboratoire de Wuhan ! Toutes les preuves indiquent deux laboratoires à Wuhan et aucune preuve ne pointe le marché humide de Wuhan : Le fait est qu’ils recherchent des Coronavirus, qu’ils utilisent des chauves-souris, qu’ils aient des antécédents de mauvaises pratiques de sécurité, que le Patient Zéro n’ait eu aucun contact avec le marché humide. Tout cela est une preuve et si le Parti communiste chinois a des preuves du contraire, il doit les faire connaître !

Peter Navarro, l’assistant du président, juge que le virus a été engendré dans un laboratoire d’armes P4 (WIV). Le patient Zéro à Wuhan était à quelques mètres de ce laboratoire P4… Les Chinois ont engendré le virus mais pas créé. Ce virus est un produit du Parti communiste chinois et jusqu’à ce que nous obtenions des informations sur ce qu’il s’est passé dans ces laboratoires, on sait que le virus a été engendré en Chine.

La question de savoir si ce virus a été délibérément engendré dans le laboratoire chinois reste une question ouverte. Navarro signifie que dans un laboratoire militaire classé de WIV, nominalement un institut affilié à l’Académie chinoise des sciences, les Chinois ont permis au virus d’émerger, qu’ils aient ou non l’intention de donner naissance au virus qui a réellement existé. Les rôles de ce laboratoire et du marché humide dans l’épidémie restent à expliquer. Une possibilité est que les animaux infectés du laboratoire ont été vendus illégalement sur le marché. Cela correspondrait à la description du Patient Zéro, qui a attrapé le virus avant que le marché humide ne soit associé à l’hypothèse de la contagion.

Fin juin, un rapport non classifié du Département d’État américain faisait référence au programme de guerre biologique de la Chine dans son ensemble, déclarant : Les États-Unis ne disposent pas d’informations pour déterminer si la Chine a éliminé son programme de guerre biologique évalué, comme l’exige l’article II de la Convention [les communications de la Chine à la convention]. Ils n’ont pas documenté ce programme offensif, ni que la Chine a éliminé le programme ou toute arme biologique restante [comme l’exige l’accord].

L’expert britannique de l’armée et du renseignement, le colonel (à la retraite) Richard Kemp, a déclaré qu’il y avait une très forte probabilité que le SRAS-CoV-2 ait fui involontairement d’un laboratoire de Wuhan.

Richard Kemp, informé d’une installation de guerre près de Wuhan par des renseignements étrangers de haut niveau, a dit que les analystes soupçonnaient fortement le WIV chinois et qu’il s’agit d’une variation produite par l’homme. Le virus proviendrait d’un animal qui a été impliqué dans des tests dans le WIV et qui s’était retrouvé sur le marché humide. On pense qu’un membre du personnel sans scrupules l’a vendu à son profit personnel sans considérer qu’il pouvait être infecté. C’est ainsi que le virus serait sorti du WIV chinois.

Mais cette hypothèse pour être reconnue vraie doit encore être étayée par des preuves absolues.

Les preuves spécifiques obtenues par la communauté du renseignement américain n’ont pas été révélées en détail. Les informations du renseignement reçoivent généralement une classification plus élevée et il est déconseillé de divulguer des renseignements classifiés qui donneraient une marge de manœuvre à l’adversaire. Cela dit qu’il y a une sorte de catch-22 (règle bureaucratique) entre le caractère convainquant des preuves et la liberté de la communauté du renseignement de les publier. Diverses entreprises et institutions scientifiques, principalement aux États-Unis, au Canada, en France, en Australie et à Singapour, ont collaboré avec le WIV et avec d’autres laboratoires biologiques impliqués dans les Coronavirus à Wuhan.

La communauté du renseignement britannique entretient toujours des liens à Hong Kong.

Cela dit, il n’est en aucun cas assuré que tous ces offices du renseignement sont prêts à coopérer pleinement et à transmettre des informations, documentées ou non. Le partage complet du renseignement au sein du système conjoint de renseignement, de surveillance et de reconnaissance de l’OTAN ainsi qu’au sein de la communauté du renseignement dénommé Five Eyes (États-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande) pose un défi similaire. Taïwan, l’Inde, la Corée du Sud et le Japon pourraient collecter des informations précieuses en raison de leur proximité et de leurs interfaces avec la Chine.

Selon Steve Bannon, il y a des gens du laboratoire de Wuhan et d’autres laboratoires sont venus en Occident et rassemblent des preuves en faveur du parti communiste chinois. Et en même temps, le personnel du laboratoire quitte la Chine et Hong Kong depuis la mi-février et certains transfuges travaillent avec le FBI pour comprendre ce qu’il s’est passé dans le laboratoire de Wuhan. Le renseignement est généralement sans preuves absolues, en termes scientifiques et/ou juridiques. Ainsi une estimation appropriée du renseignement indiquera toujours : Il y a des données indicatives ou indirectes pointant vers X… D’une manière générale, tout contexte analytique, qui n’est pas simplement technique mais qui repose sur une déduction, pourrait finalement atteindre le point où la preuve, même circonstancielle, permet de tirer une conclusion solide. Ces évaluations sont considérées comme valides en raison de leur plausibilité, même celles qui sont inférentielles.

Une hypothèse est que l’origine du COVID-19 est un virus manipulé, ce qui, même si c’est vrai, est probablement techniquement impossible à prouver. Un virus COVID-19 manipulé constituerait un fait d’une intervention humaine ou d’une manipulation, même s’il ne s’agit ni de synthèse ni d’ingénierie. Un virus artificiel signifie littéralement qu’il est entièrement synthétique, mais il existe des variantes du terme artificiel soit partiellement synthétisé, hybride, recombinant, mutant, qui sont toutes artificielles et pré-planifiées.

Souvent, des processus évolutifs menant à des virus similaires se produisent spontanément dans les virus en raison d’un processus technique non naturel induit par l’homme dans un laboratoire.

Conclusion : La biotechnologie chinoise maîtrise nettement les deux modes de gestion des virus.

Après le virus de Wuhan, les mystérieux paquets de graines chinois présentent aussi un danger !

conservativedailypost, traduction de Gaïa, dreuz.info : “Les mystérieux paquets de graines chinois présentent un grave danger : Ne les plantez pas ! Des graines non sollicitées sont apparues dans des boîtes aux lettres dans plusieurs États du pays, mais les fonctionnaires disent qu’elles devraient être signalées et non plantées. Des rumeurs sur un projet chinois visant à paralyser la production alimentaire américaine ont circulé affirmant que des semences agressives étaient envoyées à des individus dans tout le pays qui (si elles étaient plantées) se multiplieraient rapidement et détruiraient le sol et le rendraient inutilisable pour toute autre culture. Il ne s’agit pas d’une théorie de la conspiration. Et la menace est considérée comme très réelle.

KHOU a déclaré : Les fonctionnaires de plusieurs États mettent en garde les américains contre des graines mystérieuses envoyées dans plusieurs États, dont le Kansas, le Kentucky, la Louisiane, la Virginie, Washington et le Texas, aux Etats-Unis, en provenance de Chine. Les graines chinoises sont emballées comme des bijoux et les fonctionnaires du gouvernement disent qu’elles ne devraient pas être ouvertes.

Le commissaire à l’agriculture du Texas, Sid Miller, a exhorté les Texans à prendre des précautions extrêmes en recevant de la Chine des semences non sollicitées, faussement étiquetés comme des bijoux.

Sid Miller a déclaré qu’il est conseillé de ne pas planter les graines car elles pourraient contenir des espèces envahissantes nuisibles ou être dangereuses : J’invite les gens à prendre cette affaire au sérieux !

Une espèce végétale envahissante peut ne pas sembler menaçante, mais ces petits envahisseurs pourraient détruire l’agriculture texane. La TDA a travaillé en étroite collaboration avec l’USDA pour analyser ces semences inconnues afin de protéger les habitants du Texas.

Si quelqu’un reçoit un de ces colis, il est prié de le signaler immédiatement aux responsables de l’agriculture. Il doit alors les mettre dans un sac hermétique et les expédier à la division de la quarantaine phytosanitaire des services d’inspection de la santé animale et végétale du ministère de l’agriculture.

Le ministère de l’agriculture de l’État de Washington a publié un avertissement similaire sur sa page Facebook : Nous avons reçu des rapports de personnes recevant par courrier des semences qu’elles n’ont pas commandées en provenance de Chine. Les semences sont envoyées dans des colis qui indiquent que le contenu est un bijou. Les semences non sollicitées peuvent être envahissantes, introduire des maladies dans les plantes locales ou être nuisibles pour le bétail. Voici ce qu’il faut faire si vous recevez ces semences :

1) Ne les plantez pas et si elles sont envoyées dans un emballage scellé, n’ouvrez pas l’emballage scellé.

2) Il s’agit d’une contrebande agricole. Signalez-le à l’USDA et conservez les semences et les emballages.

Attendez que l’USDA vous indique ce que vous devez faire des emballages et des semences. Ils peuvent être nécessaires comme preuve. (conservativedailypost, traduction de Gaïa, dreuz.info)

Moralité : Les grands projets scientifiques cachent parfois de basses manœuvres politiques !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.

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